Littérature médiévale

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Message par colimasson Lun 23 Fév 2015 - 21:30

Dans sa Naissance du français, ce bon vieux Bernard Cerquiglini nous apprend depuis quand le français existe (d'après les universitaire, of course) :

Depuis quand le français existe-t-il ? Depuis le jour où son altérité et sa spécificité, dues à son développement interne, sont reconnues et désignées. Du jour que celles-ci sont utilisées consciemment, dans un but de communication, dans une relation de pouvoir, et que cet emploi prend la forme du savoir, c’est-à-dire l’écriture. Depuis quand parle-t-on français ? Depuis qu’on l’écrit.

Le document qui forge sa création, ce sont les Serments de Strasbourg, en 842 :

Ces quelques lignes tracées sur un parchemin marquent la naissance du français ; elles annoncent celle de deux Etats rivaux et plus tard de l’Europe des langues ; elles donnent à lire le lien fort de la langue et du politique ; elles montrent le rôle de l’écrit, et de ses professionnels, dans la constitution d’une langue nationale. S’ils n’existaient pas, il conviendrait promptement de les inventer. C’est d’ailleurs peut-être ce que Nithard a fait.

Voilà. Je ne jugerais pas la pertinence de ce choix, il faut bien en faire un. Consensus pour mettre tout le monde d'accord et passer aux choses sérieuses. Après tout, ce choix ou un autre...

A partir de là, on peut commencer à parler de littérature...

(que cette introduction, qui se focalise uniquement sur la littérature médiévale française, ne vous empêche pas de parler des autres littératures médiévales...)

PS : Je ne sais pas vous, mais moi je ne suis pas une spécialiste du sujet (je requiers donc, au moins pour moi, un minimum d'indulgence...)


Dernière édition par colimasson le Lun 23 Fév 2015 - 21:37, édité 1 fois
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Message par colimasson Lun 23 Fév 2015 - 21:34

Puisque j'ai introduit ce sujet en défonçant des portes ouvertes, je continue en vous parlant DU livre qui représente la littérature française médiévale pour la plus grande majorité d'entre nous. Ne serait-ce qu'à travers les Monty Python ou Kaamelot, tout le monde a déjà entendu parler au moins une fois de la quête du Graal et du roi Arthur.

Au moins une chose de surprenante que nous apprendront les romans arthuriens, c'est qu'ils font du roi Arthur un personnage "actif" de second plan. Ci-dessous, c'est surtout Perceval qui sera à l'honneur...


Le Conte du Graal (1180 environ) de Chrétien de Troyes


Littérature médiévale 97822511

La lecture du Conte du Graal demande au lecteur de réaliser une initiation similaire à celle que devra suivre l’un de ses protagonistes, le célèbre Perceval, au cours de ses aventures.


Alors que Perceval découvre avec étonnement le monde de la chevalerie, ses apparats clinquants, ses rituels fascinants et son prestige, le lecteur découvre les règles de narration d’une littérature qui semble à la fois dépouillée –lorsqu’on la compare aux investigations intérieures des productions plus récentes-, mais aussi étrangement peuplée de figures qui ne veulent pas se laisser saisir entièrement.  


Plus tard, lorsque Perceval s’initie aux règles de la courtoisie et comprend l’importance du renoncement à ses instincts primaires, le lecteur commence à comprendre les sinuosités d’une aventure beaucoup moins linéaire que prévu. Puisqu’on se réfère toujours à ce que l’on connaît, les histoires plus récentes n’ont rien à envier à la richesse dramatique des étapes parcourues par ce personnage qui apprend vite de ses aventures et se métamorphose au fil des pages.


Perceval trouvera sa pleine maturité s’il parvient à l’existence spirituelle que lui révèle l’Ermite, mais il ne suffit pas d’une indication ni d’un signe envoyé de l’au-delà pour accomplir sa destinée. D’ailleurs, Perceval ne s’était-il pas déjà vu tendre une perche divine en assistant au spectacle de la cérémonie du Graal dans le château du Roi Pêcheur ? Mais il n’avait pas osé demander au roi à quoi servait ce Graal car les bonnes manières qu’on venait de lui enseigner lui avaient recommandé la prudence et la modération dans les paroles. Perceval n’était pas assez mûr pour distinguer le terrestre du céleste –peut-être même n’envisageait-il même pas encore la possibilité de matérialisation sur terre de signes révélant la présence d’un plan d’existence supérieure. Et pendant ce temps-là, la lecture déborde les dimensions des pages de toutes les histoires, légendes, mythes et fantasmes implicitement portés par les aventures vécues par Perceval.


Cependant, si Perceval occupe le devant de la scène, il ne faudrait pas oublier pour autant de citer le chevalier Gauvain qui se présente en cours d’histoire comme compagnon d’armes suivant son destin propre, engagé lui aussi dans la quête d’aventures, complémentaire de Perceval qu’il compense par sa courtoisie innée et par ses tentations plus sophistiquées. Le Conte du Graal évoque leurs progressions parallèles qui se recoupent souvent et qui se répondent aussi dans l’éloignement lorsque les enchantements des forêts, des châteaux et des rivières traversés constituent les étapes décisives d’une évolution qui se décline sur les modes principaux de la chevalerie, de la courtoisie et de la spiritualité.


Chrétien de Troyes se pose comme romancier à cette époque charnière où le texte produit n’est pas encore la manifestation de la singularité d’un écrivain mais où se dégagent déjà quelques nouveautés d’expression qui influenceront le reste de la production écrite. Il semble ainsi vouloir engager ponctuellement un dialogue intime avec son lecteur mais sans le manifester explicitement. Le vague, la teinte du demi-mot, le goût pour ce qui est seulement suggéré et laissé au libre décryptage d’un signe se fondent pour créer une ambiance de merveilleux diffus d’où surgissent parfois, plus magistrales, quelques merveilles explicites qui s’imposent comme des interrogations émotionnelles. Elles ne laissent pas indifférents et inquiètent très souvent. Elles font littéralement vibrer et impliquent le lecteur dans la résolution d’une énigme qui devrait le rassurer, le faire rire ou l’enfoncer dans une terreur encore plus sombre.


Avec le Conte du Graal, on flotte dans un entre-deux mondes étrange, grave ou enfantin, drôle ou sinistre.  C’est une expérience de lecture déroutante qui s’achève abruptement pour mieux se poursuivre peut-être sur les traces du mystérieux Graal…


Littérature médiévale La_pro11


Perceval quitte sa mère pour rejoindre la chevalerie :

« C’est le départ. Sa mère, qui l’aimait,
En pleurant lui donne un baiser,
Et elle prie Dieu de lui servir de guide.
« Mon fils aimé, dit-elle, que Dieu vous conduise !
Et qu’il vous donne, où que vous alliez,
Plus de joie qu’il ne m’en reste ! »
Une fois qu’il se fut éloigné
A distance de jet d’une petite pierre,
Le jeune homme se retourne et voit sa mère
Tombée, derrière lui, au bout du pont-levis,
Gisant là, évanouie,
Comme si elle était tombée morte.
Lui, d’un coup de baguette, cingle
La croupe de son cheval,
Qui s’en va d’un bond
Et l’emporte à vive allure
A travers la grande forêt obscure. »


Entre badineries et cruautés, grotesque et étrange...

Après avoir frappé la jeune fille,
[Keu] trouva, en revenant, un fou
Qui se tenait debout près d’une cheminée.
De colère et de dépit, d’un coup de pied
Il le lança dans le feu qui brûlait bien,
Simplement parce que ce fou avait coutume de dire :
« Cette jeune fille ne rira
Que le jour où elle verra
Celui dont la gloire chevaleresque
Sera sur toutes les autres souveraine. »


... et sans aucune pudibonderie morale :

Le jeune homme s’est pris de colère
A sentir la blessure
Du coup qu’il a reçu.
Il le vise à l’œil, du mieux qu’il peut,
Et laisse partir son javelot.
Avant qu’il y prenne garde ou qu’il ait rien vu ou entendu,
Le coup a traversé l’œil et atteint le cerveau.
Le sang et la cervelle
Jaillissent par la nuque.


La procession du Graal :

Les jeunes gens porteurs des candélabres
Etaient d’une grande beauté.
Sur chaque candélabre brûlaient dix chandelles pour le moins.
D’un graal tenu à deux mains
Etait porteuse une demoiselle,
Qui s’avançait avec les jeunes gens,
Belle, gracieuse, élégamment parée.
[…]
Le jeune homme les vit passer
Et il n’osa pas demander
Qui l’on servait de ce graal,
Car il avait toujours au cœur
La parole du sage gentilhomme.
J’ai bien peur que le mal ne soit fait,
Car j’ai entendu dire
Qu’on peut aussi bien trop se taire
Que trop parler à l’occasion.


S'annonce ici ce qui constituera la matière des continuations, la Quête du Saint Graal en tête :

Tels sont les gens qui vont et viennent dans le palais.
Ils sont remplis d’une folle attente,
Qui ne pourrait se réaliser,
Car ils attendent qu’en ces lieux vienne
Un chevalier qui les prenne sous sa garde,
Qui rende aux dames leurs domaines,
Donne aux jeunes filles des maris
Et fasse chevaliers les jeunes nobles.
Mais la mer sera toute devenue de glace,
Avant que l’on trouve un chevalier
Capable de demeurer dans ce lieu,
Car il le faudrait à la perfection
Sage et généreux, sans convoitise,
Beau et hardi, noble et loyal,
Sans bassesse ni aucun vice.


*La procession du Graal
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Message par colimasson Lun 23 Fév 2015 - 21:36

Et hop, j'en ai un deuxième qui traîne dans les pattes, puisque je suis lancée, je vous le propose à la suite... risques et périls nauséeux, détournez-vous, sinon lisez.

Là, on sort du thème arthurien. Le Roman d'Enéas fait partie des romans de l'antiquité. Comme leur nom l'indique bêtement, leur objectif premier était de proposer une traduction des grands romans de l'antiquité. Mais l'être humain étant ce qu'il est, joueur et profanateur à souhait, il ne peut s'empêcher de croire que l'apposition de sa petite touche personnelle procurera un grand bienfait pour ses semblables. Allez, l'être humain n'a pas toujours tort !

Le Roman d’Enéas (vers 1160)


Littérature médiévale 97822510

Enée revit : la littérature prouve une fois encore qu’elle se situe dans un espace-temps qui n’est ni strictement celui de la réalité, ni strictement celui du mythe. Enée se promène allègrement de l’Enéide au Roman d’Enéas sans qu’il soit possible de dire quelle version nous le présente plus immaculé. Il est clair en tout cas qu’à travers le cheminement d’Enée se déroule une initiation fondamentale déclinable sous la forme du singulier.


Dans l’Enéide il existait déjà une ascendance peuplée de dieux et d’individus surnaturels –au-delà de la nature humaine- qui renvoyait la quête décrite par Virgile à un autre temps et à d’autres lieux. Cette généalogie est moins explicite dans le Roman d’Enéas parce qu’elle tient sans doute au processus même de la réécriture. En quel sens le roman antique médiéval est-il le roman de l’émerveillement ? Il l’est dans ses références constantes au modèle, qu’il accommode à ses références contemporaines pour les projeter dans le rêve d’un accomplissement eschatologique.


De lecture beaucoup plus simple que l’Enéide, le Roman d’Enéas peut servir d’introduction au cheminement d’Enée et permettra de comprendre aisément les étapes d’une quête qui n’est pas de tout repos là où Virgile nous perdait parfois par la profusion des noms et des références. Mais lire le Roman d’Enéas sans avoir lu l’Enéide, c’est aussi prendre le risque de réduire ce roman à un amusement littéraire qui ne serait rien de plus que le témoignage de l’enfance de notre littérature. Car on rit beaucoup en lisant cette version médiévale parfois sanglante, souvent tapageuse, déployant sans pudeur son émotion, mais si on ne se limitait qu’à cette constatation, on raterait les feuilletages plus subtils qui se constituent en référence puis détournement de l’original. Au-delà des siècles, si peu semble finalement avoir changé, et pourtant le mystère demeure : c’est le lien indéfectible entre les hommes.


Littérature médiévale Mariag10

Une des innovations principales de cette adaptation médiévale est l'introduction de la thématique amoureuse. Aimé Petit en parle en ces termes :

« L’Enéas amoureux représente bel et bien une invention médiévale : l’on assiste à la métamorphose d’Enée, puisque le héros découvre les surprises et les tourments de l’amour ovidien avec Lavine. »


Les personnages féminins sont plus subtilement décrits et le sentiment amoureux est soumis à de nombreuses déclinaisons. Trois mouvements principaux peuvent être dégagés autour des déesses Junon, Pallas et Vénus. Les déesses grecques ne renvoient plus à la généalogie triomphante mais illustrent la courtoisie.

Un autre pas décisif est franchi avec la présence de monologues dialogués qui laissent présager des futures introspections psychologiques du roman moderne...


« Puisqu’il ne me donnera plus de bonheur,
Pourquoi vint-il ici, pourquoi l’avoir connu ?
Pourquoi vint-il sur ce rivage ?
Pourquoi l’avoir accueilli à Carthage ?
Pourquoi a-t-il couché avec moi ?
Pourquoi avoir violé la promesse
Faite à mon époux ?
Pourquoi Amour m’a-t-il ainsi vaincue ? »


L'ambiance est travaillée. Qu'est-ce qui relève du lieu commun, qu'est-ce qui relève de l'imagination ? Difficile à dire mais il se dessine un paysage fantastique à la fois étrange et bien connu (un genre d'inquiétante étrangeté ?)

« La fosse n’était qu’affreuses ténèbres,
Un fétide abîme d’horreur,
Rien qui a senti cette puanteur
Ne vivra ensuite une heure.
Quand les oiseaux la survolent
Dès qu’ils respirent cette terrible infection,
Ils s’abattent très vite, morts :
C’est ce que disent les gens du pays.
Là se trouve l’entrée des Enfers,
Nuit et jour les arrivants affluent,
Mais pour en revenir, aucune précipitation ;
Dès que l’âme se sépare du corps,
Aussitôt qu’elle en est sortie,
Elle doit aussitôt se rendre là
Et passer par cette fosse. »

« Là se dressait un arbre branchu
Très ancien, laid et moussu ;
A ses feuilles étaient suspendus songes,
Fraudes et mensonges ;
Le jour, ils se trouvent dans les Enfers,
Mais la nuit ils volent sur terre. »


Effronterie et tapages ! Lors d'un combat, Tarchon s'adresse ainsi à Camille, dont l'ardeur au combat n'a d'égale que la fière virginité :

« Je vous vois abattre nos chevaliers :
Une femme ne doit pas combattre
Sinon la nuit, en position couchée,
Alors elle peut venir à bout d’un homme ;
Mais jamais un preux portant l’écu
Ne sera vaincu par une femme.
Renoncez à ces prétentions démesurées,
Jetez l’écu, la lance
Et le haubert qui vous fait trop de mal ;
Ne faites pas étalage de votre vaillance.
Ce n’est pas là votre fonction,
C’est de bien filer, coudre ou couper ;
Dans une belle chambre, sous les rideaux,
Il fait bon être aux prises avec une fille comme vous.
Etes-vous venue ici pour vous exhiber ?
Je ne veux pas vous acheter.
Pourtant, je vous vois blanche et blonde :
J’ai ici quatre deniers de Troie,
Monnaie de valeur, tous d’or fin ;
Je vous les donnerai pour prendre
Un moment de plaisir avec vous ;
Je ne serai pas très jaloux :
Je vous livrerai aux écuyers.
Je veux vous faire bien gagner mes deniers :
Si j’y perds, je ne m’en plains pas,
Vous y aurez double profit :
D’une part en ayant mon or,
D’autre part en prenant votre plaisir ;
Mais cela ne vous suffirait pas,
Je pense, même s’ils étaient cent ;
Vous pourriez être épuisée,
Mais vous ne seriez pas satisfaite.»


Et lorsque Lavinia se met à douter de l'amour d'Enéas, elle n'y va pas de main morte non plus :

« Ce misérable [Enéas] est d’une nature telle
Qu’il ne se soucie guère des femmes.
Il apprécie davantage l’amour des garçons,
Il ne veut pas chasser la biche ;
Il raffole de la chair de mâle ;
Il aimera mieux étreindre son giton
Que toi ou n’importe quelle autre.
Il ignore la chasse à la femelle,
Il ne passera pas par le petit trou,
Il adore les tripes de jeune homme.
[…]
Jamais il n’a fait de bien à une femme,
Et il ne t’en fera pas, je pense,
Ce traître, ce sodomite.
Il renoncerait toujours à te posséder
S’il avait un mignon ;
[…]
Le giton prendrait avec toi son plaisir
Puisqu’il se prêterait à celui d’Enéas :
Ce dernier le laissera bien te grimper dessus
S’il peut ensuite le mettre sous lui :
Il n’aime pas la peau de con. »


« Cuidoit que homme mortel soit,
Mais ce estoit le dieu d’amor
Qui moult l’a misse en grant freour.
Quant el le baisse estroitement,
De la flambe d’amor l’esprent ;
Il li transperce le corraige,
Par la bouche li met la raige. »


*Mariage d'Énée et Lavinia
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Message par Bulle Mar 24 Fév 2015 - 20:46

Merci pour ces deux articles fort intéressants.
Le Roman d'Eneas illustre bien à mon sens la capacité de renouvellement propre à la littérature du Moyen Age. Il y a une inspiration commune à l'antiquité mais avec une véritable capacité de création... L'Enéide revue et corrigée dans le ton courtois a eu un précédent remarquable, le Roman de Thèbes tiré de la Thébaïde de Stace.
Un peu plus tard il y a eu Le Roman de Troie (Benoit de Sainte-More) qui raconte l'histoire homérique.

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Message par colimasson Mer 25 Fév 2015 - 21:26

Le répondant entre ces oeuvres est un des aspects fascinant et labyrinthique de la littérature médiévale... Me suis procuré l'ensemble des romans de la légende arthurienne pour observer ça de plus près...
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Message par Bulle Jeu 26 Fév 2015 - 9:01

Y compris ceux issus de la littérature Galoise ou seulement ceux de Chrétien de Troyes ?
En tous les cas ce serait peut-être un bon sujet de littérature comparée...  cheers

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Message par colimasson Jeu 26 Fév 2015 - 22:38

Pas seulement ceux de Chrétien de Troyes ! Ca va être une plongée passionnante... si certains veulent m'aider et me rejoindre...
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Message par Bulle Ven 27 Fév 2015 - 20:17

Tu penses approfondir l'évolution du/des mythes ou c'est le style d'écriture qui t'intéresse ?

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Message par Layens Sam 24 Sep 2016 - 16:29

J'ai deux liens très intéressants sur la littérature médiévale, attention c'est très très long :

Littérature médiévale :
https://fr.m.wikisource.org/wiki/Portail:Litt%C3%A9rature_m%C3%A9di%C3%A9vale?_e_pi_=7%2CPAGE_ID10%2C9687444190

Légende arthurienne :
https://fr.m.wikipedia.org/wiki/Portail:L%C3%A9gende_arthurienne?_e_pi_=7%2CPAGE_ID10%2C8746502883

Je vous encourage aussi à lire de la littérature médiévale pré-chrétienne comme les textes nordiques et celtiques.
Le Beowulf, les Eddas, la Chanson de Nibelungen et Mabinogion par exemple...
Vous les trouverez dans le premier lien même si certains sont incomplets...

Mais c'est passionnant !

Layens
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