Schéma métaphysique de la Bible hébraïque et chrétienne

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Message par Ilibade Mer 17 Nov 2010 - 7:09

Ce thème fait suite aux pages 8 et 9 du thème "Comment définir le fait d'être juif ?" ICI

Bonjour MH. Voici trois posts. Il vaut mieux tout lire avant de poser des questions.

MH a écrit:L'Etre représenté (ou manifesté ?) n'est-il pas forcement à l'image de l'Etre absolu ?
Non, puisque le Verbe est exprimé. Sur le plan logique, cette représentation limitée est comme une négation de l'Etre absolu illimité. L'Etre représenté commence donc cette représentation par une négation logique. En d'autres termes, la Création qui est limitée ne peut-être qu'une négation logique de l'Illimité incréé.

Ce que vous appelez "l'Etre représenté" est-il l'homme créé à l'image de Dieu
Quand la Bible fait dire à Dieu (Elohim)

Gn 1,26 : Elohîms dit: «Nous ferons Adâm à notre réplique, selon notre ressemblance.

Cela veut dire qu'Adam n'existe pas au départ comme un produit achevé, mais plutôt une sorte d'esquisse grossière et que le propos ici, est de faire de cet Adam grossier une image et une parfaite ressemblance de NOUS, c'est-à-dire de "ELOHIM dit", image qui est à la fois celle de l'Etre absolu et du principe créateur de la représentation, le Verbe. Or je viens de vous dire que le Verbe, s'il est exprimer, est une négation de l'absolu. Il est donc équivalent à Non-Dieu.

Etes vous d'accord si je dis que Dieu et l'Etre ne désignent pas la même chose, et que Dieu est une qualité ou un attribut de l'Etre qui serait Essence. Exemple Allah en arabe (al-ilâh) signifie la qualité de divinité et non l'Etre, "Celui qui Est", IHVH.
Non, je ne suis pas d'accord.

1- Le terme DIEU. Ce mot provient d'une syllabe sanscrite DIV dont le sens est "ce qui brille". Le mot Deva n'a pas d'équivalent en hébreu. Mais par une évolution de deva vers le grec et vers le latin, on a obtenu THEVO et DEVO, puis, par retrait du digamma V, cela a donné THEO et DEO. Ce n'est que par la conquête grecque (l'hellénisation) que le besoin de traduire le texte hébreu en grec s'est fait sentir. Et c'est le mot ELOHIM qui a reçu la traduction THEO. Comme Elohim est un pluriel, le grec a écrit THEOS, et le latin DEO s'est transformé en DEUS. Mais ce choix des traducteurs est extrêmement mauvais, car dans le texte biblique, ELOHIM n'est pas "ce qui brille", mais au contraire l'étape de ce qui est "INFORME ET VIDE", chaotique et décevant, sans aucun ordre visible, dépourvu de sens et d'intelligibilité. Et pourtant ELOHIM est une forme du Vivant.

2- Le mot Etre représente en hébreu ce qui est "vivant". Or que veut dire vivant ? Est-ce ce qui demeure immuable et stable ? Est-ce au contraire ce qui est variable et transformable ? Est-ce autre chose ? Que veut dire "vivant" ? Dire que l'Etre est absolu, cela revient à penser l'absolu comme strictement invariant, car l'absolu ne peut être qu'unique. Mais alors comment accepter qu'une variation soit rendue possible comme par exemple la Création ?

3- Le mot Réel est bâti à partir de l'hébreu EL, dont le sens est à l'origine de l'hébreu le mot ce ou çà, c'est-à-dire que EL est une désignation non déterminée de "quelque chose". Ce quelque chose ne peut pas être défini (puisque illimité), mais on ne peut pas tenir un discours sans disposer de ce mot ce ou çà. Il est ce qui permet dans le discours (dans le verbe prononcé ou dans la Création), de désigner l'indéfinissable, dont on ne peut jamais se passer totalement. (Nous verrons ultérieurement, que cette disposition du langage est une application obligatoire de la logique formelle). Toutefois, le mot Réel signifie Re-EL, comme si le réel était soumis à une dynamique EL, puis Non-EL, puis re-EL, puis re-Non-EL, puis re-re-EL etc... Il y a là un mystère. Bien que l'absolu soit invariant, il y a en LUI une dynamique.

4- EL est l'image du CE absolu, et IL forme un TOUT unique, illimité et sans aucune partie décelable.

5- ELOHIM est au contraire un multiple, et un multiple qui agit ordinairement au singulier. Il est formé des lettres AL-H-IM.
A ou Aleph est la première lettre et elle est généralement considérée comme le Principe créateur.
L ou Lamed est représentatif du bras qui s'étend, et représente tout ce qui se déploie et s'étend à partir d'une position de repli.
H ou Hé représente le champ résultant de l'expansion et du déploiement L de A. Par le Hé, l'espace est en expansion, et par le Hé, le temps est étendu de façon indéfinie. Le Hé exprime ici l'action ou l'effort liés à l'expansion.
I ou Iod est le doigt tendu au bout du bras tendu. Il indique le point à partir duquel l'expansion se réalise, point sans lequel aucune forme ne pourrait être tracée.
M ou Mem est la lettre qui représente la forme tracée, cette forme divisant le champ entre intérieur et extérieur. M est aussi la lettre du Multiple que l'on obtient en traçant la forme à partir du centre unique iod.

L'image qu'on peut se faire, dans un tout premier temps d'ELOHIM, est d'être le concept de création d'un cercle :
A est la logique de départ nécessaire à l'opération.
L est le mouvement du bras qui va tracer le cercle
H est le rayon du compas
I est le centre du cercle
M est la circonférence du cercle.

On voit tout de suite que I est unique et M multiple, I est un point mathématique (sans étendue, sans volume et sans poids) et M est la circonférence, faite de multiples points mathématiques.

Or cette circonférence n'est pas tracée, car les points mathématiques sont invisibles. Mais une conscience peut cependant les penser, et par la pensée, la circonférence devient alors visible, le cercle peut prendre une dimension (champ H). Cette conscience du cercle sera Adam, et comme Adam est tiré de la matière, le cercle pourra être matérialisé et être ainsi image d'ELOHIM, le cercle conceptuel. Si le cercle en Adam est parfait, alors il y aura en plus ressemblance.

6- Mais Adam ne connaît pas EVE (en hébreu HVH). Il lui manque la conscience de sa matérialité. Alors le Créateur "ELOHIM DIT" va séparer en lui la conscience de l'idée du cercle, de la conscience de la matière du cercle. C'est la séparation d'Adam de Ish et Isha, le masculin et le féminin, l'idée et la forme. Adam entre dans une torpeur (qui correspond à l'épisode de la chute et à toute la Bible) avant de reconnaître sa forme et sa matière dans l'idée, étape représentée dans la tradition biblique, comme l'état messianique. Cela met fin à la chute par le relèvement, cela met fin à la torpeur d'Adam, dont la conscience achevée s'écrit :
Celle–ci, cette fois, c’est l’os de mes os, la chair de ma chair, à celle–ci il sera crié femme – Isha –: oui, de l’homme – Ish – celle–ci est prise. (Gn 2,23)
Cela signifie qu'Adam voit la forme matérielle comme la forme même de l'idée, purement en pensée.

7- IHVH est I + HVH. Or HVH est le résultat de toute l'évolution d'Adam vers l'état messianique. Dans l'épisode de la chute, Eve est HVh Hé Vav Heth. Il faut que cette HVh soit transformé en HVH pour pouvoir obtenir IHVH. Or IHVH est bien un résultat de la chute, puisque ce mot n'apparaît la première fois que dans le verset gn 4,1. IHVH est donc un produit humain et nullement au départ l'image de l'absolu. Mais, étant en devenir selon l'évolution de la conscience humaine, IHVH va atteindre le degré messianique, en même temps que HVh devient HVH. IHVH sera alors de la même forme qu'ELOHIM, un cercle de centre Iod et de circonférence HVH. Dans la mesure ou IHVH achevé et parfait est l'objectif humain de la conscience, IHVH devient l'idée directrice du parcours de la conscience.

8 l'objectif de cette création en rapport avec l'absolu est mentionné dans le chapitre 2 du livre de la genèse, par l'appellation combinée IHVH-ELOHIM, qui représente le VERBE avant d'être prononcé, le principe ou fondement du langage, qui est en même temps le véritable créateur "ELOHIM DIT". Or ELOHIM étant informe et vide, est aussi silence. Par contre l'action "DIT" est la prononciation même du verbe. Il y a ici comme la réunion de deux contraires dans une appellation bizarre, "Le SILENCE est dit". Ce principe de la Parole silencieuse, vrai paradoxe logique, est aussi le fondement de la logique formelle.

9- Le principe IHVH-ELOHIM étant le but de la Création, il est normal que ce but soit aussi le point de départ de cette création. Lorsque l'on veut aller de Marseille à Paris, il faut bien identifier Paris au départ, histoire de ne pas se retrouver à Rome ou à Moscou. Ainsi, l'Alpha et l'Oméga doivent-ils être strictement identiques, avant le parcours, pendant le parcours et enfin après le parcours. C'est pourquoi, le fondement de la logique formelle existe avant toute formulation, s'incorpore à toute formulation et demeure après la fin de la formule. Nous verrons que le fondement de la logique formelle existe de façon prélogique (Alpha), pendant la logique (chute et relèvement d'Adam), et enfin de façon post-logique (oméga).

Fin de ce post. Évidemment, vous vous grattez déjà les cheveux. C'est normal. Mais vous voyez qu'IHVH n'est que l'Etre représenté et non l'Etre hors de la représentation. IHVH est la forme de l'image et de la ressemblance de l'Etre absolu, dans la Création.

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Message par Ilibade Mer 17 Nov 2010 - 7:11

MH a écrit:D'ailleurs, si nous nous sommes bien compris, lorsque l'on parle de Dieu, c'est déjà une relativité par rapport à l'Etre !
Dans la suite de nos échanges et pour se donner une règle, même si les traducteurs ont vu Dieu dans Elohim, il est bon de conserver cette erreur, nullement liée aux hommes ou au hasard, mais plutôt à la providence. L'Etre absolu est Dieu (avec une lettre capitale). Ce qui sera une qualité ou un attribut, pourra être désigné par dieu (avec une minuscule) et cela est le sens du mot arabe ilah.

Si l'image est création elle est nécessairement éphémère ?
Ce que je veux dire, c'est que dans l'Etre absolu, on ne peut jamais éliminer la Création. Bien qu'invariant, l'absolu a en lui les conditions d'une dynamique créative et donc d'une variabilité. De sorte qu'il y a toujours une image, quelque soit cette image. Cette notion bizarre d'invariant-variable est de la nature même du divin. Et cela, vous le comprendrez mieux, quand on verra le fondement de la logique formelle.

Avant cela, il faudra donner une signification aux différents noms essentiels de Dieu de la Bible.

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Message par Ilibade Mer 17 Nov 2010 - 7:17

Les DEUX NOMS DIVINS ESSENTIELS.

1- EL : signifie ce ou çà, désignation sans description et sans détermination. L'équivalent en français est le pronom IL. Mais on pourrait dire aussi le "cela", comme on le trouve en sanscrit dans le mot Tad dont on a tiré l'anglais that. L'inversion des lettres est une désignation déterminée qui en français serait le pronom LE ou LA. Le mot EL est au singulier. Il désigne le TOUT universel, TOUT sans limite, mais aussi sans aucune partie. On pourrait le comparer au POSSIBLE absolu, ou encore, pour reprendre un langage philosophique, il s'agit de la PUISSANCE absolue.

2- Le mot ELOHIM représente EL mais cette fois-ci d'une façon un peu plus analysée, comme si le TOUT était composé d'une infinité de parties, chacune étant une possibilité particulière du POSSIBLE intégral. Elohim signifie "Ceux de ceux-ci" ce que l'on peut voir comme un pré-choix, une présélection ou un pré-ordre logique. Ainsi Elohim évoque l'aspect infini du POSSIBLE ou de la puissance. Elohim est l'ensemble de toutes les possibilités à l'infini, chacune étant neutralisée par la possibilité qui lui est contraire. Il résulte qu'Elohim ne peut pas être représenté et que cette étape de l'analyse est informe et vide de sens. Tout ce qui est en puissance dans Elohim est dans un état neutralisé. Toutefois, Elohim n'est pas incompatible avec une conception de l'ordre et donc de la logique. Le chaos ou le sans-ordre qui le caractérise n'est lié qu'à sa parfaite neutralité.

Si EL ne peut pas recevoir d'attribut, du fait de son haut degré d'absolu, Elohim peut avoir des attributs distinctifs et contradictoires ou incompatibles entre eux.

Par exemple, Elohim est à la fois unique (ensemble unique de toutes les possibilités) et multiple (toutes les possibilités elles-mêmes). De même, Elohim est masculin et féminin, personnel et impersonnel, lumineux et ténébreux, etc. Puisque en LUI, tout possible s'y trouve, on peut le voir comme tout concept, toute idée, tout assemblage imaginaire, mais dans un état purement imaginaire et non encore réalisé. La neutralisation exacte de ces contraires imaginaires, en nombre et qualité infinis, explique pourquoi, malgré une possibilité d'ordre, tout est informe et vide de sens.

Pour donner un exemple tiré de la science physique, Elohim est ce qu'il y a avant l'observation, c'est-à-dire avant la reconnaissance des formes et de l'expérimentation. On sait que les réalités microphysiques sont avant toute observation, dans un état indéterminé (onde-corpuscule) dans lequel onde et corpuscule sont deux contraires. Évidemment, pour les physiciens, cette réalité n'a aucun sens logique. C'est un paradoxe. Mais lorsque les physiciens atteignent par l'expérience l'observation, ils savent qu'ils perdent le réel. Or le réel, c'est ce qui devrait être avec ou sans observation. Et bien, la mécanique quantique nous dit que le réel n'est plus dans l'observation. C'est l'état Elohim. Elohim est avant la création des formes visibles et qui ont du sens.

Puisque Elohim est silencieux et invisible, comme il est aussi TOUTES les possibilités de l'Imaginaire à l'infini, il y a EN LUI une possibilité spéciale, et qui est peut-être la seule possibilité à ne pas pouvoir être complètement neutralisée. Il s'agit de la possibilité qui est Non-Elohim. La négation d'Elohim est une possibilité qui doit paradoxalement faire partie d'Elohim qui les contient TOUTES. Sans quoi, on ne pourrait jamais sortir de cet état invisible. Comme Elohim vaut 0 sur le plan de la Création, la puissance de 0 donnant toujours 1, on peut donc voir Elohim comme un état paradoxal "A la fois zéro et un" tout comme on avait "A la fois onde et corpuscule" dans le fondement de la mécanique quantique. Le texte biblique dit que "l'Esprit d'Elohim plane au-dessus des eaux", ce que l'on peut voir comme le 1 plane au-dessus des zéros. chacun des zéros étant une possibilité neutralisée. Seul le 1 est une possibilité active, contraire au zéro, dynamique et indispensable à l'acte créateur.

L'état {0,1} représente le Verbe silencieux, car à partir de 1 et de 0, on peut obtenir un langage. Il s'agit des deux digits binaires de base rencontrés dans les circuits logiques. Pour que ces circuits soient réalisables dans la Création, il faut bien que dans le domaine imaginaire ou possible, on ait les deux simultanément. Dieu ou Elohim est donc l'état fusionnel paradoxal, dépourvu de sens et inintelligible {à la fois 0 et 1} sans lequel aucun langage n'est possible, aucun verbe n'est exprimable, aucune création n'est concevable.

En somme, le réel est cet imaginaire, alors que ce que nous voyons dans la création n'est que le réalisé, l'imagé, le formel. L'Imaginaire (avec un I capital) est éternel, c'est-à-dire paradoxalement "A la fois intemporel et temporel". Il est donc de la nature du divin absolu. Evidemment, la Création est alors imagination, c'est-à-dire passage de l'Imaginaire à l'image, passage du potentiel à l'actif, passage de la puissance à l'acte, passage de l'invisible au visible, de l'inaudible au son, du sans-forme au formel.

Bien à vous. Maintenant, je vais aller dormir.

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Message par Alice Mer 17 Nov 2010 - 10:41

Comme Elohim est un pluriel, le grec a écrit THEOS, et le latin DEO s'est transformé en DEUS.
Avez-vous fait du latin Ilibade ?
La forme "Deus" n'a rien à voir avec un pluriel en latin, c'est juste la terminaison du nominatif de la 2ème déclinaison (deus, dei), rien à voir avec une forme de pluriel... et le "Theos" dérive lui-même du nom de Zeus (c'est pour cela que ce terme a été choisi par les traducteur, histoire de mieux coller avec les sensibilités païennes greco-romaines).

Quelques rappels supplémentaires [url=ici]http://www.prima-elementa.fr/Gramlat/gram_lat-08.html[/url]

Le mot Réel est bâti à partir de l'hébreu EL, dont le sens est à l'origine de l'hébreu le mot ce ou çà, c'est-à-dire que EL est une désignation non déterminée de "quelque chose".
Le mot "réel" provient du bas latin "realis" basé sur la racine "res", qui veut dire "la chose" (matérielle), provenant apparemment du sanskrit "rayi" (le bien, la possession).

Voir des correspondances d'une langue à l'autre en ignorant les règles linguistiques, c'est baser son raisonnement sur de l'absurde.

Vous avez été shadok dans une autre vie ?

Or IHVH est bien un résultat de la chute, puisque ce mot n'apparaît la première fois que dans le verset gn 4,1. IHVH est donc un produit humain et nullement au départ l'image de l'absolu
Le Tétragramme IHVH est lié à l'attribut d'amour, de miséricorde, contrairement à El-okim lié à l'attribut de "Rigueur", de justice stricte (d'absolu si vous préférez), le Créateur (basant Sa création sur des lois strictes, les lois de la nature entre autres).
Si le Tétragramme apparaît après "la chute", c'est bien justement pour signifier à l'Humain l'Espérance : l'attribut d'amour, de miséricorde divine sera toujours plus prégnant que la "rigueur divine" au sein de la relation Homme-Dieu/Dieu-Homme.

C'est aussi pour cette raison que le Tétragramme apparaît deux fois (contre une fois pour le terme El-okim) dans le début de la "profession de foi" des juifs, le Shema Israel ("Ecoute Israel, l'Eternel est notre Dieu, l'Eternel est Un").

Petit rappel important aussi : le sens du Tétragramme est à comprendre et à lier à la manière dont Dieu se présente à Moïse, lors de l'épisode du buisson ardent : "Je serai qui (je) serai"
(il est intéressant de remarquer aussi que cette "description" répond à une demande humaine, c'est en effet Moïse qui demande à Dieu comment il doit Le "nommer" si les enfants d'Israel lui posent la question...)

Je n'ai pas le temps de développer, mais je renvoie vers une page web reprenant quelques explications intéressantes à ce sujet (écrites par un Chrétien d'ailleurs) : [url=ici]http://jacques.laporte.pagesperso-orange.fr/Page6.htm[/url]

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Message par Muhammad-Hussein Mer 17 Nov 2010 - 11:15

Merci Iliade de cette initiative d'un nouveau post, et de cette réponse si détaillée, c'est à mon tout de demander un peu de temps pour analyser tout cela.

Amicalement.

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Message par JO Mer 17 Nov 2010 - 11:23

tout cela est passionnant : merci, Alice . J'avais appris que le yod, en haut , marquait le Souffle créateur, inconnaissable, et le vav, en bas, la création, encadrés des deux Hé (répétition hébraïque , le germe du premier se réalise dans le second, par le vav.
Le Nom, alors , est le schéma de l'arbre de Vie, avec les deux colonnes de rigueur et de miséricorde . Tes propos sont très éclairants .
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Message par Geveil Mer 17 Nov 2010 - 11:41

Alice, merci de ces mises au point; Ilibade se présente, dès le début de cette discussion, comme maître à penser
Il vaut mieux tout lire avant de poser des questions.
. Il a certainement consacré de nombreuses années de sa vie à la logique et la métaphysique et il semble penser ( Mais je ne suis pas dans sa tête, je l'infère à partir de ses messages ) il semble, donc, penser n'avoir plus rien à apprendre mais tout à enseigner.
Ces réserves faites, il y a dans sa pensée des idées qui rejoignent les miennes, comme par exemple:

2-
Le mot Etre représente en hébreu ce qui est "vivant". Or que veut dire vivant ? Est-ce ce qui demeure immuable et stable ? Est-ce au contraire ce qui est variable et transformable ? Est-ce autre chose ? Que veut dire "vivant" ? Dire que l'Etre est absolu, cela revient à penser l'absolu comme strictement invariant, car l'absolu ne peut être qu'unique. Mais alors comment accepter qu'une variation soit rendue possible comme par exemple la Création ?
Puisque Elohim est silencieux et invisible, comme il est aussi TOUTES les possibilités de l'Imaginaire à l'infini, il y a EN LUI une possibilité spéciale, et qui est peut-être la seule possibilité à ne pas pouvoir être complètement neutralisée. Il s'agit de la possibilité qui est Non-Elohim. La négation d'Elohim est une possibilité qui doit paradoxalement faire partie d'Elohim qui les contient TOUTES. Sans quoi, on ne pourrait jamais sortir de cet état invisible

Ce que je veux dire, c'est que dans l'Etre absolu, on ne peut jamais éliminer la Création. Bien qu'invariant, l'absolu a en lui les conditions d'une dynamique créative et donc d'une variabilité. De sorte qu'il y a toujours une image, quelque soit cette image. Cette notion bizarre d'invariant-variable est de la nature même du divin.
et bien d'autres passages me parlent. Je crois qu'Ilibade a bien compris la nature du réel, mais assez curieusement, il en est coupé, c'est pourquoi j'ai fait de son pseudo l'anagramme i-diable.
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Message par JO Mer 17 Nov 2010 - 11:48

je ne fais pas assez attention à celui qui s'exprime , trop absorbée à comprendre ce qu'il exprime .
Le vide quantique répond bien à l'Infini/capable de fini : tantôt gros du virtuel ( premier Hé), tantôt se révélant dans le créé, ( deuxième Hé)
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Message par Alice Mer 17 Nov 2010 - 12:30

Bonjour Gereve,

Le mot Etre représente en hébreu ce qui est "vivant". Or que veut dire vivant ? Est-ce ce qui demeure immuable et stable ? Est-ce au contraire ce qui est variable et transformable ? Est-ce autre chose ? Que veut dire "vivant" ? Dire que l'Etre est absolu, cela revient à penser l'absolu comme strictement invariant, car l'absolu ne peut être qu'unique. Mais alors comment accepter qu'une variation soit rendue possible comme par exemple la Création ?

Encore faudrait-il savoir quel terme hébreu il entend par "Etre"...
Ceci dit, là où Ilibade voit une contradiction, je n'en vois pas. Le "vivant" est à la fois immuable et stable et variable et transformable. N'importe quel biologiste vous le dira...

Qui plus est, l'absolu n'est pas "unique", il est "Un". Le terme "unique" renvoie à une réalité matérielle finie telle que la conception humaine le conçoit pour "organiser" son monde perceptif, donc ce terme est hors propos quand on prétend parler d'absolu.

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Message par Geveil Mer 17 Nov 2010 - 12:45

Le paradoxe, ma chère Alice, est que le UN exclue en toute logique le multiple. Et c'est précisément le mystère de l'Être, mais qui ne me dérange pas outre mesure, grâce aux mathématiques et le concept de continu, en effet, un segment, par exemple, est un ensemble continu de points ( Cela se démontre) , une infinité de points, infinité, c'est-à-dire impossible à dénombrer. Un intervalle, aussi petit soit-il, contient toujours une infinité de points. C'est d'ailleurs en ce sens que je soutiens que la moindre des particules est aussi "infinie" que l'UN.
De plus, quand on parle de point mathématique, il s'agit d'un objet sans dimension, sur une axe il est repérable par un nombre. Or, il existe des nombres dits irrationnels, c'est-à-dire dont le nombre des décimales est infini. Donc, il existe des points qui d'une certaine façon, ne sont pas repérables.

J'ai envie de dire, pour plagier Platon, nul n'entre en métaphysique s'il n'est mathématicien.
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Message par Ilibade Mer 17 Nov 2010 - 13:36

Bonjour Alice et gereve.

Vous êtes hors sujet puisque vous m'exposez une dogmatique basée sur des langues qui sont des langages extrêmement sophistiqués, et donc, par cette évolution complexe, fortement éloignés du commencement de la logique, et donc très éloignés de la métaphysique.

Je n'ai pas fait de linguistique au sens où vous l'entendez, mais plutôt dans le sens d'une analyse de formalisme, pour faire dériver de façon abstraite comment le mot Dieu s'est introduit. Que Deo ait précédé Deus, c'est assez logique. EL précède (logiquement et non chronologiquement) Elohim.Maintenant, ce n'est pas ici un exposé sur le latin, ni sur la kabbale. La métaphysique est bien entendu au-delà de tout physique, donc de toute doctrine, de toute langue, de toute théorie complexe et donc de tout système de pensée.

Voir des correspondances d'une langue à l'autre en ignorant les règles linguistiques, c'est baser son raisonnement sur de l'absurde.
Sauf que je décris un schéma métaphysique et non un usage langagier. Si vous voulez faire de la linguistique plus métaphysiquement, ce sont les linguistes du 18° et 19° siècle qui ont été les plus prolifiques. A notre époque, les savants ne savent même plus ce qu'est la métaphysique.

Vous avez été shadok dans une autre vie ?
Shadok, c'est un mot hébreu ?

Le Tétragramme IHVH est lié à l'attribut d'amour, de miséricorde, contrairement à El-okim lié à l'attribut de "Rigueur", de justice stricte
Alors vous n'avez rien compris à IHVH et à Elohim (je l'écris Elohim, car le mot contient un hé).

C'est aussi pour cette raison que le Tétragramme apparaît deux fois (contre une fois pour le terme El-okim) dans le début de la "profession de foi" des juifs, le Shema Israel ("Ecoute Israel, l'Eternel est notre Dieu, l'Eternel est Un").
Non. La formule du schéma Israêl est bâtie sur l'analyse de la lettre ALEPH. Les deux IHVH sont les deux IHVH de deux IOD différents, l'un le IOD supérieur, l'autre le IOD inférieur. Les trois composantes, à savoir Le IHVH supérieur, le IHVH inférieur et l'Elohim notre central, sont UN SEUL. Cette formule est celle de l'ALEPH.

Petit rappel important aussi : le sens du Tétragramme est à comprendre et à lier à la manière dont Dieu se présente à Moïse, lors de l'épisode du buisson ardent : "Je serai qui (je) serai"
C'est ce que j'ai dit en formulant que peu importe l'image que nous voyons. Ce qui importe c'est que c'est une image et qu'il y a toujours une image. IHVH est l'image dans la conscience.

Ceci dit, là où Ilibade voit une contradiction, je n'en vois pas. Le "vivant" est à la fois immuable et stable et variable et transformable.
Pourtant, vous affirmez que le Vivant peut disposer d'attributs contraires. C'est parce qu'il y a contradiction entre eux, que l'on dit qu'ils sont contraires. Et j'affirme aussi que la nature divine mélange les contraires, quels qu'ils soient, à proportion et qualité égale.

Qui plus est, l'absolu n'est pas "unique", il est "Un".
L'Absolu de EL est unique, contraire de Multiple, car EL ne pouvant s'analyser, est vu comme un TOUT dont on ne peut rien comprendre.C'est l'Imaginaire avec un grand I. Il ne peut y avoir qu'un seul Imaginaire absolu. Seul Elohim représentant la multiplicité des possibles, peut alors être vu comme "à la fois Unique et Multiple".

En d'autres termes, EL est intemporel, alors qu'Elohim est éternel. Quant à IHVH, il est temporel et de forme inaccomplie, jusqu'au couronnement messianique. Mais, là on anticipe, car on parle des êtres dans la Création et de leur destination.

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Message par Ilibade Mer 17 Nov 2010 - 14:06

J'ai malgré moi, inscrit une contradiction dans mon discours. Cela demande une précision.

L'Imaginaire avec un grand I est intemporel tant qu'on ne relève pas ses possibilités multiples. Dans ces conditions, la négation Non-Elohim ne peut pas apparaître (et de fait on n'a pas encore Elohim) et la Création n'a pas de "raison d'être". C'est ce que j'ai évoqué d'EL.

L'Imaginaire avec un grand I, en tant qu'ensemble infini de possibilités imaginaires, est éternel. Les possibilités contiennent alors d'une façon immédiate la possibilité Non-Elohim puisque c'est seulement à ce stade qu'on a alors Elohim et la raison d'être du processus créatif.




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Message par Muhammad-Hussein Mer 17 Nov 2010 - 19:17

Iliade votre réponse me donne un petit aperçu de ce qu'a dû être le déluge ;-))

Permettez moi de reprendre chaque point séparément dans un ordre logique si vous le voulez bien, et en premier lieu la définition que vous donnez du mot être, car à mon sens il y a une première incohérence qui ne me permet pas de suivre votre développement tant que nous n'aurons pas la même compréhension du mot être.

Ilibade a écrit:2- Le mot Etre représente en hébreu ce qui est "vivant". Or que veut dire vivant ? Est-ce ce qui demeure immuable et stable ? Est-ce au contraire ce qui est variable et transformable ? Est-ce autre chose ? Que veut dire "vivant" ? Dire que l'Etre est absolu, cela revient à penser l'absolu comme strictement invariant, car l'absolu ne peut être qu'unique. Mais alors comment accepter qu'une variation soit rendue possible comme par exemple la Création ?

Tout d'abord une petite définition de wikipédia qui correspond bien à ma perception;

Etre:
Ce qui fait qu’une chose est ce qu’elle est, ce qui constitue la nature d’une chose.
... Tout a son essence immuable, et les propriétés inséparables de son essence.

Etre désigne l'essence d'une chose, essence qui par nature est immuable, mais qui contient à l'état potentiel, non manifesté ou non différencié, toutes les propriétés, qualités, attributs ou possibilités de manière infinie ou absolue. Pour qu'une chose soit vivante, il faut au préalable qu'elle soit, vivante n'est qu'une qualification de cette chose ou de son essence. De plus si on parle de vivant cela implique son contraire, la mort, donc nous ne sommes plus dans cette chose unique, une chose est unique par son essence immuable et non par la mise en action de cette chose.

Comme toujours, pour comprendre ces grands mystères et faut les ramener à soi, Je SUIS, précède l'état de vivant, je ne peux être vivant ou mort sans être avant toutes choses. Que je soit un homme ou un femme, petit ou grand, blanc ou noir, occidental ou oriental ... tout cela n'est dû qu'au hasard de ma naissance. Si je dis je suis un homme ou je suis une femme, je suis petit ou je suis grand, la seule chose qui est immuable dans ces phrases est le fait d'être, et le simple fait de pouvoir dire Je affirme cette immuabilité.

Il me semble que le mot hébreu pour désigner ce qui est vivant est ’HaÌ, dont provient le mot arabe hayy, mais il doit y avoir un mot spécifique pour dire être ? ou peut être comme pour l'arabe il ne se prononce pas ?

Ilibade a écrit: Dire que l'Etre est absolu, cela revient à penser l'absolu comme strictement invariant, car l'absolu ne peut être qu'unique. Mais alors comment accepter qu'une variation soit rendue possible comme par exemple la Création ?

Ilibade a écrit:Ce que je veux dire, c'est que dans l'Etre absolu, on ne peut jamais éliminer la Création. Bien qu'invariant, l'absolu a en lui les conditions d'une dynamique créative et donc d'une variabilité.

Le mot création est dangereux, si nous la voyons comme quelque chose de séparée de son créateur (ex nihilo comme disent les spécialistes), c'est pour cela que je préfère le mot manifestation. Vous reprenez plus loin dans votre exposé, à juste titre, le symbolisme des chiffres, mais il semble évident que l'infini, de - l'infini à + l'infini contient absolument tous les chiffres et tous les nombres, aucun d'eux ne peut s'inscrire en dehors de cet infini, chacun d'eux est une manifestation d'une des possibilités que contient l'infini, pourtant quand nous écrivons le signe infini aucun d'eux n'apparaît.

Je n'arrive pas à voir clairement ce que vous voulez dire, mais il se peut que vos propos signifient une négation de cet absolu ou cet infini dont je parle ?

Amicalement


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Message par Ilibade Mer 17 Nov 2010 - 21:21

Ilibade votre réponse me donne un petit aperçu de ce qu'a dû être le déluge ;-))
Oui, mais alors, juste un tout petit déluge admiration . C'est que le mercredi, n'ayant d'autre obligation que celle de me reposer, c'est un jour propice pour les déluges.

Etre:Ce qui fait qu’une chose est ce qu’elle est, ce qui constitue la nature d’une chose.
... Tout a son essence immuable, et les propriétés inséparables de son essence.
Je vous propose d'analyser la notion d'être. Le mot essence provient de esse, qui veut dire être. Mais dire cela n'apporte rien.

L'expres​sion(notez comment esse est dans le mot expression) "Je suis" provient étymologiquement du berrichon "Je seus" et cette idée se retrouve dans le provençal esser, le catalan esser ou encore ser, l'espagnol et le portugais ser, l'italien essere. Ces mots provienne du latin esse qui peut être lu es + se.

es se retrouve aussi en Celtique as, dans l'anglais is, dans l'allemand ist, dans le sanscrit asmi, etc.

Le verbe être est formé de trois verbes latins différents : 1° esse, qui a donné l'infinitif estre, le présent je suis, tu es, il est, nous sommes, vous êtes, ils sont, le subjonctif je sois, le futur je serai, le conditionnel je serais ; 2° fuo, qui a donné le prétérit je fus et le subjonctif je fusse (voy. FUS, dont l'étymologie Latine fui, d'un radical qui, signifiant être, croître, se trouve dans le grec et dans le sanscrit bhu, être.) ; 3° stare, qui a donné l'imparfait j'estois, le participe présent estant, et le participe passé esté, mais aussi le mot état.

Quant à la syllabe se, il n'y a rien dans l'étude étymologique au regard de es. Mais à l'évidence, se est le renversement de es ! L'être désigné par esse est donc dans le fondement de nos langages, une conjonction de deux éléments en inversion, es et se. se se retrouve dans le Soi, le soi-même, ce qui est seoit ou assis. Cela exprime un temps de repos et de stabilité, une notion de silence après l'amortissement du son. On peut dire que SE amortit ES.

Si on compare es et se, on peut voir que es est un mouvement et que l'être de es est actif. C'est ce qui fait du mot être un verbe, une action, quelque chose de dynamique. Par contre l'inverse se est au contraire stable, au repos, et semble désigner le retour au calme, le non-agissant.

es est dans le mot expression, car l'expression est une perturbation du repos, alors que se est un retour au repos. Et j'en déduis que l'être est peut-être l'alternance entre manifestation et non-manifestation ou les deux en même temps.

Le mot essence attribuée à l'Absolu, vient du latin essentia, qui est un mot obtenu par construction à partir de esse. L'être est donc logiquement antérieur à l'essence, l'essence se rapportant à une qualité de l'être, un élément définissable ou expérimentable. Le grand mystère n'est pas l'essence, mais esse.

essence qui par nature est immuable
Et bien, je crois qu'il faut en douter, car si esse est alternance de manifestation et de non-manifestation, le mot essence qui est une particularisation de esse, ne peut pas avoir une nature immuable. Ce qui est immuable dans esse, c'est l'alternance ou la conjonction de es et se dans une simultanéité incompréhensible. Or l'essence, c'est ce que l'on peut effectivement reconnaître de es et qui disparaît avec se.

Pour qu'une chose soit vivante, il faut au préalable qu'elle soit, vivante n'est qu'une qualification de cette chose ou de son essence.
Rien ne permet d'affirmer que le Vivant soit le contraire de mort. En effet, le mot vivant est bâti sur le radical VIV, qui ressemble terriblement à HVH, ou encore à ES | SE.

Ici, j'en profite pour introduire le fondement de la logique. Comme vous êtes nouveau venu ici, les autres ne feront qu'une révision. Tous les opérateurs de la logique formelle (ET, OU, OU exclusif, équivalent, etc.) se réduisent à un opérateur unique appelé incompatibilité logique, ou encore Barre de Sheffer (du nom du mathématicien qui a démontré cela dans un article en 1913), ou encore NON-ET ou NAND (NO-AND) des électroniciens et logiciens. On le représente par le signe | (pipe), et, comme c'est un opérateur binaire, il agit toujours entre deux objets de la réalité. On écrit alors A | B en disant "A est incompatible logiquement avec B".

Vous voyez bien que es est incompatible avec se, car il y a inversion des lettres. Dans le cadre de la logique formelle, c'est-à-dire dans la logique de l'expression et de la formulation, on a une table de vérité qui est la suivante :

Schéma métaphysique de la Bible hébraïque et chrétienne Math_942.5_9de2bfda2164c70862d6b16d5f687438



Mais avant la logique ou après la logique, cette table de vérité inverse la 3° colonne, et le cas P est vrai et Q est vrai entraînerait aussi P|Q soit vrai. En effet, la table de vérité ci-dessus ne se comprend que dans la manifestation, c'est-à-dire dans l'expression elle-même. Dans l'état divin, toute la 3° colonne est inversée.

L'Etre Suprême, ou le VIVant est de la forme es | se. On pourrait alors dire que si es et se sont représentatifs de l'Etre, alors il existe dans l'Etre une forme sous-jacente utilisant le |.

Ainsi, Dieu est l'ensemble de tous les possibles dont |. | est fondement de la logique, et par conséquence on doit pouvoir poser l'expression Dieu | Dieu comme première possibilité immédiate de l'Etre. Or en logique, A | A est la négation logique Non-A. Le NON est donc la première opération de la Création, puisque Dieu | Dieu est équivalent à Non-Dieu. C'est aussi la première parole exprimable possible . Toutes les autres paroles sont nécessairement ultérieures (au sens logique et non chronologique).

Voilà pourquoi, même la philosophie et les définitions du dictionnaire doivent se subordonner à l'analyse structurelle des mots et des rapports abstraits (mathématiques) entre les lettres, car ce rapport ajoute à l'étymologie et à la compréhension des règles de la manifestation verbale.

Par extension de ce fondement, l'expression IHVH est alors de la forme I | HVH, qui est aussi la forme de IHVH | Elohim, de H | H (Le Vav en hébreu a la forme de la Barre de Sheffer), de la forme du mot Elohim qui est EL | HIM, de la forme aussi de VIV, soit V | V, etc. Nous sommes ici en plein dans le fondement de la mécanique quantique onde | corpuscule qui représente l'Etat des choses avant l'expérience, l'expression, l'intellection. (*)

je ne peux être vivant ou mort
Dans le cas de la mécanique quantique, le paradoxe du chat de Shrödinger (voir sur Internet) est qu'il est "A la fois Vivant et Mort", tant qu'on n'a pas été voir.

Le mot création est dangereux, si nous la voyons comme quelque chose de séparée de son créateur (ex nihilo comme disent les spécialistes), c'est pour cela que je préfère le mot manifestation.
Le mot création est anagramme de ré-action. C'est l'acte en boucle, qui représente l'action d'un processeur traitant en série des opérations logiques ou verbales. C'est ce que fait le manas (mental humain) par la pensée. Le mot création est une expr-es-sion, une formulation dans le sens de ES. C'est aussi le cas du mot manifestation que l'on peut écrire manifEStation. Le préfixe Mani évoque immédiatement que l'homme est le processeur, c'est pourquoi la conscience humaine est créatrice en tant que moyen de la création. Le mot manifestation contient aussi le mot festation, qui évoque la fête ou en latin feste, qui sont les commémorations traditionnelles de l'état divin dans sa manifestation. Mais si la manifestation est le résultat de Manas, alors ce n'est pas le résultat de l'ESSE Suprême, mais du fondement de la logique, vu comme simple possibilité dans l'Abîme des Possibilités.

Salaam !

(*) Note : Dans l'Islam et en arabe, la première lettre Aliph a la forme de la Barre de Sheffer. Or cette forme, n'est pas suffisante pour être le Principe, la barre de Sheffer n'a aucun sens si elle est seule. C'est un opérateur binaire, et donc, il faut le rapporter à sa vraie nature, qui peut être représentée par la lettre hébraïque Aleph, image exacte d'une incompatibilité logique.
Voir le post https://www.forum-metaphysique.com/le-judaisme-f14/question-a-alice-t6023-120.htm#173627

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Message par Muhammad-Hussein Mer 17 Nov 2010 - 23:00

Ilibade a écrit:C'est que le mercredi, n'ayant d'autre obligation que celle de me reposer, c'est un jour propice pour les déluges.

C'est bon à savoir ;-))

Ilibade a écrit:....es est dans le mot expression, car l'expression est une perturbation du repos, alors que se est un retour au repos. Et j'en déduis que l'être est peut-être l'alternance entre manifestation et non-manifestation ou les deux en même temps.

C'est exact que la notion d'Etre suppose déjà une première idée de dualité, car l'être étant le principe de la manifestation ou de la création, il implique deux principes, l'un actif et l'autre passif, qui sont l'essence et la substance, toute la création étant une polarisation entre ces deux principes. C'est en cela que je comprend les deux battements que vous décrivez es-se, au niveau de notre monde perceptible, l'essence apparaît sous l'aspect de la qualité et la substance sous l'aspect de la quantité.

Puisque l'Etre donc, comporte cette idée de dualité, il est une première détermination, ce qui signifie qu'il y a un principe supérieur, décrit comme englobant l'Etre et le non-Etre, mais j'avoue que cela devient bien trop abstrait pour moi, mais si je comprend bien c'est cela que vous nommez Dieu, le Tout.

Ilibade a écrit: Ainsi, Dieu est l'ensemble de tous les possibles dont |. | est fondement de la logique, et par conséquence on doit pouvoir poser l'expression Dieu | Dieu comme première possibilité immédiate de l'Etre. Or en logique, A | A est la négation logique Non-A. Le NON est donc la première opération de la Création, puisque Dieu | Dieu est équivalent à Non-Dieu. C'est aussi la première parole exprimable possible . Toutes les autres paroles sont nécessairement ultérieures (au sens logique et non chronologique).

On se rejoint sur ce point je pense c'est le sens de " lâ ilâha | illâllâh ", "il n'y a pas de Divinité | il n'y a que La Divinité", et c'est dans ce sens que nous disons "Allahu akbâr" "Dieu est plus grand" , en tant que l'ensemble de tous les possibles, comme vous le précisez. Reste que cette notion de "vivant" placée là ou vous la placez, j'ai encore bien du mal à saisir, mais je vais essayer de comprendre le point de vue sous lequel vous le concevez, le temps de laisser tout cela décanter. Ma terre a reçue en une soirée bien plus d'eau qu'elle ne pouvait en absorber ;-))

Ilibade a écrit: (*) Note : Dans l'Islam et en arabe, la première lettre Aliph a la forme de la Barre de Sheffer. Or cette forme, n'est pas suffisante pour être le Principe, la barre de Sheffer n'a aucun sens si elle est seule. C'est un opérateur binaire, et donc, il faut le rapporter à sa vraie nature, qui peut être représentée par la lettre hébraïque Aleph.

Le aleph et le beth représentent-ils les deux principes, actifs et passifs, sont-ils commentés dans ce sens ?

Shalom

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Message par Ilibade Jeu 18 Nov 2010 - 0:23

C'est exact que la notion d'Etre suppose déjà une première idée de dualité
La dualité est équivalente à la disjonction exclusive, qui voit les deux incompatibles dans un sens de séparation et d'opposition. C'est le sens de l'analyse. Mais, il faut réserver une part à la synthèse qui doit se charger de réunir les incompatibles selon une loi de complémentarité, et cette loi est l'état primordial antérieur au verbe analytique.

Ainsi, "Elohim dit" sépare la lumière des ténèbres. Mais la lumière ainsi isolée n'a aucun intérêt si elle ne vient pas à un moment précis éclairer les ténèbres. Et donc, la vérité divine ou le lieu de la conscience d'Adam est nécessairement au milieu entre les deux extrêmes, au point de l'équilibre Lumière | Ténèbres. De la même façon, ce n'est pas la séparation du Bien et du Mal par la conscience qui est le but de la religion, mais leur effet neutralisant, leur point d'équilibre, ce qu'on peut appeler ECLAIRE ou CONSCIENCE. Or c'est Adam qui entre dans cette disjonction exclusive. Elohim, lui, dans la séparation Lumière et Ténèbres n'y voit que le Bien absolu. Tant que je laisse un pendule au repos, je ne peux pas comprendre les lois du pendule. Si je mets le pendule en action, on voit bien les alternances périodiques, mais en étant patient, je vois aussi le retour à l'équilibre. Dieu se manifeste par une perturbation limitée de son état immuable illimité, mais il se comprend comme l'état immuable illimité auquel revient inéluctablement tout phénomène.

l'essence apparaît sous l'aspect de la qualité et la substance sous l'aspect de la quantité.
L'idée du cercle n'est pas si différente de la forme du cercle tracé. On peut dire que l'essence du cercle est unique alors qu'il est possible d'avoir une infinité de cercles tracés. Les chimistes et les physiciens étudient les propriétés des corps. En cela, ce n'est pas la matière qu'ils étudient, mais bien la nature essentielle des corps, donc leur logique d'existence, ou encore l'énoncé unique des idées qui président à leur manifestation. Le mot planète ne désigne pas le corps d'une planète en particulier, mais l'idée d'un astre errant.

Puisque l'Etre donc, comporte cette idée de dualité, il est une première détermination, ce qui signifie qu'il y a un principe supérieur, décrit comme englobant l'Etre et le non-Etre.
C'est la nature divine de se montrer à notre conscience comme illogique, à travers une forme du type "Etre | Non-Etre". C'est cela qui est la Vie, et chaque fois que dans la manifestation, on obtient un exemple de cette formule, alors on a la vie manifestée. Je reprend ici l'exemple de la normoglycémie. La normoglycémie est l'état de la glycémie où il y a "A LA FOIS HYPERGLYCEMIE et HYPOGLYCEMIE". Seul ce rapport d'homéostasie ou d'équilibre entre les contraires est facteur de maintien de la Vie. La mort résulte d'un conflit impossible à équilibrer. Celui qui augmente trop d'un côté ou de l'autre l'écart à l'équilibre menace ce maintien.

Reste que cette notion de "vivant" placée là ou vous la placez, j'ai encore bien du mal à saisir
Alors reprenons l'exemple de l'automobiliste. La Vie est dans le respect de la trajectoire droite et tout écart à cette trajectoire, soit vers la droite, soit vers la gauche, est source de risque anti-Vie. Est-ce que c'est plus immédiat ainsi ?

Avez-vous remarqué la différence entre EL et ELOHIM ? Je ne l'ai pas évoquée dans mon exposé.
EL étant un TOUT UN et insécable, ELOHIM étant un ensemble unique d'une multiplicité infinie de composants potentiels, les deux sont contraires l'un de l'autre, ou du moins presque contraires, puisqu'ils partagent la même unité et la même infinité, mais l'un étant réellement UN sans partie, alors que l'autre est UN COMPOSE.

Elohim est même en ensemble de tous les couples { X, NON-X} possibles, et en réalité, leur état est plutôt du genre X | Non-X, car il ne s'agit pas encore d'une disjonction possible ou même d'une négation, mais de l'état primordial des choses avant toute éventualité de réalisation. Au départ Adam existe masculin et féminin. Il est donc du genre masculin | féminin. Ce n'est qu'avec la chute que la séparation des deux permet le formalisme où l'on distingue l'essence et la substance, mais dans le réel les deux n'en forment qu'Un seul.

Le aleph et le beth représentent-ils les deux principes, actif et passif, sont-ils commentés dans ce sens ?
Je ne crois pas. Le principe est déjà actif et passif dans l'état prélogique ou si l'on veut "A LA FOIS actif et passif", "A LA FOIS 1 et 0".
Le beit est alors la limite liée à la formalisation ou à la forme du Verbe exprimé. Ce Verbe exprimé quitte l'état fondamental pré-verbal pour devenir expression verbale. Alors le | se combine en négation et dans tous les autres opérateurs actifs de la logique formelle créatrice. Cela est une chute de l'idée dans la formule.

Donc, le principe actif et passif, ne sont que deux facettes d'un seul principe "ACTIF | passif". C'est la lettre ALEPH qui symbolise cette vérité par les deux iod supérieur et inférieur. Mais dans la manifestation verbale, je ne sais pas exprimer ces deux facettes en une seule formule ou en un seul temps. Par contre, on peut le faire en deux temps successifs. C'est pourquoi, dans la Bible, les versets élohistes alternent avec les versets yahvistes. Cela semble une contradiction pour les exégètes, mais en réalité, ces contradictions ou incompatibilités bibliques sont le témoignage du principe divin.

Ma terre a reçue en une soirée bien plus d'eau qu'elle ne pouvait en absorber ;-))
Oui, nous sommes à l'époque des cataclysmes ! Je sais bien que tout cela est assez ardu au départ. C'est déjà bien difficile de l'exprimer. C'est que nous sommes plus aveugles que nous le croyons ordinairement.
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Cordialement.

Ilibade
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Message par Muhammad-Hussein Jeu 18 Nov 2010 - 0:41

Merci iliade pour ce message moins technique, c'est un répit pour les quelques cheveux qui me restent depuis que je communique avec vous.

Oui et encore oui pour cet équilibre, le juste milieu ou la porte étroite que vous soulignez, je vais reprendre vos messages calmement, en tout cas j'ai aujourd'hui quelques clefs qui vont me permettre de lire la bible autrement.

Bonne nuit à vous

Muhammad-Hussein
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Message par Ilibade Jeu 18 Nov 2010 - 14:36

A titre de récréation et pour reposer la chevelure de Muhammad-Hussein, voici une distraction digne de ce thème.

On sait que l'eau est composée de deux atomes d'hydrogène et d'un atome d'oxygène. On le note H20, mais en réalité on devrait l'écrire H-O-H, car les deux hydrogènes s'écartent de part et d'autre de l'oxygène et font un angle de près de 120°.

Or cette eau est symbolique de la conscience humaine. Elle est hypersensible et elle n'est jamais totalement en repos. Incapable de suivre une trajectoire droite, elle adopte toujours un mouvement sinueux, serpentin, car elle subit en permanence l'effet de l'esprit.

"L'esprit d'Elohim plane au-dessus des eaux".

Je vous propose de voir l'Esprit d'Elohim qui plane et tournoie sur les eaux.






Vous voyez que l'esprit d'Elohim est un vrai Serpent !

J'avais diffusé un autre film montrant combien l'eau était sensible à la pensée et ce qu'on pouvait en attendre. Ce film ayant disparu de Dailymotion et de google, j'ai pu le retrouver légèrement transformé, mais entier à l'adresse http://vimeo.com/16632508. Je conseille vivement d'enregistrer ce film sur votre PC.

Comme nous contenons une proportion importante d'eau, il me paraît assez clair que l'eau est réellement conscience et que Dieu s'exprime à travers ce corps, à la fois translucide et opaque (opaque | translucide).

Cordialement

Ilibade
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Message par Jipé Jeu 18 Nov 2010 - 15:07

Ilibade:
Comme nous contenons une proportion importante d'eau, il me paraît assez clair que l'eau est réellement conscience et que Dieu s'exprime à travers ce corps, à la fois translucide et opaque (opaque | translucide).
dans les deux vidéos sur le post, je vois des phénomènes physiques et chimiques, mais quel rapport avec Dieu/Elohim ??

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Message par Ilibade Jeu 18 Nov 2010 - 15:18

Jipé a écrit:dans les deux vidéos sur le post, je vois des phénomènes physiques et chimiques, mais quel rapport avec Dieu/Elohim ??
C'est un rapport analogique, l'analogie étant une faculté intellectuelle rencontrée parfois chez certains êtres peu ordinaires.

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Message par Jipé Jeu 18 Nov 2010 - 15:28

Ilibade a écrit:
Jipé a écrit:dans les deux vidéos sur le post, je vois des phénomènes physiques et chimiques, mais quel rapport avec Dieu/Elohim ??
C'est un rapport analogique, l'analogie étant une faculté intellectuelle rencontrée parfois chez certains êtres peu ordinaires.
êtres peu ordinaires ? mais encore....?

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