La souffrance est elle une nécessité ?

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Message par ElBilqîs Sam 19 Mar 2011 - 13:02

L'Olivier, souffres-tu d'être un "fou de Dieu"? un fou d'Amour?
Penses-tu que la folie est la seule réponse possible à la souffrance?
La folie n'est-elle pas une souffrance?
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Message par _L'Olivier Sam 19 Mar 2011 - 14:12

ElBilqîs a écrit:L'Olivier, souffres-tu d'être un "fou de Dieu"?
Je n'aime pas l'expression, elle sous-entend tellement d'idées "malsaines".
Honnêtement, oui. Je me bats pour une idéologie.
Je suis fou car je crois en l'idée d'un monde idyllique où le mal-pensant serait moins puissant.
ElBilqîs a écrit:un fou d'Amour?
Oui, sans conteste.
L'Amour est l"expression de la Vie, mon dieu.
Je la vis intensément. J'aime.
ElBilqîs a écrit:Penses-tu que la folie est la seule réponse possible à la souffrance?
Non.
chaque souffrance nait d'un acte offrant une chance au changement.
La Folie est de s'ouvrir spirituellement à un monde qui souffre.
La souffrance vous envahit. Je suis né ainsi et je vis depuis ainsi.
Il y a une Folie et des folies.
Le monde d'aujourd'hui est fou, tout nous le montre.
Aux yeux du monde, je suis fou.
ElBilqîs a écrit:La folie n'est-elle pas une souffrance?
Non, c'est un état d'esprit.
Ce sont les autres qui ont mal pour toi.
Tu déranges alors il se retranchent dans une "fausse" compassion.
En vérité, il souffre de ce qu'il n'arrive pas à être.
La souffrance n'est pas aimée. La souffrance est haïe.
les gens essayeront toujours de te "guérir" pour s'éviter d'avoir mal, de souffrir.
L'acharnement thérapeutique.
En plus, quand le sujet "paraît" hors norme, décalé, désaxé, délirant, illuminé .... Toute la médecine de la psychiatrie se ment en branle. Si peu de gens savent réellement ce que cela veut dire "être fou".
"La folie est de répéter systématiquement les mêmes actes tout en espérant à chaque fois un résultat différent."
Ceux là sont fous. Je les appelle "crétins".

Tu es une fée ...

L'Olivier

Edit : On n'a que le pouvoir que l'on nous donne.

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Message par Intégraal Sam 19 Mar 2011 - 14:54

Lolivier a écrit:On n'a que le pouvoir que l'on nous donne.
dans ta phrase qui est ce "on" qui donne?
je préfère dire que je n'ai que le pouvoir que je me donne...(mais bon, on ne parle peut-être pas de la même chose)
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Message par _L'Olivier Sam 19 Mar 2011 - 15:01

On, c'est nous.
Tu ne pourra ME faire que ce que JE veux bien que TU me fasses.
La plupart du temps, c'est inconscient.

L'Olivier

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Message par Lila Sam 19 Mar 2011 - 16:09

Thierry, c'est toujours un bonheur de te lire.
La souffrance qui t'a fait lâcher prise... Serait-ce notre dernier recours pour y arriver, si on n'est pas capable de le faire autrement ?

Les maladie sont aussi des cris du corps, et si on le fait taire en étouffant les symptômes, il criera encore plus fort....

Puissions nous devenir conscients pour que cette souffrance ne soit plus nécessaire !

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Message par Thierry Sam 19 Mar 2011 - 17:08

Lila a écrit:Thierry, c'est toujours un bonheur de te lire.
La souffrance qui t'a fait lâcher prise... Serait-ce notre dernier recours pour y arriver, si on n'est pas capable de le faire autrement ?

Les maladie sont aussi des cris du corps, et si on le fait taire en étouffant les symptômes, il criera encore plus fort....

Puissions nous devenir conscients pour que cette souffrance ne soit plus nécessaire !

C'est bien pour tenter d'amener les enfants de ma classe vers cette "conscience" que j'essaie de les habituer à observer l'existence avec cette philosophie indispensable. Hier, on a parlé des émotions. C'était beau.
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Message par Ladysan Sam 19 Mar 2011 - 18:12

marine2010 a écrit:
Ladysan a écrit:
Il y a aussi les souffrances psychiques silencieuses, celles que l'on aime pas montrer sachant que l'autre ne veux pas les voir, ni les entendre...On en arrive presque à les oublier à force d' écouter celles des autres. Jusqu'au jour ou une simple égratignure les réveillent...
Quant à la souffrance physique, l'autre est toujours désarmé, impuissant, alors, il compatit, et puis s'enfuit. Comme si la souffrance de l'autre nous faisait peur.
Les souffrances psychiques silencieuses c'est-à-dire? Quant à la souffrance physique. Je comprends pas trop le fait de fuir son ami. Par exemple si votre amie se fait battre par son mari à la vue de ses bleues vous allez la fuir?
Marine, tu n’as pas comprise, ou je me suis mal exprimée. Quand je parle des souffrances silencieuses, je parle de ceux ou celles, qui pour diverses raisons, ont décidés de cacher leur souffrances à leur proches qui ne sont pas forcément responsables des causes de cette souffrances. (On peut souffrir d’autres choses que par amour ou pour des questions d'argents). Je parle des souffrances profondes, celles qui laissent des marques, celles que l'on ne sait même pas exprimer, que l'on n'a pas non pas envie d'exprimer. Ces personnes, ce sont souvent des personnes joviales, conviviales, sociables, qui te montrent une autre facette d'eux-mêmes mais qui, même s'ils lancent des SOS on ne les entend pas. Quant à la souffrance physique, qui t'a dit que je parlais de bleus et de petit ami ? Je soutenais simplement les dires d'Elbi. Nous parlions de la même forme de souffrances. Rien à voir avec des bleus et des petits amis. Chère Marine, nous n'avons pas tous la même approche de la souffrance. En tant qu'ex-aide sénior, je sais de quoi je parle. La personne qui souffre physiquement, ce n'est pas de compassion dont elle a besoins quand on va la voir. La personne qui souffre, ne recherche pas la commisération ou la pitié. Celle qui est en fin de vie, va vouloir parler de la vie, va se poser beaucoup de questions et il va falloir du courage pour lui faire lâcher prise et accepter son sort. Elle souffre, mais elle a aussi envie qu'on la fasse rire, qu'on ne la traite pas comme quelqu'un qui va mourir. Cela ne se fait pas en une seule visite, et tout le monde n'est pas en mesure de vivre les souffrances de l'autre. (Parfois cela dure des mois). De là, la phrase "La souffrance de l'autre fait peur" Et non, rien à voir non plus avec les premiers secours portés à un blessé.
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Message par Ladysan Sam 19 Mar 2011 - 18:16

confused Désolée pour les répétions dans mon message précédent. C'est ce qui arrive quand on écris trop vite, et sans se relire.
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Message par Ladysan Sam 19 Mar 2011 - 18:23

Elbiqîs a écrit :
Ladysan, c'est exactement ce que je voulais dire.
La souffrance est elle une nécessité ? - Page 3 689735 Je sais Elbi
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Message par _La plume Sam 19 Mar 2011 - 19:24

Thierry parle vrai et ça se ressent, contrairement à d'autres qui sont encore dans le paraître même spirituel ...

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Message par idrom Sam 19 Mar 2011 - 20:25

marine2010 a écrit:
Ce qui fait mal n'est pas un chemin à suivre.
assurément

Comme le feu qui brûle la souffrance se propage à l'intérieur. Elle rend plus fort si on arrive à la surmonter.

oui aussi, l’intégration d’expériences similaires à celles qui sont déjà connues de l’individu et qui n’impliquent pas des émotions extrêmes exige généralement un niveau de fonctionnement mental moins élevé et un effort mental moindre. Une intégration réussie d’expériences antérieures offre un modèle qui facilite l’intégration d’expériences futures similaires.

Sinon c'est la dépression qui nous tend les bras. La souffrance est le martyre de l'homme.
La dépression est malheureusement l'une des premières manifestations d'un mal qui touche l'homme, quelque chose de dévastateur et pourtant pas bien méchant, au vu de ce qui peut arrive par la suite: Traumatisme, sspt, dissociation mentale, delirium, psychoses et dépersonnalisation ect ect ect.



Elle est utile sauf quand elle est mise entre de mauvaises mains. Certains s'amusent à faire souffrir les autres, pour se faire du bien. Si elle ne serait pas là, on ne pourrait pas distingué ce qui est bon et mauvais.
oui eventuellement

Elle nous rappelle qu'on est des êtres vivants. Et nous ramènent sur terre. La vie est éphémère.
Un rappel bien inutile, alors. rien qui ne change quoi que ce soit.

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Message par Invité Sam 19 Mar 2011 - 20:42

Thierry :
"Laisse la vie te vivre."
Ouiiiiii…… mais combien comprennent que c’est la Vie qui vit en nous, que c’est elle le maître d’œuvre et non nôtre identification à elle, à ce que nous croyons être. Que de malheurs et d’incompréhensions cela va engendrer que de vouloir aller à l’encontre de cette vérité, alors qu’il suffit de simplement se laisser porter.

Merci Thierry pour ce magnifique témoignage.


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Message par Invité Sam 19 Mar 2011 - 21:00

Elbi :
Thierry, tu sais quoi? je t'aime! (non, rassurez-vous, les lecteurs! ce n'est pas une déclaration ! )
Tu as une façon d'exprimer l'indicible, que j'apprécie vraiment!

Coucou Elbi, ça faisait longtemps, tu vas bien ?

Moi aussi je l’aime et non……. je ne suis pas homo, mais derrière les écrits de Thierry je découvre l’Homme (avec une majuscule) et l’homme que j’y vois me plait et me fait espérer en des lendemains qui chantent.

Au passage, cela nous change des tracteurs de labour qui sévissent sur ce forum ne sachant que foncer droit devant en squattant le même sempiternel sillon. Pfffffff….les boulets !
Bises


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Message par tango Sam 19 Mar 2011 - 21:55

La souffrance est elle une nécessité ?

Ma foi.... si on n' arrive pas à savoir ce qu'on fait sur cette p.....n de Terre, au moins avec la souffrance on sait ce qu'on ne veut pas. rire
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Message par Invité Sam 19 Mar 2011 - 22:36

tango :
Ma foi.... si on n' arrive pas à savoir ce qu'on fait sur cette p.....n de Terre..

Non mais dis donc, tu traites ta mère de pute ? Halala…aucun respect ces jeunes ! lol!


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Message par Intégraal Sam 19 Mar 2011 - 22:43

la nécessité de la souffrance? bah, si on est maso...

...ça dépend qui est sous France... secret
je sors
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Message par tango Sam 19 Mar 2011 - 22:55

Hitori a écrit:
tango :
Ma foi.... si on n' arrive pas à savoir ce qu'on fait sur cette p.....n de Terre..
Non mais dis donc, tu traites ta mère de pute ? Halala…aucun respect ces jeunes ! lol!
Non mais sans déconner, depuis qu'il y en a des gens sur la Terre, yen a même pas un qui a trouvé ce qu'on foutait ici... on en est toujours à se questionner, et à faire des gosses pour oublier la question et en leur refilant le problème...

Je t'assures, heureusement qu'il y a la souffrance pour nous aiguiller, sinon tu t'imagines ce que ça serait, on sauterait du haut des montagnes et on arriverait même pas à se blesser ... je te dis pas sur les routes, y aurait que des bolides qui joueraient à choper les piétons rire
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Message par ElBilqîs Sam 19 Mar 2011 - 23:11

Bonsoir, Hitori, C'est un plaisir de revenir faire un petit coucou aux copains... Une cure de silence radio ça m'a fait du bien... mais je me fait plus discrète, je ne cherche plus l'affrontement avec les tracteurs! (enfin pas trop!) Réécouter plus de 10000 fois le même message, je m'en suis lassée! ange
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Message par Opaline Sam 19 Mar 2011 - 23:12

Tango
je te dis pas sur les routes, y aurait que des bolides qui joueraient à choper les piétons .
lol! Tu as raison !
Vive la sous France !

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Message par Invité Dim 20 Mar 2011 - 0:03

Ladysan désolée j'avais mal compris pour la souffrance silencieuse.
Comme tu l'as si bien dit certaines souffrances sont cachées. On ne les dévoile pas, souvent par peur d'être jugé et des fois on pense qu'on mérite de souffrir. Tout le monde porte une souffrance silencieuse. On a tous un secret qui nous ronge de l'intérieur. Dans cette souffrance-là on est face à nous-même. Et souvent elle conduit à une dépression quand elle est mal gérer. Le gardant que pour nous on tourne en rond on s'enfonce de plus en plus dans la tristesse. C'est un sacré combat. Peut-être le plus grand de l'homme.
Ladysan a écrit: La personne qui souffre, ne recherche pas la commisération ou la pitié. Celle qui est en fin de vie, va vouloir parler de la vie, va se poser beaucoup de questions et il va falloir du courage pour lui faire lâcher prise et accepter son sort. Elle souffre, mais elle a aussi envie qu'on la fasse rire, qu'on ne la traite pas comme quelqu'un qui va mourir. Cela ne se fait pas en une seule visite, et tout le monde n'est pas en mesure de vivre les souffrances de l'autre. (Parfois cela dure des mois). De là, la phrase "La souffrance de l'autre fait peur" Et non, rien à voir non plus avec les premiers secours portés à un blessé.
Mais pour la souffrance physique ou morale qu'on distingue chez l'autre. Je ne parlais pas que de compassion. Un ami AIDE. L'aide n'est pas une compassion mais un soutien. La compassion nous permet de voir sa souffrance. De ressentir son mal être. On souffre avec la personne pour voir d'où viens le mal. Ce n'est pas une aide et sa sert à rien. Si après l'avoir compris on lui tourne le dos.

C'est comme ça que je fonctionne. Je ressens sa peine je la partage avec lui. Je sais tout comme lui où est le problème, je l'aide et lui apporte mon soutien. En gros c'est cibler et cicatriser par des ondes positives. Changer les idées éviter que la personne broie du noir. Après ce n'est qu'une façon de faire parmi tant autres. Surement pas la meilleure, mais elle sert. Un simple sourire peut être puissant.

Être présente comme tu dis. C'est ça qui va aider. Savoir qu'on n'est pas seul. Que des gens tienne à nous. Nous sort de notre bulle. D'ailleurs les personnes âgées c'est de ça qu'elles souffrent l'isolement. L'homme est fait pour vivre en communauté.

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Message par Thierry Dim 20 Mar 2011 - 14:39

La souffrance comme une issue. La dernière clé.

Le moi est une intuition, une connaissance directe, immédiate, sans le passage par le raisonnement. Il convient de préciser qu’il se construit bien entendu, du premier jour au dernier. Il n’est pas figé, fixe, constant. Il évolue, en bien ou en mal. Cette intuition est fondamentalement « expérientielle. » Toutes les situations, tous les évènements, des plus anodins aux plus traumatisants concourent à cette intuition et à sa progression dans le temps.
Mais je vois une distinction profonde entre cette « existence » perçue par ce moi et la « vie » perçue par bien autre chose. L’existence est constituée par tout ce que le moi accumule. La vie n’a pas besoin d’accumuler quoique ce soit. Elle est. Constante et immuable.
Est-ce que le moi peut réellement la saisir, est-ce que le moi, dans le chaos de ses pensées, dans le fatras incommensurable de son existence peut réellement percevoir cette conscience du soi et de la vie. Le Soi. Qu’en est-il ?
Le moi est une entité individuelle modelée par d’autres entités individuelles, par d’innombrables imbrications dans lequel le moi s’identifie. On peut clairement se demander si la notion de Soi et la conscience de la vie lui sont accessibles. Que peut-il saisir dans son fonctionnement, sinon, une idée mentalisée ? La vision d’un Tout et l’appartenance du Soi à ce Tout sont-ils de pures hallucinations d’un mental qui se gargarise d’un cheminement spirituel, comme un piédestal à sa magnificence ?
Il serait bien plus profitable et honnête que ce soit le Soi qui conçoive le moi, que ce soit lui qui observe les agitations frénétiques de ce petit individu mais dans cette soumission de l’individu à son identification, c’est le moi qui part à la recherche d’un Soi dont il a entendu parler et qui comblerait son désir de séduction. Car celui-là qui est au cœur de son Soi est beau et sage…Vaste mystification.
Que peut saisir une entité centrée sur elle-même quand elle se dit être en quête du Tout. La fourmi a t-elle conscience de la forêt dans laquelle elle travaille, de la planète sur laquelle elle existe, de l’Univers ? Possédons-nous une conscience plus élaborée que celle de la fourmi ? Oui, bien évidemment ou alors c’est que la fourmi cache bien son jeu… Bien, et alors ? Dès lors que le moi part à la recherche d’un Graal qui dépasse son entendement, que peut-il trouver d’autre qu’une entité à sa dimension, c'est-à-dire bien autre chose que le Soi ?
Alors, il nous faut chercher sur le chemin des religions…Mais les religions sont issues du mental. Aucune religion ne peut être un tremplin. Elles ne sont qu’une boucle qui ramène le moi vers lui-même. Puisqu’il en est l’instigateur.
De toute façon, tant que le raisonnement, la linguistique, la dialectique, la logique, la rhétorique entrent en action, c’est le moi qui cherche ce qui ne lui est pas accessible. Dès lors qu’il y a un observateur et une quête, l’objet observé, l’individu reste dans un cheminement mentalisé et par conséquent le moi…Il a conscience de sa recherche et s’en glorifie et imagine dès lors être sur la voie. C’est juste celle qui le ramène à lui-même. Mais par des chemins enluminés de métaphysique, ce qui donne un aspect valorisant à la quête…Vaste mystification.
La métaphysique est lucide quand elle est capable de juger de son insuffisance. C’est le moi qui se regarde par des fenêtres plus larges. Mais il n’y a pas de nouvel horizon. Pas celui du Soi.
Faut-il donc passer par un autre canal que le moi pour saisir le Soi ? Mais s’il n’y a plus de moi, il n’y a plus de conscience, de vigilance, il n’y a plus rien qui puisse saisir puisque tout a disparu… Ca serait considérer que seul le mental a la capacité de saisir… Je ne pense pas que ça soit le cas. Là, il s’agit juste d’un formatage. On a appris à penser pour saisir. « Je pense donc je suis. » Sacrée catastrophe que cette affirmation. « Je pense donc je fuis. » Je fuis la possibilité d’entrer dans une dimension qui m’échappe dès lors que je pense.
Ca ne nous donne pas de piste quant à la quête de ce Soi. Pour l’instant, il reste insaisissable.
Mais n’est-ce pas justement la solution à l’énigme ? Puisque le moi ne peut pas saisir un Soi, autre qu’une enveloppe grossie de son propre moi, puisque le Soi ne peut pas être conscience de lui-même puisque cela reviendrait à concevoir un Soi détaché du Tout, c'est-à-dire immanquablement une individualité, ce qui serait antinomique dans l’idée du Tout, il n’est dès lors pas possible de saisir le Soi par le moi. Tout simplement. Le Soi aperçu par le moi est nécessairement une entité séparée du Tout et par conséquent autre chose que le Soi.
Le Soi est Conscience et non conscience. Il ne peut pas être conscientisé car il faudrait qu’il s’individualise et qu’il s’identifie à l’observateur. Le ciel ne peut pas voir le ciel. Il faudrait qu’il prenne de la hauteur !! L’Univers ne peut pas s’observer. Le Soi ne peut pas se connaître. Ni par lui-même puisqu’il ne serait plus le Soi mais une entité séparée du Soi, ni par le moi qui ne peut pas connaître ce qui le contient.

Bon, ça semble à peu près se tenir tout ce charabia. Mais alors qu’en est-il des expériences mystiques ? Des révélations qui font basculer parfois en quelques instants, des individus « basiques » à des êtres éveillés ? (cf le post sur Virgil.) Qu’ont-ils aperçu, ressenti, perçu, « compris » (pas de façon rationnelle bien entendu…), que leur est-il arrivé ?
Est-ce que le moi peut basculer dans une dimension qui ne serait pas le Soi mais un « simple » état de conscience modifiée ? Comment considérer que ces gens puissent évoluer dans un monde mentalisé en ayant eu accès à une vision unifiée de la vie ? Comment gérer ce genre d’antagonismes ? Comment passer du haut en bas, de l’intériorité mentalisée à l’universalité dés-identifiée ?

Les voyageurs des NDE ? Les guérisons « spontanées » et inexpliquées ? Que s’est-il passé ? Le moi, dans ces expériences extrêmes, n’a rien à voir. Il est bien trop futile et insignifiant pour s’engager dans des voies aussi radicales. Ecoutons les paroles des « expérimentateurs »…C’est stupéfiant. Tellement éloigné de notre vision mécaniste et rigoriste de la vie.
Le Tout s’est-il laissé découvrir, le Soi s’est-il révélé ?
Mais alors, tout ce que j’ai écrit au-dessus ne tient pas. Tout ça ne serait donc bel et bien que du charabia métaphysique.

C’est sans doute qu’il faut chercher ailleurs. Et se passer même du langage.

La souffrance devient-elle la clé pour ouvrir l’enceinte ? Lorsque plus rien ne permet au geôlier de prendre conscience qu’il fabrique lui-même la prison qu’il s’obstine à ignorer, la souffrance réelle, physique, psychologique, existentielle, ne devient-elle pas l’ultime accès à la liberté ?

Cette rupture, totale, incompréhensible, imprévisible, comme si parvenu à une altitude inconnue, le mental n’avait plus d’oxygène, que les pensées et les résistances ne pouvaient plus prendre forme, n’avaient plus de nourriture, une perte d’identification. La douleur a tout rongé, jusqu’à la dernière image, les rôles les plus essentiels, ni mari, ni père, rien, il ne reste rien que cette douleur insoutenable jusqu’à ce qu’elle disparaisse à son tour. Cette rupture, ce vide. Cette absence de tout, plus rien, aucune sensation, plus de corps, plus de peur, aucune pensée, le néant sans rien pour le voir, rien…Comment expliquer qu’il n’y a rien. Ni même rien pour s’en rendre compte. Toute la difficulté pour l’exprimer vient du fait qu’il n’en reste rien. Puisqu’il n’y a plus rien pour s’en souvenir, pour que ça se grave. Rien ne s’est gravé dans ce rien.

Et puis cette phrase, soudaine, au milieu d’auras bleutées.

« Tu n’es pas au fil des âges un amalgame agité de verbes d’actions conjugués à tous les temps humains mais simplement le verbe être nourri par la vie divine de l’instant présent. »

Ca n’était pas moi. Ca venait d’ailleurs. C’était trop long pour que je l’élabore moi-même dans cet état d’hébétude. Qu’est-ce que c’était ? « Qui » était-ce ?

Des nuits entières à me poser cette question, de mois, des années, des heures à y penser en marchant, sur mon vélo, assis dehors, sous les étoiles, à tenter de retrouver dans ce vide environnant une source, un point de départ, un noyau de clarté, un point lumineux d’où aurait jailli cette fulgurance.

Dans ce vide intersidéral que la douleur avait engendré, dans cette incapacité à être moi, à penser même, comment une telle complexité pouvait-elle se concevoir ?

Il existerait donc un autre émetteur ?...Et je pourrais recevoir ces émissions inconnues ?...
Le Soi ?
Ce vide était-ce cela « la vacuité ? »
S'éveiller à la vacuité est-ce voir que personne ne souffre ici, qu’il y a une sensation mais personne pour en prendre livraison.
La douleur porte-t-elle un enseignement salvateur ?
Pointe-t-elle vers ce qui est au-delà de la douleur ?
« Les quatre nobles vérités qui sont à l'origine du bouddhisme sont: la vérité de la souffrance ou de l'insatisfaction inhérente, la vérité de l'origine de la souffrance engendrée par le désir et l'attachement, la vérité de la possibilité de la cessation de la souffrance par le détachement, entre autres, et finalement la vérité du chemin menant à la cessation de la souffrance, qui est la voie médiane du noble sentier octuple. »

Je ne sais pas ce qu’est ce sentier octuple. Je comprends par contre cet attachement à la douleur, comme à tout le reste. Toutes les identifications qui s’opposent au Soi, qui le couvrent comme autant de salissures.
La douleur est un purificateur forcené. Elle brise la coquille et libère le noyau. Mais ce noyau n’est pas une entité individuelle. Il est le flux vital. L’énergie créatrice. Et dans l’amour inconditionnel, ineffable, incommensurable de l’énergie, il n’y a pas de mal, pas de douleur, pas de traumatisme puisqu’il n’y a plus de moi et que le moi entretient tout ce à quoi il est identifié. N’être plus rien efface jusqu’au mal tout comme il efface le bien. Il n’y a que ce qui est. Et ce qui est ne porte pas les fardeaux mentalisés du moi. Bien et Mal ne sont que des rumeurs. La douleur comme la libération du Tout en moi. Comment pourrais-je y voir du Mal ? Ce Bien dans lequel je m’imaginais exister et qui m’avait brisé. Bien et Mal, juste deux termes qui n’ont aucune réalité dans le flux vital. Cette absence de lucidité qui entretenait ces rumeurs. Et en venir à honorer la douleur lorsque le moi est éteint.

Il y a autre chose. Une autre réalité, sans doute la seule. Lorsque le rêve éveillé est brisé et que toutes les rumeurs s’éteignent dans la lumière de la Conscience. Pas « ma » conscience mais l’Autre. Celle qui libère et unifie.
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Message par _L'Olivier Dim 20 Mar 2011 - 15:54

Pour comprendre l'origine du centrisme ...
Tout au fond de toi (le Un) il y a l'appartenance à tout ce qui t'entoure (le Tout).
Tu ne veux pas admettre qu'au fond de toi, ce sont les autres que tu trouves.
Être centré sur le respect de soi est complètement implicite au respect des autres. Le Un dans le Tout.
L'idée d'un dieu quelconque est juste un dénaturation du signal reçu, une interprétation.
Toi, Thierry, qui est en contact avec ce que j'appelle "la Vie", "l'intelligence consciente et surtout inconsciente collective";
tu sais mieux que beaucoup que cela n'est finalement QUE humain.
Nous sommes tous reliés les uns aux autres par un fil invisible.

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Message par le lynx Dim 20 Mar 2011 - 17:30

Solution contre la souffrance......Qui craint de souffrir, souffre déjà !

Deux images en chanson


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Message par Opaline Ven 15 Avr 2011 - 1:25

Olivier
tu sais mieux que beaucoup que cela n'est finalement QUE humain.
Nous sommes tous reliés les uns aux autres par un fil invisible.
Olivier, comme c'est aimable de rappeler à Thierry que tout, ici-bas,
ne peut être qu'humain !
T'entendra-t-il, te comprendra-t-il ?
on nous a tellement demandé de tourner notre regard vers les étoiles,
on a tellement cru au ciel, qu'on a oublié d'apprendre, d'écouter la voix de la terre
et quand elle nous parvient, on croit encore qu'elle vient du ciel !
Cette absence de lucidité, qu' entretenaient ces rumeurs , doit maintenant
laisser la place à la vie et à ce fil qui nous relie dans l'amour ou la haine
afin de nous aider à refuser une douleur qui n'est pas nôtre !

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Message par JO Ven 15 Avr 2011 - 7:54

l'effort est une nécessité et l'effort est à la fois joyeux, porteur, fortifiant... et douloureux . Cette douleur-là est nécessaire et nul ne peut en faire l'économie sans mourir un peu .
george, tortue des Galapagos !
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