Un cerveau, deux consciences
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Re: Un cerveau, deux consciences
Quel est votre ''travail'' monsieur HITORI?
SEPTOUR- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Un cerveau, deux consciences
Mon « Travail » est un Chemin, une Route, une Voie, une quête…….. un Do. Il consiste à éduquer l’ego, à lui faire prendre conscience de sa véritable nature.Septour a écrit :
Quel est votre ''travail'' monsieur HITORI?
A l’accompagner tous les jours, à l’épurer, à le débarrasser de ses miasmes, pour qu’in fine il se confonde avec le Soi, pour qu’il ne fasse plus qu’Un avec lui. Enfin, c’est mon but. Y arriverais-je ? Ma foi…. je ne sais pas, mais je m’y attelle avec conviction et persévérance. Mais après tout, est ce le but qui importe ?
Vous pourriez me rétorquer : « Mais c’est qui,qui accompagne ? ». Bonne question, mais c’est là un autre débat…….. que nous pourrions entamer par ailleurs.
Je parle là, bien évidemment, du Travail sur ma personne et non pas d’un quelconque métier. Mais vous l’aurez compris sans doute.
Invité- Invité
Re: Un cerveau, deux consciences
Je me demande si nous ne sommes pas là dans une espèce de situation paradoxale, car pour paraphraser une phrase attribuée au Christ, je crois: " Qui veut sauver son âme la perdra" , ou encore " Qui veut faire l'ange, fait la bête " ( Pascal ).
Autrement dit, et je l'écris sans méchanceté, sans désir de te démolir, mais en vrai questionnement: ton travail, n'est-ce pas du nombrilisme ? Et pour dépasser ton ego, ne vaudrait-il pas mieux que tu t'investisse dans une cause humanitaire? Au demeurant, c'est peut-être ce que tu fais, en plus de ton travail, ou réciproquement.
Ceci dit, pour tempérer mes propos, je pense que s'investir dans une cause humanitaire ne suffit pas, il faut, dans la pratique même de cet engagement, veiller à chaque instant à ce qu'on ne fasse pas cela pour briller, ou pire , dominer, exercer du pouvoir, il faut donc être très vigilant quant à ses motivations profondes.
Autrement dit, et je l'écris sans méchanceté, sans désir de te démolir, mais en vrai questionnement: ton travail, n'est-ce pas du nombrilisme ? Et pour dépasser ton ego, ne vaudrait-il pas mieux que tu t'investisse dans une cause humanitaire? Au demeurant, c'est peut-être ce que tu fais, en plus de ton travail, ou réciproquement.
Ceci dit, pour tempérer mes propos, je pense que s'investir dans une cause humanitaire ne suffit pas, il faut, dans la pratique même de cet engagement, veiller à chaque instant à ce qu'on ne fasse pas cela pour briller, ou pire , dominer, exercer du pouvoir, il faut donc être très vigilant quant à ses motivations profondes.
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Un cerveau, deux consciences
Permetez moi d'intervenir sur cette question du "nombrilisme".
C'est justement en travaillant sur soi, en comprenant son égo (donc son nombrilisme), le gérant pour arriver à le contraindre et parfois à le dépasser; qu'il fini éventuellement par s'effacer.
Dans ce travail profond en soi et sur soi, lutte difficile, laborieuse et longue; nous sommes amené à nous connaitre.
Croyez bien que ce n'est pas aisé du tout.
Nous nous décevons, parfois voir plus.
Se connaitre soi même, c'est s'ouvrir aux autres.
C'est ainsi que l'étape suivante m'est apparue pleinement dans ces mots : "aime ton prochain comme toi même".
C'est justement en travaillant sur soi, en comprenant son égo (donc son nombrilisme), le gérant pour arriver à le contraindre et parfois à le dépasser; qu'il fini éventuellement par s'effacer.
Dans ce travail profond en soi et sur soi, lutte difficile, laborieuse et longue; nous sommes amené à nous connaitre.
Croyez bien que ce n'est pas aisé du tout.
Nous nous décevons, parfois voir plus.
Se connaitre soi même, c'est s'ouvrir aux autres.
C'est ainsi que l'étape suivante m'est apparue pleinement dans ces mots : "aime ton prochain comme toi même".
raphael-rodolphe- Aka L'Arbre Qui A La Tête Dans Les Etoiles
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Un cerveau, deux consciences
Il est sûr que si la démarche est égotique, pour renforcer l’ego, le fortifier le mettre sur un piédestal, vos propos sont tout à fait justifiés.Gereve à écrit :
Je me demande si nous ne sommes pas là dans une espèce de situation paradoxale, car pour paraphraser une phrase attribuée au Christ, je crois: " Qui veut sauver son âme la perdra" , ou encore " Qui veut faire l'ange, fait la bête " ( Pascal ).
D’ailleurs dans mon post je dis : « Mais c’est qui, qui accompagne ? ». Pour bien mettre l’accent sur le piège que nous tend l’ego, si on n’y prend pas garde.
Ce serait du nombrilisme si la démarche serait un renforcement de l’ego dans ce qu’il a de diktats. Mais à l’évidence, vous avez mal saisi mes propos. Ma recherche s’axe sur l’ego, bien évidemment, car sans lui rien n’est possible, mais a comme objectif son « effacement » en tant que tyran et son évolution vers le sublime. C’est tout le contraire en fait ! L’ego prenant la place qui doit être la sienne, l’être n’est plus soumis à ses exigences et s’insère dans l’existence en tant qu’entité « libérée ».Autrement dit, et je l'écris sans méchanceté, sans désir de te démolir, mais en vrai questionnement: ton travail, n'est-ce pas du nombrilisme ? Et pour dépasser ton ego, ne vaudrait-il pas mieux que tu t'investisse dans une cause humanitaire? Au demeurant, c'est peut-être ce que tu fais, en plus de ton travail, ou réciproquement.
Contrairement à ce qui se dit souvent au sujet de l’ego, à savoir, qu’il faut le « tuer », l’anéantir, le faire disparaître, je pense que l’ego a son utilité et que le premier travail c’est de le rendre « vigoureux », dans le bon sens du terme. Ben oui…que peut-on faire avec un ego faible, mais il a besoin d’être constamment recadré, comme un gosse, pour qu’il ne se prenne pas pour le maître d’œuvre et comprenne que ses caprices n’ont pas lieu d’être et que l’on n’y cèdera pas. Et comme un gosse, si on est ferme et constant, il ne rechignera pas.
Au sujet des causes humanitaires, je n’ai pas la même approche que vous. Je préfère regarder autour de moi et tendre la main à celui qui a besoin d’aide dans ma sphère d’influence, plutôt que d’épouser de grandes causes. J’ai l’exemple de gens engagés dans des « causes humanitaires», qui s’en gargarisent, mais qui ignorent leurs voisins de palier. Qui ne se soucient pas de la petite vieille du cinquième que l’on n’a pas vu depuis plusieurs jours, qui sont dans leur tour d’ivoire et leur suffisance. Eux, à l’évidence sont dans une démarche égotique.
Et puis, je ne vois pas trop le rapport entre s’engager dans une cause humanitaire et la recherche personnelle !!?? Pour dépasser son ego, dites-vous. Mais, cher ami, la recherche personnelle ne tend pas à dépasser l’ego, mais a le transcender, en faire un palier vers le divin. On ne veut pas le laisser en route, mais l’accompagner en veillant sur lui.
Lorsque le monde va mal, beaucoup rejettent la faute sur les autres. C’est ceci, c’est cela……Mais ce n’est jamais eux. Si on veut avoir des chances que le monde extérieur change en mieux, il faut commencer par changer soi-même : « Connais toi et tu connaîtra l’Univers ». D’où l’utilité et l’importance du Travail personnel.
Ma démarche, n’est pas un faire valoir égotique, mais une prise de conscience individuelle, qui va bien au-delà de ma petite personne. C’est un dépassement de soi, qui donne toute sa valeur à la vie.
Je ne vous le fais pas dire !Ceci dit, pour tempérer mes propos, je pense que s'investir dans une cause humanitaire ne suffit pas, il faut, dans la pratique même de cet engagement, veiller à chaque instant à ce qu'on ne fasse pas cela pour briller, ou pire , dominer, exercer du pouvoir, il faut donc être très vigilant quant à ses motivations profondes.
Invité- Invité
Re: Un cerveau, deux consciences
le réve lucide ou conscient, n'est ce pas ce que l'on appele: voyage astral?
lorsque je revais que je volais, j'etais hors de mon corps ou du moins en avais je l'impression.
Lors des retours de ces ''voyages'', je me reveillais paralysé, je devais faire un effort important pour reprendre possession de mon corps en commencant par la respiration qui refusait de reprendre un rythme plus acceleré. C'etait pénible et plutot effrayant.
lorsque je revais que je volais, j'etais hors de mon corps ou du moins en avais je l'impression.
Lors des retours de ces ''voyages'', je me reveillais paralysé, je devais faire un effort important pour reprendre possession de mon corps en commencant par la respiration qui refusait de reprendre un rythme plus acceleré. C'etait pénible et plutot effrayant.
SEPTOUR- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Un cerveau, deux consciences
Mon cher Hitori,
Vous me voussoyez, si vous le souhaitez, je peux en faire autant, d 'ailleurs, je viens juste de le faire.
Puisque vous êtes à la recherche d'un élargissement de la conscience, ce que je vais écrire tout de suite a cet objectif.
Pour commencer, vous dites préférer vous intéresser à vos proches ou à la petite vieille du cinquième plutôt qu'à une cause humanitaire ou à la politique, par exemple. Vous arguez de ce que vous connaissez des gens "engagés" qui sont imbus de leur personne mais peu soucieux des autres. C'est précisément pour cela qu'il serait peut-être bon que des gens comme vous s'y engagent.
Par ailleurs, avec mon épouse, nous sommes famille d'accueil et avec toute une équipe d'éducateurs nous tentons de sortir de la mouise des jeunes démolis par des parents eux même en souffrance. J'ai comme vous, certainement, vu des documentaires sur les jeunes de banlieue, sur la maltraitance dans les milieux favorisés, etc.
Voici maintenant la pensée qui prend de plus en plus de force en moi: on tente de sortir tous ces gens de la mouise à coups de psychothérapie, aides sociale et financière, etc.
Mais ça ne suffit pas, en effet, comment expliquer à un jeune des banlieues qu'il faut aller à l'école, pour apprendre un métier et s'intégrer à la société alors que l'exemple que donnent les grands de ce monde est désespérant. Ils voient bien que le dealer du quartier est beaucoup plus riche que leurs profs, or, dans cette société, le dieu, c 'est le dieu argent.
Je pense donc qu'un changement de société, en l'occurence, le déboulement du dieu monnaie, est indispensable.
Alors question: pour un changement de société, votre honorable démarche de travail sur soi est-elle suffisante ?
Vous me voussoyez, si vous le souhaitez, je peux en faire autant, d 'ailleurs, je viens juste de le faire.
Puisque vous êtes à la recherche d'un élargissement de la conscience, ce que je vais écrire tout de suite a cet objectif.
Pour commencer, vous dites préférer vous intéresser à vos proches ou à la petite vieille du cinquième plutôt qu'à une cause humanitaire ou à la politique, par exemple. Vous arguez de ce que vous connaissez des gens "engagés" qui sont imbus de leur personne mais peu soucieux des autres. C'est précisément pour cela qu'il serait peut-être bon que des gens comme vous s'y engagent.
Par ailleurs, avec mon épouse, nous sommes famille d'accueil et avec toute une équipe d'éducateurs nous tentons de sortir de la mouise des jeunes démolis par des parents eux même en souffrance. J'ai comme vous, certainement, vu des documentaires sur les jeunes de banlieue, sur la maltraitance dans les milieux favorisés, etc.
Voici maintenant la pensée qui prend de plus en plus de force en moi: on tente de sortir tous ces gens de la mouise à coups de psychothérapie, aides sociale et financière, etc.
Mais ça ne suffit pas, en effet, comment expliquer à un jeune des banlieues qu'il faut aller à l'école, pour apprendre un métier et s'intégrer à la société alors que l'exemple que donnent les grands de ce monde est désespérant. Ils voient bien que le dealer du quartier est beaucoup plus riche que leurs profs, or, dans cette société, le dieu, c 'est le dieu argent.
Je pense donc qu'un changement de société, en l'occurence, le déboulement du dieu monnaie, est indispensable.
Alors question: pour un changement de société, votre honorable démarche de travail sur soi est-elle suffisante ?
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Un cerveau, deux consciences
On pourrait effectivement les confondre et parler du même phénomène, mais Le rêve conscient et les sorties que l’on qualifie d’astrales ne sont pas tout à fait la même chose et si on veut jouer au puriste, on peut en faire le distinguo.Septour a écrit :
le réve lucide ou conscient, n'est ce pas ce que l'on appele: voyage astral?
lorsque je revais que je volais, j'etais hors de mon corps ou du moins en avais je l'impression.
Dans la manière d’initialiser le processus. Nous partons dans les deux cas d’un état de conscience différent, avec des ondes cérébrales différentes.
Dans une sortie astrale, nous démarrons dans un état de veille et nous restons « conscient » du déroulement du phénomène.
Dans un rêve « conscient », il y a rupture de conscience du fait que nous partons d’un état de sommeil.
Mais l’amalgame vient surtout qu’un rêve conscient peut se transformer en sortie astrale et vice versa. Ils peuvent se mélanger.
Invité- Invité
Re: Un cerveau, deux consciences
Bonsoir Monsieur gerevegereve a écrit :
Alors question: pour un changement de société, votre honorable démarche de travail sur soi est-elle suffisante ?
Je tiens d’abord à dire en préambule que personnellement je n’ai aucune prétention à vouloir changer la société. J’ai trop bien conscience de l’impuissance à vouloir imposer un nouveau paradigme à des gens englués dans leur certitudes. C’est un combat perdu d’avance. Rien ne peut s’imposer par de belles paroles, de beaux discours. Et puis, nous aurons beau nous démener, il y a des gens qui resterons réfractaires, sans désir d’évolution et sur lesquels rien n’a de prise, rien ne peut les convaincre.
Par contre, je crois à la valeur de l’exemple. Si moi, personnage lambda, je peux par mon exemple, dans ma sphère d’influence, interpeller, ne serait-ce qu’ « une » personne, la faire s’interroger sur les valeurs essentielles (tombées malheureusement en désuétude à notre époque et même définies de ringardes) sur le sens de la vie, sur la valeur de l’effort personnel, sur la dignité de l’être humain, lui permettre d’amorcer un virage à 180 °, et bien………j’aurais apporté ma pierre à l’édifice.
Vous savez, dernièrement, j’ai revu un ancien élève, que j’avais eu lorsqu’il avait 16 ans et qui était à l’époque un « chien fou », venant d’un quartier que l’on appelle défavorisé, ne pouvant s’exprimer qu’avec violence. Il est maintenant marié avec une famille à charge et a un métier intéressant. Et bien, cette personne m’a dit qu’il pensait souvent à moi, que c’était mon enseignement qui lui avait permis de s’en sortir, de prendre conscience du chemin erroné qui était le sien. Il m’a dit : « Maintenant je suis un homme ».
Cela m’a fait chaud au cœur et corrobore ce que je pense, à savoir : C’est par l’exemple que nous pouvons avoir des chances de changer les mentalités, non par la contrainte, ni par des paroles, si belles soient-elles par ailleurs.
Sans une prise de conscience personnelle de la personne intéressée, il est vain de vouloir lui proposer quoi que ce soit. Ce ne serait qu’un coup d’épée dans l’eau.
Invité- Invité
Re: Un cerveau, deux consciences
Gereve... Hitori, votre échange est vraiment très intéressant. A vous lire avec attention, j'ai le sentiment que vos dires se rejoignent...
Gereve tu désespères de l'exemple que montrent les grands d'une certaine jeunesse à la dérive... Hitori vous prônez l'exemple personnel pour avoir quelques chances de changer les mentalités...
Grâce à vous Hitori la petite vieille du cinquième, pour ne parler que d'elle, n'est plus seule et abandonnée ; grâce à toi Gereve, des jeunes ont l'opportunité de goûter à ce qu'est une vraie famille, une chance leur est donnée de prendre une autre direction.
Chacun dans votre domaine, et à votre manière.
... Je me dis qu'il suffit d'une personne pour faire toute la différence... Et permettre aux autres d'avancer, d'espèrer encore un peu...
... Précieux...
Imala
Gereve tu désespères de l'exemple que montrent les grands d'une certaine jeunesse à la dérive... Hitori vous prônez l'exemple personnel pour avoir quelques chances de changer les mentalités...
Grâce à vous Hitori la petite vieille du cinquième, pour ne parler que d'elle, n'est plus seule et abandonnée ; grâce à toi Gereve, des jeunes ont l'opportunité de goûter à ce qu'est une vraie famille, une chance leur est donnée de prendre une autre direction.
Chacun dans votre domaine, et à votre manière.
... Je me dis qu'il suffit d'une personne pour faire toute la différence... Et permettre aux autres d'avancer, d'espèrer encore un peu...
... Précieux...
Imala
Imala- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Date d'inscription : 21/05/2008
Re: Un cerveau, deux consciences
D'un poète, je ne sais plus lequel et ne suis pas sûr du vers: " Les causes désespérées sont souvent les plus belles".Hitori a écrit:Je tiens d’abord à dire en préambule que personnellement je n’ai aucune prétention à vouloir changer la société. J’ai trop bien conscience de l’impuissance à vouloir imposer un nouveau paradigme à des gens englués dans leur certitudes. C’est un combat perdu d’avance.
Il n'est pas question d'imposer mais d'entraîner, de motiver et là, je suis sûr que beaucoup de gens n'attendent que ça.Rien ne peut s’imposer par de belles paroles, de beaux discours.
Là encore, vous qui êtes dans une démarche spirituelle vous me comprendrez: vous parlez de convaincre, de "prise sur...". Cela dénote qu'il vous reste quelque part, bien tapi au fond de vous, un désir de pouvoir sur les autres, pouvoir sur les autres que par peur de vous trouver en échec si vous tentiez de l'exercer, vous avez décidé de l'exercer sur vous-même. Mais je ne vous connais pas personnellement et je n'en juge qu'à travers deux mots. Peut-être que je me trompe.Et puis, nous aurons beau nous démener, il y a des gens qui resterons réfractaires, sans désir d’évolution et sur lesquels rien n’a de prise, rien ne peut les convaincre.
Or quand je parle d'engagement politique ou humanitaire, je ne parle pas d'exercice du pouvoir sur les autres, mais d'aide, de communication, d'organisation.
Hum! Je sais qu'il ne s'agit que d'une expression, mais je n'aime pas trop ce choix. Les tenants du pouvoir s'y connaissent pour ce qui est de construire des murs et des buildings.Par contre, je crois à la valeur de l’exemple. Si moi, personnage lambda, je peux par mon exemple, dans ma sphère d’influence, interpeller, ne serait-ce qu’ « une » personne, la faire s’interroger sur les valeurs essentielles (tombées malheureusement en désuétude à notre époque et même définies de ringardes) sur le sens de la vie, sur la valeur de l’effort personnel, sur la dignité de l’être humain, lui permettre d’amorcer un virage à 180 °, et bien………j’aurais apporté ma pierre à l’édifice.
Oui, bravo ! Mais pour un élève sorti d'affaires, ou plusieurs que vous avez perdu de vue, combien sont contaminés par la pensée dominante?Vous savez, dernièrement, j’ai revu un ancien élève, que j’avais eu lorsqu’il avait 16 ans et qui était à l’époque un « chien fou », venant d’un quartier que l’on appelle défavorisé, ne pouvant s’exprimer qu’avec violence. Il est maintenant marié avec une famille à charge et a un métier intéressant. Et bien, cette personne m’a dit qu’il pensait souvent à moi, que c’était mon enseignement qui lui avait permis de s’en sortir, de prendre conscience du chemin erroné qui était le sien. Il m’a dit : « Maintenant je suis un homme ».
Vous parlez de combat perdu d'avance? C'est très précisément ce que les tenants du pouvoir tiennent à vous faire croire, toute la société est organisée les média et l'école en particulier sont organisés pour donner au gens un sentiment d'impuissance, sauf à quelques élus, triés sur le volet par un système d'enseignement élitiste. ( Je me refuse à les nommer " les puissants", car je trouve que pour ce qui est de la vie ils sont impuissants)
Bien entendunous pouvons avoir des chances de changer les mentalités, non par la contrainte,
ni par des paroles, si belles soient-elles par ailleurs.
Pas d'accord, les paroles peuvent y aider, à condition qu'elles soient proférées par quelqu'un qui vit en accord avec ces paroles.
Un coup d'épée? Décidément, vous avez des métaphores guerrières. :rj:Sans une prise de conscience personnelle de la personne intéressée, il est vain de vouloir lui proposer quoi que ce soit. Ce ne serait qu’un coup d’épée dans l’eau.
C'est vrai, mais peut-être que les temps sont venus pour que les gens puissent entendre certaines choses et prendre conscience de ce qu'on a fait d'eux.
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Un cerveau, deux consciences
Bonjour gereveGereve a écrit :
D'un poète, je ne sais plus lequel et ne suis pas sûr du vers: " Les causes désespérées sont souvent les plus belles".
Merci pour cette intéressante discussion.
Je connaissais « Les chants désespérés sont les chants les plus beaux » de Musset, mais je croyais que « les causes désespérées sont souvent les plus belles » était un signe de ralliement d’avocats en manque de client !
Mais si vous persistez dans votre démarche, je vous conseille alors de prier Ste Rita, la patronne des causes désespérées ! Parce que sans son concours les chances de succès semblent bien minces. Quant à moi, bien qu’ayant une âme de Don Quichotte, je ne me vois pas en train de combattre des moulins à vent.
Je n’en suis pas si sûr que vous. La majorité, je ne parles pas là des cas dramatiques de gens en survie physique et mentales, qui sont nombreux malheureusement, mais du français « moyen », la majorité dis-je est confortablement installée dans son petit monde et râle bien souvent pour la forme et aurait bien trop peur d’un changement qui viendrait bousculer leurs acquits. Nous ne sommes plus à l’époque prérévolutionnaire où les gens étaient désespérés et prêt à tout.Il n'est pas question d'imposer mais d'entraîner, de motiver et là, je suis sûr que beaucoup de gens n'attendent que ça.
Je réitère ce que je disais: c’est par une prise de conscience individuelle que le monde pourra changer, non par une démarche extérieure.
Merci pour la consultation psy, mais, je vous rassure, je n’ai aucun désir de pouvoir sur les autres, ayant bien trop à faire en ce qui concerne ma propre personne. Excusez moi de vous le dire, mais je suis très loin de votre analyse. Vouloir être un exemple, ne veut pas dire s’ériger en dieu, avec recherche d’emprise sur les autres. Ce serait être pleinement dans une recherche égotique, à laquelle justement je prends garde de ne pas succomber.Là encore, vous qui êtes dans une démarche spirituelle vous me comprendrez: vous parlez de convaincre, de "prise sur...". Cela dénote qu'il vous reste quelque part, bien tapi au fond de vous, un désir de pouvoir sur les autres, pouvoir sur les autres que par peur de vous trouver en échec si vous tentiez de l'exercer, vous avez décidé de l'exercer sur vous-même……….
Je le pense aussi….Mais je ne vous connais pas personnellement et je n'en juge qu'à travers deux mots. Peut-être que je me trompe…..
Par expérience, je sais que c’est voué à l’échec, tant que ça reste une démarche externe.….Or quand je parle d'engagement politique ou humanitaire, je ne parle pas d'exercice du pouvoir sur les autres, mais d'aide, de communication, d'organisation.
La seule possibilité de faire prendre conscience est de type maïeutique.
Nous ne nous situons pas sur le même terrain. Je vous parle de valeurs morales, d’évolution personnelle et vous me répondez politique.Hum! Je sais qu'il ne s'agit que d'une expression, mais je n'aime pas trop ce choix. Les tenants du pouvoir s'y connaissent pour ce qui est de construire des murs et des buildings.
Si chacun peut « éclairer » ne serait-ce qu’une personne, la faire « accoucher » des Vérités enfouies en elle, on peut espérer en l’homme, tout n’est pas perdu.Oui, bravo ! Mais pour un élève sorti d'affaires, ou plusieurs que vous avez perdu de vue, combien sont contaminés par la pensée dominante?
Raison de plus pour faire prendre conscience, non par une démarche politique, qui est voué à l’échec, on l’a bien vu au cours des âges qu’aucun système politique ne peut y pourvoir, mais par « l’éducation », seule garante d’une prise de conscience.Vous parlez de combat perdu d'avance? C'est très précisément ce que les tenants du pouvoir tiennent à vous faire croire, toute la société est organisée les média et l'école en particulier sont organisés pour donner au gens un sentiment d'impuissance, sauf à quelques élus, triés sur le volet par un système d'enseignement élitiste. ( Je me refuse à les nommer " les puissants", car je trouve que pour ce qui est de la vie ils sont impuissants)
Ce n’est pas suffisant, car les paroles s’envolent et très peu touchent la conscience. Il n’y a pas pire sourd que celui qui ne veut pas entendre.Pas d'accord, les paroles peuvent y aider, à condition qu'elles soient proférées par quelqu'un qui vit en accord avec ces paroles.
Que voulez-vous, il faut bien assumer sa nature profonde.Un coup d'épée? Décidément, vous avez des métaphores guerrières.
On a fait d’eux ce qu’ils ont bien voulu que l’on en fasse.C'est vrai, mais peut-être que les temps sont venus pour que les gens puissent entendre certaines choses et prendre conscience de ce qu'on a fait d'eux.
Invité- Invité
Re: Un cerveau, deux consciences
Hitori a écrit:
Merci pour la consultation psy,
Pas de problème, ça fera 10000€. Ce que je vous ai dit est en effet équivalent à 200 séances.
Geveil- Akafer
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Un cerveau, deux consciences
Ah…….Vous partez en guerre contre le poison de notre société en écrivant :Gereve a écrit :
Pas de problème, ça fera 10000€. Ce que je vous ai dit est en effet équivalent à 200 séances.
« Je pense donc qu'un changement de société, en l'occurence, le déboulement du dieu monnaie, est indispensable »…….
Mais à condition de garder vos privilèges !!
Faites ce que je dis, mais pas ce que je fais.
Ces réformateurs, j’te jure tous les mêmes.
Mais vous confortez par là ma pensée : « Il faut changer soi-même avant de vouloir changer le monde ». :vic: :vic: :vic:
Invité- Invité
Re: Un cerveau, deux consciences
La séance est terminée, j'attends les 10000 €. :snob:
Geveil- Akafer
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