Me défaire des idéologies nocives
4 participants
Page 1 sur 1
Me défaire des idéologies nocives
J'ai tenu différents discours sur le forum. Mon cheminement – tout comme dans le domaine de la foi – n'est pas linéaire. Il est difficile de se défaire des idéologies que nous avons intégrées pour progresser vers une plus grande liberté intérieure.
Au fil du temps, mon parcours intellectuel et spirituel m’a amené à remettre en question certaines de mes anciennes convictions, en particulier celles issues de l'extrême gauche et du wokisme. J’ai longtemps adhéré à une vision marxiste axée sur la lutte des classes et les systèmes d'oppression omniprésents. Mais avec le recul, j’ai réalisé que cette perspective manquait de nuances et me poussait à une vision simpliste et manichéenne du monde.
Aujourd’hui, je me situe davantage au centre gauche, dans une approche social-démocrate. Je reconnais toujours l’importance de la justice sociale, mais je ne vois plus la lutte des classes comme l'unique explication des inégalités. En tant que croyant, je pense que notre place dans la société est aussi influencée par des lois spirituelles comme le karma. Cela me pousse à prendre mes responsabilités, plutôt que de tout attendre de l’État-providence, sans pour autant ignorer les injustices économiques.
Je défends fermement les droits des LGBT et des femmes, mais je reste critique face à certaines dérives idéologiques, comme la théorie du genre. Effacer totalement les différences entre les sexes me semble excessif et risque de provoquer un retour de bâton regrettable, qui pourrait freiner les avancées pour les droits LGBT.
Malheureusement, depuis que j’ai pris du recul face aux dogmes de la gauche radicale, certains me voient désormais comme étant "à droite", ce qui est frustrant. Comme l’explique Mathieu Bock-Côté, être de gauche ne signifie plus seulement défendre l’égalité, mais accepter sans question toutes les idéologies progressistes, même celles qui ne tiennent pas toujours la route scientifiquement. Remettre en question ces idées fait de nous des "réactionnaires", selon cette nouvelle orthodoxie, ce qui limite tout dialogue et complexifie le débat. Un homme ne pourra jamais être enceint. C'est un fait scientifique comme celui d'affirmer que la terre est ronde.
L'Occident est aujourd'hui confronté à deux défis importants : l’islamisme radical, notamment à travers le frérisme qui pousse un agenda anti-occidental, et l’immigration de masse, qui peut parfois apporter des idées incompatibles avec nos valeurs d'égalité et de fraternité. Dans certaines écoles à majorité maghrébine, par exemple, l’homophobie progresse, menaçant des droits durement acquis. L'immigration massive crée aussi des tensions sur le logement et les infrastructures, et met sous pression nos systèmes sociaux.
Il est essentiel que ces questions soient débattues ouvertement, sans être accusé d'extrême droite. Ces enjeux touchent à l’avenir de nos sociétés et à la qualité de vie des générations futures. Le débat n’est pas une question de rejet de l’autre, mais de trouver un juste équilibre entre l’ouverture et la protection des valeurs fondamentales qui font la force de nos démocraties.
Au fil du temps, mon parcours intellectuel et spirituel m’a amené à remettre en question certaines de mes anciennes convictions, en particulier celles issues de l'extrême gauche et du wokisme. J’ai longtemps adhéré à une vision marxiste axée sur la lutte des classes et les systèmes d'oppression omniprésents. Mais avec le recul, j’ai réalisé que cette perspective manquait de nuances et me poussait à une vision simpliste et manichéenne du monde.
Aujourd’hui, je me situe davantage au centre gauche, dans une approche social-démocrate. Je reconnais toujours l’importance de la justice sociale, mais je ne vois plus la lutte des classes comme l'unique explication des inégalités. En tant que croyant, je pense que notre place dans la société est aussi influencée par des lois spirituelles comme le karma. Cela me pousse à prendre mes responsabilités, plutôt que de tout attendre de l’État-providence, sans pour autant ignorer les injustices économiques.
Je défends fermement les droits des LGBT et des femmes, mais je reste critique face à certaines dérives idéologiques, comme la théorie du genre. Effacer totalement les différences entre les sexes me semble excessif et risque de provoquer un retour de bâton regrettable, qui pourrait freiner les avancées pour les droits LGBT.
Malheureusement, depuis que j’ai pris du recul face aux dogmes de la gauche radicale, certains me voient désormais comme étant "à droite", ce qui est frustrant. Comme l’explique Mathieu Bock-Côté, être de gauche ne signifie plus seulement défendre l’égalité, mais accepter sans question toutes les idéologies progressistes, même celles qui ne tiennent pas toujours la route scientifiquement. Remettre en question ces idées fait de nous des "réactionnaires", selon cette nouvelle orthodoxie, ce qui limite tout dialogue et complexifie le débat. Un homme ne pourra jamais être enceint. C'est un fait scientifique comme celui d'affirmer que la terre est ronde.
L'Occident est aujourd'hui confronté à deux défis importants : l’islamisme radical, notamment à travers le frérisme qui pousse un agenda anti-occidental, et l’immigration de masse, qui peut parfois apporter des idées incompatibles avec nos valeurs d'égalité et de fraternité. Dans certaines écoles à majorité maghrébine, par exemple, l’homophobie progresse, menaçant des droits durement acquis. L'immigration massive crée aussi des tensions sur le logement et les infrastructures, et met sous pression nos systèmes sociaux.
Il est essentiel que ces questions soient débattues ouvertement, sans être accusé d'extrême droite. Ces enjeux touchent à l’avenir de nos sociétés et à la qualité de vie des générations futures. Le débat n’est pas une question de rejet de l’autre, mais de trouver un juste équilibre entre l’ouverture et la protection des valeurs fondamentales qui font la force de nos démocraties.
alex_x- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 419
Localisation : Québec
Identité métaphysique : En recherche
Humeur : Positive
Date d'inscription : 14/02/2023
Re: Me défaire des idéologies nocives
Je trouve que tu as énormément avancé Alex, ton travail sur toi t'a rendu plus cohérent et va dans le bon sens humaniste. Tout le monde a des croyances en plusieurs domaines différents, mais avec un raisonnement logique et cohérent, les croyances absurdes et extrêmes sont éliminées peu à peu.
Tu es sur la bonne voie il me semble...
Tu es sur la bonne voie il me semble...
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Me défaire des idéologies nocives
A propos du wokisme, justement :
«Selon les « wokes », le fait que le masculin l’emporte sur le féminin est une discrimination. Par exemple, il faudrait écrire les discriminé.e.s et non les discriminés.» (JdD)
Je défie n'importe quel romancier d'écrire tout un livre en écriture inclusive ! Ce livre serait totalement illisible !
Seriez-vous d'accord pour que l'on traduise Victor Hugo en inclusif ?!
Le fait que le masculin l'emporte sur le féminin n'est absolument PAS une discrimination !
C'est tout simplement une manière de rendre la langue cohérente et musicale.
«Selon les « wokes », le fait que le masculin l’emporte sur le féminin est une discrimination. Par exemple, il faudrait écrire les discriminé.e.s et non les discriminés.» (JdD)
Je défie n'importe quel romancier d'écrire tout un livre en écriture inclusive ! Ce livre serait totalement illisible !
Seriez-vous d'accord pour que l'on traduise Victor Hugo en inclusif ?!
Le fait que le masculin l'emporte sur le féminin n'est absolument PAS une discrimination !
C'est tout simplement une manière de rendre la langue cohérente et musicale.
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: Me défaire des idéologies nocives
Bien d'accord avec toi Magnus !
_________________
- Méfie-toi du boeuf par devant, de la mule par derrière et du moine de tous les côtés.
Cervantes
Re: Me défaire des idéologies nocives
Ah mais aujourd'hui on ne lit plus que Tik-Tok, X (anciennement twitter) ou les gros titres des vidéos Youtube... C'est qui Victor Hugo d'abord hein ?
_________________
Hello Invité ! Le du 01 octobre 2024 est en ligne et accessible directement en cliquant sur "Meta-Quizz" .
Vous pouvez choisir le thème du prochain quizz en cliquant : ICI pour participer au sondage !
Re: Me défaire des idéologies nocives
Jipé a écrit:Je trouve que tu as énormément avancé Alex, ton travail sur toi t'a rendu plus cohérent et va dans le bon sens humaniste. Tout le monde a des croyances en plusieurs domaines différents, mais avec un raisonnement logique et cohérent, les croyances absurdes et extrêmes sont éliminées peu à peu.
Tu es sur la bonne voie il me semble...
Merci.
J'ai dû prendre une pause des réseaux sociaux pour y arriver. Les algorithmes nous enferment dans des bulles. Également, il y a une polarisation dans les discours qui laissent peu de place pour les nuances.
alex_x- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 419
Localisation : Québec
Identité métaphysique : En recherche
Humeur : Positive
Date d'inscription : 14/02/2023
Re: Me défaire des idéologies nocives
Magnus a écrit:A propos du wokisme, justement :
«Selon les « wokes », le fait que le masculin l’emporte sur le féminin est une discrimination. Par exemple, il faudrait écrire les discriminé.e.s et non les discriminés.» (JdD)
Le wokisme propose une vision manichéenne du monde. Il est vrai qu’il existe plusieurs types de relations dans nos sociétés, notamment celles entre opprimés et oppresseurs. Cependant, tous les enjeux ne se résument pas à cette seule dynamique. Le monde est bien plus complexe.
L'écriture inclusive avec des points est affreuse. Cependant, je ne suis pas opposé à l'utilisation de l'accord de proximité.
En français ancien, l'accord de proximité permettait d'accorder l'adjectif en genre et en nombre, avec le dernier nom, qu'il soit féminin ou masculin, singulier ou pluriel.
https://vitrinelinguistique.oqlf.gouv.qc.ca/23997/la-redaction-et-la-communication/feminisation-et-redaction-epicene/redaction-epicene/doublets-complets/accord-de-ladjectif-se-rapportant-a-un-doublet
Il existe des enjeux bien plus importants concernant le féminisme, comme celui de l'islamisation de nos sociétés. Alors que des femmes perdent la vie en Iran pour avoir refusé de porter le voile, au Québec, des femmes "progressistes" affirment que la loi 21, qui interdit le port du voile aux enseignantes dans les écoles, est discriminatoire. Par ailleurs, on entend peu parler des droits des femmes en Afghanistan ou même en Palestine.
alex_x- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 419
Localisation : Québec
Identité métaphysique : En recherche
Humeur : Positive
Date d'inscription : 14/02/2023
Re: Me défaire des idéologies nocives
Moi pas, car ça peut devenir équivoque.Alex a écrit:L'écriture inclusive avec des points est affreuse. Cependant, je ne suis pas opposé à l'utilisation de l'accord de proximité.
D'ailleurs il y en a un exemple dans ton lien, je cite :
« L’accord de proximité avec le nom féminin ayant déjà eu cours, certains le proposent comme procédé possible pour marquer le féminin, par exemple : Les électeurs et les électrices inscrites pourront prendre la parole. Bien que cet accord ne soit pas incorrect grammaticalement, l’Office québécois de la langue française ne l’encourage pas. L’accord de proximité demeure marginal actuellement et peut ainsi parfois
entraîner de la confusion. En raison du caractère non générique du féminin, on pourrait comprendre, dans ce dernier exemple, que seules les électrices inscrites pourront prendre la parole et que tous les hommes le pourront, qu’ils soient inscrits ou non.»
(à suivre)
Dernière édition par Magnus le Mar 17 Sep 2024 - 16:08, édité 1 fois
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Re: Me défaire des idéologies nocives
suite...
Les vraies progressistes sont ces femmes d'Iran qui refusent le voile au péril de leur vie.
En ce qui concerne l'Afghanistan, en tout cas, la répression est tellement nombreuse, brutale et horrible, que je ne vois pas comment agir à l'international.
Et les femmes n'ont absolument plus les moyens de se révolter.
Le Québec, comme la France, est un état laïque. L'ostentation religieuse ne doit pas avoir lieu à l'école, car l'école est un endroit neutre. Ces femmes ne sont que faussement progressistes.Alex a écrit:l existe des enjeux bien plus importants concernant le féminisme, comme celui de l'islamisation de nos sociétés. Alors que des femmes perdent la vie en Iran pour avoir refusé de porter le voile, au Québec, des femmes "progressistes" affirment que la loi 21, qui interdit le port du voile aux enseignantes dans les écoles, est discriminatoire.
Les vraies progressistes sont ces femmes d'Iran qui refusent le voile au péril de leur vie.
Par ailleurs, on entend peu parler des droits des femmes en Afghanistan ou même en Palestine.
En ce qui concerne l'Afghanistan, en tout cas, la répression est tellement nombreuse, brutale et horrible, que je ne vois pas comment agir à l'international.
Et les femmes n'ont absolument plus les moyens de se révolter.
_________________
MES POEMES :
*****************
Avec Dieu, ce qu'il y a de terrible, c'est qu'on ne sait jamais si ce n'est pas un coup du diable...
(Jean Anouilh)
*****************
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum