Re: Les surdoués

par JO Sam 3 Juin 2017 - 16:01

QI 125, me qualifie :"moyenne supérieure, mais pas supérieure à la moyenne" .J'adore cette définition, que je trouve assez conforme à mes performances sociales, m'obligeant à la modestie avec beaucoup et me permettant de garder des capacités que le gâtisme sénile n'altère que peu .

par **Jipé** Sam 3 Juin 2017 - 16:05

Je ne pense pas que la sénilité et le QI (indication quantitative standardisée de l'intelligence humaine), ont un rapport commun.

par Margarita Sam 3 Juin 2017 - 18:43

Les tests de QI sont une foutaise. Je me suis amusée à en faire plusieurs, je suis super bonne à ce genre d'exercices. J'ai eu des résultats allant de 130 à 142, or je ne pense pas être une surdouée tongue

J'ai été une élève assez moyenne jusqu'au Bac, d'ailleurs j'ai un Bac de mer*e (G1, ça n'existe plus), je ne m'épanouissais pas à l'école. Alors que j'ai brillamment réussi en Fac de droit, avec des notes dépassant souvent de beaucoup celles des amis sortant de Bac C ou A.

Donc suis-je d'une intelligence médiocre, si l'on en croit mes résultats scolaires, ou d'une intelligence supérieure (QI) ?

Sans doute entre les deux sourire

La fille d'une collègue a été diagnostiquée comme surdouée : elle a appris à lire toute seule à l'âge de 3 ans, en feuilletant les bandes dessinées de son père. Elle a un an d'avance à l'école, et encore on lui a fait redoubler une classe car on trouvait qu'elle manquait de maturité. Vous savez ce qu'elle veut faire comme métier ? Palefrenier sourire

Ses profs sont désespérés, pour eux, c'est du gachis. Quelle bande d'andouilles qvt

par bbes Sam 3 Juin 2017 - 21:28

JO a écrit:QI 125, me qualifie :"moyenne supérieure, mais pas supérieure à la moyenne" .J'adore cette définition, que je trouve assez conforme à mes performances sociales, m'obligeant à la modestie avec beaucoup et me permettant de garder des capacités que le gâtisme sénile n'altère que peu .

Quand tu t'obliges à faire preuve de modestie, tu fais quoi, tu restes toi même, ou bien limite tu enfiles un costume qui ressemble le plus possible aux personnes qui sont avec toi?

par bbes Sam 3 Juin 2017 - 21:36

Margarita a écrit:Les tests de QI sont une foutaise. Je me suis amusée à en faire plusieurs, je suis super bonne à ce genre d'exercices. J'ai eu des résultats allant de 130 à 142, or je ne pense pas être une surdouée

Du peu que je m'y suis essayé, j'ai remarqué que si on arrive à être un peu attentif, et bien ce sont toujours les mêmes types de questions qui reviennent. J'aurais tendance à dire que la première tentative doit avoir plus de sens que les autres. Il doit bien y avoir une sorte d'entrainement mécanique qui doit bien jouer et gonfler un peu la réussite au test.

par bbes Sam 3 Juin 2017 - 22:35

Margarita a écrit:Les tests de QI sont une foutaise. Je me suis amusée à en faire plusieurs, je suis super bonne à ce genre d'exercices. J'ai eu des résultats allant de 130 à 142, or je ne pense pas être une surdouée

J'ai été une élève assez moyenne jusqu'au Bac, d'ailleurs j'ai un Bac de mer*e (G1, ça n'existe plus), je ne m'épanouissais pas à l'école. Alors que j'ai brillamment réussi en Fac de droit, avec des notes dépassant souvent de beaucoup celles des amis sortant de Bac C ou A.

Oui ce n'est pas évident de se positionner, je pense que chercher à connaître son QI sur le net doit effectivement rester un amusement, même si ça montre probablement déjà un certain questionnement sur la personnalité.

Après en ce qui concerne l'école, j'ai lu que beaucoup de surdoués ne s'y épanouissent pas, mais il n'y a pas qu'eux. On doit être nombreux à avoir ce genre de désagrément.

Perso, histoire de cibler quelques exemples, je peux bien faire un pavé pour ceux qui me reviennent facilement, les cours ça allait à peu près, j'étais souvent dans le peloton de tête sans rien d'exceptionnel; c'est surtout que j'attendais que ça passe, ce qui m'embêtait le plus c'est que ça me donnait souvent envie de dormir, de bâiller c'était agaçant ça. Mais pas comme le surdoué qui lui s'ennuie en raison des enseignements qu'il juge cucul et trop rabâchés, non plutôt un peu comme quand tu lis un livre.

Par contre mon plus mauvais souvenir à l'école et au collège, c'est les centres d'intérêts des autres élèves. C'est là que rentres en guerre avec toi même, mais l'envie de normalité prenait le-dessus, donc tu faisais semblant de t'amuser avec les autres. Pressé que la récréation se termine pour pouvoir discrètement me remettre à observer le platane de la cour et arrêter ces "jeux" vraiment peu intéressants. Ce platane est curieusement un de mes plus grands souvenirs, je l'ai étudié sous toutes les coutures, enfin une bonne partie, j'aurais pu approfondir davantage surtout au niveau de la croissance.

C'est d'abord la chute des feuilles qui m'avait passionné, il existe un ratio rigoureux entre le mûrissement de la feuille en déclin, sa réaction au vent, à la T°C et à la luminosité. L'efficacité des première rafales d'un vent se levant par rapport aux suivantes sur la chute des feuilles retenaient aussi souvent mon attention.
J'avais calculé à la louche qu'à partir de 70kmh, les feuilles vertes du platane ne tombaient pas mais certaines se déchirent. Il m'arrivait alors d'essayer d'attraper ses petits morceaux de feuilles en estimant la force de la rafale qui les a arrachés, un jeu qui était d'ailleurs devenu le jeu des camarades qui avaient, le temps de quelques récré délaissé, les jeux de ballons de cache cache, enfin les jeux habituels.

Dans le même temps, je passais beaucoup de temps pendant les cours à observer le ciel, le temps à giboulée était mon préféré avec l"orage. cette alternance de beau temps et de déluge parfois grêleux me passionnait, et alors si jamais le tonnerre se mêlait à la fête, là j'étais tout fou. Je me souviens avoir calculé l'évolution du temps entre les giboulées, et j'en avais conclu que par temps à giboulée, plus l'intervalle est long entre 2 d'entre elles, plus le risque qu'elle soit forte augmentait. J'ai appris plus tard que cela était lié au fait que le soleil chauffant le sol, on augmente les ascendances verticales par évolution diurne, enfin bref c'est tout con mais je n'avais pas compris ça au début.

Au collège, cet intérêt du ciel s'est maintenu voir accentué, ça m'aidait souvent à passer les heures plus vite. Je me disais que même si je me concentre pas, il ya le bouquin qui va avec les cours, et des exercices pour s'entraîner donc je préférais me laisser aller à des trucs qui m'intéressaient.
Le besoin d'être comme tout le monde à aussi eu tendance à m'inciter à mettre le bazarre pendant les cours, c'est complètement idiot mais bon c'est fait c'est fait.

Au lycée, je baillais toujours autant, mais là c'était souvent pour de la vraie fatigue, puisque ce qui m'intéressait c'était de me défoncer le crâne pour partir dans des pensées c'est dingue. Et aussi pour le côté festif histoire d'avoir une bande de potes normaux bien que les mobylettes, voitures et tout ça m'emmerdait réellement.
Et puis bon, commencer à faire le beau devant les filles pour enchaîner les conquêtes pour faire bien comme tout le monde...l'essor des tchat en virtuel plus le réel, tu finissais par jouer sur plusieurs tableaux à la fois, c'est le début du grand n'importe quoi.

Bref, 17 ans, le bac en poche quand même sans éclat, ne sachant pas quoi faire, un cercle familial admirable mais qui financièrement n'incitais pas aux grandes études, je poursuis mon grand n'importe quoi en BTS et je commence à bosser en même temps avant de m'assagir une première fois, ah l'amour! Bref je m'arrête là.

Edit: désolé d'avoir séparé mes réponses en plusieurs messages...

par JO Dim 4 Juin 2017 - 10:00

Je crois qu'on se compare, pour s'évaluer. On se rend bien compte que les gens ont tendance à vous surévaluer ou à vous méconnaitre. Pas besoin de costume : eux vous habillent . L'important est la communication entre les êtres. Je garde un souvenir chaleureux d'un séjour fait il y a deux ans, dans la clinique locale, où un staff de futurs aides soignants étaient en stage de probation . Quand ils ont le temps, les gens vous parlent, tout en faisant les gestes du boulot .On n'a plus honte d'être pouponnée comme un bébé, même par un gaillard de l'âge de mon petit fils: il se raconte et l'amitié fleurit, entre la très vieille et le tout jeune . Et, une nuit, le chirurgien de garde prétexte des échographies pour se faire une idée de votre cardiopathie ... et me parle de sa maman récemment disparue, que je dois lui rappeler .Moment émouvant de tendresse humaine partagée .J'aime les gens ...

par Bean Mer 7 Juin 2017 - 22:13

Le QI mesure une forme d'intelligence logique et culturelle mais pas l'intelligence sociale, et cette dernière est bien plus importante.
Quand au reste, pour réussir, c'est surtout une question de motivations.

sourire

par bbes Mer 7 Juin 2017 - 22:36

Tu parles comme un surdoué Bean Cool

par Bean Mer 7 Juin 2017 - 23:48

Déjà, il faudrait être surdoué en tout et pas seulement en quelques matières.
Sinon à quoi ça sert d'être surdoué si le reste ne suit pas ?

Il y a bien le cas des Aspergers qui ont de fortes difficultés dans les interactions sociales.

Finalement, ne vaut-il pas mieux évaluer le surdoué sur ses résultats plutôt que sur une échelle bien peu significative ?

Reste bien entendu, le diagnostique ... mais que vaut un diagnostique si on n'a pas de réelles solutions ?

sourire

par bbes Jeu 16 Aoû 2018 - 0:01

Bean a écrit:Déjà, il faudrait être surdoué en tout et pas seulement en quelques matières.
Sinon à quoi ça sert d'être surdoué si le reste ne suit pas ?

Il y a bien le cas des Aspergers qui ont de fortes difficultés dans les interactions sociales.

Finalement, ne vaut-il pas mieux évaluer le surdoué sur ses résultats plutôt que sur une échelle bien peu significative ?

Reste bien entendu, le diagnostique ... mais que vaut un diagnostique si on n'a pas de réelles solutions ?

Petit up du sujet, c'est fastidieux de l'écrire mais je le fais quand même, à savoir: - une réponse qui n'a rien d’exhaustif, probablement influencée par mes propres interrogations-, mais il ressort de mes lectures que le terme "surdoué" n'a pas vocation à servir mais à qualifier.
D'ailleurs au sens premier, on pourrait même dire que le terme n'est pas mélioratif, puisque ce n'est pas être doué, mais c'est: être trop doué.

Ainsi, en relisant le sujet en diagonale, un intervenant estime à juste titre qu'avant de le qualifier par ses "symptômes" la surdouance, il faudrait d'abord le définir. et sur ce point celle qui me satisfait le plus jusqu'à maintenant émane de témoignages provenant de surdoués mais aussi de leur entourage, plus que de celle des ouvrages qui mélangent sens premier et arguments.

Si j'estime que le sens premier ne constitue pas la définition, c'est probablement parce que c'est déjà trop long.
Vous l'aurez compris, j'enlève le dernier terme, afin qu'il ne subsiste que la phrase suivante: -c'est être trop-

Ce ne paye pas de mine mais vous aurez compris qu'à parti de cette définition, on peut faire une différence notable, le HQI n'est pas nécessairement surdoué, sans que cela n'implique un vice versa.
Un HQI/THQI peut se contenter d'être super doué sans tomber dans le trop, la bouffée du parfum pêche aromatisée des 6 mg de nicotine de la vapoteuse qui me fait de l'oeil, n'arrivera pas à ses fins, c'est dire que cette déconcentration restera potentielle - pour l'instant-; oui, je n'oublierais pas de préciser que selon nombre de lectures, la surdouance guette en permanence le HQI. Quizz de savoir si cela "menace" tout ou partie des HQI?...

Il n'est pas non plus question d'oublier les guillemets qui mettent le terme "symptômes" en quarantaine, (connotation opportune).
La surdouance n'est pas maladif, pathologique en bon français.
Est ce à dire qu'on peut être trop, et vivre tout à fait normalement, j'ose l'espérer, -il succombe à la vapoteuse, s'interroge entre autressss sur l'importance de la vie d'une mouche sur l'écran par rapport à la sienne, calcule la quantité de procrastination autorisée avant la fin des congés, pour parvenir malgré tout à accomplir les tâches prévues initialement pour ne pas décevoir madame, avant de reprendre le fil-

Faut il considérer que l'échantillonnage qui sert d'appui est surtout composé de "cas à problème" échec scolaire, adolescence compliquée, problème d'entreprise ensuite etc..., probablement, comme l'explique Nicolas Gauvrit. -puis le casque laisse échapper "Sans Amour" de Pierre Bachelet, lequel vient envahir mes tympans sans crier garde, c'est ainsi que la beauté de l'euphorie est remplacée par la tendresse de la mélancolie, telle une bipolarité d'instant en instant, laquelle raccroche au sujet, le doute-
Gauvrit ne manquerait il pas un peu de zététique, c'est toujours plus que prétentieux que de chercher à nuancer même un peu, les propos d'un spécialiste dans son domaine, un personnage qui a passé des années à travailler sur un sujet en mode méthodologie scientifique, une discipline que tu as à peine effleuré, alors le zététique peut être ma propre personne.
L'idée n'est pas d'en conclure que le gros des troupes va mal sans atteindre le stade "cas à difficultés", mais plutôt de suggérer, ou plutôt d'émettre l'hypothèse que le gros des troupes surdouées (qui d'ailleurs s'ignore, tente de le faire, ou de le masquer) se comporte en véritable équilibriste, naviguant entre les exigences de la vie quotidienne, et ce trop penser, ce trop émotif.
Ces 2 chefs de file ont alors toutes les caractéristiques qu'on retrouve dans la plupart des papiers qui traitent du sujet, c'est donc peu utile de les réécrire ici.

Des traits qui vis à vis de la population majoritaire en font des personnes trop compliquées, trop pensantes, trop attachantes, trop agaçantes, trop perspicaces, trop curieuses, trop passionnées, trop sensibles, trop justes, trop bizarres, mais surtout trop fragiles.
-puis le lecteur rss signale la parution d'une étude sur la contre geo ingégneurerie qui va mettre fin à ce raisonnement de coin de table, il est minuit moins 10, ne pas oublier de manger, il faut que je relise ce que j'ai écris, l'étude vite fait avant, léger psoriasis sur la cheville gauche > flot de pensées continuellement pacsées > anxiété/intérêt/impatience > auto immune > régime alimentaire> intestin> cerveau, différent mais sur quelle étiquette tda sd ? la mouche est toujours là : ) -

par **Bulle** Jeu 16 Aoû 2018 - 9:44

Je ne suis pas certaine d'avoir tout bien saisi, voire évalué de cette savoureuse contribution... bbes... sourire

Mais à propos de Nicola Gauvrit, voici une de ses contributions in Septicisme Scientifique, le ballado de la Science et de la Raison...

Episode #297 (SitP Paris): Les Surdoués

par **Jipé** Jeu 16 Aoû 2018 - 10:02

Moi aussi, je ne capte pas très bien les propos de bbs. dubitatif

par Bean Jeu 16 Aoû 2018 - 10:48

Peut-être que ce qui caractérise le mieux les "surdoués" par rapport aux doués HQI ou THQI, c'est leur incapacité ou forte difficulté à une bonne adaptation sociale et dans ce cas, ils seraient "sousdoués".

En effet le but premier d'une intelligence n'est-il pas de permettre une meilleure adaptation à son environnement ?

Et en souffrant de ça, il s'agirait de fait d'une pathologie.

sourire

par **Bulle** Ven 17 Aoû 2018 - 10:00

Tu as raison Bean...
Mais chez un enfant qui s'ennuie mortellement à l'école parce que tout ce qu'il apprend la première semaine il le creuse tout seul, comme un grand, dans les semaines qui suivent et donc a le sentiment qu'on va lui répéter pendant toute l'année des trucs qu'il a déjà compris, que faire ?
Sans compter qu'il finit sans même le vouloir par être un perturbateur...

par Bean Ven 17 Aoû 2018 - 10:29

La seule solution est une prise en charge personnalisée de sa scolarité ... faut en avoir les moyens et le temps de disponibilité nécessaire, ce qui n'est pas évident pour tout un chacun.

sourire

par orthon7 Ven 17 Aoû 2018 - 11:16

Moi je suis "Sur Douais". je sors

par Mephisto Ven 17 Aoû 2018 - 11:25

mikael a écrit:Je suis assez réservé devant les tas de gens qui achètent à la fnac : "je suis surdoué, que faire ?"

C'est les mecs doués qu'on a déjà plus de mal à trouver.

par bbes Ven 17 Aoû 2018 - 13:00

Lol ce n'est pas plus fin chez les filles^^

Pour rester sur le sujet:
Il n'a jamais été question de dire que le surdoué n'est pas en mesure d'adhérer au moule, Bean.

D'ailleurs, pour compléter le post visiblement pas très clair plus haut (sans surprise d'ailleurs Wink

), on pourrait dire qu'au contraire, c'est une des plus grandes caractéristiques du SD, il se trouve une facilité déconcertante pour changer de déguisement d'un groupe à l'autre, tant et si bien qu'il devient souvent meilleur que les intéressés au sujet/posture eux-même, évidemment il est surdoué.

Il peut jouer l'intello au sens binoclard à bouton du terme, intégrer les débiles du fond de la classe, jouer le footeux spécialiste, jouer le lascar, devenir l'as du volant, être le BG de la bande, l'artiste etc...avec une facilité déconcertante.
Reste que ne pas être soit même sur la durée est épuisant et vide de sens à terme, un équilibre entre sa propre nature et les moments masqués doit cependant convenir à la grande majorité, pour laquelle ça devient banal et sans problème, même naturel, mais ça reste un équilibre.

Genre un exemple,
il a un repas de famille, ou collègues etc..., peu importe, l'écart type de ce qui sera dit est le même, non pas qu'il n'apprécie pas les gens qui s'y trouvent, mais connaît du désintérêt pour à peu près tout ce qui sera dit ou fait.

Donc il sait qu'il en a pour 4h, disons 5 avec l’apéritif, puis il finit par convenir de 6h, en prenant en compte une marge de sécurité qui intègre l'imprévu banal, et ce qu'il oublié de nombreuses fois, à savoir le délai entre la délivrance "Bon ben on va y aller", et la délivrance effective. mais cette fois l'expérience est là.

Il va encore devoir terminer (mentalement de préférence...) toutes les phrases/histoires dés les premiers mots posés, devoir s'efforcer de ne pas réagir aux amalgames populaires dénué du moindre appui scientifique ou pour le moins du moindre support statistique, s'affranchir d'une hypocrisie difficilement tenable pour lui.
Il va ainsi entendre des discussions lointaines, que quelqu'un n'est pas sensé pouvoir entendre à cette distance et dans un brouhaha ambiant, observer les contradictions des uns et des autres, et parfois même s'en amuser.
Puis il va se donner l'objectif de gagner une heure sur l'horaire du départ qu'il s'était fixer. Faut-il y voir de la manipulation, évidemment il est surdoué, c'est facile, mais jamais pour de mauvaises intentions. Seul objectif, raccourcir cette mascarade stérile, conventionnée et d'une lenteur déconcertante, pour retrouver au plus vite ce qui l'enrichit, sur des sujets variés, profonds et complexes, entrecoupés de pauses sports ou méditatives qui lui sont nécessaires. Une réalisation solo ou multi selon les moments.

Peut être alors que la pathologie existe quand le sujet n'est pas seulement SD, mais présente des troubles autistiques, maniaco, dépressifs, compulsifs etc...ce qui ne nous dit pas si toujours ces pathologies sont d'ordre conjoncturel (moulage malsain) ou intrinsèque.
Et comme il n'y a pas de limite nette d'un état à un autre, apparaissent la subjectivité d'interprétation, et l'objectivité du test de QI.

A ce stade le SD classique n'est ni un malade, ni un génie, il fonctionne juste différemment et est le plus souvent plus performant.
C'est sur se créneau que Gauvrit s'est positionné.

par Bean Ven 17 Aoû 2018 - 14:44

pour retrouver au plus vite ce qui l'enrichit, sur des sujets variés, profonds et complexes

Pourtant les rapports humains sont complexes, ne seraient-ils pas un sujet d'étude interêssant pour un SD ?

sourire

par **Bulle** Ven 17 Aoû 2018 - 15:04

excellente remarque Bean !

par Bean Ven 17 Aoû 2018 - 17:42

Cela laisse croire que l'anthropologie, l’ethnologie, l'éthologie, la psychologie, la sociologie, etc. seraient des matières sans intérêt pour un surdoué.
Étonnant, non ?

bbes a écrit:Il n'a jamais été question de dire que le surdoué n'est pas en mesure d'adhérer au moule, Bean.

Il ne s'agit pas d'adhérer en mode tefal en faisant semblant ( j'adhère mais je ne m'y colle pas! lol!

), car encore faut-il s'y trouver bien et à l'aise, sinon c'est très vite une souffrance et c'est en ce sens là que je disais que le SD ne se montrait pas apte à s'adapter à son environnement social.

sourire

par bbes Ven 17 Aoû 2018 - 18:35

Bean a écrit:Cela laisse croire que l'anthropologie, l’ethnologie, l'éthologie, la psychologie, la sociologie, etc. seraient des matières sans intérêt pour un surdoué.
Étonnant, non ?

What!!

Avoir de l'intérêt pour un contenu aussi passionnant soit il, ne nécessite pas d'en faire parti.

Bean a écrit:
Il ne s'agit pas d'adhérer en mode tefal en faisant semblant ( j'adhère mais je ne m'y colle pas! ), car encore faut-il s'y trouver bien et à l'aise, sinon c'est très vite une souffrance et c'est en ce sens là que je disais que le SD ne se montrait pas apte à s'adapter à son environnement social.

Pas nécessairement, c'est une question d'équilibre, le devoir et la récompense.

sourire

par **Bulle** Sam 18 Aoû 2018 - 15:32

bbes a écrit:
Bean a écrit:Cela laisse croire que l'anthropologie, l’ethnologie, l'éthologie, la psychologie, la sociologie, etc. seraient des matières sans intérêt pour un surdoué.
Étonnant, non ?

What!!

Avoir de l'intérêt pour un contenu aussi passionnant soit il, ne nécessite pas d'en faire parti.

Je ne vois pas comment un humain peut ne pas faire partie de l'humanité et donc du contenu en question qvt

par bbes Sam 18 Aoû 2018 - 21:45

Dans ce sujet, en désignant l'humanité comme le contenant, et le contenu comme l'interaction entre les humains, on doit pouvoir poser l'idée que tu peux l'étudier sans toujours en faire parti sous tous les angles, comme le lecteur de ce sujet par exemple.

Ou bien quelque chose m'échappe dans la remarque de Bean, ce qui ne serait pas une première lol, mais je n'ai pas compris son cheminement ref