survivre grâce aux mort

[Invité]

Il y a 30 ans, le monde entier découvrait cette effroyable histoire,

celle des rescapés d'une catastrophe aérienne qui,

après avoir passé 70 jours par -40°,

s'étaient nourris de chair humaine pour survivre.

Le récit de leur combat contre la mort va bouleverser les consciences.

Faute de nourriture, c'est Roberto Cannessa, un étudiant en médecine qui va franchir le pas et conseiller à ses amis de se nourrir avec les corps des disparus, et conjurer leur dégoût en leur montrant comment découper méthodiquement les corps, avec un éclat de hublot. Pendant 30 jours, cette mini-société va retourner au cannibalisme.



« Le vendredi 13 octobre 1972, un Fairchild F-227 avec quarante-cinq personnes à bord, s'écrase dans la Cordillère, à 3 500 m d'altitude.

L'avion emmenait les Old Christians, équipe uruguayenne de rugby, disputer un match amical au Chili. Amis ou famille accompagnaient les joueurs. De violentes turbulences ont fait perdre brutalement de l'altitude à l'avion qui s'est déchiré sur un sommet. Treize personnes meurent dans l'accident, dont la mère de Nando et Guido Magri, son plus vieil ami, un demi de mêlée rapide et rusé.

L'avion est entouré de crêtes immenses. Et il est trop petit pour être visible du ciel par des secours qui ne savent pas où chercher. Mais ça, les survivants ne le savent pas encore. Ce sont des gamins, 18 ans de moyenne d'âge, en pleine forme physique mais en baskets et bras de chemise, qui se réchauffent les uns contre les autres dans le fuselage. Des gosses de riches, à l'insouciante jeunesse. « J'étais étudiant en business dans une université américaine, se rappelle Nando Parrado. En 24 heures, je suis devenu un animal dans une glacière. » Le froid les mine. La soif les taraude. La faim les achève. Commence le lent ballet de la mort qui rôde. Au huitième jour, Suzy, la petite soeur chérie de Nando, s'éteint dans ses bras. « C'est là que j'ai entendu pour la première fois une voix intérieure qui me disait de ne pas pleurer, de ne pas lâcher. » Il avait pourtant mille raisons de se laisser partir : la peur, « attachée à l'estomac pendant 72 jours, comme une boule », la panique de se sentir « enterré vivant », la certitude qu'il allait mourir d'une minute à l'autre...



« Les lois des hommes n'existaient plus. Il n'y avait plus que la loi des montagnes, la loi de la survie. » Et il y avait tous ces cadavres, étendus à l'extérieur de l'avion, sous une mince couche de gel. « Nous sommes en train de mourir de faim, lâche un jour Roberto Canessa, étudiant en médecine. La seule source de protéines ici, c'est les corps de nos amis. » Il fallait les voir comme de la viande, disait-il. Les récalcitrants finissent par se laisser convaincre d'ingurgiter cette chair blanche, insipide et glacée, découpée en petits bouts. « Quand on n'est pas dans la proximité de la mort, il est facile de dire : c'est bien ou mal. Moi je sais juste que tous ceux qui disent : « Je ne ferai jamais ça », feraient exactement pareil. » Le groupe s'engage à ne pas toucher à la mère et à la soeur de Nando.

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J'ai repensé à cette histoire et je me demandait ce que ,en tant que croyant ou non ,on pouvait retirer comme leçon différente de cette histoire...

Est ce que ces hommes auraient pu se laisser mourir de faim ?J'ai lu que les gens qui avait connu la vrai faim,était prêt à dévoré n'importe quoi ! Que ça rendait fou...

Mais si ils avaient été capable de se laisser mourir auraient t'ils dû quand même survivre en mangeant les "non survivants" ?

Est ce que les croyants pensent que dans une telle situation Dieu demande quelque chose ?

Et est ce qu'on peut remercier Dieu malgré tout pour la nourriture ? Pour la survie ? Pour avoir tué certains ?

[Magnus]

C'est horrible, certes, mais ici la faim justifie les moyens.

Ils n'ont de toute façon tué personne.
Ils se sont nourris de ceux qui étaient morts.

[Bulle]

Oui et puis il ne faut pas gâcher ... :boulet:

[Invité]

Tu t'adresses à qui Bulle ???

Depuis quelques jours je trouve que pas mal de membres attaquent les personnes et pas les idées !

Je trouve ça vraiment dommage !

Bulle si tu as un problême tu en fait part à un modo ou à l'admin...

[Bulle]

Je ne m'adresse à personne : je faisais juste un trait d'humour de mauvais goût
"La faim justifie les moyens" m'a donné envie de rebondir ... Mais je me suis mise toute seule dans le parking à boulay tu n'as pas remarqué ?

[Invité]

Je ne m'adresse à personne : je faisais juste un trait d'humour de mauvais goût
"La faim justifie les moyens" m'a donné envie de rebondir ... Mais je me suis mise toute seule dans le parking à boulay tu n'as pas remarqué ?

Non j'ai vraiment du mal à suivre !

je suis trop sérieux...

Je vais faire la même réflexion que Gereve sur bistrophilo:"vive la rubrique brève de comptoir !"

Tu part en vacance à tahiti cette année ? :boulet:

Les modos jugeront si nos blagues ne sont pas assez drôle et ne pourissent donc pas ce sujet vachement rigolo...

[Bulle]

Parce que normalement c'est la "fin" et pas la "faim" donc Magnus a fait un jeu de mot qui m'a donné envie de rebondir sur le fait de ne pas "gâcher la nourriture"...
Désolée je recommencerai plus ... Honte à moi

[lechanteur]

C'est horrible, je ne voudrais jamais me trouver dans ce type de situation.


Maryam