L'existentialisme.

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Message par Thierry Lun 10 Mai 2010 - 21:55

L'existentialisme
Le 10/05/2010 à 21:41
"L'homme existe d'abord, c'est à dire que l'homme est d'abord ce qui se jette vers un avenir et ce qui est conscient de se projetter dans l'avenir. Rien n'est au ciel intelligible et l'homme sera d'abord ce qu'il a projetté d'être. L'existence précède l'essence. Ainsi la première démarche de l'existentialisme est de mettre tout homme en possession de ce qu'il est et de faire reposer sur lui la responsabilité totale de son existence. L'angoisse est l'absence totale de justification en même temps que la responsabilité à l'égard de tous. Avant que vous ne viviez, la vie, elle n'est rien, mais c'est à vous de lui donner un sens et la valeur n'est pas autre chose que ce sens que vous choisissez. La vie n'a pas de sens à priori."
Jean-Paul Sartre.

Lorsque j'étais au lycée, en terminale philo, j'avais découvert ce texte avec un enthousisame débordant. Tout ça me semblait contenir une vérité indéniable. Je devais donner un sens à mon existence, j'en étais le seul responsable, quelques soient les obstacles, il ne tenait qu'à moi de les surmonter...La vie n'était rien d'autre que ce que j'allais en faire. En elle même, elle n'avait pas de réalité, c'était à moi de lui donner une "forme", un projet, une mission. Mes actes devaient donner à cette vie inerte une raison d'être.

La vie en moi s'est chargée de me montrer à quel point cette prétention n'était que l'exubérance de mon égo. Je ne suis plus du tout d'accord avec l'existentialisme de Sartre ou de Camus. Bien sûr que j'ai décidé d'écrire, bien sûr que c'est moi qui tapote sur le clavier et tente à travers ma raison de mettre en forme une éventuelle évolution spirituelle. Je pourrais aussi bien éteindre cet ordinateur et cesser de chercher en moi les réponses. Non, en fait, j'en suis incapable...Ca ne m'appartient pas. Il y a en moi une force qui me pousse à continuer. Les périodes de "sommeil" ont toujours été suivi de réveils flamboyants. Cinq livres, des milliers de pages, ce blog. Je n'y peux rien, ça n'est pas un choix, je ne peux pas lutter contre ça, j'appartiens à ce chemin, c'est un courant qui me pousse. Je n'ai aucune angoisse devant l'absence de justification. Je ne sais pas pourquoi j'écris. Je sais par contre ce que ça m'apporte mais le point de départ ne m'appartient pas. Il m'arrive même de ne pas savoir "comment" j'écris, ces périodes d'écriture "spontanée", comme une possession sublime. Ca n'est pas moi mais bien autre chose. Une énergie. La Vie en moi qui parle à travers les frissons qui m'enflamment, les larmes de bonheur, les envolées émotionnelles, comme des naissances, des accessions subites à une lumière indéfinissable, des flashs tonitruants.

J'ai cessé de penser que cette capacité d'écriture m'appartient. Les progrès dans la maîtrise de la langue sont de mon ressort mais la source des mots, je ne la connais pas, je ne peux pas y remonter, je descends dans le courant mais je ne suis pas un saumon...Et je n'en souffre aucunement. J'aime cette énergie et je la laisse m'emporter, je la bénis, je l'honore, je ne me soumets pas niaisement comme un dévôt mais je m'en nourris. Dans le courant, je trouve tout ce qui m'est nécessaire. Peu m'importe de savoir si au ciel il y a quelque chose d'intelligible, je n'ai pas accès à cette dimension, je ne sais pas si quelque chose est écrit, si j'ai un karma à éprouver, à purifier, tout cela reste du domaine de l'hypothèse et je n'ai pas envie de m'y perdre en me questionnant sempiternellement en espérant atteindre l'illumination. Si la Vie considère que je suis apte à recevoir un jour cette révélation, si je suis susceptible de comprendre ce qui ne m'est pas accessible aujourd'hui, je laisse l'énergie en décider, la Vie en moi sait où elle va.
Je reste donc dans l'instant en usant de ce que je possède réellement, les mots, la langue, l'écrit, un espace dans lequel je peux avancer, sans prétention, sans objectif. L'énergie apporte à ces mots la sève nourricière. Sans ce flux constant, les mots n'auraient aucun sens. Ils ne seraient qu'un jeu, un travail littéraire, une logorrhée narcissique.

Le sens de ma vie, c'est de laisser cette vie me porter, de la recevoir, de l'aimer, de m'en nourrir. Je n'existe pas d'abord. La vie en moi existe et si je la reçois avec tout le respect que je lui dois, je m'offre l'opportunité d'une existence.
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Message par Geveil Mar 11 Mai 2010 - 11:14

Après tout ce que tu nous as écrit, je ne crois pas que tu te laisses porter par la vie, tu es un homme d'action, montagnard, instituteur créatif, parent aimant, attentif et respectueux, écrivain.
En tous cas, je n'appellerais pas ça " se laisser porter" et les vagues de joie que tu connais ne sont certainement pas les récompenses d'une passivité. D'une attention, certes, d'une ouverture, bien sûr.
M'enfin, ce que j'en dis, c'est pour garder le contact avec toi .
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Message par JO Mar 11 Mai 2010 - 11:55

Ce que veut dire Thierry, je pense, c'est que le flux qui le porte n'est pas seulement volontaire : il est impulsé par une énergie vitale dont il n'est pas la source, et, d'ailleurs, il ne peuty en être totalement maitre . L'existentialisme date des débuts du siècle dernier .
Mais ex-ister ne consiste pas seulement à faire aboutir un projet, une volonté d'être au monde . Tout au plus à devenir ce qu'on est, en virtualité . Même si j'adorais chanter, je n'aurais jamais pu être cantatrice .
Je ne crois pas que l'existence précède l'essence, elle révèle ce qu'est l'essence, elle ne la crée pas .
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Message par Thierry Mar 11 Mai 2010 - 12:27

Gereve a écrit:Après tout ce que tu nous as écrit, je ne crois pas que tu te laisses porter par la vie, tu es un homme d'action, montagnard, instituteur créatif, parent aimant, attentif et respectueux, écrivain.
En tous cas, je n'appellerais pas ça " se laisser porter" et les vagues de joie que tu connais ne sont certainement pas les récompenses d'une passivité. D'une attention, certes, d'une ouverture, bien sûr.
M'enfin, ce que j'en dis, c'est pour garder le contact avec toi .

Cher Gereve, cette expression "se laisser porter" ne signifie pas que je "me" laisse dériver au hasard des conditions de vie, celles-là, je sais que je peux les influencer par un travail personnel mais la Vie, dans un sens plus profond, reste une entité qui ne m'appartient pas. Si tu veux, je fais une distinction entre mes conditions de vie et la Vie. Dans le premier espace, ma volonté a une incidence mais pour ce qui est de l'énergie vitale, il m'importe de la saisir en sachant qu'elle ne m'appartient pas.

Chère Jo, je n'ai rien à ajouter :)
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Message par Geveil Mar 11 Mai 2010 - 17:16

Jo, je l'ai déjà écrit mille fois, mais il faut répéter, car dans cette jungle de messages, ça s'est perdu: L'essence précède l'existence, et l'existence précède l'essence, elles s'engendrent mutuellement dans un cycle infini.... ou qui finira ?

Thierry, toi qui est écrivain, pourrais-tu me faire le portrait de quelqu'un qui ne se laisse pas porter par la Vie ?
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Message par bernard1933 Mar 11 Mai 2010 - 18:05

Thierry , je te lis toujours attentivement et surtout avec un grand plaisir . Je me souviens de tes périodes d' épreuve . Tu n' as pas été épargné, loin de là, mais tu en es vraiment sorti avec une énergie et une maturité fantastiques . Je suis peut-être indiscret, pardonne-moi, mais pourrais-tu nous en dire plus sur ton origine, ton enfance, ton adolescence,l' éducation que tu as reçue ? Tu es un phénomène, dans le bon sens du terme ! Amitiés !
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Message par Thierry Mar 11 Mai 2010 - 18:26

Gereve a écrit:Jo, je l'ai déjà écrit mille fois, mais il faut répéter, car dans cette jungle de messages, ça s'est perdu: L'essence précède l'existence, et l'existence précède l'essence, elles s'engendrent mutuellement dans un cycle infini.... ou qui finira ?

Thierry, toi qui est écrivain, pourrais-tu me faire le portrait de quelqu'un qui ne se laisse pas porter par la Vie ?

Je ne saurai le faire aussi bien que Krishnamurti, Gereve. J'essaie dans mes livres, c'est la source de mon travail mais rien ne vaudra jamais ce qui suit pour ma part.

http://la-haut.e-monsite.com/blog,etre-libre,248790.html

Être Libre par Krishnamurti


Revue 3ème Millénaire

http://www.revue3emillenaire.com/blog/?p=3476

07/05/2010 Cet article, préparé et traduit de l’anglais par Robert Linssen, constitue une synthèse de conférences de Krishnamurti entre 1928 et 1935. A cette époque, on pouvait encore entendre Krishnamurti dire des choses comme « il y a une Réalité éternelle et vivante, appelez-la Dieu, immortalité, éternité… » ; par la suite il continua à affiner son langage pour le restant de sa longue vie, s’éloignant de plus en plus des affirmations qui pour nombreux de ses auditeurs n’étaient que croyances…


(Revue Être Libre. No 1. Janvier 1936)

Je ne désire pas ajouter aux nombreux systèmes existants de nouvelles théories, de nouvelles formules, ou de savantes explications.

Toutes les formules « toutes faites », les « explications », les « théories » ne sont que des moyens habiles pour vous évader de vos propres conflits.

La plupart des esprits désirent imiter, suivre, copier parce qu’ils ne savent plus penser fondamentalement par eux-mêmes.

Pour la plupart la douleur, le conflit est si intense, qu’ils préfèrent plutôt s’évader dans les religions, les systèmes, les théories, ces cristallisations de la pensée humaine.

Pour moi, la solution réelle de vos problèmes, se trouve dans la profondeur de votre Intelligence, qui doit fonctionner simplement, librement, spontanément.

Par cette Intelligence, je n’entends pas la capacité de spéculations ni de ruses intellectuelles.

L’Intelligence Véritable n’est pas non plus la connaissance livresque.

Vous pouvez avoir beaucoup étudié, et encore restes stupide.

Vous pouvez lire de nombreuses philosophies, et ne pas connaître encore l’Extase, la béatitude de la pensée créatrice, qui ne peuvent exister seulement que lorsque l’esprit et le cœur, se libèrent eux-mêmes à travers le conflit, par une constante lucidité, de toutes les stupidités du passé.

L’expression de l’Intelligence véritable dans l’Action est l’Immortalité, c’est l’apothéose du bonheur, la béatitude de vivre complètement dans l’Éternel Présent.

Vous avez d’innombrables idées concernant la plénitude de la Vie, et l’immortalité.

Mais pour moi, cette Immortalité, cette grande richesse de la Vie, ne peut être comprise et vécue, que lorsque l’esprit est pleinement libéré de toutes ses limitations, des stupidités du passé, du milieu actuel, des anomalies acquises ou héritées. Dans cette flamme d’intense lucidité, surgira l’extase de la Vie, dans cette conscience suprême est la Vérité.

Je vous en prie, tout ceci n’est pas une nouvelle théorie, je ne suis pas un théoricien. Je ne m’impose à personne, je n’essaye de convaincre personne de mon message, mais parce que les hommes sont enfermés dans la prison de la misère, dans les cages de la souffrance, je voudrais éveiller en eux, le désir de détruire eux-mêmes ces cages.

Je veux créer en chaque être, une attitude nouvelle d’esprit. Je ne désire pas de disciples, parce que la signification totale de ce que je dis est contraire à toutes ces choses.

Ce n’est que lorsque l’esprit est dépouillé de toutes les illusions de l’ignorance, et de toutes disciplines intérieures ou extérieures, qu’il est capable de discerner le Présent Infini.

La Plénitude de la Vie est en toutes choses, il ne faut rien acquérir, tout est là, ELLE EST.

Mais si vous voulez comprendre ce que j’ai à dire, ne me traduisez pas je vous en prie en termes de parti, de secte, de groupe, de disciple, de partisan de religion.

L’Éternel Présent est une chose que l’on ne peut pas expliquer. Vous ne pouvez pas raisonner un tel sujet. Cela doit être expérimenté, Cela doit être vécu. Cela requiert une grande persistance et un éveil constant.

Mais nos vies sont si superficielles, avec les inanités de la « civilisation » moderne, nos vies sont si chaotiques, déraisonnables, pleines de souffrances, et les hommes ne sont plus que des machines à imiter.

Je dis que lorsqu’il y a discernement véritable, point n’est besoin de disciplines intérieures ou extérieures. Vous êtes la plupart emprisonnés dans l’habitude de la discipline.

Tout d’abord vous conservez une image mentale de ce qui est bien, de ce qui est vrai, et de ce que votre caractère devrait être. Vous essayez de faire concorder vos actions avec cette image mentale.

Vous agissez simplement en vous conformant à une image mentale que vous possédez. Tant que vous avez une idée préconçue de ce qui est vrai vous agirez conformément à cette idée. La plupart d’entre vous êtes inconscients du fait que vous agissez conformément à un modèle.

Mais lorsque vous devenez conscients du fait que vous agissez d’une telle façon, vous n’essayez plus de copier ou d’imiter, mais c’est votre propre action qui vous révèle ce qui est vrai.

Notre entraînement physique, notre éducation morale et religieuse tendent à nous mouler conformément à un modèle.

Être libéré de la discipline est extrêmement difficile, du fait que dès l’enfance nous avons été l’esclave de la discipline et de la domination.

Depuis l’enfance, la plupart d’entre nous, avons été entraînés à nous adapter à un modèle social, religieux ou économique, et la plupart de nous sommes inconscients de ce fait.

La discipline est devenue une habitude, et vous êtes inconscients de cette habitude.

Lorsque vous verrez que vous êtes en train de vous discipliner conformément à un modèle, votre action sera engendrée par le discernement.

Si en agissant ainsi vous êtes conscients de l’imitation, votre action sera spontanée.

J’aimerais donc vous expliquer que la Vérité, la plénitude et la richesse de la Vie, ne peut être réalisée par personne au moyen de l’imitation, ou d’une forme quelconque de l’autorité.

La plupart d’entre nous sentons occasionnellement qu’il existe une vraie vie, un Éternel quelque chose, mais les moments où nous sentons cela sont si rares, que cet Éternel quelque chose recule de plus en plus vers l’arrière-plan, et nous apparaît de moins en moins réel.

Or pour moi, il y a une Réalité éternelle et vivante, appelez-la Dieu, immortalité, éternité ou autrement si vous le voulez.

Je tiens qu’il y a une Vie éternelle qui est la Source et le But, le commencement et la fin, encore qu’elle n’ait ni commencement ni fin, ni But, ni Apogée.

Cette Vie éternelle ne cherche pas dans son expression un résultat, un accomplissement. Elle n’a ni apogée ni but, car Elle est éternellement en Mouvement.

La Vérité réside dans le processus, et non dans la réalisation.

Il y a quelque chose d’intensément vivant, de créateur qui ne peut être décrit, parce que la Réalité échappe à toutes descriptions.

Vous ne pouvez pas connaître l’Amour Véritable par la description d’un autre, pour connaître l’Amour Réel, il faut que vous l’ayez éprouvé vous-même.

L’Amour a perdu son extase créatrice.

Il ne devient plus qu’une série de conflits qui visent la possession.

La grande tendresse de l’Amour, sa grande profondeur, sa qualité d’Éternité, sa sublimité, son extase immense et profonde sont détruites par le désir de posséder, d’obtenir.

Sans cet Amour, l’homme ressemble à un désert de sable sec, à une rivière en été, lorsqu’elle n’a plus d’eau pour abreuver ses rives.

Et pourtant peu savent aimer véritablement, car pour aimer réellement, vous devez être au-dessus de la corruption de l’Amour.

Mais nul ne peut vous décrire la Plénitude, méfiez-vous de l’homme qui essaye de décrire cette Réalité vivante.

Cette réalisation de la Vérité, de l’Éternel, n’est pas dans le mouvement du temps, lequel n’est qu’une habitude de l’esprit.

Mais si l’esprit comprend cette Plénitude de la Vie, et s’il est libre de la division du temps en passé, présent et futur, alors survient la réalisation de cette Réalité Vivante, Éternellement Présente.

Et encore, parce que nous avons divisé l’action en passé, présent et futur, parce que pour nous l’Action n’est pas complète en elle-même, mais est plutôt quelque chose qui est mis en mouvement par des mobiles, par la peur, par des guides, par la récompense et la punition, nos esprits sont incapables de comprendre la totalité dans sa continuité.

Ainsi on s’évade continuellement de l’Éternel Présent.

Ce n’est que lorsque l’esprit et le cœur sont libres de la division du Temps que l’Action véritable peut surgir.

Quand l’Action est engendrée par la Plénitude et non par la division du temps, elle est harmonieuse et est libérée des entraves de la société, des classes, des races, des religions et du désir d’acquérir.

Pour exposer la chose différemment, l’Action doit devenir vraiment individuelle.

Par action individuelle, j’entends l’action qui est engendrée par la compréhension complète, par la compréhension de l’individu, et non pas celle qui est imposée par d’autres.

L’Immortalité ne peut être comprise que dans la plénitude de notre Action individuelle, et non comme fragment d’une structure, non comme partie d’une machine sociale, politique et religieuse.

Vous devez donc éprouver l’individualité véritable avant de pouvoir comprendre Ce qui est vrai.

Tant que vous n’agissez pas de cette Source Éternelle, il doit y avoir conflit, il doit y avoir divisions et des luttes continuelles.

Chacun de nous connaît la lutte, la douleur, le conflit et le manque d’harmonie.

Ce sont là des éléments qui en grande partie constituent notre vie, et consciemment ou inconsciemment, nous essayons de leur échapper.

Peu de personnes sont conscientes de la cause profonde de leur souffrance, alors elles éprouvent le désir de fuir cette souffrance, et ce désir de fuite a créé et vitalisé nos systèmes moraux, sociaux et religieux.

Parce que nous ne sommes pas « véritablement » responsables de nos propres actes, nous créons des systèmes et des autorités pour qu’ils nous donnent des réconforts et des abris.

Cette incapacité d’affronter l’expérience dans sa plénitude crée le conflit et le désir que l’on a de s’évader.

DE LA SÉCURITÉ

Si vous considérez intelligemment vos pensées et les actes qui en découlent, vous verrez que là où se trouve le désir de fuite, il doit y avoir la recherche de la sécurité; et toutes vos actions soft basées sur le désir de sécurité.

Graduellement, cette demande de la sécurité détruit l’Intelligence véritable.

L’esprit à travers l’expérience accumule diverses sortes de systèmes d’autoprotections du « Je », de sécurités de « Je », et ces choses sont de nature à empêcher totalement l’esprit dans son processus de réajustement constant à l’Éternel Mouvement de la Vie.

L’ardent désir de sécurité, se manifeste entre autres, par la volonté d’avoir un compte substantiel en banque, une bonne position, par le désir d’être considéré comme « quelqu’un » dans la ville que l’on habite, par la lutte que l’on affronte pour obtenir des titres, des grades, et tant d’autres stupidités qui n’ont aucun sens Réel.

Ensuite, quelques-uns d’entre vous, ne sont plus satisfaits par la sécurité physique, et cherchent une sécurité d’une forme plus subtile.

C’est encore de la sécurité, mais simplement un peu moins évidente, et vous l’appelez spiritualité.

Mais je ne vois pas de différence entre les deux.

Lorsque vous êtes rassasiés de sécurité physique, ou lorsque vous ne pouvez pas l’obtenir, vous vous tournez vers la sécurité spirituelle.

Et lorsque vous vous tournez vers cette sécurité, vous vitalisez ces choses que vous appelez « religions » et « croyances spirituelles » organisées.

Parce que vous cherchez la sécurité, née de votre propre insuffisance, de votre propre vide, vous établissez une forme de religion, un système de pensée philosophique dans lequel vous êtes pris, et dont vous devenez l’esclave.

Notre inertie, notre manque de compréhension nous remettent désarmés dans les mains de « spécialistes » et de « profiteurs ».

Notre désir de sécurité, notre désir de perpétuation, d’immortalité personnelle, nous incite à rechercher des autorités qui puissent nous « promettre » cette « immortalité », et ainsi ont surgi les structures religieuse, les croyances organisées, les dogmes, le sacerdoce.

Ainsi les prêtres à travers le monde, se sont transformés peu à peu en exploiteurs.

Je dis que lorsqu’un homme est « emprisonné » dans une croyance quelconque, il ne peut connaître la Plénitude de la Vie.

Un homme qui vit pleinement, agit de cette Source dans laquelle il n’y a pas de réactions, mais seulement l’Action ; mais l’homme qui est à la recherche de la sécurité, de l’évasion, doit s’accrocher à une croyance parce que c’est d’elle, qu’il tirera son support continuel et l’encouragement à son manque de compréhension.

Mais vous n’aborderez jamais la Vie, tant que vous serez retenus dans un moule.

La Vie passera à côté de vous parce que vous avez déjà limité votre esprit par votre propre choix.

Ce n’est que lorsque vous aborderez les expériences sans barrières, que vous trouverez une joie continuelle.

Si vous avez l’Intelligence véritable, et l’intensité qu’il faut pour détruire les barrières qui vous enchaînent, vous connaîtrez par vous-même l’accomplissement de la Vie.

Mais la plupart des individus essayent de s’enfuir, ils se sont transformés en machines à habitudes.

Afin d’éviter le conflit vous créez des croyances religieuses, vous adorez une image d’une imitation que vous appelez Dieu, ou vous essayez d’oublier votre inaptitude à affronter la lutte en vous perdant vous-mêmes dans le travail, ou dans les marais d’une activité superficielle.

De cette pauvreté intérieure surgit le désir de sécurité, et pour avoir la sécurité, il doit exister une personne, une idée, une croyance, une tradition pour vous donner l’assurance de la sécurité.

Ainsi dans notre tentative de trouver la sécurité, nous érigeons une autorité…

DE L’AUTORITÉ…

Nous sommes esclaves de l’autorité que nous avons nous-mêmes créés.

Nous cherchons la sécurité au moyen de guides spirituels ou de prêtres, ou encore, nous cherchons l’autorité dans la puissance de la tradition sociale, économique ou politique.

C’est nous-mêmes, individuellement, qui avons établi ces autorités, elles n’ont pas surgi à la Vie spontanément.

Pendant des siècles, nous n’avons cessé de les établir, et nos esprits ont été mutilés, pervertis par leur influence.

Ce culte de l’autorité est pour moi la racine suprême de l’exploitation.

L’esprit est tenu en esclavage par le milieu qu’il a lui-même créé par son insatiable désir, il en résulte une peur incessante.

Partout où existe cette peur, on trouve la discipline, la contrainte exercée par des hommes sur d’autres hommes, la domination et la recherche du pouvoir que l’esprit glorifie comme une vertu divine.

Si vous réfléchissez réellement à tout cela, vous verrez que là où il y a Intelligence Véritable, il ne peut y avoir poursuite du pouvoir.

Toute vie est modelée par une peur incessante, inconsciente et par des conflits, donc par la coercition, par l’imposition de décrets et de liens que certains considèrent comme vertueux et précieux, et d’autres nocifs et funestes.

Ce sont là les freins que vous avez institués dans votre désir de vous perpétuer ; vous avez créé des autorités, et votre vie est modelée, par des obligations, de formes et de degrés divers.

L’individu qui est perpétuellement conditionné par le milieu, modelé par des règles, des lois, des principes de morale, devient de moins en moins intelligent au plus on l’écrase.

Ces freins imposés à l’individu, et qu’il appelle son milieu environnant ont pour promoteurs les charlatans et les exploiteurs de la religion, de la morale publique, de la vie politique et économique.

L’exploiteur est l’individu qui, consciemment ou inconsciemment, se sert de vous, et vous lui cédez, consciemment ou non, parce que vous ne comprenez pas vous devenez l’exploité économiquement, socialement, politiquement, religieusement — et il devient votre exploiteur.

De cette manière la vie devient une école, un cadre, un moule en acier dans lequel l’individu est battu jusqu’à en épouser la forme.

L’individu devient une simple machine, un rouage sans pensée, rigidement limité.

La vie devient une lutte, une série .de combats continuels.

Aussi a-t-on inventé cette idée fausse que la Vie est une série de leçons à apprendre, d’expériences à acquérir pour se prémunir, à l’effet de mieux pouvoir aborder la vie du lendemain — mais, avec des idées préconçues.

La vie devient une simple école, et non quelque chose dont on doit jouir, et que l’on doit vivre extatiquement, pleinement, sans peur.

Le milieu extérieur étreint l’individu, le broie dans un cadre d’objets en série, d’idées religieuses, et comme il se sent écrasé par l’extérieur il cherche à s’échapper dans un monde qu’il appelle le monde intérieur.

Naturellement quand l’esprit est dévié, perverti, moulé par le milieu extérieur, et qu’il se livre au dehors à des luttes incessantes, il espère en une tranquillité, en un bonheur, en un monde différent, et il se construit alors un romantique havre d’évasion dans lequel il cherche une compensation aux échecs et aux souffrances de l’extérieur.

Si vous devenez réellement conscient de tout ce qui précède, vous commencerez à comprendre la vraie signification du monde extérieur et du monde intérieur.

A ce moment-là existe une perception immédiate, spontanée, la Vie se trouve libérée, et l’esprit devient Intelligence véritable, il peut fonctionner d’une façon créatrice, naturelle, sans cette constante bataille.

Ainsi, l’Intelligence reconnaît les obstacles, il n’y a pas d’adaptation, seule surgit la compréhension spontanée, qui est un mode de vie naturel, simple, extatique.

L’Intelligence Véritable ne dépend ni de l’extérieur, ni de l’intérieur.

Dans cette lucidité, il n’y a pas de désir, mais la perception claire, simple, spontanée de Ce qui est vrai.

Alors surgit la Plénitude, cette richesse infinie, cette réalisation de l’Éternité qui est Dieu.

C’est une réalité, une Vérité immense et vivante, et pour la comprendre il faut une complète simplicité, une grande clarté de pensée.

Ce qui est simple est infiniment subtil. Ce qui est simple est extrêmement délicat.

Il y a une grande subtilité, une délicatesse infinie, un équilibre délicat qui n’est ni le contentement de soi, ni cet incessant effort engendré par le désir de réussir, d’accomplir.

Dans cet équilibre délicat réside la simplicité, qui n’est pas une simplicité qui consiste à n’avoir que peu de vêtements ou de possessions.

Ce n’est pas de cette simplicité là que je parle — qui n’est qu’un aspect grossier de la Vraie Simplicité — mais de celle qui est engendrée par cette délicatesse de pensée dans laquelle n’existe ni satisfaction, ni stagnation, mais simplement l’extase suprême de vivre pleinement le Présent Infini.

Dans cette extase se trouve le mouvement vivant de la vérité, qui est une Vie sans cesse créatrice.
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Message par Thierry Mar 11 Mai 2010 - 18:51

bernard1933 a écrit:Thierry , je te lis toujours attentivement et surtout avec un grand plaisir . Je me souviens de tes périodes d' épreuve . Tu n' as pas été épargné, loin de là, mais tu en es vraiment sorti avec une énergie et une maturité fantastiques . Je suis peut-être indiscret, pardonne-moi, mais pourrais-tu nous en dire plus sur ton origine, ton enfance, ton adolescence,l' éducation que tu as reçue ? Tu es un phénomène, dans le bon sens du terme ! Amitiés !

Bernard, mon enfance n'a rien de bien particulier. Né à Quimper, je ne me souviens de rien de ma petite enfance...Mes premiers souvenirs datent de mon école primaire, CE2, CM1 et CM2. Rien avant. Très peu de souvenirs avec mon grand frère dans mon enfance, vacances ou we...Très peu de vécu avec mes parents. On allait en vacances au bord de la mer, dans des campings, ils n'aimaient pas la montagne. Ils m'ont obligé à aller au catéchisme et à passer ma communion, j'allais à la messe et je détestais ça, ça ne m'intéressait absolument pas. Après la communion ils m'ont fichu la paix. Mon éducation je considère davantage que je la dois aux livres. J'étais solitaire, deux, trois amis, je lisais beaucoup, j'étais asthmatique et à l'époque les médecins "m'interdisaient" de pratiquer du sport et me bourraient de cortisone. A 12 ans je pesais 50 kilos, "Bouboule ça roule", je l'ai entendu des milliers de fois. A 14 ans j'en ai eu assez, j'ai balancé tous les médocs au wc, j'ai tiré la chasse et j'ai dit à mes parents que je préférais crever que de continuer comme ça. Je n'ai plus jamais rien pris. Des crises très violentes pendant lesquelles je devais rester assis dans mon lit où je m'étouffais, ma mère était paniquée mais j'ai tenu bon. J'ai bricolé un vélo que j'ai trouvé dans une décharge et j'ai commencé à rouler. Pendant l'été j'ai distribué des tracts pour gagner des sous et je me suis acheté un vélo de course. Je me suis inscrit dans un club, en Bretagne, le vélo est une passion, je roulais tous les dimanches en club avec des adultes. Je rentrais dans un sacré état et j'adorais ça, enfin, je vivais comme je le voulais, je me suis détaché encore plus de ma famille, mon frère n'aimait pas le sport, mon père s'occupait de la maison ou du jardin, mes parents avaient beaucoup d'amis, ils recevaient du monde ou allaient à droite à gauche. Pas moi. Des conflits constants avec mon frère, ça se passait mal à la maison avec mes parents, avec moi c'était juste de l'indifférence. Je n'aimais pas sa façon de vivre, il n'aimait pas la mienne. Et puis j'ai découvert l'escalade l'été de mes 15 ans, un club qui s'était créé à Quimper, des adultes avec lesquels j'allais grimper dans les falaises de Pen Hir, à Camaret. J'ai très vite progressé, premier de cordée, j'ai commencé à ouvrir des voies, un bonheur absolu. Un premier séjour dans les Pyrénées. Une certitude, je vivrai en montagne.
Et puis l'année de mes 16 ans, mon frère qui en avait 19 a eu un accident de voiture. J'en ai déjà parlé. Cliniquement mort. J'ai refusé de sortir de la chambre? J'ai passé trois mois avec lui, juillet, août, septembre, j'ai loupé la rentrée des classes, je suis retourné en classe quand il est sorti. Roger, mon ami de classe, était mort une nuit, seul dans sa chambre, dans le même service que mon frère.
Le reste est si long que ça prendrait des pages.
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Message par bernard1933 Mer 12 Mai 2010 - 18:42

Thierry, tu as eu une adolescence difficile, et puis, de grosses épreuves, ce qui explique peut-être ta sensibilité exceptionnelle . Ta réaction de rejet des médicaments me rappelle mon enfance ! J' ai mis des lunettes très tôt . L' ophtalmo avait dit à mes parents qu' il
m' en faudrait toute la vie . Vers 12-13 ans, en internat, je me souviens, j' étais en études au premier étage; la fenêtre était ouverte...j' ai enlevé mes lunettes et je les ai jetées par la fenêtre...
J' en ai remis vers 50-55 ans...
Et, toujours question médicaments, à Vichy, j' ai eu un adjoint qui venait de Chambéry . Son épouse et lui étaient désespérés . Ils avaient un fils de 10-12 ans très malade, abruti de médicaments et de soins..
les médecins leur avaient dit qu' il n' y avait plus guère d' espoir . Ils ont tout arrêté et ont attendu le pire . Quelques mois après, leur gamin se portait comme un charme ! Il y a des choses incompréhensibles...
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Message par Thierry Mer 12 Mai 2010 - 20:02

Oh oui, Bernard, les cas sont innommbrables et incompréhensibles si on s'en tient à la version officielle.
Un exmple dans ma classe il y a six ans. Arthur a hérité d'une dégénérescence osseuse de son père, sa colonne vertébrale est atteinte et il vit dans un corset en permanence, un calvaire, un petit gars adorable qui rêve de faire du sport. Hélène s'en est occupé pendant six mois. Aujourd'hui Arthur fait de la compétition de BMW et de moto cross :) Je te laisse imaginer quand Hélène a dit un jour qu'il n'avait plus besoin de corset et la réaction du milieu médical...Les parents voyaient bien les changements de leur garçon, ils ont suivi Hélène.
Va comprendre...
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Message par Invité Mer 12 Mai 2010 - 21:06

Salut Thierry

Ce que tu relates me fait penser à la notion chinoise de Wou Weï que l’on traduit généralement en français par non agir, non faire, ce qui en dénature le sens. En fait l’idée motrice serait plutôt de non ingérence envers le fleuve énergétique de la vie, non opposition.

Ce qui est totalement différent. On ne se laisse pas ballotter comme un objet inerte, mais on chemine ce concert dans un lâcher prise naturel, dans lequel le mental n’interfère pas.

Personnellement c’est cela que j’essaie de mettre en pratique, mais c’est assez difficile d’échapper aux schémas mentaux que nous avons élaborés et aux conditionnements sociétaux. Mais je vois que toi aussi, tu as découvert tout le bénéfice que l’on peut tirer de l’application de ce principe taoïste.

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Message par Thierry Mer 12 Mai 2010 - 22:02

Hitori a écrit:Salut Thierry

Ce que tu relates me fait penser à la notion chinoise de Wou Weï que l’on traduit généralement en français par non agir, non faire, ce qui en dénature le sens. En fait l’idée motrice serait plutôt de non ingérence envers le fleuve énergétique de la vie, non opposition.

Ce qui est totalement différent. On ne se laisse pas ballotter comme un objet inerte, mais on chemine ce concert dans un lâcher prise naturel, dans lequel le mental n’interfère pas.

Personnellement c’est cela que j’essaie de mettre en pratique, mais c’est assez difficile d’échapper aux schémas mentaux que nous avons élaborés et aux conditionnements sociétaux. Mais je vois que toi aussi, tu as découvert tout le bénéfice que l’on peut tirer de l’application de ce principe taoïste.
Bonsoir Hitori.
Je ne connaissais pas cette expression chinoise. Commej'ai longtemps ignoré tout ce qui avait trait à ce "lâcher prise". Je ne l'ai pas appris, il m'a sauté à la gorge parce que c'était la seule issue...Ca n'est pas pour autant qu'il est constant, surtout lorsque je suis impliqué dans une situation relationnelle, mon enthousisame me joue encore des tours, notamment dans ma mission envers les enfants, leur souffrance parfois mon détruit au-delà de tout.
Un long chemin.
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