L'école de la République ?

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Message par bernard1933 Sam 10 Jan 2009 - 14:22

Ci-dessous un article du journal Le Bien Public de ce jour. Est-on devenu fou ?

Un instituteur suspendu près de Saulieu ( Bien Public 10-1-2009 )

A Dijon, la Ligue des droits de l'homme défend le cas d'un instituteur côte-d'orien, actuellement suspendu. Explications…
C'est une dérive extraordinaire ! nous ne disons pas que les choses n'ont pas été faites dans le respect de la loi ; mais une machine s'est mise en route et elle a eu tort ! »... tels sont les propos de Bernard Marchois, membre du bureau de la Ligue des droits de l'homme à Dijon. « Tous les lundis, nous tenons une permanence à Dijon, où les citoyens, estimant avoir été victimes d'une injustice, viennent expliquer leur affaire », indique le bénévole. « Neuf fois sur dix, nous leur conseillons de s'adresser aux autorités compétentes : police, justice, avocats… Or en décembre, une affaire, concernant un instituteur côte-d'orien, nous a particulièrement alertés. »
Au départ un remplacement
Les faits remontent au 26 septembre 2008 ; ce jour-là, un instituteur, remplaçant titulaire mobile, est envoyé dans une école primaire dans les environs de Saulieu ; la maîtresse est en congé maladie. « Le matin, lors d'un exercice de copie, je remarque que l'un des élèves perturbe la classe par ses paroles, ses déplacements », assure l'instituteur dans son témoignage écrit adressé à l'association. « L'après-midi, des élèves viennent se plaindre à moi en me disant que cet élève de CM1 « a montré son zizi ». Comme il faut un minimum de discipline, comment réagir ? » Je prends donc, dans mon cartable, mon cutter (qui sert aux travaux manuels), le montre à l'intéressé en lui disant : « Je coupe tout ce qui dépasse ! » Je range le cutter et pour moi, l'affaire est terminée ».
L'enseignant indique aussi s'être expliqué avec la mère de l'enfant, quelques jours plus tard, sur les motivations de son geste.
« Tout semble terminé jusqu'au mardi 25 novembre où l'inspectrice de circonscription m'apporte un papier venant de l'inspection académique : je suis suspendu de mes fonctions pour une durée de 4 mois à titre conservatoire », poursuit l'enseignant. « Le lendemain, les gendarmes m'apportent une convocation dans leurs locaux, pour le jeudi 27, à 9 heures.
A l'heure dite, l'enseignant sera sommé de vider ses poches. Lors de son audition, il apprend que la mère de famille a déposé plainte à son encontre (notre encadré).
Etat civil, reconstitution de carrière… le maître d'école doit se soumettre à l'interrogatoire. Où est le cutter ? « A la maison, je peux aller le chercher… » Mais c'est encadré par deux gendarmes qu'il se déplacera, dans le véhicule des forces de l'ordre.
De retour au poste, le cutter sera mesuré, et mis sous scellé comme pièce à conviction. En fin de matinée, l'instituteur apprendra que « le parquet demande une visite du médecin. « Celui-ci vient vers 13 h 30 et me trouve toute à fait normal ». A l'heure du déjeuner, l'enseignant, à qui on apporte un sandwich, est mis en cellule jusqu'à 15 heures. L'après-midi se poursuivra par des photos de face et de profil, les empreintes des doigts et une prise de salive pour une expertise ADN ; fin de la garde à vue à 17 h 50.
Devant le tribunal
Cette affaire sera examinée le vendredi 23 janvier, à 9 heures, lors d'une audience du tribunal correctionnel de Dijon, en comparution sur reconnaissance préalable de culpabilité. L'enseignant a en effet attesté avoir sorti son cutter et prononcé les paroles citées plus haut. Pour ces faits, il répondra de « violence aggravée par deux circonstances sans incapacité, en l'espèce sur mineur de moins de quinze et avec menace d'une arme ».
A Dijon, la Ligue des droits de l'homme dénonce les « proportions ubuesques prises par cette affaire, par rapport à l'incident initial, que Bernard Marchois qualifie de « plutôt rigolo ». L'association a écrit au préfet pour évoquer, en terme d'« atteinte intolérable », le sort réservé à « cet instituteur aujourd'hui brisé et, dont l'honneur a été bafoué ».
Et de demander solennellement l'intervention du représentant de l'Etat « afin que cessent ces pratiques ».

Je me demande jusqu'où on ira dans l'imbécillité de notre système. Ce n'était qu'une blague de la part du jeune instit, on en fait un drame ! A une époque où , à juste titre, les moeurs se sont libéralisées, on diabolise n'importe quoi ! La justice et la police se couvrent de ridicule, mais qu'importe ! Je plains vraiment les
pédagogues qu'on traîne dans la boue pour des broutilles insignifiantes. On a démoli des enseignants pour la vie, tout ça
pour une gifle bien méritée ou un énervement bien justifié .
Les commentaires des lecteurs du journal sont tous très durs
vis-à-vis de la mère du gamin et des fonctionnaires police-justice.
Qu'en pensez-vous ?
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Message par Invité Sam 10 Jan 2009 - 15:22

On marche sur la tête, on vit dans un monde absurde,
que dire d'autre ? No

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Message par Geveil Sam 10 Jan 2009 - 16:10

Existe-t-il un site où l'on puisse apporter notre soutien à cet instit? La bêtise, ou plutôt l'ouverture de parapluie quand il fait beau devient intolérable.
Tu vois, Bernard, moi qui dis qu'il faut garder son sang froid en ce qui concerne le conflit du moyen orient, ici, je le perds, je suis vraiment en rogne.
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