Sonnet
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Sonnet
La mémoire est un fleuve aspiré par le temps
Palimpseste où graver les vastes solitudes
La mort est le delta, la fin des certitudes
Avant cet hallali le rêve est un printemps
Ta voix s’imprime en moi dans la douceur des nuits
Tandis que les monstres dorment dans le feuillage
Tes yeux sont des portes d’où mon âme voyage
Quand tu quittes mes bras, le silence est un puits
Pourquoi tenons-nous tant à ces instants précaires
Alors que le soleil incline à nous quitter ?
Nous fuyons notre exil sans pouvoir l’éviter
Pourtant le feu transmet aux fumées ordinaires
L’étreinte et la tendresse aux rires des naïades
Tandis que nos chansons deviennent des noyades
Palimpseste où graver les vastes solitudes
La mort est le delta, la fin des certitudes
Avant cet hallali le rêve est un printemps
Ta voix s’imprime en moi dans la douceur des nuits
Tandis que les monstres dorment dans le feuillage
Tes yeux sont des portes d’où mon âme voyage
Quand tu quittes mes bras, le silence est un puits
Pourquoi tenons-nous tant à ces instants précaires
Alors que le soleil incline à nous quitter ?
Nous fuyons notre exil sans pouvoir l’éviter
Pourtant le feu transmet aux fumées ordinaires
L’étreinte et la tendresse aux rires des naïades
Tandis que nos chansons deviennent des noyades
Dari- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 357
Localisation : ici et là...
Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
Re: Sonnet
Sur le fond, c'est excellent!
Sur la forme, j'ai remarqué qu'il vaut mieux éviter les "e" muets à la césure car ça oblige à insister sur le son... pour moi qui ne suis pas du sud, je trouve que ce n'est pas très joli de dire "tandis que les "monstreux" dorment dans le feuillage.
( j'espère que tu ne m'en veux pas de cette petite critique, d'autant que je trouve que tu as un sacré talent)
Sur la forme, j'ai remarqué qu'il vaut mieux éviter les "e" muets à la césure car ça oblige à insister sur le son... pour moi qui ne suis pas du sud, je trouve que ce n'est pas très joli de dire "tandis que les "monstreux" dorment dans le feuillage.
( j'espère que tu ne m'en veux pas de cette petite critique, d'autant que je trouve que tu as un sacré talent)
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Sonnet
Oui, c'est une bonne remarque, c'est vrai que les e prononcés à la fin du premier hémistiche ne sont pas très jolis, il faudrait que je remanie le texte en conséquence. Il y a une autre erreur, le double-emploi du verbe quitter aux vers 8 et 10, normalement ce genre de répétition est interdit dans un sonnet, il va falloir que je modifie cela.
Dari- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 357
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Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
Re: Sonnet
Voilà, les corrections sont faites :
La mémoire est un fleuve aspiré par le temps
Palimpseste où graver les vastes solitudes
La mort est le delta, la fin des certitudes
Avant cet hallali le rêve est un printemps
Ta voix s’imprime en moi dans la douceur des nuits
Les monstres de papier dorment dans le feuillage
Tes yeux sont la porte où commence mon voyage
Quand tu quittes mes bras, le silence est un puits
Pourquoi tenons-nous tant à ces instants précaires
Alors que le soleil incline à disparaître ?
Nous fuyons notre exil, mais sans pouvoir renaître
Pourtant le feu transmet aux fumées ordinaires
L’étreinte et la tendresse aux rires des naïades
Tandis que nos chansons deviennent des noyades
La mémoire est un fleuve aspiré par le temps
Palimpseste où graver les vastes solitudes
La mort est le delta, la fin des certitudes
Avant cet hallali le rêve est un printemps
Ta voix s’imprime en moi dans la douceur des nuits
Les monstres de papier dorment dans le feuillage
Tes yeux sont la porte où commence mon voyage
Quand tu quittes mes bras, le silence est un puits
Pourquoi tenons-nous tant à ces instants précaires
Alors que le soleil incline à disparaître ?
Nous fuyons notre exil, mais sans pouvoir renaître
Pourtant le feu transmet aux fumées ordinaires
L’étreinte et la tendresse aux rires des naïades
Tandis que nos chansons deviennent des noyades
Dari- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 357
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Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
Re: Sonnet
Félicitations!
Comme ça il est parfait!
Comme ça il est parfait!
ElBilqîs- Aka Peace & Love
- Nombre de messages : 4073
Localisation : là haut dans les étoiles
Identité métaphysique : qu'importe
Humeur : douce et calme
Date d'inscription : 12/04/2008
Re: Sonnet
Bof !
loofrg- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 10449
Localisation : Lot
Identité métaphysique : Abeille
Humeur : Emeraude
Date d'inscription : 04/07/2018
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