1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
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Babylon5
Curare
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Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
JO a écrit:Oserai-je fêter mes nombreux printemps ,
Après tant de légitime amertume ?
Oserai-je dire merci à mes défunts amants ?
Oserai-je le dire, même si ce n'est pas coutume?
Que la vie ne fut pas rose toujours
Mais jamais ennuyeuse.
Enfuis la plupart des beaux jours,
Le renouveau me trouve encore joyeuse.
Débile assurément, de trouver du plaisir,
A vivre encore, même s'il faudra mourir .
La poésie, appelle la poésie.
J'aime bien tes mots qui rayonnent
Le printemps, c'est le recommencement
c'est la nature qui s'éveille
oubliant le passé et tous ces égarements
c'est un enfant qui s'émerveille
Le printemps, c'est le bonheur qui t'appelle
même quand tu es au fond du trou
C'est la vie, la joie qui ruisselle
et t'invite à rire peu ou prou.
Mais au fond du grenier bien fermé
Le printemps n'a pas droit de cité
Seul le doux chant du rossignol
atteindra le coeur-camisole
Invité- Invité
Un dimanche auprès d'une église
Le printemps nous appelle à des amours nouvelles
Je n'ai jamais voulu t'installer en prison
Ni construire une histoire ignorant la raison
Hélas sur tes portraits comme je te vois belle
Sous mon toit dans trois jours reviendra l'hirondelle
Pour elle ce sera le temps de couvaison
J'entendrai ses enfants égayer ma maison
J'aurais voulu pouvoir t'être toujours fidèle
Mais au bas de l'église on s'est dit au revoir
Puisque nore aventure est vraiment sans espoir
Nous entendions la cloche annoncer un baptême
S'il m'est permis d'écrire un aveu laborieux
S'il m'est permis d'écrire ici ce mot sérieux
Princesse, je t'aimais, je t'aimerai, je t'aime.
Je n'ai jamais voulu t'installer en prison
Ni construire une histoire ignorant la raison
Hélas sur tes portraits comme je te vois belle
Sous mon toit dans trois jours reviendra l'hirondelle
Pour elle ce sera le temps de couvaison
J'entendrai ses enfants égayer ma maison
J'aurais voulu pouvoir t'être toujours fidèle
Mais au bas de l'église on s'est dit au revoir
Puisque nore aventure est vraiment sans espoir
Nous entendions la cloche annoncer un baptême
S'il m'est permis d'écrire un aveu laborieux
S'il m'est permis d'écrire ici ce mot sérieux
Princesse, je t'aimais, je t'aimerai, je t'aime.
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Confucius, tu me donnes envie d'avoir quarante ans de moins, pour tenter de t'inspirer des vers moins déchirants
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Il n'a plus voulu, plus voulu de moi
Encore moins je crois de mon émoi.
Ce que fait un homme si on l'adore :
J'y ai pensé, parfois j'y pense encore.
C'était par un Octobre romantique :
Les arbres y pleuraient, et mes suppliques
Se cognaient sur les murs et les fenêtres
Pour me blesser encore et disparaître.
Oui, j'ai voulu mourir, mais qu'importe ?
J'allais partir... par la petite porte.
Le doux soleil pour moi s'était éteint
J'étais morte à la beauté des matins.
L'homme est si sourd s'il ne veut plus aimer.
Peu lui importe : il a décidé,
Quand bien même la femme fut bien belle
Aux premiers jours de ses amours nouvelles.
Impoli, il ne dit pas au revoir,
Ni surtout qu'il ne veut plus vous revoir...
La porte se ferme : il part pour toujours,
Laissant traîner une illusion d'amour.
On ne veut pas d'un amour s'il fait peur.
Femme, jamais, n'ouvre jamais ton cœur.
Tu es jouet : ne sois jamais toi-même :
Rare et précieux est l'homme qui aime.
Encore moins je crois de mon émoi.
Ce que fait un homme si on l'adore :
J'y ai pensé, parfois j'y pense encore.
C'était par un Octobre romantique :
Les arbres y pleuraient, et mes suppliques
Se cognaient sur les murs et les fenêtres
Pour me blesser encore et disparaître.
Oui, j'ai voulu mourir, mais qu'importe ?
J'allais partir... par la petite porte.
Le doux soleil pour moi s'était éteint
J'étais morte à la beauté des matins.
L'homme est si sourd s'il ne veut plus aimer.
Peu lui importe : il a décidé,
Quand bien même la femme fut bien belle
Aux premiers jours de ses amours nouvelles.
Impoli, il ne dit pas au revoir,
Ni surtout qu'il ne veut plus vous revoir...
La porte se ferme : il part pour toujours,
Laissant traîner une illusion d'amour.
On ne veut pas d'un amour s'il fait peur.
Femme, jamais, n'ouvre jamais ton cœur.
Tu es jouet : ne sois jamais toi-même :
Rare et précieux est l'homme qui aime.
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
JO,
Faut-il avoir vingt ans pour devenir la muse
Du poète?
Faut-il pour faire rêver avoir toujours l'excuse
de la jeunesse?
Vingt ans ou quatre-vingt, rien ne change quand on aime
l'Élue
Le visage de l'amour est bien toujours le même,
salut!
Faut-il avoir vingt ans pour devenir la muse
Du poète?
Faut-il pour faire rêver avoir toujours l'excuse
de la jeunesse?
Vingt ans ou quatre-vingt, rien ne change quand on aime
l'Élue
Le visage de l'amour est bien toujours le même,
salut!
Invité- Invité
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Confucius,
Sans les prendre pour moi, tes mots me font vibrer
et forcent en moi l'espoir de pouvoir célébrer
l'arrivée du printemps, la femme, l'amour, la Vie
Et d' à tout un chacun un jour donner l'envie
De prendre son crayon, sa plume ou son stylo
Et d'écrire quelques vers, quelques lignes, quelques mots
pour s'évader un peu des contraintes et du temps
et s'offrir la joie des poètes débutants.
Sans les prendre pour moi, tes mots me font vibrer
et forcent en moi l'espoir de pouvoir célébrer
l'arrivée du printemps, la femme, l'amour, la Vie
Et d' à tout un chacun un jour donner l'envie
De prendre son crayon, sa plume ou son stylo
Et d'écrire quelques vers, quelques lignes, quelques mots
pour s'évader un peu des contraintes et du temps
et s'offrir la joie des poètes débutants.
Invité- Invité
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Myrrha a écrit:JO,
Faut-il avoir vingt ans pour devenir la muse
Du poète?
Faut-il pour faire rêver avoir toujours l'excuse
de la jeunesse?
Vingt ans ou quatre-vingt, rien ne change quand on aime
l'Élue
Le visage de l'amour est bien toujours le même,
salut!
Myrrha,
Tu vois les choses en optimiste. J'écris souvent des poèmes pessimistes, mais qui correspondent à une réalité.... réalité vécue, tu peux m'en croire, et je ne suis pas la seule à subir ces déboires.... (hélas !) Que dis-tu ? Mon poème est-il laid, s'il est porté par un vent mauvais ?
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
salut, Babylon
pourquoi tes poèmes seraient-ils laids?
ils expriment ce qui brûle dans ton coeur, ils t'aident à évacuer ce sentiment d'horreur qui t'empêche de retrouver la lumière et le bonheur.
Je les lis presque tous (parfois, pour cause d'absence, j'en zappe quelques uns)
tes textes sont très forts, et plus noirs que "lumineux", mais ils sont 'toi" à ce moment précis.
Je suis une incorrigible optimiste, malgré mes moments de découragement, de spleen, ou de simple tristesse.
Pour avoir vécu des périodes difficiles, j'ai appris à aimer et apprécier chaque moment de douceur, de chaleur, d'amitié, de partage.
qu'il soit réel ou virtuel.
C'est le choix que j'ai fait.
quand je "réponds" à un de tes poèmes, c'est que je l'ai apprécié, c'est ma façon de te dire merci. Pas de dire que ce que tu as écrit ne me convient pas.... mais d'y porter un autre regard.
OK?
Mes "poèmes" ne sont que des écrits de midinette attardée, mais je m'en fiche.
Qu'ils plaisent ou non n'a pas d'importance, ce ne sont que des paroles qui s'envolent tranquillement sur les ailes du vent en espérant un jour caresser les étoiles... tu sais, celles que Rimbaud attachaient entre elles avec des chaînes d'or... (sourire)
pourquoi tes poèmes seraient-ils laids?
ils expriment ce qui brûle dans ton coeur, ils t'aident à évacuer ce sentiment d'horreur qui t'empêche de retrouver la lumière et le bonheur.
Je les lis presque tous (parfois, pour cause d'absence, j'en zappe quelques uns)
tes textes sont très forts, et plus noirs que "lumineux", mais ils sont 'toi" à ce moment précis.
Je suis une incorrigible optimiste, malgré mes moments de découragement, de spleen, ou de simple tristesse.
Pour avoir vécu des périodes difficiles, j'ai appris à aimer et apprécier chaque moment de douceur, de chaleur, d'amitié, de partage.
qu'il soit réel ou virtuel.
C'est le choix que j'ai fait.
quand je "réponds" à un de tes poèmes, c'est que je l'ai apprécié, c'est ma façon de te dire merci. Pas de dire que ce que tu as écrit ne me convient pas.... mais d'y porter un autre regard.
OK?
Mes "poèmes" ne sont que des écrits de midinette attardée, mais je m'en fiche.
Qu'ils plaisent ou non n'a pas d'importance, ce ne sont que des paroles qui s'envolent tranquillement sur les ailes du vent en espérant un jour caresser les étoiles... tu sais, celles que Rimbaud attachaient entre elles avec des chaînes d'or... (sourire)
Invité- Invité
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Les étoiles sont des neurones et les chaînes rimbaldiennes sont des connexions neuronales.
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
désolée, moi trop bête pour comprendre!Cochonfucius a écrit:Les étoiles sont des neurones et les chaînes rimbaldiennes sont des connexions neuronales.
je garde ma notion poétique
Invité- Invité
Pour que les étoiles soient des neurones, il faut pouvoir les interconnecter.
Allusion à George Meredith
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/prince-lucifer.html
"stars are the brain of heaven".
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/prince-lucifer.html
"stars are the brain of heaven".
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
l'image est saisissante , en effet .On se mettrait à aimer son cerveau .
Au clair de mes neurones
L'amour s'en va vers toi
Qu'importe si minuit sonne
L'amour n'a pas de loi
Au clair de mes neurones
L'amour s'en va vers toi
Qu'importe si minuit sonne
L'amour n'a pas de loi
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Je fairais mieux de me taire.
Aimer, c'est profond mystère
Ne plus aimer, l'est aussi
Misère, cela vous détruit !
On s'accroche à l'être proche :
On oublie les anicroches
Comme on voudrait recoller
Ces petits morceaux cassés !
Pour celui qui vous aimait,
C'est une torture : jamais
Jamais il ne se repose
Ni ne sent l'odeur des roses.
Pour celle qui n'aime plus,
C'est tourment, défaite et plus.
Elle tient à ce rafiot
Usé, qui de partout prend l'eau.
C'est douleur, égarement :
Par peur on triche et on ment.
Peur de faire tant de mal :
L'autre ou soit, chagrin banal.
Aimer, ne plus aimer, pourquoi ?
Pour rien, c'est la vie parfois.
C'est ainsi bien trop souvent
Nos amours ne sont que vent.
Si j'étais une moniale,
Avec des amours paroissiales
Je pourrais aimer la croix,
Du Christ entendre la voix.
Mais je ne suis pas moinesse
Pourtant un amour céleste
Nous protège du mystère
Sur lequel on doit se taire.
Aimer, c'est profond mystère
Ne plus aimer, l'est aussi
Misère, cela vous détruit !
On s'accroche à l'être proche :
On oublie les anicroches
Comme on voudrait recoller
Ces petits morceaux cassés !
Pour celui qui vous aimait,
C'est une torture : jamais
Jamais il ne se repose
Ni ne sent l'odeur des roses.
Pour celle qui n'aime plus,
C'est tourment, défaite et plus.
Elle tient à ce rafiot
Usé, qui de partout prend l'eau.
C'est douleur, égarement :
Par peur on triche et on ment.
Peur de faire tant de mal :
L'autre ou soit, chagrin banal.
Aimer, ne plus aimer, pourquoi ?
Pour rien, c'est la vie parfois.
C'est ainsi bien trop souvent
Nos amours ne sont que vent.
Si j'étais une moniale,
Avec des amours paroissiales
Je pourrais aimer la croix,
Du Christ entendre la voix.
Mais je ne suis pas moinesse
Pourtant un amour céleste
Nous protège du mystère
Sur lequel on doit se taire.
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
On ne se lasse pas d'aimer.
Ni d'être aimé, je crois .
Le vieillard et l'enfant sont, dit-on,
des pervers polymorphes .
Ils n'ont pas les moyens de l'amour
Mais n'en perdent pas le goût .
Ni d'être aimé, je crois .
Le vieillard et l'enfant sont, dit-on,
des pervers polymorphes .
Ils n'ont pas les moyens de l'amour
Mais n'en perdent pas le goût .
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
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Date d'inscription : 23/08/2009
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
ëtre aimé peut être lourd
Quand l'amour est possessif
Jaloux, et veut te cantonner
Dans un couple fermé.
Quand l'amour est possessif
Jaloux, et veut te cantonner
Dans un couple fermé.
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
"L'Amour"... joli mot... mais qui sait ce que ce mot signifie ?
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
plutôt qu'avec toujours, faisons rimer amour
avec liberté
plus de chaîne dorée, d'attaches ou de discours
plus d'infidélité
c'est la nature humaine qui veut nous faire croire
trop souvent
que pour la société aimer est un devoir
c'est dément.
l'amour, celui qui dure, se cache loin des cours,
dans les dunes
Et ses liens très secrets sont refaits chaque jour
sous la lune.
avec liberté
plus de chaîne dorée, d'attaches ou de discours
plus d'infidélité
c'est la nature humaine qui veut nous faire croire
trop souvent
que pour la société aimer est un devoir
c'est dément.
l'amour, celui qui dure, se cache loin des cours,
dans les dunes
Et ses liens très secrets sont refaits chaque jour
sous la lune.
Invité- Invité
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
le vent emporte nos amours déçues
déchirant nos espoirs perdus
la pluie nous lave de nos amants déchus
et charrie nos larmes retenues
Viendra bientôt l'heure joyeuse
où dans nos coeurs refleuriront
l'envie d'aimer et d'être heureuse
dans les bras d'un beau vigneron!
... tu vois, Babylon, je ne peux m'empêcher de penser qu'après la pluie vient le beau temps, après les larmes le sourire, et qu'on a tous les jours vingt ans!
déchirant nos espoirs perdus
la pluie nous lave de nos amants déchus
et charrie nos larmes retenues
Viendra bientôt l'heure joyeuse
où dans nos coeurs refleuriront
l'envie d'aimer et d'être heureuse
dans les bras d'un beau vigneron!
... tu vois, Babylon, je ne peux m'empêcher de penser qu'après la pluie vient le beau temps, après les larmes le sourire, et qu'on a tous les jours vingt ans!
Invité- Invité
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Bonheur, malheur....
Les oiseaux déguisés
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier
Louis Aragon
Les oiseaux déguisés
Tous ceux qui parlent des merveilles
Leurs fables cachent des sanglots
Et les couleurs de leur oreille
Toujours à des plaintes pareilles
Donnent leurs larmes pour de l'eau
Le peintre assis devant sa toile
A-t-il jamais peint ce qu'il voit
Ce qu'il voit son histoire voile
Et ses ténèbres sont étoiles
Comme chanter change la voix
Ses secrets partout qu'il expose
Ce sont des oiseaux déguisés
Son regard embellit les choses
Et les gens prennent pour des roses
La douleur dont il est brisé
Ma vie au loin mon étrangère
Ce que je fus je l'ai quitté
Et les teintes d'aimer changèrent
Comme roussit dans les fougères
Le songe d'une nuit d'été
Automne automne long automne
Comme le cri du vitrier
De rue en rue et je chantonne
Un air dont lentement s'étonne
Celui qui ne sait plus prier
Louis Aragon
"Ressentir des merveilles" (hommage à Louis Aragon)
C'est de ressentir des merveilles
Qui fit notre commun sanglot
Le téléphone à mon oreille
Portait ta voix jamais pareille
Toujours fraîche comme de l'eau
Et nos échanges sur la toile
Tels que rarement on en voit
Poésie déployant sa voile
Neurones changés en étoiles
En te lisant j'étais sans voix
Quelques secrets ici j'expose
Je ne sais pas me déguiser
Je dis comment je sens les choses
Si mes amours ne sont pas roses
Mon coeur dans la joie fut brisé
Ma muse jamais étrangère
Puisqu'il a fallu se quitter
Qu'en cendre nos feux se changèrent
Je marcherai par les fougères
Rêvant de toi jusqu'à l'été
Rêvant de toi jusqu'à l'automne
Sans demander au vitrier
De changer ce coeur qui chantonne
Douleur dont la douceur m'étonne
Comme en allant jadis prier
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
l'amant déçu soupire avec douleur
puis le soupir se change en pleurs
que le prochain sourire assèche .
C'est l'ouverture de la pèche .
puis le soupir se change en pleurs
que le prochain sourire assèche .
C'est l'ouverture de la pèche .
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
JO a écrit:l'amant déçu soupire avec douleur
puis le soupir se change en pleurs
que le prochain sourire assèche .
C'est l'ouverture de la pèche .
Ouais, ouais...
My joys low-ebbing when you do depart...
Charles Best a écrit:De te chérir, j'avais douce réjouissance,
Et dans les basses eaux de la séparation
De précédents retours m'aide la souvenance.
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/look-how-the-pale.html
(traduction publiée initialement
https://www.forum-metaphysique.com/approches-poetiques-du-profane-et-du-religieux-f19/pour-que-la-poesie-jamais-ne-meure-t4716.htm#111688
sur ce forum).
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Emily Brontë a écrit:
Qu'il n'y ait pour toi nul désespoir...
http://lutecium.org/stp/cochonfucius/nul-desespoir.html
Des feuilles reviendront, princesse,
Et ton destin ressemble au leur.
Re: 1 impromptu pour l'arrivée du printemps ..
Un ancien Mai :
Il y eu des temps magiques,
Les ai-je vus ou bien rêvés ?
Que les jours étaient magnifiques !
Mais maintenant c’est du passé.
C’étaient des jours, je me rappelle,
Le temps arrêté basculait
Vers des soirs fumants, irréels,
Aux fenêtres du mois de mai.
On voyait les murs se couvrir
De mots étranges mais plaisants
On entendait des cris, des rires
Jusque dans le matin bleuissant.
Ce fut, je crois, une invasion
Qui tint le pavé tout un mois
Ce fut, c’est sûr, une irruption
De poésie sous tous les toits.
La vieille ville s’ébrouant
Secouait ses écailles noires
Et déversait sur ses trottoirs
Des enragés aux yeux d’enfant.
C’était étonnant et bizarre :
D’aucuns se terraient de frayeur
Quand d’autres, ivres de bonheur
S’embrassaient sous le Pont des Arts.
Humeur de fête ou bien de guerre ;
Ce fut rupture pour un temps
L’espoir d’un peuple renaissant
Qui maintenant n’a qu’à se taire
C’était en mai, je me souviens.
La Parole tenait les rues
Les voix aujourd’hui se sont tues
Dans la fadeur du mois de juin.
Il y eu des temps magiques,
Les ai-je vus ou bien rêvés ?
Que les jours étaient magnifiques !
Mais maintenant c’est du passé.
C’étaient des jours, je me rappelle,
Le temps arrêté basculait
Vers des soirs fumants, irréels,
Aux fenêtres du mois de mai.
On voyait les murs se couvrir
De mots étranges mais plaisants
On entendait des cris, des rires
Jusque dans le matin bleuissant.
Ce fut, je crois, une invasion
Qui tint le pavé tout un mois
Ce fut, c’est sûr, une irruption
De poésie sous tous les toits.
La vieille ville s’ébrouant
Secouait ses écailles noires
Et déversait sur ses trottoirs
Des enragés aux yeux d’enfant.
C’était étonnant et bizarre :
D’aucuns se terraient de frayeur
Quand d’autres, ivres de bonheur
S’embrassaient sous le Pont des Arts.
Humeur de fête ou bien de guerre ;
Ce fut rupture pour un temps
L’espoir d’un peuple renaissant
Qui maintenant n’a qu’à se taire
C’était en mai, je me souviens.
La Parole tenait les rues
Les voix aujourd’hui se sont tues
Dans la fadeur du mois de juin.
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