Dunes
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Dunes
Les yeux du grand lézard éclairaient la pénombre
Tandis que le chamane entrait dans la caverne
Et le terrible amour que le désespoir cerne
Faisait trembler aux cieux la puissance et son ombre
Loin des constructions sophistiquées de la ville
Au sirocco gardant les pensées prisonnières
Le désert dévorant les couleurs familières
Des nuances de noir faisaient l’aube intranquille
Dans le sable où s’enfoncent le risque et la mort
Scintille quelquefois le sang des sacrifices
Avons-nous dépassé le temps de ces supplices
Ou est-ce encore ici le règne du plus fort ?
Dans la désolation de la nuit des plus braves
L’étoile orange est là qui guide nos transports
Les dunes ondulant nous éloignent des ports
Notre errance est la clef des Enfers que tu paves
Alors d’une étincelle une déesse étrange
Fille de l’esprit qui survit pendant la guerre
De ses doigts d’hirondelle allume une lumière
Qui délivre les mots de l’or et de la fange
Au désert infini où maintenant le ciel
Perce les nuages qui masquent l’espérance
Nous poursuivons le jeu combattre la souffrance
Laissant derrière un trait d’amertume et de fiel
L’univers se reflète en une gouttelette
Vision fugitive échappée dans la torpeur
La sécheresse ici fait place à la candeur
Voici mon seul trésor pour éponger la dette
Et tandis que le monde arachnéen mirage
Tisse les destinées courtes et inutiles
Nous nous désaltérons aux images futiles
De la beauté chantant l’arrivée de l’orage
C’est la fin de la lutte et la fin des douleurs
Vague intense couvrant la précédente vague
Abandonnant l’éclat de la précieuse bague
Le don de la musique enfin rendu aux fleurs
Tandis que le chamane entrait dans la caverne
Et le terrible amour que le désespoir cerne
Faisait trembler aux cieux la puissance et son ombre
Loin des constructions sophistiquées de la ville
Au sirocco gardant les pensées prisonnières
Le désert dévorant les couleurs familières
Des nuances de noir faisaient l’aube intranquille
Dans le sable où s’enfoncent le risque et la mort
Scintille quelquefois le sang des sacrifices
Avons-nous dépassé le temps de ces supplices
Ou est-ce encore ici le règne du plus fort ?
Dans la désolation de la nuit des plus braves
L’étoile orange est là qui guide nos transports
Les dunes ondulant nous éloignent des ports
Notre errance est la clef des Enfers que tu paves
Alors d’une étincelle une déesse étrange
Fille de l’esprit qui survit pendant la guerre
De ses doigts d’hirondelle allume une lumière
Qui délivre les mots de l’or et de la fange
Au désert infini où maintenant le ciel
Perce les nuages qui masquent l’espérance
Nous poursuivons le jeu combattre la souffrance
Laissant derrière un trait d’amertume et de fiel
L’univers se reflète en une gouttelette
Vision fugitive échappée dans la torpeur
La sécheresse ici fait place à la candeur
Voici mon seul trésor pour éponger la dette
Et tandis que le monde arachnéen mirage
Tisse les destinées courtes et inutiles
Nous nous désaltérons aux images futiles
De la beauté chantant l’arrivée de l’orage
C’est la fin de la lutte et la fin des douleurs
Vague intense couvrant la précédente vague
Abandonnant l’éclat de la précieuse bague
Le don de la musique enfin rendu aux fleurs
Dari- Affranchi des Paradoxes
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Localisation : ici et là...
Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
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