Le camps des saints
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nuage bleu
_Coeur de Loi
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Le camps des saints
Le Camp des saints est un roman de l'écrivain français Jean Raspail publié en 1973.
Il décrit les conséquences d'une immigration massive sur la civilisation occidentale, et la France en particulier.
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Le roman
Dans le delta du Gange, un million de « miséreux » prennent d'assaut des cargos. Ceux-ci voguent alors vers un Occident incapable de leur faire modifier leur route. Les bateaux s'échouent sur la Côte d'Azur, sous l'œil impuissant de pouvoirs publics désarmés face à la veulerie de la population autochtone et l'affaiblissement de l'armée.
Dans ce roman, qui comporte de nombreuses références à l'Apocalypse de Saint Jean, Jean Raspail décrit la submersion de la France, qui résulte de l'incapacité tant des pouvoirs publics que de la population à réagir face à cette invasion, pacifique, mais lourde de conséquences pour une civilisation déjà ancienne.
Il y dénonce ce qu'il considère être un aveuglement de la part d'un clergé catholique, trop favorable à ses yeux à l'accueil de populations immigrées, devant les modifications que ces flux comportent sur la nature d'une civilisation.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Camp_des_saints
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"Dans sa préface, Jean Raspail, qui a soumis son livre à des avocats, note que si les lois antiracistes avaient un effet rétroactif, son livre serait susceptible de poursuites judiciaires pour un minimum de 87 motifs différents”
http://www.observatoire-parlement.org/debat-d-idees/le-camps-des-saint-condamne-sil-etait-publie-aujourdhui-pour-la-premiere-fois
Il décrit les conséquences d'une immigration massive sur la civilisation occidentale, et la France en particulier.
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Le roman
Dans le delta du Gange, un million de « miséreux » prennent d'assaut des cargos. Ceux-ci voguent alors vers un Occident incapable de leur faire modifier leur route. Les bateaux s'échouent sur la Côte d'Azur, sous l'œil impuissant de pouvoirs publics désarmés face à la veulerie de la population autochtone et l'affaiblissement de l'armée.
Dans ce roman, qui comporte de nombreuses références à l'Apocalypse de Saint Jean, Jean Raspail décrit la submersion de la France, qui résulte de l'incapacité tant des pouvoirs publics que de la population à réagir face à cette invasion, pacifique, mais lourde de conséquences pour une civilisation déjà ancienne.
Il y dénonce ce qu'il considère être un aveuglement de la part d'un clergé catholique, trop favorable à ses yeux à l'accueil de populations immigrées, devant les modifications que ces flux comportent sur la nature d'une civilisation.
http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Camp_des_saints
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"Dans sa préface, Jean Raspail, qui a soumis son livre à des avocats, note que si les lois antiracistes avaient un effet rétroactif, son livre serait susceptible de poursuites judiciaires pour un minimum de 87 motifs différents”
http://www.observatoire-parlement.org/debat-d-idees/le-camps-des-saint-condamne-sil-etait-publie-aujourdhui-pour-la-premiere-fois
_Coeur de Loi- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : Sans illusion
Date d'inscription : 11/10/2010
Re: Le camps des saints
C'EST ce qui nous attend, c'est méme déja arrivé a petite échelle.
nuage bleu- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Localisation : canada
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Humeur : excellente
Date d'inscription : 08/10/2010
Re: Le camps des saints
Un roman écrit en 1973 ! une autre époque ! un roman dur, troublant, dérangeant, qui ne laisse pas indifférent, certains y voient un roman prémonitoire.
Quand on le lit presque 40 ans plus tard, on y voit se profiler le destin la fin de la civilisation occidentale inéluctable. Impuissance des pouvoirs publics face un flux d'immigration massif, d'arrivée de "boat people", d'affamés, de miséreux, d'opprimés, qui n'ont plus rien à perdre. (on ne peut s'empêcher de penser à Lampédusa). Une bonne partie de l'opinion bien pensante de gauche y voit le signe d'une révolution pacifique, et s'apprête à les accueillir en héros, mais les "arrivants" ne font aucune différence, ils tiennent leur revanche sur des siècles d'humiliation et comptent bien s'installer sans avoir besoin d'avoir été invité ... et les idéalistes, tiers-mondistes, humanitaires, sont piétinés les premiers sans aucune reconnaissance. Il s'en suit un véritable choc des cultures, émeutes, chaos, guerre civile, désertion du gouvernement.
L'actualité du roman tient dans cette image : Que faire quand sa propre barque est déjà pleine et que d'autres naufragés qui ne sont pas de ce bateau, s’agrippent pour monter à bord ? Les rejeter à la mer pour sauver sa propre vie et celle de ses compatriotes ? ou couler tous ensemble ? ou sacrifier sa vie et celle de ses compatriotes pour leur laisser la place ?
Il y a aussi cette question qui nous interpelle :
Tout est dit. C'est un combat perdu d'avance. Les nations européennes, et la France en particulier, n'a plus la foi en elle même, minée par une pensée unique fait de reniement, de repentance, de culpabilité, ni la volonté de combattre, ni même de se défendre. Le nouvel arrivant, sûr de la supériorité de sa religion, de sa culture, n'a plus le désir de s'assimiler à un peuple décadent, déjà vaincu moralement, il sait que le continent est déjà conquis, qu'il lui suffit d'attendre...
Vision certes pessimiste de l'auteur qui est persuadé que "les carottes sont cuites" on peut en imaginer d'autres.
Quand on le lit presque 40 ans plus tard, on y voit se profiler le destin la fin de la civilisation occidentale inéluctable. Impuissance des pouvoirs publics face un flux d'immigration massif, d'arrivée de "boat people", d'affamés, de miséreux, d'opprimés, qui n'ont plus rien à perdre. (on ne peut s'empêcher de penser à Lampédusa). Une bonne partie de l'opinion bien pensante de gauche y voit le signe d'une révolution pacifique, et s'apprête à les accueillir en héros, mais les "arrivants" ne font aucune différence, ils tiennent leur revanche sur des siècles d'humiliation et comptent bien s'installer sans avoir besoin d'avoir été invité ... et les idéalistes, tiers-mondistes, humanitaires, sont piétinés les premiers sans aucune reconnaissance. Il s'en suit un véritable choc des cultures, émeutes, chaos, guerre civile, désertion du gouvernement.
L'actualité du roman tient dans cette image : Que faire quand sa propre barque est déjà pleine et que d'autres naufragés qui ne sont pas de ce bateau, s’agrippent pour monter à bord ? Les rejeter à la mer pour sauver sa propre vie et celle de ses compatriotes ? ou couler tous ensemble ? ou sacrifier sa vie et celle de ses compatriotes pour leur laisser la place ?
Il y a aussi cette question qui nous interpelle :
"Deux camps se font face. L'un croit aux miracles, l'autre n'y croit plus. Celui qui soulèvera les montagnes est celui qui a conservé la foi. Il vaincra. Chez l'autre, le doute mortel a détruit tout ressort, il sera vaincu"
Tout est dit. C'est un combat perdu d'avance. Les nations européennes, et la France en particulier, n'a plus la foi en elle même, minée par une pensée unique fait de reniement, de repentance, de culpabilité, ni la volonté de combattre, ni même de se défendre. Le nouvel arrivant, sûr de la supériorité de sa religion, de sa culture, n'a plus le désir de s'assimiler à un peuple décadent, déjà vaincu moralement, il sait que le continent est déjà conquis, qu'il lui suffit d'attendre...
Vision certes pessimiste de l'auteur qui est persuadé que "les carottes sont cuites" on peut en imaginer d'autres.
_La plume- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : c'est selon avec qui
Date d'inscription : 17/07/2009
Re: Le camps des saints
...sauf qu'il n'y a aucun rapport avec la situation géo-politique actuelle, et que présenter l'immigration ainsi est, en plus d'être malhonnête intellectuellement et d'effrayer les gens, d'une rare stupidité. Lisez plutôt de bons bouquins de sociologie ("l'invention de la France" ou "le mystère français", Emmanuel Todd) et regardez autour de vous : qui effectue les gros travaux pénible sur nos chantiers ? qui sert au restaurant ? Qui travaille dans nos hôpitaux ?qui est employé par les entreprises au noir pour des salaires de misère ? des immigrés ou descendants de...
mikael- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : -
Date d'inscription : 27/09/2012
Re: Le camps des saints
J'ai eu à lire ce livre, dans le cadre de mes études.
Déjà, il faut reconnaître la qualité du bouquin: ça se lit très bien. L'auteur, Jean Raspail, a failli être académicien et ça se sent, l'écriture est fluide et maîtrisé.
Alors que je pensais devoir me forcer pour finir le livre, je l'ai lu d'une traite.
Le Camps des Saints met sur la table un phénomène complétement inexistant à l'époque de sa parution (vers 1970): les boat people, les immigrés qui traversent la mer dans des embarcations de fortune et des conditions épouvantables pour rejoindre un pays plus accueillant.
Contrairement à la réputation du livre, ce n'est donc pas un "pamphlet raciste".
Toutefois, deux éléments ont assombri le tableau et descendu le livre dans mon appréciation:
-le petit côté "J'ai une revanche à prendre sur les gauchistes": c'est bien simple, j'avais l'impression de lire du Zemmour! Chaque chapitre comporte son petit lot de reproches à l'égard de la gauche bien pensante et complice indirect de la fin de "la civilisation blanche".
-le concept de "civilisation/race blanche": l'auteur passe son temps à nous en parler... sans jamais la décrire. A part une vague allusion au "dieu des Chrétiens" et aux français de souche (même pas décrit comme tels dans le livre) face aux immigrés, il n'y a pas grand chose. Dès lors, comment s'alarmer de la disparition de quelque chose qui n'a pas de forme bien défini?
Déjà, il faut reconnaître la qualité du bouquin: ça se lit très bien. L'auteur, Jean Raspail, a failli être académicien et ça se sent, l'écriture est fluide et maîtrisé.
Alors que je pensais devoir me forcer pour finir le livre, je l'ai lu d'une traite.
Le Camps des Saints met sur la table un phénomène complétement inexistant à l'époque de sa parution (vers 1970): les boat people, les immigrés qui traversent la mer dans des embarcations de fortune et des conditions épouvantables pour rejoindre un pays plus accueillant.
Contrairement à la réputation du livre, ce n'est donc pas un "pamphlet raciste".
Toutefois, deux éléments ont assombri le tableau et descendu le livre dans mon appréciation:
-le petit côté "J'ai une revanche à prendre sur les gauchistes": c'est bien simple, j'avais l'impression de lire du Zemmour! Chaque chapitre comporte son petit lot de reproches à l'égard de la gauche bien pensante et complice indirect de la fin de "la civilisation blanche".
-le concept de "civilisation/race blanche": l'auteur passe son temps à nous en parler... sans jamais la décrire. A part une vague allusion au "dieu des Chrétiens" et aux français de souche (même pas décrit comme tels dans le livre) face aux immigrés, il n'y a pas grand chose. Dès lors, comment s'alarmer de la disparition de quelque chose qui n'a pas de forme bien défini?
Eurynome- Affranchi des Paradoxes
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Nombre de messages : 348
Localisation : Clermont-ferrand
Identité métaphysique : Athée/Agnostique
Humeur : Dans la lune...
Date d'inscription : 15/12/2012
Re: Le camps des saints
Et pour cause : On est dans le monde invraisemblable du fantasme le plus horrifiant et inquiétant parce qu'horrifié et angoissé, dans une heroic fantasy à l'envers, macabre, impressionnante, et ce d'autant plus qu'elle n'est pas reconnue comme telle. Le plus stupéfiant est qu'on ne relève pas à quel point la vision de Raspail (dont j'ai beaucoup aimé "l'anneau du pêcheur") est suspendue dans le vide de ses angoisses ou de son imaginaire, car dénuée des connaissances historiques, culturelles et anthropologiques qui font partie de tout homme tant soit peu cultivé : Ne sait-il donc rien des invasions, renversements de dynasties, émergence de nouveaux groupes hégémoniques, qui ont jalonné l'histoire de l'Europe depuis 3000 ans ? rien de leurs conditions réelles, de leurs possibilités, de leur issue, de leur échec ? Et peut-il ignorer que ce récit est propre à nourrir les haines de ceux, plus ou moins déboussolés et isolés socialement, voire perdants d'une société qui les dépasse et en recherche de boucs émissaires permettant d'expliquer pourquoi ils ne sont pas les rois dans cette société ... Ce mécanisme banal et terrifiant s'est déjà rencontré en 1920 en Autriche, quand les "petits blancs" autrichiens, qui se croyaient les seigneurs de l'Empire austro-hongrois, se voyant reclus dans une Autriche désormais minuscule, se sont unis autour des thèses les plus raciales et hallucinées qui soient. Et de construire un "parti national-socialiste des ouvriers autrichiens". On en a vu les conséquences sur les Allemands voisins...le concept de "civilisation/race blanche": l'auteur passe son temps à nous en parler... sans jamais la décrire
mikael- Seigneur de la Métaphysique
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Nombre de messages : 4189
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Identité métaphysique : -
Humeur : -
Date d'inscription : 27/09/2012
Re: Le camps des saints
Dans le dhammapada il est dit que la plupart des gens sont mauvais...
Egeen- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : Théophile
Humeur : Hivernal
Date d'inscription : 29/04/2012
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