Petits contes tranquilles...
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Petits contes tranquilles...
VIDE OU PLEIN ?
Nan-in, un maître japonais du XIXème siècle, reçut un jour la visite d'un professeur d'université américaine qui désirait s'informer à propos du Zen.
Pendant que Nan-In silencieusement préparait du thé, le professeur étalait à loisir ses propres vues philosophiques.
Lorsque le thé fut prêt, Nan-In se mit à verser le breuvage brûlant dans la tasse du visiteur, tout doucement.
L'homme parlait toujours. Et Nan-In continua de verser le thé jusqu'à ce que la tasse déborde.
Alarmé à la vue du thé qui se répandait sur la table, ruinant la cérémonie du thé, le professeur s'exclama: "Mais la tasse est pleine! ... Elle n'en contiendra pas plus!
Tranquillement, Nan-In répondit: "Vous êtes comme cette tasse, déjà plein de vos propres opinions et spéculations. Comment pourrais-je vous parler du Zen, si vous ne commencez pas par vous vider ?" Auteur inconnu
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Petits contes tranquilles...
Il était une fois un jeune garçon qui découvrit un oeuf dans un nid d’aigle. Il s’en empara, redescendit au village et mit l’oeuf à couver dans le poulailler de la ferme de ses parents.
Quand l’oeuf vint à éclore, un aiglon en sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses compagnons.
Un jour, regardant vers le bleu du ciel, il vit un aigle qui planait au-dessus de la ferme. Il sentit ses ailes frémir et dit à l’un de ses frères poulets :
- « Comme j’aimerais en faire autant ! ».
- « Ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut ! ».
Honteux de son désir, le petit aigle retourna gratter la poussière et picorer son grain, le bec au sol.
Il ne remit plus jamais en cause la place qu’il croyait avoir reçue sur terre.
Source inconnue
Quand l’oeuf vint à éclore, un aiglon en sortit et grandit parmi les poussins, picorant sa nourriture comme ses compagnons.
Un jour, regardant vers le bleu du ciel, il vit un aigle qui planait au-dessus de la ferme. Il sentit ses ailes frémir et dit à l’un de ses frères poulets :
- « Comme j’aimerais en faire autant ! ».
- « Ne sois pas idiot, répondit le poulet, seul un aigle peut voler aussi haut ! ».
Honteux de son désir, le petit aigle retourna gratter la poussière et picorer son grain, le bec au sol.
Il ne remit plus jamais en cause la place qu’il croyait avoir reçue sur terre.
Source inconnue
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Petits contes tranquilles...
Je crois que la morale de ces petits contes sont assez clairs, et ne demandent pas à être commentés.
Celui-ci n'est pas mal non plus. Ma petite fille adore...
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa : "On joue à cache-cache ?"
"Cache-cache ? C'est quoi, ça ?" - demanda la Curiosité.
"Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez. Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter."
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
1, 2, 3,... - la Folie commença à compter. L'Empressement se cacha le premier, n'importe où. La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu du jardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher. L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient. Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à quatre-vingt-dix-neuf.
"CENT !" cria la Folie. "Je vais commencer à chercher..."
La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda : "Où est l'Amour ?"
Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières, au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri. C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil. La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours. L'Amour accepta les excuses.
Aujourd'hui, l'Amour est aveugle, et la Folie l'accompagne toujours.
Celui-ci n'est pas mal non plus. Ma petite fille adore...
La Folie décida d'inviter ses amis pour prendre un café chez elle.
Tous les invités y allèrent. Après le café la Folie proposa : "On joue à cache-cache ?"
"Cache-cache ? C'est quoi, ça ?" - demanda la Curiosité.
"Cache-cache est un jeu. Je compte jusqu'à cent et vous vous cachez. Quand j'ai fini de compter je cherche, et le premier que je trouve sera le prochain à compter."
Tous acceptèrent, sauf la Peur et la Paresse.
1, 2, 3,... - la Folie commença à compter. L'Empressement se cacha le premier, n'importe où. La Timidité, timide comme toujours, se cacha dans une touffe d'arbre. La Joie courut au milieu du jardin. La Tristesse commença à pleurer, car elle ne trouvait pas d'endroit approprié pour se cacher. L'Envie accompagna le Triomphe et se cacha près de lui derrière un rocher.
La Folie continuait de compter tandis que ses amis se cachaient. Le Désespoir était désespéré en voyant que la Folie était déjà à quatre-vingt-dix-neuf.
"CENT !" cria la Folie. "Je vais commencer à chercher..."
La première à être trouvée fut la Curiosité, car elle n'avait pu s'empêcher de sortir de sa cachette pour voir qui serait le premier découvert. En regardant sur le côté, la Folie vit le Doute au-dessus d'une clôture ne sachant pas de quel côté il serait mieux caché. Et ainsi de suite, elle découvrit la Joie, la Tristesse, la Timidité...
Quand ils étaient tous réunis, la Curiosité demanda : "Où est l'Amour ?"
Personne ne l'avait vu. La Folie commença à le chercher. Elle chercha au-dessus d'une montagne, dans les rivières, au pied des rochers. Mais elle ne trouvait pas l'Amour. Cherchant de tous côtés, la Folie vit un rosier, prit un bout de bois et commença à chercher parmi les branches, lorsque soudain elle entendit un cri. C'était l'Amour, qui criait parce qu'une épine lui avait crevé un oeil. La Folie ne savait pas quoi faire. Elle s'excusa, implora l'Amour pour avoir son pardon et alla jusqu'à lui promettre de le suivre pour toujours. L'Amour accepta les excuses.
Aujourd'hui, l'Amour est aveugle, et la Folie l'accompagne toujours.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Petits contes tranquilles...
Excellent !
Allez une autre.
Un homme sage, étonnement de son époque, enseignait à ses disciples, puisant dans une source inépuisable. Il attribuait tout son savoir à un livre épais qui se trouvait dans sa chambre, à la place d’honneur, qu’il ne permettait à personne d’ouvrir. Quand il mourut, ceux qui avaient été auprès de lui se précipitèrent pour ouvrir le livre, pressés de s’en approprier le contenu. Ils furent surpris, confus et désappointés quand ils découvrirent qu’il n’y avait qu’une page d’écrite. Leur perplexité et leur embarras augmenta lorsque ils tentèrent de percer le sens de la phrase qu’ils avaient sous les yeux: « Quand vous vous rendez compte de la différence qu’il y a entre un contenant et le contenu, vous aurez la connaissance »
…….
Le contenant c’est votre conscience, le contenu, c’est votre mental. Le contenant c’est votre être, le contenu, tout ce que vous avez accumulé.
Quand vous vous reconnaissez que vous n’êtes pas le contenu mais le contenant ...
Source
http://www.radioeveil.fr/14-histoires-courtes-a-mediter-rejoignez-radio-eveil/#
Allez une autre.
Un homme sage, étonnement de son époque, enseignait à ses disciples, puisant dans une source inépuisable. Il attribuait tout son savoir à un livre épais qui se trouvait dans sa chambre, à la place d’honneur, qu’il ne permettait à personne d’ouvrir. Quand il mourut, ceux qui avaient été auprès de lui se précipitèrent pour ouvrir le livre, pressés de s’en approprier le contenu. Ils furent surpris, confus et désappointés quand ils découvrirent qu’il n’y avait qu’une page d’écrite. Leur perplexité et leur embarras augmenta lorsque ils tentèrent de percer le sens de la phrase qu’ils avaient sous les yeux: « Quand vous vous rendez compte de la différence qu’il y a entre un contenant et le contenu, vous aurez la connaissance »
…….
Le contenant c’est votre conscience, le contenu, c’est votre mental. Le contenant c’est votre être, le contenu, tout ce que vous avez accumulé.
Quand vous vous reconnaissez que vous n’êtes pas le contenu mais le contenant ...
Source
http://www.radioeveil.fr/14-histoires-courtes-a-mediter-rejoignez-radio-eveil/#
cana- Seigneur de la Métaphysique
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Identité métaphysique : Idéaliste transcendantal
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Re: Petits contes tranquilles...
Noël était là avec le sapin et sous le sapin deux paquets identiques enrubannés d'or et d'argent.
A l'aube deux petits enfants courent pour découvrir ce que le père noël a apporté. L'un a une nature optimiste, et l'autre est plutôt enclin au pessimisme.
Ils déballent avec hâte. Les papiers déchirés dévoilent deux boîtes identiques... Les deux enfants ouvrent les boîtes et découvrent qu'elles sont remplies de crottin!
La surprise passée, le pessimiste se met à pleurer en maudissant le père noël, l'optimiste quant à lui referme la boîte et attend avec impatience que le cheval revienne.
A l'aube deux petits enfants courent pour découvrir ce que le père noël a apporté. L'un a une nature optimiste, et l'autre est plutôt enclin au pessimisme.
Ils déballent avec hâte. Les papiers déchirés dévoilent deux boîtes identiques... Les deux enfants ouvrent les boîtes et découvrent qu'elles sont remplies de crottin!
La surprise passée, le pessimiste se met à pleurer en maudissant le père noël, l'optimiste quant à lui referme la boîte et attend avec impatience que le cheval revienne.
pierre_b- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Petits contes tranquilles...
C'est pas un conte "sage" ça !
je ne sais pas pourquoi ton optimiste me fait penser au proverbe qui dit que :
" Qui vit d'espérance, finit par mourir de faim".
je ne sais pas pourquoi ton optimiste me fait penser au proverbe qui dit que :
" Qui vit d'espérance, finit par mourir de faim".
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Petits contes tranquilles...
HISTOIRE TOUCHANTE
Un jour, un homme revenant du travail très tard, fatigué et agacé trouva son fils de 5 ans, à l’entrée de la porte.
"Papa, je peux te poser une question ?"
"Qu’est-ce que c’est ?" répondit l’homme.
"Papa, combien tu gagnes par heure ? "
"Ce n’est pas ton problème ... Pourquoi une question pareille ?" répondit l’homme, d’une façon agressive.
"Je veux juste savoir. S’il te plaît combien tu gagnes par heure ?"
"Tu sais quoi ? .. Je gagne 12 € par heure !"
"Ah ! ..." répondit le garçon, avec sa tête vers le bas. "Papa, prête-moi seulement 6 € ..."
Le père était furieux, "C ’est pour cette raison que tu demandais cela ? .... Penses-tu que c’est comme ça que tu peux obtenir de l’argent pour acheter des jouets ? Vite au lit dans ta chambre.
Je travaille durement chaque jour pour de tels enfantillages ?"
Le garçon restant silencieux, entre dans sa chambre et ferme la porte..
L’homme assis devient de plus en plus nerveux sur les questions de l’enfant.
Comment ose-t-il poser ce genre de questions juste pour gagner de l’argent ?
Une heure plus tard, l’homme se ressaisit et se dit : Peut-être qu’il avait vraiment besoin d’acheter quelque chose avec ces 6 € et après tout ce n’est pas dans ses habitudes. L’homme alla à la chambre du gamin et ouvrit la porte.
"Tu dors, mon fils ?" demanda l’homme ...
"Non papa, je suis éveillé" , répondit le gamin ...
"Je pense que j ’ai été trop dur avec toi mon fils...
J ’ai eu une journée très dure, à tel enseigne que je me suis déchargé sur toi. Voici les 6 € que tu as demandé."
Le petit tout souriant s’écria ... "Oh, merci papa !"
L’homme a vu que le gamin avait déjà de l’argent, et commença à se fâcher de nouveau.
Le garçon comptait son argent doucement, puis regarda son père.
"Pourquoi voulais-tu plus d’argent si tu en avais déjà ?"
"Papa, c’est parce que je n’en avais pas assez.", répondit le gamin.
"Papa, maintenant j’ai 12 €. Puis-je acheter une heure de ton temps ? ... S’il te plaît, arrive demain une heure avant à la maison .. J ’aimerais dîner avec toi."
Le père a été brisé. Il a mis ses bras autour de l’enfant et a demandé pardon...
C’est juste un petit rappel à tous ceux qui travaillent dur dans la vie. Nous ne devons pas la laisser filer entre les doigts sans avoir passé un temps, ou une partie de ce temps avec ceux qui en ont vraiment le besoin, ceux qui sont proches de notre cœur.
N’oubliez pas de partager ces 12 € (la valeur de votre temps) avec quelqu’un que vous aimez.
Si on meurt demain, la société pour laquelle nous travaillons, pourrait facilement nous remplacer dans les prochaines heures.
Mais la famille et les amis que nous avons laissés derrière sentiront la perte pour le reste de leur vie ....
Un jour, un homme revenant du travail très tard, fatigué et agacé trouva son fils de 5 ans, à l’entrée de la porte.
"Papa, je peux te poser une question ?"
"Qu’est-ce que c’est ?" répondit l’homme.
"Papa, combien tu gagnes par heure ? "
"Ce n’est pas ton problème ... Pourquoi une question pareille ?" répondit l’homme, d’une façon agressive.
"Je veux juste savoir. S’il te plaît combien tu gagnes par heure ?"
"Tu sais quoi ? .. Je gagne 12 € par heure !"
"Ah ! ..." répondit le garçon, avec sa tête vers le bas. "Papa, prête-moi seulement 6 € ..."
Le père était furieux, "C ’est pour cette raison que tu demandais cela ? .... Penses-tu que c’est comme ça que tu peux obtenir de l’argent pour acheter des jouets ? Vite au lit dans ta chambre.
Je travaille durement chaque jour pour de tels enfantillages ?"
Le garçon restant silencieux, entre dans sa chambre et ferme la porte..
L’homme assis devient de plus en plus nerveux sur les questions de l’enfant.
Comment ose-t-il poser ce genre de questions juste pour gagner de l’argent ?
Une heure plus tard, l’homme se ressaisit et se dit : Peut-être qu’il avait vraiment besoin d’acheter quelque chose avec ces 6 € et après tout ce n’est pas dans ses habitudes. L’homme alla à la chambre du gamin et ouvrit la porte.
"Tu dors, mon fils ?" demanda l’homme ...
"Non papa, je suis éveillé" , répondit le gamin ...
"Je pense que j ’ai été trop dur avec toi mon fils...
J ’ai eu une journée très dure, à tel enseigne que je me suis déchargé sur toi. Voici les 6 € que tu as demandé."
Le petit tout souriant s’écria ... "Oh, merci papa !"
L’homme a vu que le gamin avait déjà de l’argent, et commença à se fâcher de nouveau.
Le garçon comptait son argent doucement, puis regarda son père.
"Pourquoi voulais-tu plus d’argent si tu en avais déjà ?"
"Papa, c’est parce que je n’en avais pas assez.", répondit le gamin.
"Papa, maintenant j’ai 12 €. Puis-je acheter une heure de ton temps ? ... S’il te plaît, arrive demain une heure avant à la maison .. J ’aimerais dîner avec toi."
Le père a été brisé. Il a mis ses bras autour de l’enfant et a demandé pardon...
C’est juste un petit rappel à tous ceux qui travaillent dur dans la vie. Nous ne devons pas la laisser filer entre les doigts sans avoir passé un temps, ou une partie de ce temps avec ceux qui en ont vraiment le besoin, ceux qui sont proches de notre cœur.
N’oubliez pas de partager ces 12 € (la valeur de votre temps) avec quelqu’un que vous aimez.
Si on meurt demain, la société pour laquelle nous travaillons, pourrait facilement nous remplacer dans les prochaines heures.
Mais la famille et les amis que nous avons laissés derrière sentiront la perte pour le reste de leur vie ....
Re: Petits contes tranquilles...
Une tradition rapporte que le jour de noël les pauvres habitants d'un pauvre village perdu dans une aussi pauvre contrée avaient une façon très philosophique de donner et bien sûr de recevoir puisque il faut être au moins deux pour donner...
Le premier levé allait puiser l'eau dont il avait besoin pour la journée au puits communal et posait sur la margelle un pain qu'il avait cuit la veille, le suivant prenait le pain et en laissait un qu'il avait lui même confectionné, et ainsi de suite jusqu'au soir où le premier levé revenait au puits et prenait le pain posé par le dernier utilisateur.
Chacun avait son cadeau, et vous remarquerez que personne n'évoque dans cette histoire ni la qualité, ni la quantité des pains donnés.
Le premier levé allait puiser l'eau dont il avait besoin pour la journée au puits communal et posait sur la margelle un pain qu'il avait cuit la veille, le suivant prenait le pain et en laissait un qu'il avait lui même confectionné, et ainsi de suite jusqu'au soir où le premier levé revenait au puits et prenait le pain posé par le dernier utilisateur.
Chacun avait son cadeau, et vous remarquerez que personne n'évoque dans cette histoire ni la qualité, ni la quantité des pains donnés.
pierre_b- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Petits contes tranquilles...
C’était un homme droit et sincère qui cherchait le chemin du bonheur et de la vérité.
Il alla un jour trouver un vénérable maître soufi dont on lui avait assuré qu’il pourrait les lui indiquer.
Celui-ci l’accueillit aimablement devant sa tente et, après lui avoir servi le thé à la menthe, lui révéla l’itinéraire tant attendu :
- C’est loin d’ici, certes, mais tu ne peux te tromper, au cœur du village que je t’ai décrit, tu trouveras trois échoppes. Là te sera révélé le secret du bonheur et de la vérité.
La route fut longue. Le chercheur d’absolu passa maints cols et rivières. Jusqu’à ce qu’il arrive en vue du village dont son cœur lui dit très fort :
- C’est là le lieu ! Oui, c’est là !
Hélas ! Dans chacune des trois boutiques il ne trouva comme marchandises que rouleaux de fils de fer dans l’une, morceaux de bois dans l’autre, et pièces éparses de métal dans le troisième. Fatigué et découragé, il sortit du village pour trouver quelque repos dans une clairière voisine
La nuit venait de tomber. La lune remplissait la clairière d’une douce lumière lorsque tout à coup se fit entendre une mélodie sublime.
Il se dressa tout net, et avança en direction du musicien. Stupéfait, il découvrit que l’instrument céleste était une cithare faite de morceaux de bois, des pièces de métal et des fils d’acier qu’il venait de voir en vente dans les trois échoppes du village.
A cet instant, il connut l’éveil.
(Je ne vous en donne pas la conclusion : l'éveil s'il en est... il appartient à chacun de trouver le sien, ou sa part)
Il alla un jour trouver un vénérable maître soufi dont on lui avait assuré qu’il pourrait les lui indiquer.
Celui-ci l’accueillit aimablement devant sa tente et, après lui avoir servi le thé à la menthe, lui révéla l’itinéraire tant attendu :
- C’est loin d’ici, certes, mais tu ne peux te tromper, au cœur du village que je t’ai décrit, tu trouveras trois échoppes. Là te sera révélé le secret du bonheur et de la vérité.
La route fut longue. Le chercheur d’absolu passa maints cols et rivières. Jusqu’à ce qu’il arrive en vue du village dont son cœur lui dit très fort :
- C’est là le lieu ! Oui, c’est là !
Hélas ! Dans chacune des trois boutiques il ne trouva comme marchandises que rouleaux de fils de fer dans l’une, morceaux de bois dans l’autre, et pièces éparses de métal dans le troisième. Fatigué et découragé, il sortit du village pour trouver quelque repos dans une clairière voisine
La nuit venait de tomber. La lune remplissait la clairière d’une douce lumière lorsque tout à coup se fit entendre une mélodie sublime.
Il se dressa tout net, et avança en direction du musicien. Stupéfait, il découvrit que l’instrument céleste était une cithare faite de morceaux de bois, des pièces de métal et des fils d’acier qu’il venait de voir en vente dans les trois échoppes du village.
A cet instant, il connut l’éveil.
(Je ne vous en donne pas la conclusion : l'éveil s'il en est... il appartient à chacun de trouver le sien, ou sa part)
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Petits contes tranquilles...
J'aime bien toutes ces petites histoires. Celle de Pierre : tout particulièrement !
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Petits contes tranquilles...
Il était une fois un vieil homme assis à l’entrée d’une ville du Moyen-Orient.
Un jeune homme s’approcha et lui dit :
- Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question : -Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
-Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme.
Le vieillard répondit : -Tu trouveras les mêmes gens ici.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.
- Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieille homme répondit de même : --Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
-Ils étaient bons et accueillants, honnêtes, j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme.
-Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche : - Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son coeur.
Un jeune homme s’approcha et lui dit :
- Je ne suis jamais venu ici ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieil homme lui répondit par une question : -Comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
-Egoïstes et méchants. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle j’étais bien content de partir, dit le jeune homme.
Le vieillard répondit : -Tu trouveras les mêmes gens ici.
Un peu plus tard, un autre jeune homme s’approcha et lui posa exactement la même question.
- Je viens d’arriver dans la région ; comment sont les gens qui vivent dans cette ville ?
Le vieille homme répondit de même : --Dis-moi, mon garçon, comment étaient les gens dans la ville d’où tu viens ?
-Ils étaient bons et accueillants, honnêtes, j’y avais de bons amis ; j’ai eu beaucoup de mal à la quitter, répondit le jeune homme.
-Tu trouveras les mêmes ici, répondit le vieil homme.
Un marchand qui faisait boire ses chameaux non loin de là avait entendu les deux conversations. Dès que le deuxième jeune homme se fut éloigné, il s’adressa au vieillard sur un ton de reproche : - Comment peux-tu donner deux réponses complètement différentes à la même question posée par deux personnes ?
Celui qui ouvre son coeur change aussi son regard sur les autres, répondit le vieillard. Chacun porte son univers dans son coeur.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Petits contes tranquilles...
Ladysan a écrit:(...)
Wooo ! Alors celle-là, je l'adore ! Sa conclusion : juste magnifique !
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Petits contes tranquilles...
Je savais qu'elle te plairait.
Ladysan- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 15/03/2010
Re: Petits contes tranquilles...
Ladysan a écrit:Je savais qu'elle te plairait.
T'es la meilleure !
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Petits contes tranquilles...
hé ho! on se calme svp!
pierre_b- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Identité métaphysique : c'est à dire?
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Date d'inscription : 09/07/2014
Re: Petits contes tranquilles...
Oooooh ! T'en veux un aussi ? Viens un peu par là :
Imala
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Petits contes tranquilles...
Ce fil dérape.
pierre_b- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Identité métaphysique : c'est à dire?
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Date d'inscription : 09/07/2014
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