L'athéisme et la mort
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Re: L'athéisme et la mort
troubaadour a écrit:Il n'y aucune raison que vivre éternellement soit plus ennuyeux que vivre 70 ans. Mais comme on n'arrive pas à s'imaginer le contenu d'une vie éternelle on se l'imagine ennuyeuse. C'est porter un jugement de valeur sur une extrapolation.Stirica a écrit:. Ne pensez-vous pas que l'éternité serait mortellement ennuyeuse?

Si on aime tant notre jeunesse, c'est parce que tout y était plus intense, car tout ce qu'on faisait, on le faisait pour la première fois. A 70 ans, ça se tasse, (plus ou moins, car on peut effectivement toujours découvrir de nouveaux trucs à 70 ans) mais imagine à 700 ans ! ou 7000 ans ! Tu crois qu'un type né à l'époque des pyramides et qui serait toujours vivant aujourd'hui, ne pourrait pas se vanter, sans exagérer, "d'avoir un peu tout vu" ?...
N'oublions pas que le plaisir n'est qu'une émission d'endorphines (que ce soit pour le sexe ou le chocolat) et que comme pour tout, notre organisme s'y habitue et en réduit la portée.
troubaadour a écrit:Encore plus surprenant c'est que beaucoup de croyants rêvent au paradis et à la vie éternelle... (cdl où es tu ?)
Il n'y aurait donc que l'éternité humaine pour être ennuyeuse...

troubaadour a écrit:On va revenir au papillon éphémère qui ne vit qu'une journée sans même connaitre la nuit. peut il imaginer ce que serait que vivre 30 000 journées. Il se dirait "oh la la je vais m'emmerder vivre 30 000 journées !

Ceci dit, il y a des tortues qui vivent 3 siècles. Mais que sait-on de leur mémoire ? Si ça se trouve, elle est réinitialisée tous les 10 ans. Comme je disais, le meilleur moyen de ne pas s'ennuyer c'est d'oublier son passé. Mais est-ce toujours "la vie éternelle" dans ce cas ?
troubaadour a écrit:Par exemple si je vivais éternellement je pourrais aller à l'autre bout de la galaxie en voyageant et dormant pendant 500 millions d'années et découvrir un nouveau monde pendant le temps que je veux.. Serait-ce vivre intensément ou ennuyeusement ?

Stirica a écrit:Si la vie était éternelle, nous serions immortels (point à prendre en considération). Pour quelle raison nous fatiguerions nous à inventer du nouveau, notre survie n'étant pas en jeu?

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Re: L'athéisme et la mort
Stirica a écrit:Redevenir un enfant de 5 ans qui a tout à réapprendre. Très tentant. mais alors tout doit être effacer. Et quel intérêt?

Stirica a écrit:En trois ans j'ai perdu beaucoup de proches: accident de la route, arrêt cardiaque, et vous voudriez que je ne tienne pas le propos suivantGerard a écrit:Si on avait peur en permanence d'une mort imminente, la vie ne serait pas possible.


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Re: L'athéisme et la mort
D'autant que l'intérêt est d'ajouter de l'apprentissage pas de jouer Sisiphe...Stirica a écrit:Dilemme.
Mourir ne me pose pas de problème
Redevenir un enfant de 5 ans qui a tout à réapprendre. Très tentant. mais alors tout doit être effacer. Et quel intérêt?
Il y a une autre manière de voir le problème, c'est voir le verre plein au lieu de voir le verre vide. Je pense très très souvent à la mort, et cela m'invite à apprécier ma vie et à vivre chaque jour d'une manière pleine.Gerard a écrit:Alors là, c'est bien le truc qui est rejeté systématiquement par notre esprit. Hormis des cas particuliers comme les soldats sur les champs de bataille, tout le monde pense que "la mort ne peut pas frapper n'importe quand" et qu'il faut des signes avant-coureurs, et des avertissements.
Si on avait peur en permanence d'une mort imminente, la vie ne serait pas possible.
Mais pourquoi donc avoir peur de la mort : c'est ça que je n'arrive pas à comprendre. Peur de souffrir oui. Pas envie de se séparer de ceux qu'on aime, oui. Pas envie d'arrêter une situation qui nous satisfait et nous rend heureux oui. Mais ce n'est pas avoir peur de la mort : c'est juste ne pas avoir envie de mourir ...
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Re: L'athéisme et la mort
Si l'on veut considérer la vie éternelle en tant que corps physique il n'y a pas de raison pour que ce soit la même chose et la même règle pour toute autres formes de vie et phénomènes.
Ce la doit ressembler à un monde où toutes les choses sont vitrifiées.
On arrive donc très rapidement intellectuellement à une impasse.
Ce la doit ressembler à un monde où toutes les choses sont vitrifiées.
On arrive donc très rapidement intellectuellement à une impasse.
Rio sur Seine- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: L'athéisme et la mort
Et si l'on considère la vie éternelle en tant que corps spirituel, l'option existe déjà dans toutes les religionsRio sur Seine a écrit:Si l'on veut considérer la vie éternelle en tant que corps physique il n'y a pas de raison pour que ce soit la même chose et la même règle pour toute autres formes de vie et phénomènes.
Ce la doit ressembler à un monde où toutes les choses sont vitrifiées.
On arrive donc très rapidement intellectuellement à une impasse.

Et là je vais avoir la réponse : ah mais tu es conditionnée par ton éducation machin bidule...
Donc comme toi tu ne l'es pas, tu vas me répondre

- Spoiler:
- ... quelque chose comme "dans le grand tout" que je ne peux pas décrire parce que c'est indicible
?
Oui il y aurait naissance, mais effectivement et c'est bien là où j'aimerais aussi avoir une réponse on supprime la mort oki mais supprime-t-on aussi le vieillissement et si oui à quel âge ?Jipé a écrit:Simples questions :
- quel âge aurions-nous pour vivre une vie éternelle, vieillirons-nous ou pas ?
Il y aurait naissance mais pas mort ?![]()
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Re: L'athéisme et la mort
Bulle a écrit:D'autant que l'intérêt est d'ajouter de l'apprentissage pas de jouer Sisiphe...Stirica a écrit:Redevenir un enfant de 5 ans qui a tout à réapprendre. Très tentant. mais alors tout doit être effacer. Et quel intérêt?


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Re: L'athéisme et la mort
Gerard a écrit:Ha bon ? Donc là, en ce moment, vous pensez sérieusement qu'il y a des chances que vous ne finissiez pas la journée ?
J'ai un peu de mal à y croire......

Dernière édition par Stirica le Jeu 1 Aoû 2013 - 18:53, édité 1 fois
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'athéisme et la mort
Bulle a écrit: j'aimerais aussi avoir une réponse on supprime la mort oki mais supprime-t-on aussi le vieillissement et si oui à quel âge ?

A partir de cet âge, notre corps commence à mourir, c'est-à-dire qu'il ne remplace plus toutes les cellules mortes. Et plus on avance en âge, moins il les remplace. Donc l'immortalité, impliquerait de rester à 25 ans. Ce n'est pas une option : pourquoi perdrait-on encore des cellules si on est immortel ?
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Re: L'athéisme et la mort
- je vous donne l'immortalité si vous le désirez, vous avez 10 secondes pour me répondre
- vous pourriez être un peu plus précis ?
- non
- ah....
- il vous reste 8 secondes.
je signerai pas. être immortel me fait encore plus peur que d’être mortel
- vous pourriez être un peu plus précis ?
- non
- ah....
- il vous reste 8 secondes.
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mirage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: L'athéisme et la mort
Il y a des cellules qui se renouvellent toute notre vie, comme les cellules de la peau par exemple...Gerard a écrit:Bulle a écrit: j'aimerais aussi avoir une réponse on supprime la mort oki mais supprime-t-on aussi le vieillissement et si oui à quel âge ?Scientifiquement, la fin de l'adolescence biologique se situe aux alentours de 25 ans.
A partir de cet âge, notre corps commence à mourir, c'est-à-dire qu'il ne remplace plus toutes les cellules mortes. Et plus on avance en âge, moins il les remplace. Donc l'immortalité, impliquerait de rester à 25 ans. Ce n'est pas une option : pourquoi perdrait-on encore des cellules si on est immortel ?
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Re: L'athéisme et la mort
Mais cette interrogation ne concerne que les croyants en un arrière monde.Gerard a écrit:Non Bulle, l'intérêt c'est de savoir où on va. Ce qui n'est pas le cas quand on meurt. Qu'on croit à l'après-vie, ou qu'on croit qu'il n'y a rien, cela reste une CROYANCE. Pas une certitude.
Et c'est oublier que l'arrière monde n'est pas le seul postulat offert à l'imagination humaine. Celle d'Epicure me semble tout à fait aussi pertinente.
"Accoutume-toi sur ce point à penser que pour nous la mort n'est rien, puisque tout bien et tout mal résident dans la sensation, et que la mort est privation de nos sensations. Dès lors la juste prise de conscience que la mort ne nous est rien autorise à jouir du caractère mortel de la vie: non pas en lui conférant une durée infinie, mais en l'amputant du désir d'immortalité. Il s'ensuit qu'il n'y a rien d'effrayant dans le fait de vivre, pour qui est radicalement conscient qu'il n'existe rien d'effrayant non plus dans le fait de ne pas vivre.
Stupide est donc celui qui dit avoir peur de la mort non parce qu'il souffrira en mourant, mais parce qu'il souffre à l'idée qu'elle approche. Ce dont l'existence ne gêne point, c'est vraiment pour rien qu'on souffre de l'attendre ! Le plus effrayant des maux, la mort, ne nous est rien, disais-je : quand nous sommes, la mort n'est pas là, et quand la mort est là, c'est nous qui ne sommes pas ! Elle ne concerne donc ni les vivants ni les trépassés, étant donné que pour les uns, elle n'est point, et que les autres ne sont plus."
Epicure
Compte-tenu du fait que l'un des postulats comme l'autre ne sera jamais qu'une croyance puisqu'aucun des deux n'est revenu pour en parler, je me demande bien pourquoi tu choisis... la réponse à un désir d'immortalité ? Réponse qui me semble d'ailleurs l'hypothèse la moins logique tant il serait normal qu'au minimum les prêtres chrétiens reviennent pour dire "continuez à faire comme je vous le conseillais, l'éternité c'est trop top", ou encore "faites comme moi c'est vraiment super". Ou bien tes ancêtres chrétiens, sans aucun doute bienveillants et désireux que le monde aille enfin beaucoup mieux. Au final, exactement comme le modèle incarné qu'il faut suivre a fait...
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Re: L'athéisme et la mort
Jipé a écrit:Il y a des cellules qui se renouvellent toute notre vie, comme les cellules de la peau par exemple...



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Re: L'athéisme et la mort
Bulle a écrit:Mais cette interrogation ne concerne que les croyants en un arrière monde...Gerard a écrit:Non Bulle, l'intérêt c'est de savoir où on va. Ce qui n'est pas le cas quand on meurt. Qu'on croit à l'après-vie, ou qu'on croit qu'il n'y a rien, cela reste une CROYANCE. Pas une certitude.

Bulle a écrit:Celle d'Epicure me semble tout à fait aussi pertinente.
"Le plus effrayant des maux, la mort, ne nous est rien, disais-je : quand nous sommes, la mort n'est pas là, et quand la mort est là, c'est nous qui ne sommes pas !


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Re: L'athéisme et la mort
Ya un hic dans ton idée Gérard car, si tu effaces toute ta vie, tu ne pourra pas savoir ce qui t'attend puisque tu ne sauras même plus qui tu étais, à moins de revoir ta vie sur vidéo, ce qui t'obligerait à la filmer tout le temps. Autrement dit, tu aurais l'impression d'être dans un film tout le temps, sauf dans la vraie vie où tu aurais nécessairement l'impression d'être au cinéma. Je plains le pauvre gars qui serait déjà réalisateur de film dans la vie.Gerard a écrit:En revanche, si on peut effacer sa mémoire, on sait exactement ce qui nous attend, puisqu'on a déjà vécu une vie.

M'enfin- Le Repteux
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Re: L'athéisme et la mort
Et bien, je ne pensais pas que mes quelques questions provoqueraient tant de débats... et de digressions! 
Je vous ai tous lu attentivement, et ne reviendrait que sur les quelques points qui m'ont marqué (je passerai par exemple sur les pulsions sexuelles, qui sont plutôt hors-sujet par rapport à ma question de départ).
Juste une remarque avant tout:
Non! Un athée n'est pas un croyant. Ce n'est pas qu'il croit que dieu n'existe pas, mais il ne CROIT PAS que dieu existe. Je pense que la différence est fondamentale. Le lien athée/rationaliste a été évoqué ici, et j'expose du coup mon point de vue sur la question : Pour moi, la position des athées est la suivante : "Au regard des preuves qui peuvent être apportées pour appuyer l'existence de dieu(x), celle-ci semblent insuffisante pour considérer son existence comme possible.". L'athée est pour moi rationaliste car son "rejet" de la croyance de dieu repose sur une analyse raisonnable de la probabilité de son existence.
Bref, ce n'est pas le sujet ici, mais dire que les athées sont des croyants me fait toujours bondir...
Et également :
De la même façon, pour moi, la question de la mort et de "l'après" n'est pas sujet à croyance pour beaucoup. Plus on en apprend sur notre cerveau, plus on comprend comment un esprit se met en place. Le cerveau est le support de notre esprit, la mort entraîne la fin de son activité, donc la fin de l'esprit. Et ce n'est pas ce que je crois, c'est ce que je sais. Comme je sais l'effet d'un cœur qui s'arrête de battre ou d'une jambe coupée... Bref...
Vous me pardonnerez de ne pas citer les gens à la lettre et en les nommant, mais je maîtrise assez mal les outils des forums, et les 7-8 pages de discussion sont assez denses...
Voici les quelques points sur lesquels je souhaite réagir:
-Ma peur de mourir a été assimilée à du narcissisme... Or cette peur n'a absolument rien à voir sur les effets et actions que je peux avoir sur le monde... Je n'ai pas peur de manquer aux gens, je n'ai pas la prétention d'apporter une contribution hors du commun à l'humanité...etc... Je résumerai cette peur de la façon suivante : "L'idée de disparaître me terrifie". Non pas pour le monde qui m'entoure, mais pour moi... Ne plus penser, ne plus ressentir, ne plus être. Je crois que je n'arriverai pas à l'expliquer plus clairement...
-J'ai lu plusieurs fois "pourquoi avoir peur de l'inévitable/inéluctable?". Je ne comprend pas en quoi le fait que quelque chose ne puisse être empêché le rendrait moins effrayant... Si vous chuter du 10ème étage, vous vivrez la chute sereinement en vous disant que de toute façon, l'impact est inévitable? Vous pensez que les dernières pensées de victimes de crash aérien sont "bah, on n'y peut rien"? Je suis perplexe...
-La question de l'immortalité a également été posée... Elle est souvent assimilée à un ennui éternel. L'immortalité est un rêve pour moi. Avoir l'éternité devant soi pour découvrir, apprendre, et apprécier tout ce que le monde, voire l'Univers, pourrait avoir à offrir à nos sens... Lorsqu'on voyage un peu, on se rend compte qu'une vie ne suffirait pas pour connaitre ne serait-ce qu'un pays de la taille de la France... Le temps parait alors tellement court. Peut être que l'un des éléments de ma peur, c'est ce à coté de quoi je vais passer... Ce que je ne découvrirai jamais...
-"Tu es encore jeune, en vieillissant, ça te passera"... Rien n'est moins sûr... Je pense au contraire que voir l'échéance se rapprocher me terrifiera de plus en plus... (Je ne pense pas mourir serein... Plutôt plein de regrets.)

Je vous ai tous lu attentivement, et ne reviendrait que sur les quelques points qui m'ont marqué (je passerai par exemple sur les pulsions sexuelles, qui sont plutôt hors-sujet par rapport à ma question de départ).
Juste une remarque avant tout:
Gerard a écrit:L'athée est un croyant, puisqu'il CROIT que Dieu n'existe pas et qu'il n'y a rien après la mort. Celui qui est travaillé par la plus forte angoisse métaphysique, c'est celui qui DOUTE.
Non! Un athée n'est pas un croyant. Ce n'est pas qu'il croit que dieu n'existe pas, mais il ne CROIT PAS que dieu existe. Je pense que la différence est fondamentale. Le lien athée/rationaliste a été évoqué ici, et j'expose du coup mon point de vue sur la question : Pour moi, la position des athées est la suivante : "Au regard des preuves qui peuvent être apportées pour appuyer l'existence de dieu(x), celle-ci semblent insuffisante pour considérer son existence comme possible.". L'athée est pour moi rationaliste car son "rejet" de la croyance de dieu repose sur une analyse raisonnable de la probabilité de son existence.
Bref, ce n'est pas le sujet ici, mais dire que les athées sont des croyants me fait toujours bondir...
Et également :
Gerard a écrit:Bulle a écrit:Mais cette interrogation ne concerne que les croyants en un arrière monde...Gerard a écrit:Non Bulle, l'intérêt c'est de savoir où on va. Ce qui n'est pas le cas quand on meurt. Qu'on croit à l'après-vie, ou qu'on croit qu'il n'y a rien, cela reste une CROYANCE. Pas une certitude.
Pas du tout, elle concerne aussi ceux qui croient qu'il n'y a pas d'arrière-monde : ils le croient, mais ils ne peuvent pas en être certains. Alors que si on reste vivant avec une mémoire effacée, on est certain de continuer à vivre.
Bulle a écrit:Celle d'Epicure me semble tout à fait aussi pertinente.
"Le plus effrayant des maux, la mort, ne nous est rien, disais-je : quand nous sommes, la mort n'est pas là, et quand la mort est là, c'est nous qui ne sommes pas !Affirmation gratuite non-prouvée. Que sait-il si quand la mort est là, nous ne sommes plus ? Personne n'est revenu pour le dire. Donc, c'est une hypothèse soumise à la nécessité d'y CROIRE, comme toutes les autres hypothèses.
Mais quand on ne croit à rien, on est dans le doute et donc dans l'angoisse...
...
De la même façon, pour moi, la question de la mort et de "l'après" n'est pas sujet à croyance pour beaucoup. Plus on en apprend sur notre cerveau, plus on comprend comment un esprit se met en place. Le cerveau est le support de notre esprit, la mort entraîne la fin de son activité, donc la fin de l'esprit. Et ce n'est pas ce que je crois, c'est ce que je sais. Comme je sais l'effet d'un cœur qui s'arrête de battre ou d'une jambe coupée... Bref...
Vous me pardonnerez de ne pas citer les gens à la lettre et en les nommant, mais je maîtrise assez mal les outils des forums, et les 7-8 pages de discussion sont assez denses...
Voici les quelques points sur lesquels je souhaite réagir:
-Ma peur de mourir a été assimilée à du narcissisme... Or cette peur n'a absolument rien à voir sur les effets et actions que je peux avoir sur le monde... Je n'ai pas peur de manquer aux gens, je n'ai pas la prétention d'apporter une contribution hors du commun à l'humanité...etc... Je résumerai cette peur de la façon suivante : "L'idée de disparaître me terrifie". Non pas pour le monde qui m'entoure, mais pour moi... Ne plus penser, ne plus ressentir, ne plus être. Je crois que je n'arriverai pas à l'expliquer plus clairement...
-J'ai lu plusieurs fois "pourquoi avoir peur de l'inévitable/inéluctable?". Je ne comprend pas en quoi le fait que quelque chose ne puisse être empêché le rendrait moins effrayant... Si vous chuter du 10ème étage, vous vivrez la chute sereinement en vous disant que de toute façon, l'impact est inévitable? Vous pensez que les dernières pensées de victimes de crash aérien sont "bah, on n'y peut rien"? Je suis perplexe...
-La question de l'immortalité a également été posée... Elle est souvent assimilée à un ennui éternel. L'immortalité est un rêve pour moi. Avoir l'éternité devant soi pour découvrir, apprendre, et apprécier tout ce que le monde, voire l'Univers, pourrait avoir à offrir à nos sens... Lorsqu'on voyage un peu, on se rend compte qu'une vie ne suffirait pas pour connaitre ne serait-ce qu'un pays de la taille de la France... Le temps parait alors tellement court. Peut être que l'un des éléments de ma peur, c'est ce à coté de quoi je vais passer... Ce que je ne découvrirai jamais...
-"Tu es encore jeune, en vieillissant, ça te passera"... Rien n'est moins sûr... Je pense au contraire que voir l'échéance se rapprocher me terrifiera de plus en plus... (Je ne pense pas mourir serein... Plutôt plein de regrets.)
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Re: L'athéisme et la mort
Qui va continuer à développer ma thèse si ma mémoire est effacée avant qu'elle soit aboutie? Comment décider le grand effacement? J'ai toujours eu des projets intéressants dans la vie et je n'aurais jamais voulu ne pas les continuer, de plus, mes nouveaux projets dépendaient toujours de mes anciennes connaissances, de sorte que je n'aurais pas pu progresser en les effaçant. Ça ne marche pas ton truc Gérard, c'est une utopie! À côté de ça, ma thèse, c'est du roc.Gerard a écrit:si on reste vivant avec une mémoire effacée, on est certain de continuer à vivre.

M'enfin- Le Repteux
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Re: L'athéisme et la mort
Salut Otawa
,
D'abord je tiens à témoigner de ma sympathie. Je compatis pleinement, je suis affublé de la même angoisse, du moins ta description me fait penser que nos angoisses sont assez similaires,
Je n'ai jamais réussi à me guérir et en fait c'est même pire à mesure que les années s'accumulent. Par contre j'ai réussi à en tirer du positif, l'angoisse paralysante se mue parfois en colère et c'est un moteur fabuleux de créativité.
Cependant la différence majeure est que je ne suis pas athée ni certainement pas rationaliste et je vois donc mal comment j'aurais pu gérer mon angoisse dans ce cas.
À ce sujet tu dis,
Sophisme Bullique rabaché sans cesse sur le forum contre lequel je m'insurge et m'indigne.

Je t'accorde que le terme de croyance est mal choisi mais tu seras peut-être d'accord avec cette formulation,
Un athée a la conviction que Dieu n'existe pas.
Je ne joue pas avec les mots. La différence permet de distinguer l'athéisme des agnosticismes, je ne partage pas cette conviction que Dieu n'existe pas avec l'athée et ce n'est pas un détail. Je respecte ça,
Alors pourquoi ne pas respecter que l'idée d'être assimilé à la clique athée/rationaliste me fait bondir...?
Ensuite, tu dis,
Mon rejet de la croyance en Dieu et de la conviction de sa non-existence repose sur une analyse raisonnable des probabilités.
Enfin,
Wouf ! Du brutal ! Pourrais-tu développer si l'envie s'en fait sentir ?
Géraâard,
Quand on ne croit en rien, on est dans la certitude, non ?
Je crois au contraire en tout et les contradictions entre les hypothèses engendrent un doute qui parfois engendrent une angoisse mais aussi un sentiment violent de se sentir exister très fructueux. Plus important, ça permet de se détacher de la notion de Vérité et de juger une hypothèse selon des critères esthétiques et ludiques. L'angoisse prend alors un gros coup dans la gueule.

D'abord je tiens à témoigner de ma sympathie. Je compatis pleinement, je suis affublé de la même angoisse, du moins ta description me fait penser que nos angoisses sont assez similaires,
La question de l'immortalité a également été posée... Elle est souvent assimilée à un ennui éternel. L'immortalité est un rêve pour moi. Avoir l'éternité devant soi pour découvrir, apprendre, et apprécier tout ce que le monde, voire l'Univers, pourrait avoir à offrir à nos sens...

Je n'ai jamais réussi à me guérir et en fait c'est même pire à mesure que les années s'accumulent. Par contre j'ai réussi à en tirer du positif, l'angoisse paralysante se mue parfois en colère et c'est un moteur fabuleux de créativité.
Cependant la différence majeure est que je ne suis pas athée ni certainement pas rationaliste et je vois donc mal comment j'aurais pu gérer mon angoisse dans ce cas.
À ce sujet tu dis,
Non! Un athée n'est pas un croyant. Ce n'est pas qu'il croit que dieu n'existe pas, mais il ne CROIT PAS que dieu existe.
Sophisme Bullique rabaché sans cesse sur le forum contre lequel je m'insurge et m'indigne.

Je t'accorde que le terme de croyance est mal choisi mais tu seras peut-être d'accord avec cette formulation,
Un athée a la conviction que Dieu n'existe pas.
Je ne joue pas avec les mots. La différence permet de distinguer l'athéisme des agnosticismes, je ne partage pas cette conviction que Dieu n'existe pas avec l'athée et ce n'est pas un détail. Je respecte ça,
Bref, ce n'est pas le sujet ici, mais dire que les athées sont des croyants me fait toujours bondir...
Alors pourquoi ne pas respecter que l'idée d'être assimilé à la clique athée/rationaliste me fait bondir...?
Ensuite, tu dis,
L'athée est pour moi rationaliste car son "rejet" de la croyance de dieu repose sur une analyse raisonnable de la probabilité de son existence.
Mon rejet de la croyance en Dieu et de la conviction de sa non-existence repose sur une analyse raisonnable des probabilités.
Enfin,
Plus on en apprend sur notre cerveau, plus on comprend comment un esprit se met en place.
Wouf ! Du brutal ! Pourrais-tu développer si l'envie s'en fait sentir ?

Géraâard,
Mais quand on ne croit à rien, on est dans le doute et donc dans l'angoisse...
Quand on ne croit en rien, on est dans la certitude, non ?
Je crois au contraire en tout et les contradictions entre les hypothèses engendrent un doute qui parfois engendrent une angoisse mais aussi un sentiment violent de se sentir exister très fructueux. Plus important, ça permet de se détacher de la notion de Vérité et de juger une hypothèse selon des critères esthétiques et ludiques. L'angoisse prend alors un gros coup dans la gueule.
Edouard LaHonte- Affranchi des Paradoxes
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Re: L'athéisme et la mort
En devenant athée peut-être?Edouard LaHonte a écrit:Cependant la différence majeure est que je ne suis pas athée ni certainement pas rationaliste et je vois donc mal comment j'aurais pu gérer mon angoisse dans ce cas.
Ma définition: un athée est convaincu que Dieu est seulement une idée comme une autre, alors qu'un agnostique n'en est pas convaincu.Un athée a la conviction que Dieu n'existe pas.
Je ne comprends pas votre angoisse vous deux. La seule angoisse qui me vient à part celle de perdre la santé, c'est celle de ne pas réussir ce que j'entreprends et de devoir rendre des comptes, et elle me vient seulement quand je suis fatigué. Se pourrait-il que vous vous posiez des questions qui ne possèdent tout simplement pas de réponse? Que vous ressentiez l'angoisse de vous trouver coincés entre l'arbre et l'écorce?L'angoisse prend alors un gros coup dans la gueule.
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Re: L'athéisme et la mort
M'enfin a osé a écrit:En devenant athée peut-être?
Plutôt crever. L'hypothèse athée est la moins intéressante. Absence totale de cojones et qui plus est valeur heuristique et esthétique zéro.

Je ne comprends pas votre angoisse vous deux. (...) Se pourrait-il que vous vous posiez des questions qui ne possèdent tout simplement pas de réponse? Que vous ressentiez l'angoisse de vous trouver coincés entre l'arbre et l'écorce?
Je n'ai jamais rencontré une question sans réponse...

De s'interroger ne génère pas d'angoisse chez moi, c'est au contraire quand j'échoue à m'interroger que je m'ennuie et j'angoisse. Une bonne réponse à une question est donc une réponse qui pose plus de questions qu'elle y répond.
Edouard LaHonte- Affranchi des Paradoxes
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Re: L'athéisme et la mort
Edouard LaHonte a écrit:Une bonne réponse à une question est donc une réponse qui pose plus de questions qu'elle y répond.
Je plussoie en image

Les matriochkas sont une belle métaphore du questionnement philosophique
Je me sauve.
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Re: L'athéisme et la mort
Bulle a écrit:
Et si l'on considère la vie éternelle en tant que corps spirituel, l'option existe déjà dans toutes les religionsMais le problème est d'avoir au minimum un certain nombre de réponses pour pouvoir juger : où ? Comment ?
Et là je vais avoir la réponse : ah mais tu es conditionnée par ton éducation machin bidule...
Donc comme toi tu ne l'es pas, tu vas me répondre![]()
Bah oui, mais c'est aussi une réponse de conditionné par son éducation ohmmachin ohmbidule non ?
- Spoiler:
... quelque chose comme "dans le grand tout" que je ne peux pas décrire parce que c'est indicible?
En effet, la théorie du grand tout c'est un grand classique du propos lénifiant qui veut tout dire et ne rien dire dans le même temps. C'est assez typique de la spiritualité de super marché qui consiste à vendre des évidences.
Dernière édition par Rio sur Seine le Ven 2 Aoû 2013 - 8:11, édité 1 fois
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Re: L'athéisme et la mort
Pour toi peut-être, pour d'autres c'est tout à fait différent. Et lorsqu'on parle des "effets" sur le monde on ne doit pas oublier le besoin que le souvenir de sa personne reste.Otowa a écrit:-Ma peur de mourir a été assimilée à du narcissisme... Or cette peur n'a absolument rien à voir sur les effets et actions que je peux avoir sur le monde... Je n'ai pas peur de manquer aux gens, je n'ai pas la prétention d'apporter une contribution hors du commun à l'humanité...etc... Je résumerai cette peur de la façon suivante : "L'idée de disparaître me terrifie". Non pas pour le monde qui m'entoure, mais pour moi... Ne plus penser, ne plus ressentir, ne plus être. Je crois que je n'arriverai pas à l'expliquer plus clairement...
De ce point de vue la visite des cimetières d'une manière générale et du Père Lachaise en particulier est parfaitement éducative, sachant que les monuments sont dans la majorité des cas commandés d'avance par le principal occupant...

Cela dit le narcissisme n'est pas à prendre que dans le sens péjoratif du terme : se regarder dans le miroir n'implique pas que l'on s'y noie forcément.
Non, certainement pas au dernier moment il y a probablement autre chose à penser que "bah on n'y peut rien". C'est avant que les choses se passent et la peur de la mort est un effet pervers d'années d'éducations qui promettent l'éternité, la punition si c'est mal et la récompense si c'est bien. C'est le joug et l'épée de Damoclès réunis.-J'ai lu plusieurs fois "pourquoi avoir peur de l'inévitable/inéluctable?". Je ne comprend pas en quoi le fait que quelque chose ne puisse être empêché le rendrait moins effrayant... Si vous chuter du 10ème étage, vous vivrez la chute sereinement en vous disant que de toute façon, l'impact est inévitable? Vous pensez que les dernières pensées de victimes de crash aérien sont "bah, on n'y peut rien"? Je suis perplexe...
Par contre imaginons que dès le plus jeune âge on ait appris que la mort était une chose normale et que dès la naissance on en prenait le chemin ? Les réactions seraient tout à fait différentes ; le constat peut d'ailleurs être fait à regarder les sociétés où l'éducation parle de réincarnation. Pourtant cela peut-être effrayant d'avoir à revivre un futur "réparateur" non ?
Dans ce cas c'est plus de la frustration que de la peur me semble-t-il.-La question de l'immortalité a également été posée... Elle est souvent assimilée à un ennui éternel. L'immortalité est un rêve pour moi. Avoir l'éternité devant soi pour découvrir, apprendre, et apprécier tout ce que le monde, voire l'Univers, pourrait avoir à offrir à nos sens... Lorsqu'on voyage un peu, on se rend compte qu'une vie ne suffirait pas pour connaitre ne serait-ce qu'un pays de la taille de la France... Le temps parait alors tellement court. Peut être que l'un des éléments de ma peur, c'est ce à coté de quoi je vais passer... Ce que je ne découvrirai jamais...
Et qu'il y a-t-il d'effrayant à avoir des regrets ? Quelle garantie la vie éternelle donne-t-elle de ne pas passer à côté de l'essentiel ?"Tu es encore jeune, en vieillissant, ça te passera"... Rien n'est moins sûr... Je pense au contraire que voir l'échéance se rapprocher me terrifiera de plus en plus... (Je ne pense pas mourir serein... Plutôt plein de regrets.)
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Re: L'athéisme et la mort
"Pourquoi il y a-t-il quelque chose plutôt que rien ?"Edouard LaHonte a écrit:Je n'ai jamais rencontré une question sans réponse...![]()
Une question n'a jamais été une réponse. C'est essentiellement, quand ce n'est pas une manière d'occuper le peu de temps qui nous est imparti à tourner en rond comme une mouche dans un bocal, une ouverture au débat (qu'il soit intérieur ou pas), et de ce fait à l'enrichissement et à l'évolution de la pensée.De s'interroger ne génère pas d'angoisse chez moi, c'est au contraire quand j'échoue à m'interroger que je m'ennuie et j'angoisse. Une bonne réponse à une question est donc une réponse qui pose plus de questions qu'elle y répond.
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Re: L'athéisme et la mort
Pourtant croire (dans la forme transitive) c'est "Considérer (un énoncé) comme vrai. ". Là tu nous décrit un sceptique, pas un croyant.Gerard a écrit:Pas du tout, elle concerne aussi ceux qui croient qu'il n'y a pas d'arrière-monde : ils le croient, mais ils ne peuvent pas en être certains. Alors que si on reste vivant avec une mémoire effacée, on est certain de continuer à vivre.
Gégé, relis ce que j'ai écrit : "Et c'est oublier que l'arrière monde n'est pas le seul postulat offert à l'imagination humaine."Bulle a écrit:Affirmation gratuite non-prouvée...
Quant à l'angoisse qui serait suscitée par le fait de ne pas croire, c'est tout à fait subjectif.
Moi personnellement je m'en fous complètement : mon principal centre d'intérêt est la vie et ce que j'en fais

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Re: L'athéisme et la mort
Otawa:
Qu'est-ce que cela change si tu ne penses plus, ne ressens plus et n'est plus ?
Si demain c'est mon cas, cela ne changera rien pour toi, je présume, donc ta terreur de ne plus être ne viendrait que de l'égocentrisme, non ?
Egocentrisme étant la tendance à tout centrer sur soi-même, à tout orienter en fonction de soi (et c'est commun à chaque humain).
Ben c'est dommage de ne pas expliquer plus, car c'est là que cela devient intéressant!Je résumerai cette peur de la façon suivante : "L'idée de disparaître me terrifie". Non pas pour le monde qui m'entoure, mais pour moi... Ne plus penser, ne plus ressentir, ne plus être. Je crois que je n'arriverai pas à l'expliquer plus clairement...
Qu'est-ce que cela change si tu ne penses plus, ne ressens plus et n'est plus ?
Si demain c'est mon cas, cela ne changera rien pour toi, je présume, donc ta terreur de ne plus être ne viendrait que de l'égocentrisme, non ?
Egocentrisme étant la tendance à tout centrer sur soi-même, à tout orienter en fonction de soi (et c'est commun à chaque humain).
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