La notion de "Féminisme" est-elle une notion de misogynes?
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Etes-vous pour la féminisation des intitulés de professions?
Re: La notion de "Féminisme" est-elle une notion de misogynes?
-Oui, mais moi, j'ai dû l'écrire!Bean a écrit:Je lis très bien à l'envers
-Malgré lui! Ce type est formidable, il est d'une honnêteté... pas besoin de préciser "intellectuelle"... il est honnête en tous plans.Bean a écrit:mais je connais Jean D. qui est très médiatique,
D'accord. Merci pour ta réponse.Bean a écrit:il est vrai que malgré le fait d'avoir entendu le nom de la plupart des hommes en vert, je n'en ai pas retenu les noms ou je ne sais pas s'ils sont encore vivants ces immortels ?
Druon, par exemple, n'y est plus.
Michel Serres est pour moi un homme de sciences bien plus qu'un académicien.
Quant aux autres, VGE ou Darcos ... et autres politiques.
Lorsqu'ils passent à la TV il est sous-titré: "de l'Académie Française" personnellement je préfère un Philippe Torreton ou un Guillaume Gallienne "de la comédie Française"![]()
AC*- Seigneur de la Métaphysique
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Re: La notion de "Féminisme" est-elle une notion de misogynes?
Il semblerait que le mot "con" n'ai rien eu de sexuel ou/et de péjoratif dans un premier temps; les mots commençant par "con" ou "com" expriment une ouverture à l'autre, accompagnée d'une osmose. Par exemple dans "communion" qui signifie commune union. et des mots comme connection, compassion (qui n'est pas synonyme de "pitié" mais parle de partager la souffrance de l'autre, c'est s'ouvrir à lui et avoir une communion de pensées, d'émotions); connivence, communisme même (il faut s'ouvrir à l'autre pour avoir tout en "commun" avec lui), condisciple etc etc...je présume que c'est pouur cette raison que certains ont commencé à qualifier le sexe des femmes de "cons", ce ne devait pas être vulgaire ou péjoratif au départ; un "con" est ouvert et permet une osmose avec un autre, charnelle et, éventuellement, amoureuse. C'est aussi une "commune union", c'est-à-dire une communion, si c'est vécu avec émotion. Si c'est devenu "vulgaire" par la suite, c'est par cette idée erronée que l'amour physique a quelque chose de trivial, et donc les organes génitaux qui le permettent.AC* a écrit:Oui, avec 2 f, tu as raison.
Bien! ton vocabulaire vis-à-vis du 2ème terme.
Il faut aussi prendre conscience de la musicalité de la langue, et que même si "cheffesse" est documenté, ce dont je ne doute pas, il faut bien prendre conscience, dis-je que cela casse les oreille à un humain un tant soi peu mélomane.
---
Il y a aussi des conneries mentionnée par vos dictionnaires, même si elles sont prétendues vraie; ainsi un "con" au sens péjoratif, signifierait en sens propre, le "sexe de la femme". C'est là où faut prendre ses distance.
En place que des académiciens insultent le sexe de la femme, au lieu de cela, il faut dire vagin, de manière fluide et continue, si l'on ne veut pas tomber dans des détours impropres.
Et puis, si l'on invente un mot... l'autre jour, j'ai volontairement dit - par rapport à toutes les ondes radio (dont Wi-Fi innombrable) - lorsque je me suis retrouvé en campagne, j'ai dit: "calmitude". L'autre m'a dit: "Pardon, qu'est-ce?" -J'ai répondu: un néologisme; le calme en altitude.
-Hé, Bean, juste pour rire, combien d'académiciens français, vivant actuellement, peut-tu me citer?
nossemroD naeJ, (écrit à l'envers), pour moi.
Si, par extension, on a commencé à dire qu'un "con" est une personne stupide, ce doit être parce-que nos désirs sexuels n'ont rien à voire avec la raison; quelqu'un qui pense mal est devenu "un con". Je rappelle que, quand la vraie origine s'est complètement perdue, on a aussi qualiié les gens stupides de "culs", qui a donné, par la suite, le mot "cucul", a priori un peu drôle mais condescendant.
Nous en avons tous, des gens qui nous traitent de "cons" lol sans qu'ils se doutent qu'ils parlent, ethymologiquement, d'ouverture à l'autre, accompagnée d'empathie ou d'une communion quelconque


Il est cependant interressant de onnaître l'origine des choses, et j'ai suffisament de détachement pour en parler avec sérieux et naturel

Un autre mot interressant: "communauté"

stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: La notion de "Féminisme" est-elle une notion de misogynes?
Paradoxalement, le con est devenu tout le contraire de l'ouverture et du partage qu'il signifiait peut-être initialement(*).
Mais comme a su si bien le dire Brassens:
« La malpeste soit de cette homonymie
C’est injuste madame et c’est désobligeant
Que ce morceau de roi de votre anatomie
Porte le même nom qu’une foule de gens. »
(*) Il est d'avantage attesté qu'il eut comme origine le latin cunnus (vulve) ou le vieux français conil (lapin).
con- (co- com-) dans le sens de partage étant seulement un préfixe issu du latin cum (avec)
copain et compagne signifiaient partager le pain avec.

Mais comme a su si bien le dire Brassens:
« La malpeste soit de cette homonymie
C’est injuste madame et c’est désobligeant
Que ce morceau de roi de votre anatomie
Porte le même nom qu’une foule de gens. »
(*) Il est d'avantage attesté qu'il eut comme origine le latin cunnus (vulve) ou le vieux français conil (lapin).
con- (co- com-) dans le sens de partage étant seulement un préfixe issu du latin cum (avec)
copain et compagne signifiaient partager le pain avec.

Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Re: La notion de "Féminisme" est-elle une notion de misogynes?
Tout-à-fait Bean
les seuls ouverture et partage liés à la connerie, c'est qu'elle peut être...communicative justement
Pour revenir au sujet, j'ai remarqué que souvent, les noms de métiers pouvant être féminisés en "esse" constituent une alternative, mais ne sont pas obligatoires. Par exemple doctoresse, cheffesse, poétesse, clownesse...mis-à-part tout ce qui est princesse, comtesse, duchesse..peut-être parce-que ce sont plus des titres que des métiers, à part peut-être pour princesse. Cela dit, "Altesse" s'adresse aussi bien à un homme qu'à une femme. A chaque règle ses exceptions
Tout ce qui se finit en "aire", comme militaire, fonctionnaire, stagiaire...sont androgynes ou plutôt neutre, pouvant être précédé de un(e), le(la)...
Et oui, les mots compagnon/compagne signifient bien que l'on partage le pain avec l'autre, tout comme "copain" s'écrivait "compain", à un certain moment du moyen-âge, c'est après que ça a été simplifié, comme beaucoup de mots. Ce n'est pas pour rien qu'on parle toujours de compagnonnage, c'est une pratique qui existe depuis cette èpoque.


Pour revenir au sujet, j'ai remarqué que souvent, les noms de métiers pouvant être féminisés en "esse" constituent une alternative, mais ne sont pas obligatoires. Par exemple doctoresse, cheffesse, poétesse, clownesse...mis-à-part tout ce qui est princesse, comtesse, duchesse..peut-être parce-que ce sont plus des titres que des métiers, à part peut-être pour princesse. Cela dit, "Altesse" s'adresse aussi bien à un homme qu'à une femme. A chaque règle ses exceptions

Tout ce qui se finit en "aire", comme militaire, fonctionnaire, stagiaire...sont androgynes ou plutôt neutre, pouvant être précédé de un(e), le(la)...
Et oui, les mots compagnon/compagne signifient bien que l'on partage le pain avec l'autre, tout comme "copain" s'écrivait "compain", à un certain moment du moyen-âge, c'est après que ça a été simplifié, comme beaucoup de mots. Ce n'est pas pour rien qu'on parle toujours de compagnonnage, c'est une pratique qui existe depuis cette èpoque.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: La notion de "Féminisme" est-elle une notion de misogynes?
Concernant l'autre sujet de ce topic, je dirais que le mot "féminisme" ne devrait, en effet, plus avoir de raison d'être puisque la question n'est plus sensé se poser. Dans les textes c'est le cas, bien sûr, mais dans la vie de tous les jours il y a encore des exemples de discrimination, c'est pourquoi une personne peux encore se dire féministe, par la force des choses.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Re: La notion de "Féminisme" est-elle une notion de misogynes?
Malheureusement, il y a encore des tonnes de raisons pour être encore et encore féministe.
As-tu vu la chanson de Perret sur les femmes grillagées (dans humeur en musique).

As-tu vu la chanson de Perret sur les femmes grillagées (dans humeur en musique).

Bean- Seigneur de la Métaphysique
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Re: La notion de "Féminisme" est-elle une notion de misogynes?
Pas encore, j'ai juste vu l'en-tête si on peux dire, je l'ècouterai et la regarderai ce soir, ainsi que les autres, mais je ne doute pas que nos avis CONcordent 

stana- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : mystique, aux portes de la perception
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