Le séjour de l'ange
2 participants
Page 1 sur 1
Le séjour de l'ange
Météore iridescent des nuits de printemps
Au reflet chatoyant sur un verre d’aramon
Je file la musique à l’écheveau du temps
Dans le séjour de l’ange ou l’antre du démon
Soubresaut d'une fièvre allant à contretemps
Dans ce fameux canton les cyprès et la vigne
Le jus noirâtre des oliviers coule à terre
Tandis que la fournaise en la garrigue insigne
Arrache la raison comme un paratonnerre
L’émotion de tes mains faisant trembler la ligne
Nous chantons sans parler l’hiver de la romance
Le givre des jardins la fureur des orages
Entre les allées des azalées en dormance
L’horloge a mesuré l’étendue des outrages
Au pinceau vaporeux notant la transhumance
Chaque aube une cité dans la baie qui retombe
Royaume arachnéen livrant tendresse et joie
Dans la nef d’un temple abandonné qui surplombe
Aux vitraux coulissant des fleurs sur la courroie
Poutres de chrysalide aux arceaux de palombe
Les immenses forêts des serpents et des singes
Brisant les branches et traversant en lisière
La jungle et moi livide encor comme des linges
L’amour la mort et l’art ô fugace lumière
Scandée dans l’aquarium intense à nos méninges
Dans les palais des rois dans les nouveaux taudis
Nous nous sommes croisés enlacés vers le fleuve
Ritournelle acérée pour nos sens ébaudis
Au port que la misère infinie qui m’émeuve
Aille à l’écume enfin que le marin maudit
Cette grave éloquence à l’ivresse mesure
Le corps plein de l’union dans la brume l’ardeur
Effleurant du fleuret les creusets dans l’azur
L’oiseau bleu du désir facétieux faucardeur
À nos lèvres cherchant souffle de la brisure
Sur un blason de fer illunant la campagne
Armoiries de la fée l’alchimie des contraires
Fruits des feux et du vent aux vergers de cocagne
Nous oublions la ville aux chants atrabilaires
Dans un square évoquant la pluie sur la montagne
Dans une légère encre achoppant sur les murs
La poésie cordeau du rêve et du néant
Trace l’épiphanie des horizons futurs
Épileptique élan de rapace en créant
La splendeur fatiguée des poètes impurs
Au reflet chatoyant sur un verre d’aramon
Je file la musique à l’écheveau du temps
Dans le séjour de l’ange ou l’antre du démon
Soubresaut d'une fièvre allant à contretemps
Dans ce fameux canton les cyprès et la vigne
Le jus noirâtre des oliviers coule à terre
Tandis que la fournaise en la garrigue insigne
Arrache la raison comme un paratonnerre
L’émotion de tes mains faisant trembler la ligne
Nous chantons sans parler l’hiver de la romance
Le givre des jardins la fureur des orages
Entre les allées des azalées en dormance
L’horloge a mesuré l’étendue des outrages
Au pinceau vaporeux notant la transhumance
Chaque aube une cité dans la baie qui retombe
Royaume arachnéen livrant tendresse et joie
Dans la nef d’un temple abandonné qui surplombe
Aux vitraux coulissant des fleurs sur la courroie
Poutres de chrysalide aux arceaux de palombe
Les immenses forêts des serpents et des singes
Brisant les branches et traversant en lisière
La jungle et moi livide encor comme des linges
L’amour la mort et l’art ô fugace lumière
Scandée dans l’aquarium intense à nos méninges
Dans les palais des rois dans les nouveaux taudis
Nous nous sommes croisés enlacés vers le fleuve
Ritournelle acérée pour nos sens ébaudis
Au port que la misère infinie qui m’émeuve
Aille à l’écume enfin que le marin maudit
Cette grave éloquence à l’ivresse mesure
Le corps plein de l’union dans la brume l’ardeur
Effleurant du fleuret les creusets dans l’azur
L’oiseau bleu du désir facétieux faucardeur
À nos lèvres cherchant souffle de la brisure
Sur un blason de fer illunant la campagne
Armoiries de la fée l’alchimie des contraires
Fruits des feux et du vent aux vergers de cocagne
Nous oublions la ville aux chants atrabilaires
Dans un square évoquant la pluie sur la montagne
Dans une légère encre achoppant sur les murs
La poésie cordeau du rêve et du néant
Trace l’épiphanie des horizons futurs
Épileptique élan de rapace en créant
La splendeur fatiguée des poètes impurs
Dari- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 357
Localisation : ici et là...
Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum