Brèves de délire poétique
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Re: Brèves de délire poétique
Cochonfucius a écrit:
D'un Français il reçoit un grand verre de vin,
Mais une guérison, il proposa en vain ;
Puisque notre homme était en arrêt-maladie.
Ah ! That's a good one !
François David
Source (en prose):
http://www.albin-michel.fr/So-british--EAN=9782226215956
--- voir aussi
http://www.berthomeau.com/article-stop-the-cavalry-ou-pourquoi-j-aime-les-anglais-53800277.html
"So British", par François David.
http://www.albin-michel.fr/So-british--EAN=9782226215956
--- voir aussi
http://www.berthomeau.com/article-stop-the-cavalry-ou-pourquoi-j-aime-les-anglais-53800277.html
"So British", par François David.
Re: Brèves de délire poétique
A la tienne, Etienne !
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 16/07/2010
Une comptine
Mon pouce a décidé que j'irais en voyage,
Comptant sur mon index pour montrer le chemin.
Le majeur était seul pour porter les bagages ;
L'annulaire lisait le guide Michelin.
Quant à l'auriculaire, à la paresse enclin,
Il se laissait porter dans ce vagabondage
Ainsi que les cinq doigts que j'ai sur l'autre main.
J'étais, on peut le dire, en léger équipage.
La route est rectiligne et baignée de fraîcheur,
D'immenses horizons attirent le marcheur
Qui sait aller au loin sans que rien ne le presse.
Un petit animal, soudain, vint à passer,
Un chat qui demandait à être caressé :
Ici, premier arrêt, un moment de tendresse.
Comptant sur mon index pour montrer le chemin.
Le majeur était seul pour porter les bagages ;
L'annulaire lisait le guide Michelin.
Quant à l'auriculaire, à la paresse enclin,
Il se laissait porter dans ce vagabondage
Ainsi que les cinq doigts que j'ai sur l'autre main.
J'étais, on peut le dire, en léger équipage.
La route est rectiligne et baignée de fraîcheur,
D'immenses horizons attirent le marcheur
Qui sait aller au loin sans que rien ne le presse.
Un petit animal, soudain, vint à passer,
Un chat qui demandait à être caressé :
Ici, premier arrêt, un moment de tendresse.
Des félins
Le sensible conteur - dont l'intention altruiste
Peut happer des émaux clarté originelle
Et le verbe moelleux en narrer l'essentiel -
N'est-il pas du plaisant le parfait ubiquiste ?
De la nuit aux étoiles, l'étrange aménité
Des fleurs, le parfum - la douceur féline
Analogue en noblesse à celles qui animent
Du conteur, la plume - de l'inquiet, l'âcreté
Illustres félidés partageant en contraintes
Féminin sortilège - l'impérieuse astreinte
De naturelle grâce - et dangereuses griffes !
Quand trop souvent beauté se fait demanderesse
De naturel instinct et satinées caresses :
Maintes interruptions sont pour nous le tarif.
Peut happer des émaux clarté originelle
Et le verbe moelleux en narrer l'essentiel -
N'est-il pas du plaisant le parfait ubiquiste ?
De la nuit aux étoiles, l'étrange aménité
Des fleurs, le parfum - la douceur féline
Analogue en noblesse à celles qui animent
Du conteur, la plume - de l'inquiet, l'âcreté
Illustres félidés partageant en contraintes
Féminin sortilège - l'impérieuse astreinte
De naturelle grâce - et dangereuses griffes !
Quand trop souvent beauté se fait demanderesse
De naturel instinct et satinées caresses :
Maintes interruptions sont pour nous le tarif.
Radha2- Maître du Temps
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Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
J'aimerais bien aller avec Radha aux champignons..
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 16/07/2010
Un conteur
Que suis-je, un archiviste, un vieux conteur, un barde?
J'aime juste parler des choses que je vois,
J'aime écouter le son que fait ma propre voix,
Ou sourire aux amis qui mes textes regardent.
C'est pourquoi dans le soir au bureau je m'attarde
Qu'avant l'heure pourtant j'ai quitté maintes fois.
Je pourrais composer des sonnets sous mon toit,
Si j'habitais encore une étroite mansarde.
Mais je mène la vie d'un père de famille,
Ainsi mon agenda de minuties fourmille
Et chez moi j'aurais peine à tracer quelques mots.
Donc à mon employeur ira ma gratitude
Qui me laisse parfois un peu de latitude
Pour évoquer les chats, et d'autres animaux.
J'aime juste parler des choses que je vois,
J'aime écouter le son que fait ma propre voix,
Ou sourire aux amis qui mes textes regardent.
C'est pourquoi dans le soir au bureau je m'attarde
Qu'avant l'heure pourtant j'ai quitté maintes fois.
Je pourrais composer des sonnets sous mon toit,
Si j'habitais encore une étroite mansarde.
Mais je mène la vie d'un père de famille,
Ainsi mon agenda de minuties fourmille
Et chez moi j'aurais peine à tracer quelques mots.
Donc à mon employeur ira ma gratitude
Qui me laisse parfois un peu de latitude
Pour évoquer les chats, et d'autres animaux.
Sous-traitance
Doumé voulait planter quelques pommes de terre.
Mais il était trop vieux, et son corps maladif
Pour un si grand labeur n'était point volontaire.
Il écrit à son fils, un homme créatif
Qui sûrement saurait comment il faudrait faire.
Le gamin lui envoie un courriel préventif
Lui disant d'éviter les actions potagères,
Pour ne pas dévoiler la cache aux explosifs.
Les forces de la loi surviennent au matin
Et méthodiquement creusent dans le jardin,
L'opération leur prend deux tiers de la journée.
Le fils adresse ensuite à son père un envoi :
Les patates qui sont à planter, mais tu vois,
Plante-les sans effort, la terre est retournée.
Mais il était trop vieux, et son corps maladif
Pour un si grand labeur n'était point volontaire.
Il écrit à son fils, un homme créatif
Qui sûrement saurait comment il faudrait faire.
Le gamin lui envoie un courriel préventif
Lui disant d'éviter les actions potagères,
Pour ne pas dévoiler la cache aux explosifs.
Les forces de la loi surviennent au matin
Et méthodiquement creusent dans le jardin,
L'opération leur prend deux tiers de la journée.
Le fils adresse ensuite à son père un envoi :
Les patates qui sont à planter, mais tu vois,
Plante-les sans effort, la terre est retournée.
Cinq licornes invisibles
Quand la licorne blanche a fait un camembert,
Ce fut pour en offrir à un vieux roi barbare ;
La reine, apprenant ça, sévèrement déclare
L’exil de la licorne en un lointain désert.
Puis la licorne rouge a composé des vers
Qu’elle chante en grattant sa petite guitare.
Et la reine a conduit la licorne à la gare,
Lui faisant prendre un train pour le diable vauvert.
Mais la licorne bleue s’en alla dans les dunes,
La licorne arc-en-ciel s’envola vers la lune,
De licorne au royaume il ne va plus rester.
Regardons de plus près le portrait de la reine:
Ce n’est pas une vouivre, et pas une sirène,
C’est la licorne rose en grande majesté.
Ce fut pour en offrir à un vieux roi barbare ;
La reine, apprenant ça, sévèrement déclare
L’exil de la licorne en un lointain désert.
Puis la licorne rouge a composé des vers
Qu’elle chante en grattant sa petite guitare.
Et la reine a conduit la licorne à la gare,
Lui faisant prendre un train pour le diable vauvert.
Mais la licorne bleue s’en alla dans les dunes,
La licorne arc-en-ciel s’envola vers la lune,
De licorne au royaume il ne va plus rester.
Regardons de plus près le portrait de la reine:
Ce n’est pas une vouivre, et pas une sirène,
C’est la licorne rose en grande majesté.
Re: Brèves de délire poétique
Evasion
Le prisonnier est dans la tour
Où il ne voit jamais le jour.
Depuis cinquante ans enfermé,
Il ne sait pourquoi il y est.
Jamais personne ne le voit.
Seul le geôlier passe parfois
Pour lui jeter sa nourriture
De soupe froide et de pain dur.
Ses yeux sont creux, ses joues livides.
Autrefois, d’une bouche avide,
Il mordait au crouton rassis
Tombé sur le sol à midi.
Grattant de ses ongles le mur
Il y cherchait une ouverture ;
Une ou deux pierres mal scellées
Qui lui feraient une échappée.
Mais pas une pierre disjointe
Dans ce mur lépreux qui suinte.
Alors il se mit à écrire
Dans le salpêtre ses délires.
Il écrivait, les doigts en sang,
Sans s’arrêter un seul instant.
Et puis il tombait sur sa couche
Comme un mort que plus rien ne touche.
Aujourd’hui les murs sont couverts :
Plus de place pour un seul vers.
Mais il voit luire dans la nuit
Tous ces mots qu’il a inscrits.
Toujours couché sur son grabat,
Le prisonnier est au-delà.
Les mots lui font un paysage ;
Les yeux fermés il y voyage.
Ce matin son âme est partie.
Le geôlier a toqué à l’huis,
Mais n’a entendu qu’un bruit d’aile,
Comme un oiseau volant au ciel.
Ils ont ouvert le noir cachot,
Et tous ils ont eu un sursaut :
Les murs éclataient de lumière,
Le jour passait entre les pierres.
Le prisonnier est dans la tour
Où il ne voit jamais le jour.
Depuis cinquante ans enfermé,
Il ne sait pourquoi il y est.
Jamais personne ne le voit.
Seul le geôlier passe parfois
Pour lui jeter sa nourriture
De soupe froide et de pain dur.
Ses yeux sont creux, ses joues livides.
Autrefois, d’une bouche avide,
Il mordait au crouton rassis
Tombé sur le sol à midi.
Grattant de ses ongles le mur
Il y cherchait une ouverture ;
Une ou deux pierres mal scellées
Qui lui feraient une échappée.
Mais pas une pierre disjointe
Dans ce mur lépreux qui suinte.
Alors il se mit à écrire
Dans le salpêtre ses délires.
Il écrivait, les doigts en sang,
Sans s’arrêter un seul instant.
Et puis il tombait sur sa couche
Comme un mort que plus rien ne touche.
Aujourd’hui les murs sont couverts :
Plus de place pour un seul vers.
Mais il voit luire dans la nuit
Tous ces mots qu’il a inscrits.
Toujours couché sur son grabat,
Le prisonnier est au-delà.
Les mots lui font un paysage ;
Les yeux fermés il y voyage.
Ce matin son âme est partie.
Le geôlier a toqué à l’huis,
Mais n’a entendu qu’un bruit d’aile,
Comme un oiseau volant au ciel.
Ils ont ouvert le noir cachot,
Et tous ils ont eu un sursaut :
Les murs éclataient de lumière,
Le jour passait entre les pierres.
Re: Brèves de délire poétique
Cela m'a pris entre les tripes ..
Merci..
Je ne pensais pas pouvoir encore ressentir quelque chose de ce côté là..
Merci..
Je ne pensais pas pouvoir encore ressentir quelque chose de ce côté là..
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 16/07/2010
Exclaustration
Je m'étais réfugié, encore adolescent,
Dans la cellule tiède, au coeur du monastère.
Peu sévère était l'Ordre et nullement austère,
Ce que nous apprenions était intéressant.
Puis, nous faisions partie du groupe des puissants,
Pour nous les paysans faisaient vivre leur terre,
Pour nous les commerçants ont armé leurs galères,
Facile de payer, rien qu'en les bénissant.
Maintenant je suis vieux, dévasté par le doute,
La voie que j'ai suivie, est-ce une fausse route?
J'inscris cette question sur tous mes parchemins.
J'inscris cette question qui devient un poème,
Si cette vie sur terre est faite pour qu'on aime,
Aimer la poésie est aussi un chemin.
Dans la cellule tiède, au coeur du monastère.
Peu sévère était l'Ordre et nullement austère,
Ce que nous apprenions était intéressant.
Puis, nous faisions partie du groupe des puissants,
Pour nous les paysans faisaient vivre leur terre,
Pour nous les commerçants ont armé leurs galères,
Facile de payer, rien qu'en les bénissant.
Maintenant je suis vieux, dévasté par le doute,
La voie que j'ai suivie, est-ce une fausse route?
J'inscris cette question sur tous mes parchemins.
J'inscris cette question qui devient un poème,
Si cette vie sur terre est faite pour qu'on aime,
Aimer la poésie est aussi un chemin.
Re: Brèves de délire poétique
Mais lorsque je lis Cochonfucius
C'est pas vers les tripes
que ça me prend...c'est ..
quelque chose..que je pensais trépané
peut-être..
C'est pas vers les tripes
que ça me prend...c'est ..
quelque chose..que je pensais trépané
peut-être..
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 16/07/2010
Re: Brèves de délire poétique
Curare- a écrit:Cela m'a pris entre les tripes ..
Merci..
Je ne pensais pas pouvoir encore ressentir quelque chose de ce côté là..
Euh... Tu parles de ce poème ? Ben merci, mais j'espère que ça ne t'as pas fait trop mal aux tripes.
Re: Brèves de délire poétique
Curare- a écrit:Mais lorsque je lis Cochonfucius
C'est pas vers les tripes
que ça me prend...c'est ..
quelque chose..que je pensais trépané
peut-être..
Ah ! Tu veux dire que la poésie de Cochonfucius te prend plus la tête et moi les tripes, alors ?
Re: Brèves de délire poétique
C'est 1 sensation fugitive mais si bienfaisante ..1 peu oubliée ..
Cela change d'avoir les yeux trop usés à fixer l'écran sur les mots évidés..
ou bien lorsque l'on rêve
que l'on comprend ce rêve
que l'on voudrait salvateur
et que les larmes arrivent
mais non, elles ne sortent pas ..
Je n'arrive pas à me prendre en pitié
et je vois trop de choses cruelles non résolues..
Voilà pour toi poétesse,
1 explication rationnelle-
Cela change d'avoir les yeux trop usés à fixer l'écran sur les mots évidés..
ou bien lorsque l'on rêve
que l'on comprend ce rêve
que l'on voudrait salvateur
et que les larmes arrivent
mais non, elles ne sortent pas ..
Je n'arrive pas à me prendre en pitié
et je vois trop de choses cruelles non résolues..
Voilà pour toi poétesse,
1 explication rationnelle-
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Re: Brèves de délire poétique
Ah ! Tu veux dire que la poésie de Cochonfucius te prend plus la tête et moi les tripes, alors ?
J'aime les hommes et leur mental,
Et particulièrement la mâle poésie de Cochonfucius..
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Re: Brèves de délire poétique
Curare- a écrit:
J'aime les hommes et leur mental,
Et particulièrement la mâle poésie de Cochonfucius..
Oui, c'est vrai que la poésie de Cochonfucius n'est pas mal du tout.
Re: Brèves de délire poétique
Curare- a écrit:C'est 1 sensation fugitive mais si bienfaisante ..1 peu oubliée ..
Cela change d'avoir les yeux trop usés à fixer l'écran sur les mots évidés..
ou bien lorsque l'on rêve
que l'on comprend ce rêve
que l'on voudrait salvateur
et que les larmes arrivent
mais non, elles ne sortent pas ..
Je n'arrive pas à me prendre en pitié
et je vois trop de choses cruelles non résolues..
Voilà pour toi poétesse,
1 explication rationnelle-
A vrai dire, amie Curare,
je trouvais mon évasion trop spontanée.
J'écris en mots simples et parfois on me dit
ce n'est pas ça la poésie.
Mais si j'ai pu te toucher,
alors je me dis "tu es dans le vrai".
Même si sur le Macadam
on me lamine, moi et mon âme.
Quant aux larmes, elles sont bienvenues
Je m'émeus pour un rien, pour si peu...
Un oiseau à terre ou le cruel destin
De moi-même et des autres
Qui ont soif et ont faim.
Le prisonnier, tu sais qui c'est...
Re: Brèves de délire poétique
Diego fera l'affaire ma Babe ..Le prisonnier, tu sais qui c'est...
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Date d'inscription : 16/07/2010
Night nurse
Ô mon amie de jade, ton éclatant conseil
En d’intimes inspirs ici-bas descendu -
En parfumés effets sur moi t’es répandu
À plus forte raison qu’un licite vermeille !
Je te devais ces mots, ainsi que ceux d’avant
Et puis quelques erreurs que la jeunesse tasse
Toi, pourfendeuse qui, tant de têtes fracasses
À l’arme personnelle d’un usage oscillant !
Ô verdoyante mie, ma Morphée, mon Hypnos
Puisses-tu de Maya et de ses idées fausses
Annihiler le voile de toute sériation
Quand du mal et du bien tu te fais pècheresse
Du vainqueur vertueux l’aphone dogaresse -
Et de nos liens à toi la dernière expiation.
En d’intimes inspirs ici-bas descendu -
En parfumés effets sur moi t’es répandu
À plus forte raison qu’un licite vermeille !
Je te devais ces mots, ainsi que ceux d’avant
Et puis quelques erreurs que la jeunesse tasse
Toi, pourfendeuse qui, tant de têtes fracasses
À l’arme personnelle d’un usage oscillant !
Ô verdoyante mie, ma Morphée, mon Hypnos
Puisses-tu de Maya et de ses idées fausses
Annihiler le voile de toute sériation
Quand du mal et du bien tu te fais pècheresse
Du vainqueur vertueux l’aphone dogaresse -
Et de nos liens à toi la dernière expiation.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Brèves de délire poétique
Métaphysique ment
L'éternelle métaphysique ment
A donner déraison au firmament :
Des mystères défaits de l'irréel
Jaillissent d'aveuglantes étincelles.
D' Hermès elle agite le caducée
Sous l'oeil des niais comme un précieux hochet.
Nombres, symboles et divins caractères
Exaltent les sceaux en vapeurs délétères.
Le Savoir peu gai se veut hermétique,
Scellés de mots vains dans son alambique
La Vérité doit être compliquée,
Inaccessible et toujours inviolée.
Elle apprécie cependant les badauds
Attirés par le son de ses grelots.
Car parfois le spectacle initiatique
Distrait des affres de la vraie physique.
Voyons, que dit en fait cette Sapience ?
Raccourcis faciles, pour l'intelligence.
Aller chercher dans des livres usés
Un petit baton pour pouvoir marcher.
Pendant ce temps, les étoiles lointaines
Naissent et meurent, sans calembredaines.
La Vérité est ailleurs, on l'a dit :
Bien cachée aux curieux au fond du puits.
Je la soupçonne de bien se marrer,
La belle et simple, la nue vérité.
Elle serait comme un filet d'eau claire
C'est en la retenant qu'elle se perd.
L'éternelle métaphysique ment
A donner déraison au firmament :
Des mystères défaits de l'irréel
Jaillissent d'aveuglantes étincelles.
D' Hermès elle agite le caducée
Sous l'oeil des niais comme un précieux hochet.
Nombres, symboles et divins caractères
Exaltent les sceaux en vapeurs délétères.
Le Savoir peu gai se veut hermétique,
Scellés de mots vains dans son alambique
La Vérité doit être compliquée,
Inaccessible et toujours inviolée.
Elle apprécie cependant les badauds
Attirés par le son de ses grelots.
Car parfois le spectacle initiatique
Distrait des affres de la vraie physique.
Voyons, que dit en fait cette Sapience ?
Raccourcis faciles, pour l'intelligence.
Aller chercher dans des livres usés
Un petit baton pour pouvoir marcher.
Pendant ce temps, les étoiles lointaines
Naissent et meurent, sans calembredaines.
La Vérité est ailleurs, on l'a dit :
Bien cachée aux curieux au fond du puits.
Je la soupçonne de bien se marrer,
La belle et simple, la nue vérité.
Elle serait comme un filet d'eau claire
C'est en la retenant qu'elle se perd.
Re: Brèves de délire poétique
Et ils eurent tous la délivrance
De la maîtrise de leur déchéance
La muse, accomplie, d'1 geste éternel
s'élança dans l'astre originel
Elle disparut ..
De la maîtrise de leur déchéance
La muse, accomplie, d'1 geste éternel
s'élança dans l'astre originel
Elle disparut ..
Curare-- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : -
Humeur : -
Date d'inscription : 16/07/2010
Poudroiement
Emprunter à l'un le moraliste discours
Quant à rendre puéril maturité normale
Habille de bon ton et teintes floréales
Ce qui pourtant déjà vient seul à son secours
L'on pourrait par erreur mélanger gauchement
Le lointain statufié et les vagues atteintes
Imperméables à superficielles étreintes -
Et l'ineffable majesté du firmament.
Assimiler ainsi usage de raison
Et conforme prescience de l'extrait des saison
Serait mutuellement ragréer par en bas :
À incongrûment noter ce qui ne peut l'être
Et congrûment dénoter du simple paraître
Se retrouve le Vrai en terne célibat.
Quant à rendre puéril maturité normale
Habille de bon ton et teintes floréales
Ce qui pourtant déjà vient seul à son secours
L'on pourrait par erreur mélanger gauchement
Le lointain statufié et les vagues atteintes
Imperméables à superficielles étreintes -
Et l'ineffable majesté du firmament.
Assimiler ainsi usage de raison
Et conforme prescience de l'extrait des saison
Serait mutuellement ragréer par en bas :
À incongrûment noter ce qui ne peut l'être
Et congrûment dénoter du simple paraître
Se retrouve le Vrai en terne célibat.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
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