Athée risques et périls*
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Athée risques et périls*
(*merci libé pour ce très beau titrre)
Post consacré à la persécution des athées à travers le monde religieux.
Fazil Say persécuté pour cause de militantisme athée.
Extraits de l'article de libé :
Ce célèbre pianiste turc revendique un athéisme sans complexe qui lui vaut un procès dans son pays, de plus en plus islamisé.
Face au clavier, il devient un autre. C'est un cannibale du piano. Il l'enveloppe de tout son corps et l'étreint. Des grappes de notes staccato, sèches, claquent comme des rafales puis elles deviennent plus rondes mais avec toujours la même puissance. Fazil Say fredonne, scande le rythme de la tête, roule des yeux. Un jeu total. On adore ou on exècre. [...]
Mais, il est aussi un homme engagé. «Un artiste ne vit pas dans un aquarium», explique-t-il, revendiquant sa fidélité à une certaine idée de la laïcité et de la République fondée par Mustafa Kemal sur les décombres de l'Empire ottoman. Il tient à la Turquie «qui a créé les conservatoires de musique classique et accueilli les Juifs fuyant le nazisme» rappelait, dans son autobiographie, ce musicien qui ose proclamer son athéisme dans une Turquie toujours plus conservatrice et bigote. «C est un choix personnel», explique-t-il. Ses relations avec l'AKP, le parti issu du mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2002, sont pour le moins difficiles. En parlant, il pèse chaque mot. Une parole mal interprétée pourrait aggraver encore sa situation judiciaire alors qu'il doit être jugé en octobre pour "insulte à la religion". Fazil Say risque, au titre de l'article 216 du code pénal, jusqu'à un an et demi de prison. "La pression du conservatisme religieux est de plus en plus forte et je pense qu'il est temps pour moi de m'installer au Japon", lançait-il fin avril dans une interview au grand quotidien Hürriye
source
Post consacré à la persécution des athées à travers le monde religieux.
Fazil Say persécuté pour cause de militantisme athée.
Extraits de l'article de libé :
Ce célèbre pianiste turc revendique un athéisme sans complexe qui lui vaut un procès dans son pays, de plus en plus islamisé.
Face au clavier, il devient un autre. C'est un cannibale du piano. Il l'enveloppe de tout son corps et l'étreint. Des grappes de notes staccato, sèches, claquent comme des rafales puis elles deviennent plus rondes mais avec toujours la même puissance. Fazil Say fredonne, scande le rythme de la tête, roule des yeux. Un jeu total. On adore ou on exècre. [...]
Mais, il est aussi un homme engagé. «Un artiste ne vit pas dans un aquarium», explique-t-il, revendiquant sa fidélité à une certaine idée de la laïcité et de la République fondée par Mustafa Kemal sur les décombres de l'Empire ottoman. Il tient à la Turquie «qui a créé les conservatoires de musique classique et accueilli les Juifs fuyant le nazisme» rappelait, dans son autobiographie, ce musicien qui ose proclamer son athéisme dans une Turquie toujours plus conservatrice et bigote. «C est un choix personnel», explique-t-il. Ses relations avec l'AKP, le parti issu du mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2002, sont pour le moins difficiles. En parlant, il pèse chaque mot. Une parole mal interprétée pourrait aggraver encore sa situation judiciaire alors qu'il doit être jugé en octobre pour "insulte à la religion". Fazil Say risque, au titre de l'article 216 du code pénal, jusqu'à un an et demi de prison. "La pression du conservatisme religieux est de plus en plus forte et je pense qu'il est temps pour moi de m'installer au Japon", lançait-il fin avril dans une interview au grand quotidien Hürriye
- "L'article en entier":
- PORTRAIT Fazil Say
Ce célèbre pianiste turc revendique un athéisme sans complexe qui lui vaut un procès dans son pays, de plus en plus islamisé.
Par MARC SEMO
Face au clavier, il devient un autre. C’est un cannibale du piano. Il l’enveloppe de tout son corps et l’étreint. Des grappes de notes staccato, sèches, claquent comme des rafales puis elles deviennent plus rondes mais avec toujours la même puissance. Fazil Say fredonne, scande le rythme de la tête, roule des yeux. Un jeu total. On adore ou on exècre.
Le grand Yamaha noir trône dans la pièce presque vide. Les murs sont blancs, avec juste une photo panoramique, étonnant clair obscur de moutons broutant dans des ruines antiques, qu’a prise son ami le cinéaste Nuri Bilge Ceylan, habitué du palmarès cannois. Au-delà de la fenêtre, se déploie le bleu éclatant du Bosphore. C’est là que Fazil Say vit, joue et compose. «La solitude est la condition même de la création», soupire ce pianiste classique adulé comme une rock star. Mais, il est aussi un homme engagé. «Un artiste ne vit pas dans un aquarium», explique-t-il, revendiquant sa fidélité à une certaine idée de la laïcité et de la République fondée par Mustafa Kemal sur les décombres de l’Empire ottoman. Il tient à la Turquie «qui a créé les conservatoires de musique classique et accueilli les Juifs fuyant le nazisme» rappelait, dans son autobiographie, ce musicien qui ose proclamer son athéisme dans une Turquie toujours plus conservatrice et bigote. «C est un choix personnel», explique-t-il. Ses relations avec l’AKP, le parti issu du mouvement islamiste, au pouvoir depuis 2002, sont pour le moins difficiles. En parlant, il pèse chaque mot. Une parole mal interprétée pourrait aggraver encore sa situation judiciaire alors qu’il doit être jugé en octobre pour «insulte à la religion». Fazil Say risque, au titre de l’article 216 du code pénal, jusqu’à un an et demi de prison. «La pression du conservatisme religieux est de plus en plus forte et je pense qu’il est temps pour moi de m’installer au Japon», lançait-il fin avril dans une interview au grand quotidien Hürriyet.
L’émotion fut au diapason de la célébrité internationale de ce pilier des festivals les plus prestigieux. Depuis, Fazil Say se tait, attendant l’issue de son procès. Avec une exception pour Libération qui, parmi les premiers, salua la talentueuse transgressivité de cet interprète qui n’hésite pas à jazzifier une sonate de Mozart ou une fugue de Bach ni à se lancer dans des improvisations échevelées, mêlant aux thèmes classiques ceux des musiques traditionnelles anatoliennes. «J’ai le Bosphore dans la tête. Mon inspiration est un pont entre l’Europe et l’Asie», répète-t-il volontiers.
Ce n’est pas toujours simple. Surtout quand les autorités turques taillent dans le budget déjà bien maigre des orchestres classiques au nom d’un néolibéralisme économique débridé et d’un retour à la tradition musulmane. Fazil Say qui va jouer aussi bien dans les petites villes anatoliennes que dans les banlieues misérables, incarne un symbole. Le 23 juin, lors d’un de ses rares concerts à Istanbul, sa symphonie Mesopotamia fut accueillie pour sa première mondiale par une interminable ovation debout. «Le public saluait la musique mais au moins autant un artiste pour qui le savoir et le talent sont plus importants que la croyance», explique son amie, la critique musicale Zeynep Öral.
Ses malheurs judiciaires ont commencé à cause de quelques tweets. Il y citait un vers du grand poète persan du XIe siècle, Omar Khayyam, évoquant «les flots de vin qui coulent au paradis». Dans un autre, il ricanait sur la précipitation du muezzin à lancer son appel à la prière. Un notable du parti au pouvoir porta plainte. Fazil Say exaspérait depuis longtemps les autorités par ses prises de positions et sa popularité. «C’est la Turquie qui a changé, pas moi», répète volontiers l’artiste qui reçoit autant de mails d’insultes que de soutien. «Il est difficile d’être consensuel dans un pays où une partie de la population vit comme en Italie et une autre comme en Arabie Saoudite», soupire un de ses proches. Les bourrasques politiques pourtant, il connaît. Dans ses œuvres, il n’hésite pas à parler de ce qui fâche comme le massacre, à Sivas, en juillet 1993, de 37 intellectuels laïcs brûlés vifs dans l’attaque d’un hôtel par des islamistes radicaux. Une affaire enterrée par la justice. Il dédia un oratorio à l’une des victimes, Metin Altiok, un poète ami de sa famille qu’il compare «à un Rilke turc» pour sa mélancolie. Lors de la première à Istanbul, le ministre de la Culture s’opposa à ce que soient projetées des images d’archive du massacre en accompagnement de la musique. Fazil Say protesta puis finalement céda. «Plus de cent quarante musiciens avaient travaillé pendant des mois, je ne voulais pas que ce soit en vain», soupire-t-il. Jamais cette composition n’a pu être jouée telle qu’il l’avait conçue. Son premier oratorio, sur le poète communiste Nazim Hikmet, l’éternel exilé mort à Moscou, a finalement, après des années, été joué en Allemagne en avril. «J’écris maintenant des symphonies, il n’y a pas de livret, ni de problème de traduction», dit en riant cet artiste plongé depuis toujours dans la musique et la politique.
Musicologue de renom très engagé à gauche, son père, lors des perquisitions après le coup d’Etat militaire de 1980, cachait les livres de Nazim Hikmet dans le piano du gosse. Dès ses 5 ans, Fazil commence à tâter du clavier puis entre au Conservatoire d’Ankara à peine adolescent, travaillant dans la classe d’un élève du célèbre pianiste français Alfred Cortot. L’enseignant l’encourage à improviser, lui disant : «Raconte-moi au piano ce que tu as fait pendant ta journée, ce que tu as vu et senti.» A 17 ans, Fazil Say part pour Düsseldorf étudier avec David Levine, autre référence du piano. Il a déjà une bonne technique mais il lui faut comprendre «l’âme de Mozart et de Schubert». Il commence à enseigner à Berlin puis triomphe à New York dans un des concours réputés pour jeunes pianistes. Sa carrière est lancée. Adopté d’emblée par les pays européens, les Etats-Unis, le Japon, il enchaîne concert sur concert, plus de cent par an et parfois plus. «J’en ai fait déjà plus de 3 000. Pendant les tournées, il y a des jours entiers où l’on ne peut parler de choses profondes avec qui ce soit», soupire Fazil Say qui a intitulé son autobiographie Tristesse de la solitude. Sa vie de couple avec une violoncelliste turque n’y a pas résisté. Leur fille Kumru («Colombe») âgée de 11 ans aime bien la musique mais encore plus le cheval et le saut d’obstacle.
Fazil Say se donne désormais à fond dans la composition. Il travaille sur une nouvelle symphonie, intitulée l’Univers - «avec le big-bang, les galaxies, et la matière noire» - que lui a commandé le Mozarteumorchester de Salzbourg. Il ne parle plus d’exil ni de s’installer ailleurs. Cet été, il enchaîne les tournées, notamment en France, mais il compte bien revenir à Istanbul. Sur son tee-shirt noir, des lettres blanches clament : «Rien à perdre, sinon du temps.»
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troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Athée risques et périls*
16 Juin 2012
Indonésie : un athée âgé de 30 ans, Alexander Aan, a été condamné à deux ans et demi de prison pour avoir écrit "Dieu n'existe pas" sur Facebook
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Indonésie : un athée âgé de 30 ans, Alexander Aan, a été condamné à deux ans et demi de prison pour avoir écrit "Dieu n'existe pas" sur Facebook
- "texte du conseil des ex musulmans d'angleterre":
- Indonesian Alex Aan must be immediately released
30 year old atheist Alexander Aan has been sentenced to two and a half years in prison and fined for having written “God does not exist” on Facebook. He was found guilty of “deliberately spreading information inciting religious hatred and animosity” and “caused anxiety to the community and tarnished Islam”.
The Council of Ex-Muslims of Britain unequivocally condemns Alex’s jail sentence and Indonesia’s blasphemy laws and calls on all to condemn the jail sentence and demand Alex’s freedom. Contact information on the Indonesian authorities can be found here.
Alex Aan has done nothing wrong. Free expression includes the right to criticise religion. He must be immediately and unconditionally released.
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troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Athée risques et périls*
Mai 2012 : Hostilité envers les athées aux États-Unis d'Amérique
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- Texte:
- Les États-Unis d'Amérique sont un pays très religieux dans lequel les athées sont victimes d'a priori négatifs dans l'opinion de leurs concitoyens. Les discours discriminateurs entendus parfois en France sur certains groupes de croyants sont, aux États-Unis d'Amérique, tenus à l'encontre des incroyants. Ce fait est déjà connu par divers travaux et Lawton K. Swan et Martin Heesacker de l'Université de Floride (Départment de Psychologie) ont voulu préciser le phénomène en examinant les deux propositions suivantes :
1/ le discrédit envers un incroyant dépend-il de la qualification de celui-ci en "athée" ou en individu "sans croyance en Dieu" ?
2/ ce dénigrement varie-t-il selon que l'athée est considéré comme un membre anonyme d'un groupe plus général ou qu'il est considéré comme un individu spécifique non réduit à son athéisme et pour lequel d'autres éléments de sa personnalité sont pris en compte ?
L'étude a été menée sur un échantillon de 618 personnes. D'une part, la déconsidération des athées est confirmée, et d'autre part, il apparaît que les deux questions reçoivent une réponse négative :
1/ la méfiance envers un individu présenté comme "athée" est du même ordre qu'envers un individu présenté comme un "sans croyance en Dieu" ;
2/ l'attribution à un athée d'éléments personnels sans rapport avec l'incroyance (ici le portrait fictif d'un sympathique étudiant en architecture souhaitant vivre en Californie) n'a pas d'influence sur l'hostilité subie par rapport à un individu exclusivement décrit comme athée, sans éléments sur sa vie privée, sa profession ou ses loisirs. Produire un portrait imaginaire d'un individu en l'agrémentant d'autres éléments ne modifie pas la déconsidération attachée à son identification comme non croyant.
Cette très intéressante étude est publiée en anglais sur le site secularismandnonreligion.org dans le premier numéro de Secularism and Nonreligion ("Laïcité et sans religion", 2012). On y trouve les résultats statistiques complets ainsi que l'examen des limitations de l'étude.
A lire aussi un article paru sur religion.info : Athéisme : progrès contrastés de l'incroyance dans le monde (23 avril 2012).
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troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Athée risques et périls*
Très bonne information, Trouba..
Même si j'ai encore un doute sur l'existence d'une transcendance, je suis athée du dieu biblique sous quelque religion que ce soit..
Être athée dans certaines régions du monde est un risque qui est parfois mortel surtout si on l'affirme..
Les religions n'en finissent pas de faire chier le monde.. Les States ne sont pas un exemple pour la laïcité.. respect des croyances et NON croyances..
Ni dieu ni maître
Même si j'ai encore un doute sur l'existence d'une transcendance, je suis athée du dieu biblique sous quelque religion que ce soit..
Être athée dans certaines régions du monde est un risque qui est parfois mortel surtout si on l'affirme..
Les religions n'en finissent pas de faire chier le monde.. Les States ne sont pas un exemple pour la laïcité.. respect des croyances et NON croyances..
Ni dieu ni maître
Trouvère- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Athée risques et périls*
troubaadour a écrit:Mai 2012 : Hostilité envers les athées aux États-Unis d'Amérique
- Texte:
Les États-Unis d'Amérique sont un pays très religieux dans lequel les athées sont victimes d'a priori négatifs dans l'opinion de leurs concitoyens. Les discours discriminateurs entendus parfois en France sur certains groupes de croyants sont, aux États-Unis d'Amérique, tenus à l'encontre des incroyants. Ce fait est déjà connu par divers travaux et Lawton K. Swan et Martin Heesacker de l'Université de Floride (Départment de Psychologie) ont voulu préciser le phénomène en examinant les deux propositions suivantes :
1/ le discrédit envers un incroyant dépend-il de la qualification de celui-ci en "athée" ou en individu "sans croyance en Dieu" ?
2/ ce dénigrement varie-t-il selon que l'athée est considéré comme un membre anonyme d'un groupe plus général ou qu'il est considéré comme un individu spécifique non réduit à son athéisme et pour lequel d'autres éléments de sa personnalité sont pris en compte ?
L'étude a été menée sur un échantillon de 618 personnes. D'une part, la déconsidération des athées est confirmée, et d'autre part, il apparaît que les deux questions reçoivent une réponse négative :
1/ la méfiance envers un individu présenté comme "athée" est du même ordre qu'envers un individu présenté comme un "sans croyance en Dieu" ;
2/ l'attribution à un athée d'éléments personnels sans rapport avec l'incroyance (ici le portrait fictif d'un sympathique étudiant en architecture souhaitant vivre en Californie) n'a pas d'influence sur l'hostilité subie par rapport à un individu exclusivement décrit comme athée, sans éléments sur sa vie privée, sa profession ou ses loisirs. Produire un portrait imaginaire d'un individu en l'agrémentant d'autres éléments ne modifie pas la déconsidération attachée à son identification comme non croyant.
Cette très intéressante étude est publiée en anglais sur le site secularismandnonreligion.org dans le premier numéro de Secularism and Nonreligion ("Laïcité et sans religion", 2012). On y trouve les résultats statistiques complets ainsi que l'examen des limitations de l'étude.
A lire aussi un article paru sur religion.info : Athéisme : progrès contrastés de l'incroyance dans le monde (23 avril 2012).
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Intéressant dans les autres exemples, ce sont les Etats qui sont responsables...Et là, il s'agit de la vision de citoyens dont il est question... Les deux choses sont différentes.
Je n'ai pas l'impression que vous ayez meilleur opinions des croyants:
https://www.forum-metaphysique.com/t9187-circoncision#379452
Nettoyer devant votre porte, avant de jouer les vierges éffarouchées...
Ling- Seigneur de la Métaphysique
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Localisation : .
Identité métaphysique : .
Humeur : .
Date d'inscription : 09/07/2011
Re: Athée risques et périls*
Dur combat que la laïcité . Les religions pèsent encore d'un poids énorme sur le fonctionnement même des Etats . Voir le nombre de chefs d'Etat qui jurent sur la Bible ou le Coran en prenant leur fonction . C'est pourtant complètement anachronique .Et c'est un manque de respect à l'égard de ceux qui ne partagent pas leur croyance.
Quant aux vierges effarouchées, Stirica, on aimerait tant courir derrière...
Quant aux vierges effarouchées, Stirica, on aimerait tant courir derrière...
gaston21- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 6875
Localisation : Bourgogne
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : ricanante
Date d'inscription : 26/07/2011
Re: Athée risques et périls*
Un athée affiché pourra très difficilement être élu président des Etats-Unis devant prêter serment sur la Douay's Bible..
J'espère que le Président Hollande refusera d'aller se faire introniser "chanoine honoraire" à la basilique Saint-Jean de Latran à Rome comme le veut la tradition..
Les religions ayant ou ayant eu tellement d'emprise sur les sociétés qu'il est difficile d'être incroyant..
J'espère que le Président Hollande refusera d'aller se faire introniser "chanoine honoraire" à la basilique Saint-Jean de Latran à Rome comme le veut la tradition..
Les religions ayant ou ayant eu tellement d'emprise sur les sociétés qu'il est difficile d'être incroyant..
Trouvère- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Localisation : Terre
Identité métaphysique : Ni dieu ni maître
Humeur : Variable selon la bière
Date d'inscription : 07/11/2011
Re: Athée risques et périls*
Tout à fait gastongaston21 a écrit:Dur combat que la laïcité . Les religions pèsent encore d'un poids énorme sur le fonctionnement même des Etats . Voir le nombre de chefs d'Etat qui jurent sur la Bible ou le Coran en prenant leur fonction . C'est pourtant complètement anachronique .Et c'est un manque de respect à l'égard de ceux qui ne partagent pas leur croyance.
Quant aux vierges effarouchées, Stirica, on aimerait tant courir derrière...
C'est bien souvent par tradition pour faire bien.... mais est cela en devient ridicule ou cela sous entend une volonté d’être soutenu par le divin....
Mitterrand consultait les voyantes/astrologues.... Bush fait la guerre au nom de dieu....
troubaadour- Seigneur de la Métaphysique
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Humeur : contrariant
Date d'inscription : 24/06/2008
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