Révolutionnons l'agriculture
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troubaadour
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Révolutionnons l'agriculture
Là aussi, ça ne se fera pas sans lutte ni mobilisation citoyenne. Le constat est pourtant alarmant, terre surexploitées et pour certaines épuisées, rendement dépendant principalement du pétrole (engrais) sachant que le pic de production a été dépassé, firmes agro alimentaire ayant mis la main sur le vivant et imposant leurs seules semences a la vente, destruction du vivant (cf abeilles et pollinisateurs).
Comment avons nous pu laisser créer un tel Golem ? pouvons-nous encore nous en libérer ? yé souis pas optimiste...!
http://www.colibris-lemouvement.org/revolution/revolutionnons-lagriculture
(cf. la video)
Comment avons nous pu laisser créer un tel Golem ? pouvons-nous encore nous en libérer ? yé souis pas optimiste...!
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komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Révolutionnons l'agriculture
Si il n'y avait que l'agriculture à révolutionner.....
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Révolutionnons l'agriculture
Oui nous nous battons contre dame nature pour avoir à manger 3 fois par jour.
et ce n'est pas facile. C'est pourquoi il peut y avoir des excès. Qu'il faut corriger sans tomber dans un autre.
Le Golem c'est la famine : 7 à 10 million de mort en ukraine dans les années 1930. 45 millions en Chine au XIX° siècle.
Alors ne te trompe pas de combat.
Fait toute les révolutions que tu veux mais en maintenant l'abondance alimentaire. Et ne jette pas le bébé avec l'eau du bain tu risquerais d'avoir faim. Monsanto n'a tué personne et tout le monde en a peur, la famine elle a tué et tue encore. Il faut en avoir bien plus peur.
et ce n'est pas facile. C'est pourquoi il peut y avoir des excès. Qu'il faut corriger sans tomber dans un autre.
Le Golem c'est la famine : 7 à 10 million de mort en ukraine dans les années 1930. 45 millions en Chine au XIX° siècle.
Alors ne te trompe pas de combat.
Fait toute les révolutions que tu veux mais en maintenant l'abondance alimentaire. Et ne jette pas le bébé avec l'eau du bain tu risquerais d'avoir faim. Monsanto n'a tué personne et tout le monde en a peur, la famine elle a tué et tue encore. Il faut en avoir bien plus peur.
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Révolutionnons l'agriculture
troubaadour a écrit:Oui nous nous battons contre dame nature pour avoir à manger 3 fois par jour.
et ce n'est pas facile. C'est pourquoi il peut y avoir des excès. Qu'il faut corriger sans tomber dans un autre.
Le Golem c'est la famine : 7 à 10 million de mort en ukraine dans les années 1930. 45 millions en Chine au XIX° siècle.
Alors ne te trompe pas de combat.
Fait toute les révolutions que tu veux mais en maintenant l'abondance alimentaire. Et ne jette pas le bébé avec l'eau du bain tu risquerais d'avoir faim. Monsanto n'a tué personne et tout le monde en a peur, la famine elle a tué et tue encore. Il faut en avoir bien plus peur.
Alors pourquoi mettons nous encore tous nos excédent de production à la poubelle ?
Re: Révolutionnons l'agriculture
Pour ne pas casser la sacro-sainte loi du marché capitaliste! Pour le public pour ne pas casser les prix!orthon7 a écrit:troubaadour a écrit:Oui nous nous battons contre dame nature pour avoir à manger 3 fois par jour.
et ce n'est pas facile. C'est pourquoi il peut y avoir des excès. Qu'il faut corriger sans tomber dans un autre.
Le Golem c'est la famine : 7 à 10 million de mort en ukraine dans les années 1930. 45 millions en Chine au XIX° siècle.
Alors ne te trompe pas de combat.
Fait toute les révolutions que tu veux mais en maintenant l'abondance alimentaire. Et ne jette pas le bébé avec l'eau du bain tu risquerais d'avoir faim. Monsanto n'a tué personne et tout le monde en a peur, la famine elle a tué et tue encore. Il faut en avoir bien plus peur.
Alors pourquoi mettons nous encore tous nos excédent de production à la poubelle ?
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Révolutionnons l'agriculture
Et toi ne reste pas fixé sur le passé quand le monde évolue, les problèmes d'hier ne sont pas nécessairement ceux d'aujourd'hui. Si l'agriculture intensive et la révolution verte ont permis de nourrir une grande partie de l'humanité, c'est a quel prix ? et est ce que le système est pérenne. La réponse est en grande partie non.
Enfin quand tu dis que Monsanto n'a tué personne, tué peut etre pas, mais empoisonné surement ou ruiné des centaines de milliers de paysan avec son modèle économique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Monde_selon_Monsanto
si tu veux un tant soit peu ouvrir ton esprit et voir certains aspects des effets de l'agriculture intensive qui sont sciemment occultés je te conseille le reportage de coline serrau
https://fr.wikipedia.org/wiki/Solutions_locales_pour_un_d%C3%A9sordre_global
L'actualité et la problèmatique elle est là, pas dans le, hier on a fait comme ça et c'était bien...
Enfin quand tu dis que Monsanto n'a tué personne, tué peut etre pas, mais empoisonné surement ou ruiné des centaines de milliers de paysan avec son modèle économique.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Monde_selon_Monsanto
si tu veux un tant soit peu ouvrir ton esprit et voir certains aspects des effets de l'agriculture intensive qui sont sciemment occultés je te conseille le reportage de coline serrau
https://fr.wikipedia.org/wiki/Solutions_locales_pour_un_d%C3%A9sordre_global
L'actualité et la problèmatique elle est là, pas dans le, hier on a fait comme ça et c'était bien...
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Révolutionnons l'agriculture
Nous ne mettons pas tous nos excédents de production à la poubelle même si il peut arriver qu'on en jette. Mais c'est un fait, généralement plus de manifestation de colère, que de logique économique et productive.orthon7 a écrit:Alors pourquoi mettons nous encore tous nos excédent de production à la poubelle ?
On jette beaucoup plus à cause des fameuses date limite de conservation/vente qu'à cause de nos excédents.
Mais que la répartition soit mauvaise c'est un fait qui n'a pas à voir avec la surproduction :
Ceci dit pour résoudre le problème de rpartition on peut :
- Mieux répartir les excédents
- Produire moins : qui dit plus d'excédent dit plus de problème de répartition.
Moi je suis pour l'option A.
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Révolutionnons l'agriculture
Si avoir de quoi manger est toujours un problème et le sera toujours.komyo a écrit:Et toi ne reste pas fixé sur le passé quand le monde évolue, les problèmes d'hier ne sont pas nécessairement ceux d'aujourd'hui.
Aucun système n'est pérenne dans le temps. Et je n'y suis pas accroché. J'ai simplement mis en garde de ne pas toucher à l'abondance alimentaire.Si l'agriculture intensive et la révolution verte ont permis de nourrir une grande partie de l'humanité, c'est a quel prix ? et est ce que le système est pérenne. La réponse est en grande partie non.
Le premier soucis est quel qu'en soit le prix nourrir tout le monde. C'est la priorité. La priorité ce n'est pas avec ou sans mosanto, avec ou sans engrais. Le problème est de trouver le meilleur moyen de produire pour tous et après si l'on a le choix choisir le plus sain, pour la santé pour la nature. Mais on ne fait pas le contraire.
Et si aujourd’hui on peut se poser des questions et choisir d'autres méthodes c'est parce que notre savoir a évolué. On ne reste pas collé aux méthodes d'il y a 50 ans, mais le but n'en reste pas moins de poursuivre la révolution verte.
si tu veux un tant soit peu ouvrir ton esprit et voir certains aspects des effets de l'agriculture intensive qui sont sciemment occultés je te conseille le reportage de coline serrau
https://fr.wikipedia.org/wiki/Solutions_locales_pour_un_d%C3%A9sordre_global
Ca y est on retombe dans le conspiraitonisme béa.... "c'est sciemment occulté" "ceux qui ne pensent pas comme moi ont l'esprit qui n'est pas ouvert".
Je n'ai jamais dit que l'agriculture intensive n'avait pas provoqué de dégât j'ai mis en évidence les aspects positifs de l'agriculture intensive, ce que ton grand esprit ouvert n'avait pas jugé utile d'évoquer.
Et oui chaque chose à ses inconvénients et ses avantages. Chaque acte, chaque système, chaque méthode.
alors si tu veux faire preuve d'ouverture d'esprit commence par poser toutes les cartes sur la table, les bonnes comme les mauvaises. De manière à pouvoir tirer un bilan pour savoir ce qui va et ne va pas afin de faire évoluer les choses pour le mieux...
Comme je l'ai dit "il ne faut pas jeter bébé avec l'eau du bain.. " et je rajouterai "même si l'eau est sale".
Et je rajouterai que l'agriculture intensive évolue en permanence et que ses effets nocifs sont régulièrement corrigé au fur et mesure de leur découverte.
Dernière édition par troubaadour le Jeu 02 Mai 2013, 14:16, édité 1 fois
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Révolutionnons l'agriculture
Et moi je suis pour l'option P
La planification des besoins! Besoins humains, pas ceux des portefeuilles boursiers!
La planification des besoins! Besoins humains, pas ceux des portefeuilles boursiers!
Sans doute mais l'un ne justifie pas l'autre, je dirais même que l'un est justifié par l'autre, un petit exemple?On jette beaucoup plus à cause des fameuses date limite de conservation/vente qu'à cause de nos excédents.
vous m'avez compris, il s'agit d'une image!J'achète 10 barquettes de steacks, j'en vend 5, les 5 dernières sont périmées, je les jette, aucune importance, j'ai gagné assez d'argent avec la vente des 5 premières!
Question! Alors pourquoi ne pas en acheter 5 au départ?
Réponse! Parce qu'elles couteraient plus chers à l'achat et je gagnerais moins! Je participe involontairement a la surproduction! Tant pis!
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Révolutionnons l'agriculture
Un milliard de personnes dans le monde souffrent de la faim. Près de deux tiers sont ceux-là même qui produisent l’alimentation mondiale. L’accablant paradoxe…
Interpellant, révoltant. La FAO, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, clame : le monde a besoin de 30 milliards de dollars par an pour éradiquer le fléau de la faim et assurer à chaque être humain son droit fondamental de se nourrir. On est pourtant loin du compte quand il s’agit d’ouvrir son portefeuille pour les ventres vides, alors que reste coincé dans les gosiers le montant de 3000 milliards injectés pour « sauver » les banques…?
Résultat, l’agriculture intensive est responsable d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Sur les 15 milliards d’hectares de terre ferme contenus sur la surface du globe, près de 2 milliards sont dégradés. Les espèces de plantes et d’animaux qui nous nourrissent ont perdu 75% de leur diversité génétique. Triste tableau…
L’ogre au Nord, la poubelle au Sud
Les enjeux de la production alimentaire sont à analyser dans toute leur complexité. Ils impliquent de nombreux acteurs, des petits paysans aux industries agroalimentaires. Ils touchent à des besoins vitaux pour certains, à la cupidité pour d’autres. Ils privilégient des modes de production à petite échelle ou industriels. Ils se déploient du local au global et concernent le Nord comme le Sud. Mais à balance inégale…
20% de la population, située principalement dans les pays occidentaux, consomme 80% des ressources alimentaires mondiales. L’aberration est telle que les pays pauvres en viennent à consommer des produits importés, moins chers que ce que proposent les producteurs locaux. Ces prix plancher sont notamment dus aux subventions dont bénéficient les agriculteurs européens (la PAC, Politique agricole commune, représente 40% du budget total de l’UE !) et nord-américains, ainsi qu’au faible niveau de taxation au Sud sur les importations. Du coup, le lait en poudre ou les découpes de poulets plus ou moins congelés en provenance de l’UE envahissent les marchés et magasins africains. Pourtant, l’Afrique dispose de vaches, mais pas des infrastructures nécessaires pour transformer et conserver le lait. Et le poulet africain, trop cher pour les consommateurs locaux, est exporté.
http://www.mondequibouge.be/index.php/2011/05/production-alimentaire-de-la-terre-a-l-assiette/
La faim dans le monde a bon dos.
Interpellant, révoltant. La FAO, Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture, clame : le monde a besoin de 30 milliards de dollars par an pour éradiquer le fléau de la faim et assurer à chaque être humain son droit fondamental de se nourrir. On est pourtant loin du compte quand il s’agit d’ouvrir son portefeuille pour les ventres vides, alors que reste coincé dans les gosiers le montant de 3000 milliards injectés pour « sauver » les banques…?
Résultat, l’agriculture intensive est responsable d’un tiers des émissions de gaz à effet de serre. Sur les 15 milliards d’hectares de terre ferme contenus sur la surface du globe, près de 2 milliards sont dégradés. Les espèces de plantes et d’animaux qui nous nourrissent ont perdu 75% de leur diversité génétique. Triste tableau…
L’ogre au Nord, la poubelle au Sud
Les enjeux de la production alimentaire sont à analyser dans toute leur complexité. Ils impliquent de nombreux acteurs, des petits paysans aux industries agroalimentaires. Ils touchent à des besoins vitaux pour certains, à la cupidité pour d’autres. Ils privilégient des modes de production à petite échelle ou industriels. Ils se déploient du local au global et concernent le Nord comme le Sud. Mais à balance inégale…
20% de la population, située principalement dans les pays occidentaux, consomme 80% des ressources alimentaires mondiales. L’aberration est telle que les pays pauvres en viennent à consommer des produits importés, moins chers que ce que proposent les producteurs locaux. Ces prix plancher sont notamment dus aux subventions dont bénéficient les agriculteurs européens (la PAC, Politique agricole commune, représente 40% du budget total de l’UE !) et nord-américains, ainsi qu’au faible niveau de taxation au Sud sur les importations. Du coup, le lait en poudre ou les découpes de poulets plus ou moins congelés en provenance de l’UE envahissent les marchés et magasins africains. Pourtant, l’Afrique dispose de vaches, mais pas des infrastructures nécessaires pour transformer et conserver le lait. Et le poulet africain, trop cher pour les consommateurs locaux, est exporté.
http://www.mondequibouge.be/index.php/2011/05/production-alimentaire-de-la-terre-a-l-assiette/
La faim dans le monde a bon dos.
Re: Révolutionnons l'agriculture
Et ?
faut supprimer l'agriculture intensive et ne plus lutter contre la faim dans le monde.... je comprends pas très bien ta conclusion...
faut supprimer l'agriculture intensive et ne plus lutter contre la faim dans le monde.... je comprends pas très bien ta conclusion...
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Révolutionnons l'agriculture
Mais Troubaadour tu sais très bien que l'agriculture intensive n'a jamais eu pour but de lutter contre la faim dans le monde, mais de permettre de diminuer les coûts de production! Tu crois encore au discours du FAO ?
Bien sur qu'il ne faut pas revenir à la charrue tirée par des boeufs, mais pourquoi avoir continué à faire de la monoculture alors que l'on savait pertinemment que celà détruisait les sols ? Pour défendre les agriculteurs et leurs intérets, surement pas quand on voit ce qu'ils sont devenus.
Bien sur qu'il ne faut pas revenir à la charrue tirée par des boeufs, mais pourquoi avoir continué à faire de la monoculture alors que l'on savait pertinemment que celà détruisait les sols ? Pour défendre les agriculteurs et leurs intérets, surement pas quand on voit ce qu'ils sont devenus.
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Révolutionnons l'agriculture
Il faut faire un agriculture qui nourrit tout le monde sans oblitérer la possibilité que le système soit pérenne, or l'agriculture intensive est en grande partie court termiste. Il faut obtenir la rentabilité maximal dans un temps le plus court possible et après nous le déluge. Pas besoin d'être conspirationniste pour faire cette analyse et pousser a réformer le système. S'endormir dans une appréciation de bon aloi de la situation actuelle, sous prétexte que la situation s'est améliorée par rapport au moyen age est excellent pour conserver le statut quo, mais occulte pas mal d'éléments sur la trajectoire pris par ce même système, et les risques qu'il soulève dans le futur, ces risques sont entre autre les famines d'hier. Cela vaut la peine de se pencher sur la question !
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Révolutionnons l'agriculture
dede 95 a écrit:Si il n'y avait que l'agriculture à révolutionner.....
Il faut bien commencer par quelque chose.
Et il y a un sacré boulot.
Je suis davantage pour une agriculture paysanne, et non celle tueuse de nos sols, de nos végétaux et de nos animaux qu'est l'agro-industrie. Cela impliquerait certes une profonde modification de nos formations et des filières professionnelles pour mettre plus de débouchés à l'agriculture, en apportant quelques "conforts" de métiers souvent rudes.
Tout comme je serais pour modifier l'aménagement du territoire afin de réintroduire les jardins potagers, même au pied des immeubles et d'encourager les potagers pour les citoyens qui habitent en maison individuelle.
En Croatie, à cause des prix de plus en plus chers de certains produits, de nombreux citoyens se sont remis à la culture des potagers et toutes les techniques "de nos grands pères et de nos grands mères" qui fonctionnaient, comme la permaculture.
Cela permettrait de produire des aliments de qualité et qui ont du goût (et non ceux des hypermarchés, où les produits sont beaux mais sans goût).
L'agriculture doit, de mon opinion, se "révolutionner" autour :
* d'une agriculture paysanne respectueuse de l'environnement dont les sols ;
* l'enseignement de la microbiologie des sols et de l'agroécologie ;
* le retour aux jardins potagers lorsque cela est possible ;
* de subventionner les agricultures qui n'utilisent pas de pesticides et d'herbicides (comme en Bavière) et de taxer celles qui en utilisent.
Je conseille pour celles et ceux qui ne l'ont pas visionné :
Voici un extrait :
_Matoll- Maître du Temps
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Re: Révolutionnons l'agriculture
'agriculture doit, de mon opinion, se "révolutionner" autour :
* d'une agriculture paysanne respectueuse de l'environnement dont les sols ;
* l'enseignement de la microbiologie des sols et de l'agroécologie ;
* le retour aux jardins potagers lorsque cela est possible ;
* de subventionner les agricultures qui n'utilisent pas de pesticides et d'herbicides (comme en Bavière) et de taxer celles qui en utilisent.
Et en favorisant, les plantes, les espèces issues du terroir qui sont parfaitement adaptées.
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Révolutionnons l'agriculture
Quelques informations sur les pratiques des voleurs qui selon troubradour nourriraient l'humanité, (la volerait serait plus juste)
http://kokopelli-semences.fr/juridique/loi_scelerate
La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ?
La loi du 8 décembre 2011 relative au « Certificat d’Obtention Végétale » (COV), proposée par un sénateur UMP, soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et votée par la majorité UMP, a gravé dans le marbre l’interdiction de semer le grain récolté et l’obligation, dans cette hypothèse, de payer des royalties aux semenciers-sélectionneurs dès l’usage en deuxième génération des semences vendues sur le marché.
Bien que François Hollande, alors candidat à la présidentielle, se soit engagé1 à retirer ce texte, ses décrets d’application sont en cours de préparation.
Pour comprendre les enjeux de cette loi, il faut en connaître le contexte technique : là où les méthodes de sélection agronomique n’ont pas réussi à rendre le grain stérile ou dégénérescent en deuxième génération (hybrides F1), les semenciers cherchent, par des méthodes juridiques cette fois, à recréer le marché captif extrêmement lucratif que les hybrides F1 leur ont permis de s’aménager.
C’est ainsi qu’ils sont parvenus à interdire la reproduction de leurs semences par le biais des droits de propriété intellectuelle applicables aux variétés végétales (le COV), et à faire qualifier la semence récoltée de contrefaçon, sur le plan international d’abord (Convention UPOV dans sa version de 1991), puis au niveau européen (Règlement 2100/94) et plus récemment sur la scène nationale.
Cela signifie donc qu’au delà d’un seul usage, la semence vendue ne peut plus être utilisée, même à des fins personnelles, sur l’exploitation.
C’est un peu comme s’il n’était pas possible d’écouter un CD plusieurs fois ou qu’un logiciel informatique devait s’autodétruire passé un certain délai, pour obliger les consommateurs à racheter ces produits régulièrement. Ici les semenciers ont tiré parti du caractère auto-reproductible des semences pour prétendre que, au delà de la première génération et alors même qu’il s’agit du même matériel génétique, le droit d’usage du produit était expiré.
C’est ainsi que la règlementation a mis en place, rappelons-le, une grotesque « Contribution VOLONTAIRE OBLIGATOIRE », faite, comme la dîme naguère, d’une fraction de la récolte obtenue, pour qui dans les campagnes oserait semer le grain récolté. Cela afin de « financer les activités de recherche » des semenciers-sélectionneurs…
Mais par qui les agriculteurs se sont-ils laissés hypnotiser pour accepter une sémantique aussi arrogante ?
Et comment les semenciers, menés par le Groupement National Interprofessionnel des Semences (GNIS), ont-ils réussi à imposer dans les esprits de nos députés l’idée que la survie de la sélection variétale impliquait d’interdire aux agriculteurs de semer une partie de sa récolte ?
L’exposé des motifs de la proposition de loi, de même que les rapports réalisés par les parlementaires POINTEREAU et LAZARO fournissent une réponse.
Ainsi parlait donc Thierry LAZARO le 9 novembre 2011 devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale :
« le COV est un outil indispensable pour notre recherche. (…) je l’ai dit dans mon propos liminaire, sur les 74 entreprises françaises concernées, 70 % sont des PME familiales. Si l’on compte quelques coopératives importantes, elles n’ont rien à voir avec des groupes comme Monsanto. (…) notre secteur semencier n’a pas la puissance des multinationales. La vraie question consiste donc à savoir si nous disposons ou non des moyens de financer la recherche. »
La proposition de loi commence également ainsi :
« Le secteur semences français occupe une place prépondérante en Europe (1er pays producteur) et dans le monde (2ème exportateur mondial), notamment grâce à ses 73 entreprises de sélection de semences, dont une majorité de coopératives et de PME familiales. »
=> Il s’agit ici ni plus ni moins du baratin du GNIS sur le secteur semencier français.
En effet, le groupement aime à entretenir les images d’Epinal d’une France agricole encore dominée par une majorité de petites entreprises familiales ou artisanales, et où les plus gros acteurs sont régulièrement présentés comme des « coopératives », attachées à un terroir régional et au monde paysan.
Cette présentation des choses a l’avantage de masquer la toute-puissance des entreprises de sélection, les phénomènes de concentration, la présence étrangère et force ainsi l’apitoiement de nos décideurs publics.
Mais la réalité est toute autre.
En effet, le GNIS confond systématiquement, pour les besoins de la démonstration, entreprises de sélection et entreprises de production de semences, de même que leurs chiffres d’affaires respectifs.
Or, en France, la sélection et la production de semences sont deux activités distinctes, aux enjeux très inégaux. Les activités de sélection représentent 71 entreprises, qui se dédient à l’obtention de « variétés » nouvelles et à l’enregistrement au Catalogue de ces obtentions. L’activité de production, quant à elle, représente 225 entreprises, qui ne font que multiplier les semences par des contrats signés avec environ 18.000 agriculteurs multiplicateurs, puis les conditionnent pour la vente. Ce dernier secteur n’est pas particulièrement intéressé à l’application stricte des droits de propriété intellectuelle.
Les semences de grandes cultures et fourragères
Or, un « Palmarès des firmes de semences grandes cultures et fourragères » (les plus concernées par la pratique des semences fermières), publié récemment par la presse agricole, fait apparaître, après quelques regroupements d’entreprises appartenant aux mêmes groupes :
un marché partagé entre seulement 35 entreprises, dont les dix plus grosses réalisent près de 74% du chiffre d’affaire global de tout le secteur.
De plus, le reste des entreprises présentes sur ce marché, si, compte tenu de leur chiffre d’affaires individuel, peuvent être apparemment rattachées aux groupes des PME ou des TPE, un examen plus détaillé montre qu’elles sont pratiquement toutes des filiales de gigantesques groupes de l’agroalimentaire, ayant des implantations multinationales (Groupes Euralis, Florimond Desprez, Maïsadour, Saaten Union, Terrena, Barenbrug, Acolyance, Scael, Unéal, De Sangosse, etc.).
C’est ainsi que, dans le palmarès précité, 12 entreprises seulement apparaissent comme des entreprises indépendantes.
Enfin, au TOP 10 des plus grosses entreprises, 4 sont des multinationales étrangères (Pioneer, Monsanto, Syngenta, KWS)
Les semences potagères
Quant au secteur des semences potagères, et au phénomène de concentration qui n’a pas manqué de s’y produire, les chiffres ne sont pas disponibles. Le GNIS ne publie que des chiffres généraux, qui, ici encore, cumulent les activités de sélection et de production.
Cependant, un examen détaillé du Catalogue officiel français, pour quelques espèces, permet de se faire une idée :
Sur 15 espèces2 potagères examinées, le géant Limagrain détient 61,16% des variétés F1 et 5 multinationales, en général, contrôlent 90% des variétés F1.
Ces multinationales sont essentiellement les suivantes : Limagrain, Monsanto, Syngenta, Bayer, Sakata. Une seule est française, les 4 autres sont étrangères.
Pour quelques espèces, parmi les 5 premiers groupes peuvent également se trouver les entreprises : Gautier, Rijk Zwaan, Hollar Seeds. Une seule est française, les 2 autres sont étrangères.
=> On est donc loin des 70 % de PME françaises avancés par le GNIS et repris par nos parlementaires injustement apitoyés. Et le régime du COV récemment renforcé bénéficie aux géants multinationaux de ce qu’il est légitime d’appeler « l'industrie semencière ».
Quant à la nécessité pressante de permettre aux entreprises de sélection de financer leurs activités de « recherche » en ponctionnant les agriculteurs, notons que celles-ci sont loin d’être à plaindre sur le plan économique, à la différence de ceux-là :
Le GNIS a publié une enquête rétrospective sur la période 2005-2011 aux termes de laquelle il apparaît qu’en 5 ans l’ensemble du secteur semences a fait une progression de 23%. Or les plus fortes progressions sont observées dans les secteurs oléagineux (+58 % - chiffre d’affaires qui passe de 162 M€ à 256 M€), céréales à paille (+26 % - CA qui passe de 270 à 341 M€) et pommes de terre (+25 % - CA qui passe de 129 à 161 M€), secteurs les plus directement concernés par le « problème » des semences de ferme !
De plus, le prix des semences certifiées est exorbitant par rapport à celui de la semence fermière et il n’a pas cessé d’augmenter.
Ainsi, les statistiques publiées par l’INSEE font apparaître une hausse de 414% du prix des semences et plants entre janvier 1975 et janvier 2013 .
Comparé au coût des semences de ferme de maïs, par exemple, les semences commercialisées par les semenciers sont pratiquement cent fois plus chères, selon un ancien Directeur de Recherche à l’INRA et un professeur à l’Université Harvard.
=> Ce qu’il faut ici comprendre c’est que, comme dans la vente d’un CD, d’un logiciel informatique ou de tout produit manufacturé, le paysan n’a aucun lieu de « rémunérer le sélectionneur pour ses activités de recherche », puisque celui-ci a déjà perçu cette rémunération lorsqu’il lui a vendu ses semences pour la première fois.
Ce qu’il fait sur son exploitation de ce travail de sélection qu’il a acquis, présent ou non sur la descendance de la première graine, ne devrait regarder que lui.
Mais il faut se rendre à l’évidence : ce n’est en fait pas la rémunération d’un travail effectif de recherche que poursuivent les sélectionneurs, mais la recherche d'une rémunération sans travail, c'est-à-dire une situation de rente.
Le législateur ne devrait pas se rendre complice de ces aspirations à la féodalité.
Les semenciers, comme tous les autres acteurs de l’économie, n’ont aucun droit à rendre leurs consommateurs captifs, et leur prospérité ne devrait dépendre que de la mise sur le marché de produits innovants et séduisants pour leur clientèle.
Que les semenciers souhaitent obtenir des semences de céréales ou d’oléagineux le même profit qu’avec les semences de maïs, pour lequel les hybrides F1 leur assure un marché captif, est une chose. Que cette prétention soit légitime en est une autre. Et qu’elle ait été reconnue par certains traités internationaux ne la rend pas immuable.
Rappelons aussi que d’autres traités internationaux3, signés par la France et l’Union Européenne, ont reconnu le droit inaliénable des paysans à semer le grain récolté. Il serait temps de donner application à ces traités là.
Quant aux agriculteurs, il est urgent qu’ils reviennent à ce qu’ils n’auraient jamais dû abandonner : les variétés paysannes du domaine public, librement reproductibles.
Rien ne les empêche de poursuivre le très prolifique travail de sélection qu’ils ont interrompus il y a 50 ans en se soumettant au dictat des technocrates de l’agronomie.
C’est le message que véhicule, partout, l’association Kokopelli, qui milite pour la liberté et l’autonomie des paysans, et dont la collection est intégralement fertile et libre de droits.
Kokopelli, le 26 Mars 2013
Extrait de la lettre de François Hollande à la Confédération Paysanne lorsqu’il était candidat à la présidentielle : « la loi sur les COV soulève une incompréhension chez les agriculteurs français qui voient créer un prélèvement nouveau de 35 millions d’euros à leur égard et perdent un droit immémorial d’utiliser gratuitement les semences de ferme. Les socialistes ont proposé des évolutions et une discussion pour une autre loi. Ils n’ont pas été entendus. Il faudra y revenir. »
Concombres, melons, aubergines, pastèques, radis, choux cabus, choux brocolis, choux-fleurs, piments/poivrons, laitues, pois potagers, carottes, fenouils, tomates, courgettes.
Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture (TIRPAA) - V. article 9 particulièrement.
http://kokopelli-semences.fr/juridique/loi_scelerate
La loi scélérate du 8 décembre 2011 va-t-elle bientôt sévir ?
La loi du 8 décembre 2011 relative au « Certificat d’Obtention Végétale » (COV), proposée par un sénateur UMP, soutenue par le gouvernement de Nicolas Sarkozy et votée par la majorité UMP, a gravé dans le marbre l’interdiction de semer le grain récolté et l’obligation, dans cette hypothèse, de payer des royalties aux semenciers-sélectionneurs dès l’usage en deuxième génération des semences vendues sur le marché.
Bien que François Hollande, alors candidat à la présidentielle, se soit engagé1 à retirer ce texte, ses décrets d’application sont en cours de préparation.
Pour comprendre les enjeux de cette loi, il faut en connaître le contexte technique : là où les méthodes de sélection agronomique n’ont pas réussi à rendre le grain stérile ou dégénérescent en deuxième génération (hybrides F1), les semenciers cherchent, par des méthodes juridiques cette fois, à recréer le marché captif extrêmement lucratif que les hybrides F1 leur ont permis de s’aménager.
C’est ainsi qu’ils sont parvenus à interdire la reproduction de leurs semences par le biais des droits de propriété intellectuelle applicables aux variétés végétales (le COV), et à faire qualifier la semence récoltée de contrefaçon, sur le plan international d’abord (Convention UPOV dans sa version de 1991), puis au niveau européen (Règlement 2100/94) et plus récemment sur la scène nationale.
Cela signifie donc qu’au delà d’un seul usage, la semence vendue ne peut plus être utilisée, même à des fins personnelles, sur l’exploitation.
C’est un peu comme s’il n’était pas possible d’écouter un CD plusieurs fois ou qu’un logiciel informatique devait s’autodétruire passé un certain délai, pour obliger les consommateurs à racheter ces produits régulièrement. Ici les semenciers ont tiré parti du caractère auto-reproductible des semences pour prétendre que, au delà de la première génération et alors même qu’il s’agit du même matériel génétique, le droit d’usage du produit était expiré.
C’est ainsi que la règlementation a mis en place, rappelons-le, une grotesque « Contribution VOLONTAIRE OBLIGATOIRE », faite, comme la dîme naguère, d’une fraction de la récolte obtenue, pour qui dans les campagnes oserait semer le grain récolté. Cela afin de « financer les activités de recherche » des semenciers-sélectionneurs…
Mais par qui les agriculteurs se sont-ils laissés hypnotiser pour accepter une sémantique aussi arrogante ?
Et comment les semenciers, menés par le Groupement National Interprofessionnel des Semences (GNIS), ont-ils réussi à imposer dans les esprits de nos députés l’idée que la survie de la sélection variétale impliquait d’interdire aux agriculteurs de semer une partie de sa récolte ?
L’exposé des motifs de la proposition de loi, de même que les rapports réalisés par les parlementaires POINTEREAU et LAZARO fournissent une réponse.
Ainsi parlait donc Thierry LAZARO le 9 novembre 2011 devant la Commission des affaires économiques de l’Assemblée Nationale :
« le COV est un outil indispensable pour notre recherche. (…) je l’ai dit dans mon propos liminaire, sur les 74 entreprises françaises concernées, 70 % sont des PME familiales. Si l’on compte quelques coopératives importantes, elles n’ont rien à voir avec des groupes comme Monsanto. (…) notre secteur semencier n’a pas la puissance des multinationales. La vraie question consiste donc à savoir si nous disposons ou non des moyens de financer la recherche. »
La proposition de loi commence également ainsi :
« Le secteur semences français occupe une place prépondérante en Europe (1er pays producteur) et dans le monde (2ème exportateur mondial), notamment grâce à ses 73 entreprises de sélection de semences, dont une majorité de coopératives et de PME familiales. »
=> Il s’agit ici ni plus ni moins du baratin du GNIS sur le secteur semencier français.
En effet, le groupement aime à entretenir les images d’Epinal d’une France agricole encore dominée par une majorité de petites entreprises familiales ou artisanales, et où les plus gros acteurs sont régulièrement présentés comme des « coopératives », attachées à un terroir régional et au monde paysan.
Cette présentation des choses a l’avantage de masquer la toute-puissance des entreprises de sélection, les phénomènes de concentration, la présence étrangère et force ainsi l’apitoiement de nos décideurs publics.
Mais la réalité est toute autre.
En effet, le GNIS confond systématiquement, pour les besoins de la démonstration, entreprises de sélection et entreprises de production de semences, de même que leurs chiffres d’affaires respectifs.
Or, en France, la sélection et la production de semences sont deux activités distinctes, aux enjeux très inégaux. Les activités de sélection représentent 71 entreprises, qui se dédient à l’obtention de « variétés » nouvelles et à l’enregistrement au Catalogue de ces obtentions. L’activité de production, quant à elle, représente 225 entreprises, qui ne font que multiplier les semences par des contrats signés avec environ 18.000 agriculteurs multiplicateurs, puis les conditionnent pour la vente. Ce dernier secteur n’est pas particulièrement intéressé à l’application stricte des droits de propriété intellectuelle.
Les semences de grandes cultures et fourragères
Or, un « Palmarès des firmes de semences grandes cultures et fourragères » (les plus concernées par la pratique des semences fermières), publié récemment par la presse agricole, fait apparaître, après quelques regroupements d’entreprises appartenant aux mêmes groupes :
un marché partagé entre seulement 35 entreprises, dont les dix plus grosses réalisent près de 74% du chiffre d’affaire global de tout le secteur.
De plus, le reste des entreprises présentes sur ce marché, si, compte tenu de leur chiffre d’affaires individuel, peuvent être apparemment rattachées aux groupes des PME ou des TPE, un examen plus détaillé montre qu’elles sont pratiquement toutes des filiales de gigantesques groupes de l’agroalimentaire, ayant des implantations multinationales (Groupes Euralis, Florimond Desprez, Maïsadour, Saaten Union, Terrena, Barenbrug, Acolyance, Scael, Unéal, De Sangosse, etc.).
C’est ainsi que, dans le palmarès précité, 12 entreprises seulement apparaissent comme des entreprises indépendantes.
Enfin, au TOP 10 des plus grosses entreprises, 4 sont des multinationales étrangères (Pioneer, Monsanto, Syngenta, KWS)
Les semences potagères
Quant au secteur des semences potagères, et au phénomène de concentration qui n’a pas manqué de s’y produire, les chiffres ne sont pas disponibles. Le GNIS ne publie que des chiffres généraux, qui, ici encore, cumulent les activités de sélection et de production.
Cependant, un examen détaillé du Catalogue officiel français, pour quelques espèces, permet de se faire une idée :
Sur 15 espèces2 potagères examinées, le géant Limagrain détient 61,16% des variétés F1 et 5 multinationales, en général, contrôlent 90% des variétés F1.
Ces multinationales sont essentiellement les suivantes : Limagrain, Monsanto, Syngenta, Bayer, Sakata. Une seule est française, les 4 autres sont étrangères.
Pour quelques espèces, parmi les 5 premiers groupes peuvent également se trouver les entreprises : Gautier, Rijk Zwaan, Hollar Seeds. Une seule est française, les 2 autres sont étrangères.
=> On est donc loin des 70 % de PME françaises avancés par le GNIS et repris par nos parlementaires injustement apitoyés. Et le régime du COV récemment renforcé bénéficie aux géants multinationaux de ce qu’il est légitime d’appeler « l'industrie semencière ».
Quant à la nécessité pressante de permettre aux entreprises de sélection de financer leurs activités de « recherche » en ponctionnant les agriculteurs, notons que celles-ci sont loin d’être à plaindre sur le plan économique, à la différence de ceux-là :
Le GNIS a publié une enquête rétrospective sur la période 2005-2011 aux termes de laquelle il apparaît qu’en 5 ans l’ensemble du secteur semences a fait une progression de 23%. Or les plus fortes progressions sont observées dans les secteurs oléagineux (+58 % - chiffre d’affaires qui passe de 162 M€ à 256 M€), céréales à paille (+26 % - CA qui passe de 270 à 341 M€) et pommes de terre (+25 % - CA qui passe de 129 à 161 M€), secteurs les plus directement concernés par le « problème » des semences de ferme !
De plus, le prix des semences certifiées est exorbitant par rapport à celui de la semence fermière et il n’a pas cessé d’augmenter.
Ainsi, les statistiques publiées par l’INSEE font apparaître une hausse de 414% du prix des semences et plants entre janvier 1975 et janvier 2013 .
Comparé au coût des semences de ferme de maïs, par exemple, les semences commercialisées par les semenciers sont pratiquement cent fois plus chères, selon un ancien Directeur de Recherche à l’INRA et un professeur à l’Université Harvard.
=> Ce qu’il faut ici comprendre c’est que, comme dans la vente d’un CD, d’un logiciel informatique ou de tout produit manufacturé, le paysan n’a aucun lieu de « rémunérer le sélectionneur pour ses activités de recherche », puisque celui-ci a déjà perçu cette rémunération lorsqu’il lui a vendu ses semences pour la première fois.
Ce qu’il fait sur son exploitation de ce travail de sélection qu’il a acquis, présent ou non sur la descendance de la première graine, ne devrait regarder que lui.
Mais il faut se rendre à l’évidence : ce n’est en fait pas la rémunération d’un travail effectif de recherche que poursuivent les sélectionneurs, mais la recherche d'une rémunération sans travail, c'est-à-dire une situation de rente.
Le législateur ne devrait pas se rendre complice de ces aspirations à la féodalité.
Les semenciers, comme tous les autres acteurs de l’économie, n’ont aucun droit à rendre leurs consommateurs captifs, et leur prospérité ne devrait dépendre que de la mise sur le marché de produits innovants et séduisants pour leur clientèle.
Que les semenciers souhaitent obtenir des semences de céréales ou d’oléagineux le même profit qu’avec les semences de maïs, pour lequel les hybrides F1 leur assure un marché captif, est une chose. Que cette prétention soit légitime en est une autre. Et qu’elle ait été reconnue par certains traités internationaux ne la rend pas immuable.
Rappelons aussi que d’autres traités internationaux3, signés par la France et l’Union Européenne, ont reconnu le droit inaliénable des paysans à semer le grain récolté. Il serait temps de donner application à ces traités là.
Quant aux agriculteurs, il est urgent qu’ils reviennent à ce qu’ils n’auraient jamais dû abandonner : les variétés paysannes du domaine public, librement reproductibles.
Rien ne les empêche de poursuivre le très prolifique travail de sélection qu’ils ont interrompus il y a 50 ans en se soumettant au dictat des technocrates de l’agronomie.
C’est le message que véhicule, partout, l’association Kokopelli, qui milite pour la liberté et l’autonomie des paysans, et dont la collection est intégralement fertile et libre de droits.
Kokopelli, le 26 Mars 2013
Extrait de la lettre de François Hollande à la Confédération Paysanne lorsqu’il était candidat à la présidentielle : « la loi sur les COV soulève une incompréhension chez les agriculteurs français qui voient créer un prélèvement nouveau de 35 millions d’euros à leur égard et perdent un droit immémorial d’utiliser gratuitement les semences de ferme. Les socialistes ont proposé des évolutions et une discussion pour une autre loi. Ils n’ont pas été entendus. Il faudra y revenir. »
Concombres, melons, aubergines, pastèques, radis, choux cabus, choux brocolis, choux-fleurs, piments/poivrons, laitues, pois potagers, carottes, fenouils, tomates, courgettes.
Traité International sur les Ressources Phytogénétiques pour l’Alimentation et l’Agriculture (TIRPAA) - V. article 9 particulièrement.
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Localisation : france
Identité métaphysique : cercle
Humeur : stable
Date d'inscription : 28/03/2012
Re: Révolutionnons l'agriculture
Les vingt dernières années ont vu une érosion très rapide de la diversité des semences - tout autant que de la capacité à les reproduire - et une concentration rapide du contrôle des semences par une petite poignée de corporations géantes ou de multinationales.
- Les surfaces cultivées en maïs, en coton, en soja et en colza chimériques se sont accrues dramatiquement.
- En sus d’éradiquer la biodiversité alimentaire, les semences chimériques brevetées ont également annihilé les droits des paysans à conserver, produire et échanger leurs propres semences.
- Dans la plupart des pays du monde, dont l’Inde, de nouvelles lois semencières sont introduites qui imposent l’inscription de variétés semencières dans des catalogues nationaux - induisant par là-même l’impossibilité pour les petits paysans de cultiver leur propre diversité et les faisant plonger dans l’esclavage du marché captif mis en place par les multinationales de la semence.
- La contamination génétique se répand. L’Inde a perdu ses semences de coton à cause de la contamination générée par le coton chimérique Bt tandis que le Mexique, le berceau historique du maïs, a perdu 80% de ses variétés traditionnelles de maïs. Et ce ne sont que deux exemples de perte d’héritage semencier local ou national.
- A la suite de la contamination, les multinationales des biotechnologies attentent des procès aux paysans pour non respect des brevets. Récemment, une coalition de plus de 80 groupes s’est formée afin de monter un dossier juridique à l’encontre de Monsanto pour l’empêcher d’attenter des procès aux paysans dont les semences ont été contaminées.
- Plus l’érosion des ressources génétiques des paysans s’accroît, plus les paysans deviennent dépendants des semences chimériques et plus ils s’endettent. De très nombreux paysans de l’Inde ont été poussés au suicide de par leur endettement généré par le coton chimérique Bt.
- L’Inde a signé un accord avec les USA (“US/India Knowledge Initiative”) avec un représentant de Monsanto dans le CA. Les états sont mis sous pression pour signer des accords avec Monsanto. Un exemple en est le contrat signé par Monsanto et l’Etat du Rajasthan, en Inde, grâce auquel Monsanto aurait obtenu les droits de propriété intellectuelle sur toutes les ressources génétiques ainsi que sur toutes les recherches réalisées avec des semences dans le cadre de cet accord. Le gouvernement du Rajasthan n’annula le dit-accord que sous l’influence d’une campagne menée par Navdanya et le mouvement “Monsanto Quit India Bija Yatra”.
- Les pressions exercées par Monsanto sur le Gouvernement US et les pressions exercées par Monsanto, ainsi que par le Gouvernement US, sur les gouvernements de par le monde constituent une menace majeure pour le futur des semences et le futur de l’alimentation.
- Wikileaks a exposé les intentions du Gouvernement US de répandre l’usage des organismes chimériques en Afrique et au Pakistan. Les pressions émanant de représentants du Gouvernement US et visant à promouvoir l’usage des organismes chimériques constituent un effort direct pour soutenir le commerce des multinationales des biotechnologies et pour accroître leurs marchés.
Ces tendances mettent en exergue un contrôle intégral sur les ressources en semences et une destruction des fondations mêmes de l’agriculture. Au niveau planétaire, nous sommes confrontés à UNE URGENCE POUR SAUVER NOS SEMENCES.
La disparition de notre biodiversité et de la souveraineté de nos semences est en train de générer une crise majeure dans l’agriculture et dans la sécurité alimentaire de la planète entière. Il nous faut agir avant qu’il ne soit trop tard.
Les semences constituent le premier maillon de la chaîne alimentaire et la source de l’évolution future de la vie. C’est pour cela qu’il est de notre devoir intrinsèque et de notre responsabilité de les protéger et de les confier aux générations futures. La reproduction des semences et l’échange des semences, dans le monde paysan, a constitué de tous temps le fondement du maintien de la biodiversité et de notre sécurité alimentaire.
Je suis sûr que vous avez pris conscience de l’urgence de la situation tout aussi intimement que moi-même et que vous sentez qu’il est temps d’unir nos forces pour recouvrer nos semences et pour protéger la Liberté et la Diversité de nos Semences.
Collectivement, faisons de 2012 l’année pour “Sauver nos Semences” et “Recouvrer nos Semences en tant que ressources communautaires” et pour les protéger de la privatisation par le biais des brevets, des lois obligeant à les inscrire dans des catalogues nationaux, des tentative de monopolisation, de la contamination et de l’érosion génétiques.
Mettons en place des stratégies communes, et des actions collectives, afin que les voix des 99% de la population, dans toutes les problématiques concernant les semences, deviennent plus fortes que les harcèlements de Monsanto et des quatre autres multinationales de l’agro-chimie et des biotechnologies qui sont déterminées à contrôler les systèmes alimentaires mondiaux en volant nos semences et notre liberté. http://kokopelli-semences.fr/articles/alliance_semences
- Les surfaces cultivées en maïs, en coton, en soja et en colza chimériques se sont accrues dramatiquement.
- En sus d’éradiquer la biodiversité alimentaire, les semences chimériques brevetées ont également annihilé les droits des paysans à conserver, produire et échanger leurs propres semences.
- Dans la plupart des pays du monde, dont l’Inde, de nouvelles lois semencières sont introduites qui imposent l’inscription de variétés semencières dans des catalogues nationaux - induisant par là-même l’impossibilité pour les petits paysans de cultiver leur propre diversité et les faisant plonger dans l’esclavage du marché captif mis en place par les multinationales de la semence.
- La contamination génétique se répand. L’Inde a perdu ses semences de coton à cause de la contamination générée par le coton chimérique Bt tandis que le Mexique, le berceau historique du maïs, a perdu 80% de ses variétés traditionnelles de maïs. Et ce ne sont que deux exemples de perte d’héritage semencier local ou national.
- A la suite de la contamination, les multinationales des biotechnologies attentent des procès aux paysans pour non respect des brevets. Récemment, une coalition de plus de 80 groupes s’est formée afin de monter un dossier juridique à l’encontre de Monsanto pour l’empêcher d’attenter des procès aux paysans dont les semences ont été contaminées.
- Plus l’érosion des ressources génétiques des paysans s’accroît, plus les paysans deviennent dépendants des semences chimériques et plus ils s’endettent. De très nombreux paysans de l’Inde ont été poussés au suicide de par leur endettement généré par le coton chimérique Bt.
- L’Inde a signé un accord avec les USA (“US/India Knowledge Initiative”) avec un représentant de Monsanto dans le CA. Les états sont mis sous pression pour signer des accords avec Monsanto. Un exemple en est le contrat signé par Monsanto et l’Etat du Rajasthan, en Inde, grâce auquel Monsanto aurait obtenu les droits de propriété intellectuelle sur toutes les ressources génétiques ainsi que sur toutes les recherches réalisées avec des semences dans le cadre de cet accord. Le gouvernement du Rajasthan n’annula le dit-accord que sous l’influence d’une campagne menée par Navdanya et le mouvement “Monsanto Quit India Bija Yatra”.
- Les pressions exercées par Monsanto sur le Gouvernement US et les pressions exercées par Monsanto, ainsi que par le Gouvernement US, sur les gouvernements de par le monde constituent une menace majeure pour le futur des semences et le futur de l’alimentation.
- Wikileaks a exposé les intentions du Gouvernement US de répandre l’usage des organismes chimériques en Afrique et au Pakistan. Les pressions émanant de représentants du Gouvernement US et visant à promouvoir l’usage des organismes chimériques constituent un effort direct pour soutenir le commerce des multinationales des biotechnologies et pour accroître leurs marchés.
Ces tendances mettent en exergue un contrôle intégral sur les ressources en semences et une destruction des fondations mêmes de l’agriculture. Au niveau planétaire, nous sommes confrontés à UNE URGENCE POUR SAUVER NOS SEMENCES.
La disparition de notre biodiversité et de la souveraineté de nos semences est en train de générer une crise majeure dans l’agriculture et dans la sécurité alimentaire de la planète entière. Il nous faut agir avant qu’il ne soit trop tard.
Les semences constituent le premier maillon de la chaîne alimentaire et la source de l’évolution future de la vie. C’est pour cela qu’il est de notre devoir intrinsèque et de notre responsabilité de les protéger et de les confier aux générations futures. La reproduction des semences et l’échange des semences, dans le monde paysan, a constitué de tous temps le fondement du maintien de la biodiversité et de notre sécurité alimentaire.
Je suis sûr que vous avez pris conscience de l’urgence de la situation tout aussi intimement que moi-même et que vous sentez qu’il est temps d’unir nos forces pour recouvrer nos semences et pour protéger la Liberté et la Diversité de nos Semences.
Collectivement, faisons de 2012 l’année pour “Sauver nos Semences” et “Recouvrer nos Semences en tant que ressources communautaires” et pour les protéger de la privatisation par le biais des brevets, des lois obligeant à les inscrire dans des catalogues nationaux, des tentative de monopolisation, de la contamination et de l’érosion génétiques.
Mettons en place des stratégies communes, et des actions collectives, afin que les voix des 99% de la population, dans toutes les problématiques concernant les semences, deviennent plus fortes que les harcèlements de Monsanto et des quatre autres multinationales de l’agro-chimie et des biotechnologies qui sont déterminées à contrôler les systèmes alimentaires mondiaux en volant nos semences et notre liberté. http://kokopelli-semences.fr/articles/alliance_semences
komyo- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 28/03/2012
Re: Révolutionnons l'agriculture
Merci Komyo! Après-cela certains trouveront encore une excuse pour défendre le FAO....et l'ONU.
Qui a été le représentant de la FRance au FAO? Charles Millon
Un extrait de son CV!
En 1965, il est membre du club de droite L'Astrolabe de Michel Delsol, son futur beau-père. Groupe anti-communiste, l'Astrolabe mêle divers courants de droite, dont des monarchistes, des chrétiens ralliés à la République dans les années 1930, des humanistes proches de Jacques Maritain et des personnalistes proches d'Emmanuel Mounier. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Millon
Un grand défenseur de la petite paysannerie?
Et ce sont toutes ces "personnalités" qui grouillent dans les officines de l'ONU. Une institution qui ne veut que votre bien, parait-il?
Qui a été le représentant de la FRance au FAO? Charles Millon
Un extrait de son CV!
En 1965, il est membre du club de droite L'Astrolabe de Michel Delsol, son futur beau-père. Groupe anti-communiste, l'Astrolabe mêle divers courants de droite, dont des monarchistes, des chrétiens ralliés à la République dans les années 1930, des humanistes proches de Jacques Maritain et des personnalistes proches d'Emmanuel Mounier. http://fr.wikipedia.org/wiki/Charles_Millon
Un grand défenseur de la petite paysannerie?
Et ce sont toutes ces "personnalités" qui grouillent dans les officines de l'ONU. Une institution qui ne veut que votre bien, parait-il?
_dede 95- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 10/12/2011
Re: Révolutionnons l'agriculture
La culture conventionnelle est non seulement inefficace et en plus, elle détruit et pollue les sols.
Ce magnifique reportage sur la permaculture montre ou se trouve la vraie science agricole pour le bien commun.
Ce magnifique reportage sur la permaculture montre ou se trouve la vraie science agricole pour le bien commun.
Millenium- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 17/09/2008
Re: Révolutionnons l'agriculture
La réalité tragique de l'agriculture prise en tenaille par le crédit et les lois destructrices du marché.
Chaque année, en France, ce sont 6 à 800 agriculteurs qui se donnent la mort, deux suicides par jour dont on parle pas, ou peu.
http://poitou-charentes.france3.fr/info/un-film-verite-sur-le-suicide-des-paysans-72500183.html
Chaque année, en France, ce sont 6 à 800 agriculteurs qui se donnent la mort, deux suicides par jour dont on parle pas, ou peu.
http://poitou-charentes.france3.fr/info/un-film-verite-sur-le-suicide-des-paysans-72500183.html
Millenium- Maître du Relatif et de l'Absolu
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