Voyage
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_Jean Cérien
mikomasr
M'enfin
Ling
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Re: Voyage
t'ain Ling dis le quand tu propose un tripLing a écrit:La vie est un voyage, peut-être pour nulle part, peut-être au bout de nous mêmes. Nous sommes tous des voyageurs. Mais nous ne voyageons pas tous de la même manière.
Sur un voyage global, chaque étape est humaine, et non pas un paysage ou autre chose.
Dans une émission un français en sac à dos était interviewé au nepal sur une route:
"je me protège des satellites"
Dans une autre, fin fond de foret tropicale, un occidental avait élu domicile dans un rafiot échoué.
Merci pour ces moments épiques les gars
mirage- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Voyage
Le changement suscite chez les humains les réactions les plus diverses, allant de la crainte, voire de la phobie jusqu'à l'espoir le plus fou . Dans le cas de de l'espoir le plus fou comment envisages tu la transmission entre les corps et les particules ?M'enfin a écrit:Exact! Les idéologies sont le pendant social de nos idées individuelles, qui résistent toutes au changement, comme tous nos automatismes. Comme pour les particules, la résistance au changement se transmet et s'additionne quand les corps plus petits forment des corps plus grands.
_Jean Cérien- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Voyage
Intéressante question! Je m'y vautre à l'instant!
Le sentiment d'espoir nécessite l'apport du hasard pour se manifester. Si les événements étaient prévisibles, on n'aurait pas besoin de les anticiper. Craindre le changement est un sentiment qui amène à vouloir conserver ses automatismes, et nos idées sont toutes des automatismes. Pour changer une idée, il faut, soit y être induit, comme ici quand nous discutons, soit avoir une intuition, comme dans eurêka! Dans les deux cas, le hasard est en jeu: celui du milieu où nous discutons, et celui qui se produit tout seul dans nos têtes. Pour changer d'idée ou pour développer une nouvelle idée, il faut une coïncidence entre les deux types de hasard. Personne ne change d'idée sans avoir l'impression que l'autre a raison, sans en avoir l'intuition, et même si elle est juste, aucune idée ne peut se propager si elle n'arrive pas au bon endroit et au bon moment. L'évolution de nos idées fonctionne exactement comme l'évolution biologique, et pour la même raison: parce que le hasard est déjà présent dans notre milieu, son introduction chez elles permet à nos idées d'évoluer.
Dans ce processus, ce qui se transmet, c'est ce qui ne varie pas durant l'évolution. Ce qui change ne vient pas d'une transmission, c'est une modification ou un ajout de sens ou d'importance. Il pousse des bras ou des jambes à des idées qui n'en avaient pas, et ces excroissances sont sélectionnées par le milieu. Le corps de l'idée continue de fonctionner comme avant, c'est cette information-là qui se transmet. Sans transmission, il n'y aurait pas d'idées, mais sans coïncidences, il n'y aurait pas d'idée non plus puisqu'elles ne pourraient pas survivre aux changements du milieu. Pour qu'il y ait évolution de nos idées, le hasard et la nécessité doivent cohabiter aussi.
Ce principe est valable pour la vie, mais il tient aussi pour la matière inerte: pour accélérer un corps, donc pour changer sa vitesse ou sa direction, il doit résister au changement, exactement comme nos idées. Si les corps ne résistaient pas au changement, nous ne pourrions même pas nous palper. Ce qui se transmet des particules à nos idées, c'est ce principe, car nos idées viennent avant tout du changement qui se produit dans notre cerveau, et ce changement est avant tout physique: nos idées viennent d'un changement de direction ou de vitesse de molécules chimiques, ou un changement d'état de leurs couches électroniques.
Le sentiment d'espoir nécessite l'apport du hasard pour se manifester. Si les événements étaient prévisibles, on n'aurait pas besoin de les anticiper. Craindre le changement est un sentiment qui amène à vouloir conserver ses automatismes, et nos idées sont toutes des automatismes. Pour changer une idée, il faut, soit y être induit, comme ici quand nous discutons, soit avoir une intuition, comme dans eurêka! Dans les deux cas, le hasard est en jeu: celui du milieu où nous discutons, et celui qui se produit tout seul dans nos têtes. Pour changer d'idée ou pour développer une nouvelle idée, il faut une coïncidence entre les deux types de hasard. Personne ne change d'idée sans avoir l'impression que l'autre a raison, sans en avoir l'intuition, et même si elle est juste, aucune idée ne peut se propager si elle n'arrive pas au bon endroit et au bon moment. L'évolution de nos idées fonctionne exactement comme l'évolution biologique, et pour la même raison: parce que le hasard est déjà présent dans notre milieu, son introduction chez elles permet à nos idées d'évoluer.
Dans ce processus, ce qui se transmet, c'est ce qui ne varie pas durant l'évolution. Ce qui change ne vient pas d'une transmission, c'est une modification ou un ajout de sens ou d'importance. Il pousse des bras ou des jambes à des idées qui n'en avaient pas, et ces excroissances sont sélectionnées par le milieu. Le corps de l'idée continue de fonctionner comme avant, c'est cette information-là qui se transmet. Sans transmission, il n'y aurait pas d'idées, mais sans coïncidences, il n'y aurait pas d'idée non plus puisqu'elles ne pourraient pas survivre aux changements du milieu. Pour qu'il y ait évolution de nos idées, le hasard et la nécessité doivent cohabiter aussi.
Ce principe est valable pour la vie, mais il tient aussi pour la matière inerte: pour accélérer un corps, donc pour changer sa vitesse ou sa direction, il doit résister au changement, exactement comme nos idées. Si les corps ne résistaient pas au changement, nous ne pourrions même pas nous palper. Ce qui se transmet des particules à nos idées, c'est ce principe, car nos idées viennent avant tout du changement qui se produit dans notre cerveau, et ce changement est avant tout physique: nos idées viennent d'un changement de direction ou de vitesse de molécules chimiques, ou un changement d'état de leurs couches électroniques.
M'enfin- Le Repteux
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Identité métaphysique : M'enfin...
Humeur : ...qui sait?
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Re: Voyage
Mais si l'idée n'est issue que du hasard en quoi cela lui permet-elle d'évoluer ?
D’où vient le corps de l'idée ?
D’où vient le corps de l'idée ?
_Jean Cérien- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Identité métaphysique : Jean Cérien
Humeur : liquide
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