Que vienne cet automne
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Re: Que vienne cet automne
Radha a écrit:Déterminé le pas qui ne craint pas le rire
Résonnant du soldat qui est tombé a terre -
Terres minées du soir et causal mystère
D'un engagement rieur aux affres du chérir
Engagés au confort les astres ne sont pas :
La réflexion n'instruit que dans le ténébreux
L'engagement au coeur semble plus courageux
Qu'engager Cupidon pour un mea-culpa
Déterminé le pas du soldat imprudent
Terminé son émoi devant le firmament
Lui qui, trop avancé, s'est trompé de motif.
Méritants sont les astres dispensant la lumière
Sur les causes cachées que la vie réitère
Aux affres d'une essence sans attrait prédictif
Je tente une analyse.
« Déterminé le pas qui ne craint pas le rire
Résonnant du soldat qui est tombé a terre - »
***** Ici un avertissement: c’est bien d’avoir de la détermination, mais cela ne doit pas être au détriment de ceux qui en ont moins, il faut, au contraire, la partager avec eux.
« Terres minées du soir et causal mystère
D’un engagement rieur aux affres du chérir »
*****Il faut aussi prendre garde à tout ce qui est marivaudage.
« Engagés au confort les astres ne sont pas: »
***** la nature ne récompense pas l’absence d’effort.
« La réflexion n’instruit que dans le ténébreux
L’engagement au coeur semble plus courageux
Qu’engager Cupidon pour un mea-culpa »
***** Une démarche logique ne peut éclairer que ce qui est intrinsèquement obscur, mais, dans le domaine de Cupidon, il faut simplement tenir ses engagements, sans en disséquer les tenants et les aboutissants.
« Déterminé le pas du soldat imprudent
Terminé son émoi devant le firmament »
***** Trop d’assurance mène à l’échec.
« Lui qui, trop avancé, s’est trompé de motif. »
*****surtout quand on se trompe de voie.
« Méritants sont les astres dispensant la lumière
Sur les causes cachées que la vie réitère
Aux affres d’une essence sans attrait prédictif »
***** Plutôt que des raisonnements personnels sans grande force anticipatrice, suivons donc les indications de l’univers, éclairant notre esprit de sa lumière conceptuelle.
Re: Que vienne cet automne
Merci, Cochonfucius. Ce poème doit-il être considéré comme une réponse à mon poème sur le "triste Bouddhiste" ? je ne comprends pas non plus tout ce que tu dis comme : "Une démarche logique ne peut éclairer que ce qui est intrinsèquement obscur, mais, dans le domaine de Cupidon, il faut simplement tenir ses engagements, sans en disséquer les tenants et les aboutissants."
J'ai mis en italiques ce que je ne comprends pas : j'aurais tendance à penser l'inverse : "une démarche logique ne peut pas éclairer ce qui est intrinsèquement obscur".
Eclaire-moi.
J'ai mis en italiques ce que je ne comprends pas : j'aurais tendance à penser l'inverse : "une démarche logique ne peut pas éclairer ce qui est intrinsèquement obscur".
Eclaire-moi.
Re: Que vienne cet automne
Je ne suis pas non plus d'accord avec le contenu que j'analyse, mais je connais cette argumentation.
La logique est comme une lampe. Si une pièce n'a pas d'éclairage, on y entrera avec une lampe de poche, et on verra les objets. De même, la logique permet de découvrir les rapports non explicites entre les concepts.
Mais pour observer le Soleil, on ne l'éclaire pas avec une lampe. Au contraire, on se protège de sa trop forte lumière avec un filtre spécial. De même, le monde de Cupidon ne demande pas à être éclairé par la logique. Il faut en accepter le rayonnement comme on prend un bain de soleil, ou, au choix, s'en protéger.
C'est la vision qui me semble être celle de Radha, ce n'est pas la mienne, mais je l'apprécie à sa valeur poétique.
La logique est comme une lampe. Si une pièce n'a pas d'éclairage, on y entrera avec une lampe de poche, et on verra les objets. De même, la logique permet de découvrir les rapports non explicites entre les concepts.
Mais pour observer le Soleil, on ne l'éclaire pas avec une lampe. Au contraire, on se protège de sa trop forte lumière avec un filtre spécial. De même, le monde de Cupidon ne demande pas à être éclairé par la logique. Il faut en accepter le rayonnement comme on prend un bain de soleil, ou, au choix, s'en protéger.
C'est la vision qui me semble être celle de Radha, ce n'est pas la mienne, mais je l'apprécie à sa valeur poétique.
Re: Que vienne cet automne
Eh ! Bien, à Radha de nous dire ce qu'il pense de tout ça. Idée poétique :
le soleil de l'amour...le soleil qui rend aveugle.
le soleil de l'amour...le soleil qui rend aveugle.
Re: Que vienne cet automne
Cupidon est lui-même un aveugle.
La Fontaine a écrit:
La Folie et l'Amour jouaient un jour ensemble.
Celui-ci n'était pas encor privé des yeux.
Une dispute vint : l'Amour veut qu'on assemble
Là-dessus le Conseil des Dieux.
L'autre n'eut pas la patience ;
Elle lui donne un coup si furieux,
Qu'il en perd la clarté des Cieux.
Vénus en demande vengeance.
Femme et mère, il suffit pour juger de ses cris :
Les Dieux en furent étourdis,
Et Jupiter, et Némésis,
Et les Juges d'Enfer, enfin toute la bande.
Elle représenta l'énormité du cas.
Son fils, sans un bâton, ne pouvait faire un pas :
Nulle peine n'était pour ce crime assez grande.
Le dommage devait être aussi réparé.
Quand on eut bien considéré
L'intérêt du Public, celui de la Partie,
Le résultat enfin de la suprême Cour
Fut de condamner la Folie
A servir de guide à l'Amour.
Re: Que vienne cet automne
Chant d' Elle
Automne, triste effroi, Septembre des marées,
Armées de coquillages, venez chanter pour Elle ;
Son exil ténébreux, lent trépas d’étincelles,
Sous le rayon trop mûr d’une étoile attardée.
Mais que Novembre approche et son grésil salé :
Pâle et déshabillée, encor’ plus irréelle,
Enveloppée de givre elle en sera plus belle
Pour l’envie ou désir qui viendront la frapper.
Les pieds léchés d’écume, une douce amertume
Pour le guerrier perdu qui marche dans la brume,
Fuyant sans autre joie dans la fin du combat.
Flots débordants de pleurs, qui tombent sur le quai,
Priez toujours pour Elle et surtout gardez là
Les mystiques accords vibrant d’amour parfait
Automne, triste effroi, Septembre des marées,
Armées de coquillages, venez chanter pour Elle ;
Son exil ténébreux, lent trépas d’étincelles,
Sous le rayon trop mûr d’une étoile attardée.
Mais que Novembre approche et son grésil salé :
Pâle et déshabillée, encor’ plus irréelle,
Enveloppée de givre elle en sera plus belle
Pour l’envie ou désir qui viendront la frapper.
Les pieds léchés d’écume, une douce amertume
Pour le guerrier perdu qui marche dans la brume,
Fuyant sans autre joie dans la fin du combat.
Flots débordants de pleurs, qui tombent sur le quai,
Priez toujours pour Elle et surtout gardez là
Les mystiques accords vibrant d’amour parfait
Re: Que vienne cet automne
Baby, cest vrai, en la belle cité de Sens,bernard1933 a écrit:Baby, à Sens, un soir, les senteurs de souchi
Et le sourire saoulant , sur sa Mitsubishi,
Du bouddhiste à l’œil clair t’ont donné le tournis !
Misère ! Et quel blasphème aux bons vins du Chablis !
A la couleur de miel de ce doux chardonnay
A ses senteurs divines que n’a pas le tokay,
Des vins de ton pays ou bien de Vézelay
As préféré l’odeur du lama tristounet !
Pourquoi, gentille dame, poursuivre ton karma
Sur les versants abrupts de cet Himalaya ?
Crois-tu, sur ces hauteurs, retrouver ton Bouddha ?
M’inspirant de Ronsard, si m’en croyez, mignonne,
Gardez ce teint vermeil de bonne bourguignonne !
Et chez le Dalaï ne terminez pas nonne !
Connu un soir sans soushis le plaisir des Sens
Dans les bras d'un Bouddhiste à l'oeil un peu trop clair
Qui mangeait des soushis et se donnait des airs.
Mais ne nous trompons point, de l'Irancy yavait
Se mariant ce soir-là aux senteurs du saké.
Ce fut toujours donc en très bonne bourguignonne
Que Baby se comporta, aimable et mignonne.
Et voilà, cher Bernard, la leçon de la chose :
Viens dire que j'ai trahi Dijon, si tu l'oses.
Puisque suis revenue à mon terroir aimé.
Jamais je n'escaladerai l'Himalaya
Dans la Mitsubishi d'un Bouddhiste attéré,
Car justement je crois que mon karma est là !
Re: Que vienne cet automne
Babylon5 a écrit:Baby, cest vrai, en la belle cité de Sens,bernard1933 a écrit:Baby, à Sens, un soir, les senteurs de souchi
Et le sourire saoulant , sur sa Mitsubishi,
Du bouddhiste à l’œil clair t’ont donné le tournis !
Misère ! Et quel blasphème aux bons vins du Chablis !
A la couleur de miel de ce doux chardonnay
A ses senteurs divines que n’a pas le tokay,
Des vins de ton pays ou bien de Vézelay
As préféré l’odeur du lama tristounet !
Pourquoi, gentille dame, poursuivre ton karma
Sur les versants abrupts de cet Himalaya ?
Crois-tu, sur ces hauteurs, retrouver ton Bouddha ?
M’inspirant de Ronsard, si m’en croyez, mignonne,
Gardez ce teint vermeil de bonne bourguignonne !
Et chez le Dalaï ne terminez pas nonne !
Connu un soir sans soushis le plaisir des Sens
Dans les bras d'un Bouddhiste à l'oeil un peu trop clair
Qui mangeait des soushis et se donnait des airs.
Mais ne nous trompons point, de l'Irancy yavait
Se mariant ce soir-là aux senteurs du saké.
Ce fut toujours donc en très bonne bourguignonne
Que Baby se comporta, aimable et mignonne.
Et voilà, cher Bernard, la leçon de la chose :
Viens dire que j'ai trahi Dijon, si tu l'oses.
Puisque je suis restée dans mon terroir aimé.
Jamais je n'escaladerai l'Himalaya
Dans la Mitsubishi d'un Bouddhiste attéré,
Car justement je crois que mon karma est là !
Re: Que vienne cet automne
Cette automne je me suis éprise d'un nouvel amant
Jack de son petit nom
Et puis avec la cigarette les deux me sont très fidèle
Et si ma peine de coeur n'arrive pas à se noyer avec ça ,et bien je ne sais plus.
De plus les amours pour moi, sont mon talon d'achille qu'est-ce que j'y peux dites moi.
Avec ma sale gueule de connasse ,je trinque à ceux qui n'ont pas se problème.
Au moins quand je vous lis ,j'arrive à avancer dans ma piètre existence,merci mon Dieu!
Jack de son petit nom
Et puis avec la cigarette les deux me sont très fidèle
Et si ma peine de coeur n'arrive pas à se noyer avec ça ,et bien je ne sais plus.
De plus les amours pour moi, sont mon talon d'achille qu'est-ce que j'y peux dites moi.
Avec ma sale gueule de connasse ,je trinque à ceux qui n'ont pas se problème.
Au moins quand je vous lis ,j'arrive à avancer dans ma piètre existence,merci mon Dieu!
_pandore- EXCLUE DU FORUM
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Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Que vienne cet automne
pandore a écrit:Cette automne je me suis éprise d'un nouvel amant
Avec ma sale gueule de connasse ,je trinque à ceux qui n'ont pas se problème.
Au moins quand je vous lis ,j'arrive à avancer dans ma piètre existence,merci mon Dieu!
Ne dis pas ça Pandore ! Si je t'envoyais ma photo ! Moi non plus je n'ai jamais résolu le problème : trop "quelconque", tu vois : 1,55 m, cheveux vaguement blonds raides, des lunettes, un petit double menton... Je me suis même fait traiter de "boudin" dans la rue, je devais avoir 22 ans. En plus, pas trop coquette. Et si tu voyais ma gueule maintenant à 57 ans ! Cherche pas l'amour, va. Aime-toi d'abord. (Enfin... essaye)
Gros bisous
Re: Que vienne cet automne
Merci l'amie j'apprécie beaucoup.
On moins je suis pas la seule par chance que j'ai du coeur c'est déjà ça!
On moins je suis pas la seule par chance que j'ai du coeur c'est déjà ça!
_pandore- EXCLUE DU FORUM
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Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Que vienne cet automne
Tu as du cœur, une âme, tu es unique (je ne dis pas ça religieusement).
Un jour une copine m'a dit : réclame toujours le meilleur chez un homme. S'il n'est pas fichu de te l'apporter, c'est tant pis pour lui. (Mais c'est sûr que nos cœurs tendres souffrent).
Même avec des lunettes et 1,55m, chaque princesse devrait trouver son prince, mais les princes sont myopes de l'âme, ou bien alors ils sont partis, ou encore plus certainement ils ont peur. Alors ils préfèrent regarder les images glacées aux yeux vides sur les pages de magasines.
Je ne sais pas quelle heure il est chez toi, belle amie... bon après-midi peut-être ?
Un jour une copine m'a dit : réclame toujours le meilleur chez un homme. S'il n'est pas fichu de te l'apporter, c'est tant pis pour lui. (Mais c'est sûr que nos cœurs tendres souffrent).
Même avec des lunettes et 1,55m, chaque princesse devrait trouver son prince, mais les princes sont myopes de l'âme, ou bien alors ils sont partis, ou encore plus certainement ils ont peur. Alors ils préfèrent regarder les images glacées aux yeux vides sur les pages de magasines.
Je ne sais pas quelle heure il est chez toi, belle amie... bon après-midi peut-être ?
Re: Que vienne cet automne
Oui tu as parfaitement raison,présentement chez moi il est 3hrs de l'après-midi.
Les magasines sont retouchés avant l'impression
et les mecs (hommes) pour la plupart se néglige.
Des fois je me demande s'ils se regardent dans la glaçe..ils ne sont pas tous jolies.
Mais on dirai qu'ils sont tous borgnes!
Les magasines sont retouchés avant l'impression
et les mecs (hommes) pour la plupart se néglige.
Des fois je me demande s'ils se regardent dans la glaçe..ils ne sont pas tous jolies.
Mais on dirai qu'ils sont tous borgnes!
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Que vienne cet automne
Au royaume des aveugles, les borgnes sont rois. Si pas un seul n'est fichu d'être ému jusqu'au tremblement par ta beauté, ce n'est pas que tu n'as pas de beauté.
C'est rare, les hommes émus jusqu'au tremblement...
Si tu trouves pas, ben.... chai pas, mange des huîtres (je dis ça parce que j'adore les huitres et j'ai une foutue envie d'huîtres).
C'est rare, les hommes émus jusqu'au tremblement...
Si tu trouves pas, ben.... chai pas, mange des huîtres (je dis ça parce que j'adore les huitres et j'ai une foutue envie d'huîtres).
Re: Que vienne cet automne
Bonjour Bab, Monsieur Cochon,
Quelqu'un a écrit ailleurs
Ce n'était pas une réponse au poème sur le ''triste Bouddhiste'' mais à celui intitulé ''Déterminisme'' - aussi, un bon échange nécessite d'ouvrir qq tiroirs
Pour le reste peu enclin à l'exégèse poétique quand vient l'heure de creuser dans le mille-feuilles de l'amour - que j'aime exempt de metaphysique
Mais les pensées diffèrent beaucoup
Il existe une métaphore sur la lumière dans les textes védiques, qu'illustre bien la constellation de la grande Ours, Sapta Rishi : les Sept Sages qui, coexistants avec l'obscurité, méritèrent de participer à la Lumière du Monde.
Comment, pourquoi ? Par une argumentation familière, si il en est - l'observation du cours régulier des étoiles - r ksa, le régulier enchainement des saisons - r tu, la simplicité -r jutâ, d'une conduite honnête et juste - r ju, amenant à la prospérité et fécondité du Mâle - r ddhir sabh.
Dans l'observation de la régularité naturelle des lois de la nature matérielle s'édifie donc l'engagement au Cœur / ou la volonté de jouir de l'ordre calme qui leur est propre, pour grossièrement résumer.
En filigrane de l'ordre confortable de la course des astres (appartenant au 'champs', la prakrti), leur raison d'être, le connaissant du Champs, l'être - La 'réflexion' du premier tercet réfère à la Buddhi, le miroir de la Conscience.
Que reflète-t-elle, à engager Cupidon pour expliquer son cœur / que reflète-t-elle à s'engager, en son cœur, à trouver Cupidon ?
C'est ainsi que le second tercet se lit: Le miroir éclairé seulement par le cœur, aucune force anticipatrice n'est à l'œuvre en l'absence du reflet de son cri. Tel est le mérite de l'astre. Que pourrions-nous bien prédire d'une nature dont nous ne connaissons rien ?
L'analyse peut parfois être une lampe engouffrée dans l'objet. La direction de son rayon sur ces constituants pourrait être ces 'révélateurs psy' chers à je ne sais plus qui. Pas de bivalence dans l'observation de l'astre solaire - il nous faut répondre à l'appel de son rayonnement, pour autant que nous en ayons la chance, comme seul moyen de s'en protéger.
Quelqu'un a écrit ailleurs
La poésie peut-être une architecture de tiroirs que même l'auteur n'est pas tenu d'ouvrir.D'où la possibilité de nombreux scénarii aussi faux ou aussi vrais les uns que les autres dans l'interprétation
Ce n'était pas une réponse au poème sur le ''triste Bouddhiste'' mais à celui intitulé ''Déterminisme'' - aussi, un bon échange nécessite d'ouvrir qq tiroirs
Pour le reste peu enclin à l'exégèse poétique quand vient l'heure de creuser dans le mille-feuilles de l'amour - que j'aime exempt de metaphysique
Mais les pensées diffèrent beaucoup
Il existe une métaphore sur la lumière dans les textes védiques, qu'illustre bien la constellation de la grande Ours, Sapta Rishi : les Sept Sages qui, coexistants avec l'obscurité, méritèrent de participer à la Lumière du Monde.
Comment, pourquoi ? Par une argumentation familière, si il en est - l'observation du cours régulier des étoiles - r ksa, le régulier enchainement des saisons - r tu, la simplicité -r jutâ, d'une conduite honnête et juste - r ju, amenant à la prospérité et fécondité du Mâle - r ddhir sabh.
Dans l'observation de la régularité naturelle des lois de la nature matérielle s'édifie donc l'engagement au Cœur / ou la volonté de jouir de l'ordre calme qui leur est propre, pour grossièrement résumer.
En filigrane de l'ordre confortable de la course des astres (appartenant au 'champs', la prakrti), leur raison d'être, le connaissant du Champs, l'être - La 'réflexion' du premier tercet réfère à la Buddhi, le miroir de la Conscience.
Que reflète-t-elle, à engager Cupidon pour expliquer son cœur / que reflète-t-elle à s'engager, en son cœur, à trouver Cupidon ?
C'est ainsi que le second tercet se lit: Le miroir éclairé seulement par le cœur, aucune force anticipatrice n'est à l'œuvre en l'absence du reflet de son cri. Tel est le mérite de l'astre. Que pourrions-nous bien prédire d'une nature dont nous ne connaissons rien ?
L'analyse peut parfois être une lampe engouffrée dans l'objet. La direction de son rayon sur ces constituants pourrait être ces 'révélateurs psy' chers à je ne sais plus qui. Pas de bivalence dans l'observation de l'astre solaire - il nous faut répondre à l'appel de son rayonnement, pour autant que nous en ayons la chance, comme seul moyen de s'en protéger.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Que vienne cet automne
Je vois bien maintenant que ton poème répondait à celui de Cochonfucius, Déterminisme.
Mais je trouve tout cela bien difficile à appréhender...
Tes poèmes ont donc une portée métaphysique... Les femmes sont elles douées pour la métaphysique ? On ne dirait pas, vraiment !
A quoi servent les femmes, au fait ? On se le demande... Tu as des réponses, à part les réponses biologiques évidentes ? Tu pourrais ouvrir un nouveau fil sur ce sujet. Ce serait très intéressant : évidemment pas un fil socio-psycho-sexiste : non, un fil métaphysique. C'est vrai, moi, je me demande bien à quoi je sers, arf.
Mais je trouve tout cela bien difficile à appréhender...
Tes poèmes ont donc une portée métaphysique... Les femmes sont elles douées pour la métaphysique ? On ne dirait pas, vraiment !
A quoi servent les femmes, au fait ? On se le demande... Tu as des réponses, à part les réponses biologiques évidentes ? Tu pourrais ouvrir un nouveau fil sur ce sujet. Ce serait très intéressant : évidemment pas un fil socio-psycho-sexiste : non, un fil métaphysique. C'est vrai, moi, je me demande bien à quoi je sers, arf.
Re: Que vienne cet automne
Et les hommes sont-ils doués pour la cuisine ? sourire
Je vais essayer - sans exégèse désormais....
Je vais essayer - sans exégèse désormais....
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Que vienne cet automne
Ben.... il y en a. le papa de mon fils. Qu'il repose en paix (le papa)Radha a écrit:Et les hommes sont-ils doués pour la cuisine ? sourire
Je vais essayer - sans exégèse désormais....
Re: Que vienne cet automne
Au tremblement de ma beauté Hum...
Oui il y en a mais moi j'écoute le tremblement de mon coeur.
Et oui les femmes encore nous les belles dindes.
Métaphysique Hum...
Comme si nous étions exanthème de la nature,faîtes moi rire.
j'en ai mal au coeur.
On ne sais pas philosopher qu'est-ce qu'on est nulle les filles!
Misère êtes vous sérieux ,c'est juste que peut nous les dindes on est plus réservé.
Peut être que nous les dindes, on constate que la masturbation cérébrale ne menne à rien et que le noeud du problème ne se situe pas là.
Entre deux maux et les occupations journalières ,je n'est pas le temps de résourdre toutes les équations de l'univers et je pense plus aux problèmes immédiat.
La réalité n'a pas de temps à perdre.
La dinde qui sais lire.
Oui il y en a mais moi j'écoute le tremblement de mon coeur.
Et oui les femmes encore nous les belles dindes.
Métaphysique Hum...
Comme si nous étions exanthème de la nature,faîtes moi rire.
j'en ai mal au coeur.
On ne sais pas philosopher qu'est-ce qu'on est nulle les filles!
Misère êtes vous sérieux ,c'est juste que peut nous les dindes on est plus réservé.
Peut être que nous les dindes, on constate que la masturbation cérébrale ne menne à rien et que le noeud du problème ne se situe pas là.
Entre deux maux et les occupations journalières ,je n'est pas le temps de résourdre toutes les équations de l'univers et je pense plus aux problèmes immédiat.
La réalité n'a pas de temps à perdre.
La dinde qui sais lire.
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
Re: Que vienne cet automne
Bonsoir Belle Dinde,
Cette étude n'est-elle pas la plus immédiate réponses aux équations de l'univers que sont nos insignifiants problèmes ?
Alors, je suppose que l'on a trouvé mieux.
Cette étude n'est-elle pas la plus immédiate réponses aux équations de l'univers que sont nos insignifiants problèmes ?
Alors, je suppose que l'on a trouvé mieux.
Radha2- Maître du Temps
- Nombre de messages : 736
Date d'inscription : 16/06/2009
Re: Que vienne cet automne
Bonjour Radha, et bonjour à la Belle d'Inde (sourire)
Il y avait un brin d'ironie dans mon questionnement à propos de la capacité des femmes à entre-apercevoir les grandes Vérités métaphysiques. Mais ce n'était pas méchant. Donc, je ne voulais pas heurter la susceptibilité féminine de Pandore. Il est vrai que peu de femmes semblent s'intéresser à la métaphysique (je n'ai pas dit la philosophie, hein...), mais peu d' hommes s'y intéressent non plus.
Il faut en avoir le temps... et pas trop d'autres préoccupations immédiates, et aussi l'envie...
Il y avait un brin d'ironie dans mon questionnement à propos de la capacité des femmes à entre-apercevoir les grandes Vérités métaphysiques. Mais ce n'était pas méchant. Donc, je ne voulais pas heurter la susceptibilité féminine de Pandore. Il est vrai que peu de femmes semblent s'intéresser à la métaphysique (je n'ai pas dit la philosophie, hein...), mais peu d' hommes s'y intéressent non plus.
Il faut en avoir le temps... et pas trop d'autres préoccupations immédiates, et aussi l'envie...
Re: Que vienne cet automne
La dinde pensante.
Que fais-tu, belle dinde ? Je cherche mon dindon !
Je voudrais qu’il m’honore en la belle saison !
Et qu’au lieu de penser à la masturbation
De son cerveau rempli de belles équations,
Ou de philosopher sur Kant ou Spinoza,
Passe aux travaux pratiques sans faire de tralala !
J’ai beau faire la roue , jouer du popotin,
Glousser et trépigner, ou sonner le tocsin,
Il me parle immanence, verticale , exégèse !
J’ai beau prier Saint Vit, secouer mes appendices,
Secouer mes cils bruns , il ignore mon supplice…
Qu’attends-tu, vieux brigand ! Au lieu de t’épuiser
Sur des questions bidon , prends-moi sur le bitume
Allons, fais un effort ! vole-moi dans les plumes !
Que fais-tu, belle dinde ? Je cherche mon dindon !
Je voudrais qu’il m’honore en la belle saison !
Et qu’au lieu de penser à la masturbation
De son cerveau rempli de belles équations,
Ou de philosopher sur Kant ou Spinoza,
Passe aux travaux pratiques sans faire de tralala !
J’ai beau faire la roue , jouer du popotin,
Glousser et trépigner, ou sonner le tocsin,
Il me parle immanence, verticale , exégèse !
J’ai beau prier Saint Vit, secouer mes appendices,
Secouer mes cils bruns , il ignore mon supplice…
Qu’attends-tu, vieux brigand ! Au lieu de t’épuiser
Sur des questions bidon , prends-moi sur le bitume
Allons, fais un effort ! vole-moi dans les plumes !
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Que vienne cet automne
Babylon5 a écrit:Chant d' Elle
Automne, triste effroi, Septembre des marées,
Armées de coquillages, venez chanter pour Elle ;
Son exil ténébreux, lent trépas d’étincelles,
Sous le rayon trop mûr d’une étoile attardée.
Mais que Novembre approche et son grésil salé :
Pâle et déshabillée, encor’ plus irréelle,
Enveloppée de givre elle en sera plus belle
Pour l’envie ou désir qui viendront la frapper.
Les pieds léchés d’écume, une douce amertume
Pour le guerrier perdu qui marche dans la brume,
Fuyant sans autre joie dans la fin du combat.
Flots débordants de pleurs, qui tombent sur le quai,
Priez toujours pour Elle et surtout gardez là
Les mystiques accords vibrant d’amour parfait
Il y a de fortes images, et "fuir sans autre joie dans la fin du combat", ça peut nous arriver à tous, la vie n'est pas une succession de triomphes.
***
Merci, Bernard, pour cette métaphysique des emplumés!
Lumière diurne et nocturne
Radha a écrit:
... la constellation de la grande Ourse, Sapta Rishi: les Sept Sages qui, coexistants avec l'obscurité, méritèrent de participer à la Lumière du Monde.
...l'observation du cours régulier des étoiles - r ksa, le régulier enchaînement des saisons - r tu, la simplicité -r jutâ, d'une conduite honnête et juste - r ju, amenant à la prospérité et fécondité du Mâle - r ddhir sabh.
Dans l'observation de la régularité naturelle des lois de la nature matérielle s'édifie donc l'engagement au Cœur / ou la volonté de jouir de l'ordre calme qui leur est propre ...
...Le miroir éclairé seulement par le cœur, aucune force anticipatrice n'est à l'œuvre en l'absence du reflet de son cri. Tel est le mérite de l'astre.
...Pas de bivalence dans l'observation de l'astre solaire - il nous faut répondre à l'appel de son rayonnement, pour autant que nous en ayons la chance, comme seul moyen de s'en protéger.
Pour observer un astre, il faut s'en tenir loin;
L'éclairer d'une lampe est d'ailleurs impossible.
Pour ta méditation, c'est une bonne cible:
Propice y est le jour, la nuit ne l'est pas moins.
Ici, de ta logique, il n'est aucun besoin.
Ce que tu dois savoir est pleinement visible,
Du moins pour qui regarde avec un coeur sensible
Et que l'anecdotique, aussi, n'égare point.
En restant concentré sur les causes premières,
Tu finis par baigner dans leur blanche lumière.
Dans chaque astre tu vois l'image de ton coeur;
Ce qui est essentiel se discerne sans peine.
Même si sa planète est petite et lointaine,
Le prince a dans ses yeux le reflet de la fleur.
Dernière édition par Cochonfucius le Mer 29 Sep 2010 - 14:10, édité 1 fois
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