Valeur sémantique des noms bibliques

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Message par _tromken Lun 3 Mai 2010 - 22:08

Je répondrai à l'envers.
L'hébreu ancien me passionne, mais je ne peux affirmer le connaître dans le sens qu'un rabbin peut le dire. Loin de là. Si seulement, mais le temps a ses priorités. Aussi, je n'affirme, concernant l'hébreu, que lorsque je suis certain de mon fait. Lorsque la chose dépasse ma compétence, je m'abstiens.

La foi akklésiastique est une foi qui refuse à l'église sa prérogative (l'église doit mourir, la chose est clairement dite dans le NT). Tu sais, le « a » ablatif. Adogmatique, sans dogme ; anarchie, sans le pouvoir ; akklésiastique, sans églises, etc.
Le foi est la sortie des églises et des communautarismes en général. C'est un existentialisme accès sur la liberté de l'individu, sans celle-ci, aucune fraternité n'est possible. Aussi n'est-il possible que d'effleurer ici-bas une telle fraternité.
La foi biblique, qu'elle soit issue de la bible hébraïque ou du nouveau testament n'a qu'un seul objet : Le royaume des cieux, ce que le judaïsme appelle Le monde à venir. Terme que je préfère même, toujours et encore pour le jeux de mots : « à venir », avenir. Le messie est toujours en train de venir sinon il n'est pas le messie. …/

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Message par Invité Lun 3 Mai 2010 - 22:10

merci.

En bonne bouddhiste, je renchérirai: "tout est impermanent" Wink

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Message par _tromken Lun 3 Mai 2010 - 22:21

Je suis d'accord, tout est impermanent, la vie est non pas l'immuabilité mais les possibilités de changement.
Tout le problème, après que nombre de philosophies ou religions se soient mis d'accord sur ce fait, c'est la chose suivante.

Notre malheur est précisément que ces possibilités de changements, cette liberté de se mouvoir dans la vivant que nous sommes, et bien cette liberté nous est refusée. Nous sommes impuissants.
Comment retrouver cette puissance de la liberté, sans en plus que mon prochain la perde ?

Pratiquement toutes les religions et les philosophies y répondent par une alternative de la raison, par une formulation dogmatique qui exige une soumission à la raison.
Et là, je suis plus d'accord.
Si quitter son corps et obéir en pur esprit à la raison est la liberté, je n'en veux pas. Je veux incarner ma volonté, je veux faire vibrer ma passion.
En somme, je veux le beurre et l'argent du beurre. Je veux, et la liberté, et que mon esprit puisse s'incarner en forme de vie qui me sied à loisir, jouant avec des êtres ayant aussi une même liberté, là où la compétition n'existe plus, là où il n'est plus question de maudit sport, mais de jeux.

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Message par Invité Lun 3 Mai 2010 - 22:51

c'est fou comme on se rejoint... je suis d'accord avec toi: garder les pieds bien sur terre, "jouer" avec notre corps, notre esprit tels qu'ils sont, à l'endroit où ils sont. Ne pas vouloir s'en échapper, mais utiliser au mieux nos possibilités ici et maintenant.

La vie = évolution, comme tu dis, c'est son sens, même si on ne sait pas encore où elle nous mène. Ce n'est pas parce qu'on n'en connaît pas le but qu'elle n'en n'a pas, peut-être est-ce justement "fait exprès" pour nous ramener "hic en nunc", simplement parce que pour cela, nous n'avons pas le choix, sauf de perdre cet instant... ou de l'employer...

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Message par _tromken Lun 3 Mai 2010 - 23:25

Effectivement, devant l'absence apparente de but, les uns décident de croire à ce qu'ils voient. C'est-à-dire que le fait de ne pas voir de but au-delà de cette existence est pour eux l'état d'homme éclairé. Aussi disent-ils que le but n'existe pas au-delà puisqu'il est impossible de le démontrer. En ce cas, pourquoi moralisent-ils le monde ? Si le but est une Fin définitive, c'est que tout est absurde. Il faut donc manger, boire et puiser le maximul du suc de la vie tant qu'il est possible, sans se soucier de sa conscience puisque après, il n'y a rien, il n'y a pas de compte à rendre.

Et puis il y a ceux qui sont persuadés d'un but au-delà. Ils se mettent à le chercher. Et là toute la panoplie des religions et autres métaphysiques se dressent. Et bien d'autre concepts encore, etc.

Mais toi qui fais parti de cette dernière catégorie, tu dis « qu'on ne connaît pas le but, et que c'est peut-être fait exprès ». Cela suggère donc qu'une personne nous cache une réalité au-delà, que cette personne nous trompe.

Pourquoi le divin nous tromperait-il ?
Probablement que s'il dévoilait ce qui est disponible au-delà, tous s'y jetteraient. Même les premiers qui ne croyaient pas. Or, ceux-ci s'y jetteraient hypocritement, c'est-à-dire, parce que la raison justifierait leur acte. Ils ne s'y rendraient pas comme des êtres qui aiment ce nouveau but, non comme des « aimants-dieu » je dirais, mais comme des intéressés. On se retrouverait alors dans l'au-delà avec une masse de gros Ego, non pas avec des êtres vivants.

Je dis que dieu fait bien de nous tromper, afin qu'on apprenne à aimer ce qui est inadmissible, incohérent et injustifiable. Ainsi seulement peut-on renier son ego. Il ne mérite que cela puisque c'est lui qui n'ose croire en l'impossible, lui qui est trop peureux pour cela.

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Message par Invité Mar 4 Mai 2010 - 1:18

je te suis toujours (sauf que Dieu est pour moi une hypothèse anthropomorphique).

Notre désir d'un au-delà est vain puisqu'il se situe dans l'espace-temps. Ce qui ne signifie pas qu'il n'y a as "autre chose" de possible, mais si cet "autre chose" existe, il est inconcevable, puisque au-delà des possibilités de l'imagination, liée à "matière-énergie-espace-temps".

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Message par JO Mar 4 Mai 2010 - 6:08

Moi , qui dors du sommeil de l'innocence, je découvre votre dialogue et vous envoie une bouffée de gratitude .
Comme Lila, j'ai du mal avec le Dieu de Michel Ange, juste, pourtant, en ce sens que l'humain se connecte à la transcendance mais ne peut la toucher .Encore faut-il qu'il y tende .
Ce qui me dérange un peu, c'est votre perspective eschatologique . Pour moi, le royaume de Dieu , c'est ici et maintenant . Post mortem...: va savoir ? Le royaume de Dieu ,nous y sommes et, que le Christ soit conforme à sa légende humaine ne me soucie pas . C'est, pour moi, une Parole arrivée jusqu'à moi par un canal impur mais préservée, en ce sens qu'elle m'apporte du sens, précisément .Elle me parle intimement : dans le royaume invisible que nous partageons tous, éveillés ou endormis à sa réalité. Changeante, impermanente dans son actualisation, mais éternelle , en dehors de mon moi en ex-istence .
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Message par Invité Mar 4 Mai 2010 - 6:11

JO a écrit:Pour moi, le royaume de Dieu , c'est ici et maintenant . Post mortem...: va savoir ? Le royaume de Dieu ,nous y sommes et, que le Christ soit conforme à sa légende humaine ne me soucie pas .
pour moi aussi, si tu lis bien, chère JO Wink

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Message par JO Mar 4 Mai 2010 - 6:56

Tu as raison: c'est Tromken qui place son espérance post mortem .
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Message par Leleu Mar 4 Mai 2010 - 7:30

Bonjour Jo.
Le problème avec l’impermanence est que ce terme me semble employé à des étages qui ne sont pas le sien.
Absolu.
Relatif.
Voilà les deux Etats de ce qui est.
L’Absolu est fixe même pas permanent puisque sans avoir il est totalement Abstrait. L’Absolu est Lumière non Temps non Espace.
Le Relatif découle de l’Absolu, c’est une conséquence et c’est en quoi il est relatif, relatif à l’Absolu. Il est Temps et Espace. Plus bas il sera Espace-temps et à notre dimension il est espace et temps. Le Relatif n’est même pas impermanent dans son Tout puisque Infini (premier "ralentissement" soi première forme de Temps), car bien que relatif l’infini est fixe en son Tout.
C’est seulement dans sa concrétisation, notre condition, qu’il y a Impermanence des dimensions spatiales et temporelles encore même qu’il y a permanence par la trajectoire évolutive des systèmes (permanente Impermanence ?) mais admettons la Mort et la Naissance comme symptômes de l'Impermanence : l’Eternelle Trans-formation.
L’Impermanence est selon moi un "Ciel" trop bas, très en vogue par une interprétation parfois (souvent ?) sommaire du Bouddhisme qui est une magnifique philosophie mais ne dépassant pas l’Espace-temps ce en quoi elle est fort peu métaphysique bien que juste à son plan.
Bouddha connaissait le Dieu unique, l’Absolu, mais il n’était pas son propos.
Le Bouddhisme est apparu en cela qu’il donne réponse cohérente et juste à ceux pour qui un trop haut niveau d’Abstraction est insoutenable. C’est de l’Ecologie spirituelle.
Jean : "Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place".
Mais également :
Jean 14:28 "Vous avez entendu que je vous ai dit: Je m'en vais, et je reviens vers vous. Si vous m'aimiez, vous vous réjouiriez de ce que je vais au Père; car le Père est plus grand que moi".

Le Bouddhisme n’est pas "plus grand que nous", c’est notre psyché éclairée et c’est très bien mais le Dieu de Dante (beaucoup plus accessible que celui de Michel Ange peut-être) n’est pas là, la subjectivité s’arête aux impressions psychiques, au-delà il n’y a plus choix mais Déterminisme éclairé.
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Message par Invité Mar 4 Mai 2010 - 7:47

Bouddhisme qui est une magnifique philosophie mais ne dépassant pas l’Espace-temps ce en quoi elle est fort peu métaphysique bien que juste à son plan.
D'accord avec toi, mais comme il s'adresse à de misérables egos incarnés en ce bas-monde, il est donc pertinent... rire Personnellement, je suis incapable de dépasser ce niveau, je ne sais même pas ce que cela pourrait vouloir dire, en concret. Je me contente donc de l'ici et maintenant Wink

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Message par Leleu Mar 4 Mai 2010 - 10:50

Lila a écrit:
Bouddhisme qui est une magnifique philosophie mais ne dépassant pas l’Espace-temps ce en quoi elle est fort peu métaphysique bien que juste à son plan.
D'accord avec toi, mais comme il s'adresse à de misérables egos incarnés en ce bas-monde, il est donc pertinent... rire Personnellement, je suis incapable de dépasser ce niveau, je ne sais même pas ce que cela pourrait vouloir dire, en concret. Je me contente donc de l'ici et maintenant Wink

A part la notion de misérable ego, c’est bien la justification que je lui donne aussi non ?
Si vous me lisez avec vos deux yeux vous lirez aussi ceci :
"Le Bouddhisme est apparu en cela qu’il donne réponse cohérente et juste à ceux pour qui un trop haut niveau d’Abstraction est insoutenable".
Si vous voyez un quelconque mépris de ma part vous êtes pour le moins dans l’erreur et cette confusion ne pourrait provenir que d’un complexe de votre part qui comme toutes les charges inutiles, le bouddhisme invite à se défaire.
L’Homme libre connaît sa place et n’en postule aucune autre car seule celle-ci est la sienne en Vérité.
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Message par Invité Mar 4 Mai 2010 - 11:28

Si vous voyez un quelconque mépris de ma part
oulalaaaa meuh non, Leleu, je ne suis pas susceptible à ce point ! pette de rire
Pas besoin de sortir les pistolets... Valeur sémantique des noms bibliques Tire14

J'ironisais un peu sur l'ego, c'est tout... lol!

Je pense qu'on est aligné, au niveau de la pensée, à ce sujet. Wink

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Message par _tromken Mar 4 Mai 2010 - 13:54

Je suis assez d'accord avec Leleu et d'ailleurs Jo est un bouddhiste qui s'ignore.
Il est vrai que la caractéristique de ces philosophies est la peur. Je dirais même plus, le manque d'avoir connu la véritable réalité, c'est-à-dire d'avoir saigné. Ou sinon, d'en avoir été tétanisé. Les mafiosi diront : ces gars-là n'osent pas regarder leurs ennemis dans les yeux. C'est bien vrai.
C'est tout compte fait une sorte de bourgeoisie calfeutrée dans sa sécurité. S'ennuyant, elle joue avec un mysticisme, qui n'est, comme l'a bien exprimé Leleu « une psyché éclairée qui ne dépasse pas l'homme », et je rajoute, qui ne dépasse pas l'animal intelligent.

Prétendre comme Jo que « pour moi, le royaume de Dieu , c'est ici et maintenant » dénote tout à fait de cette caractéristique de l'homme devenu autruche et mettant sa tête dans le sable. C'est quasiment un intégrisme envers l'historien. Car les malheurs de ce monde vont crescendo. Les arguments jetés à la volée sont encore significatifs de la peur d'affronter. Prétendre à la va-vite que « le Christ est conforme à sa légende humaine » c'est encore un intégrisme de peureux. Car si la chose est vraie, au regard de l'authentification historique du personnage, il faudrait alors mettre à la poubelle 70% de l'histoire qui n'a même pas le quart de cette authenticité.

Jo est donc un eschatologique de type très religieux puisqu'il veut fonder un paradis idyllique sur cette terre d'épines. Quant à parler d'une autre eschatologie post-mortem, c'est encore parler sans avoir étudié ou sans oser réfléchir. Cette autre eschatologie n'est pas post-mortem, mais « au-delà » de ce concept, l'ignorant même tant sa victoire est frappante.
Ce qui se réfère à la mort, ce n'est pas cette eschatologie là, mais la première. C'est elle qui reste enclose dans tout ce qui est tombé dans l'espace-temps. Et ce dogme ne peut en sortir autrement, hélas, qu'en pourrissant dans le sol. De fait, il n'en sort pas : le dogme des réincarnations est bien le plus bel enfer que les hommes ont inventé.

Je mettrai un bémol à ce que tu dis ici Leleu : « Car bien que relatif l’infini est fixe en son Tout. C’est seulement dans sa concrétisation, notre condition, qu’il y a Impermanence des dimensions spatiales et temporelles »
Tout d'abord, je ne peux comme toi dissocier l'Infini de sa concrétisation, c'est-à-dire de ses formes d'êtres, qui sont donc mouvantes, car, étant de l'Infini, toujours nouvelles.
De plus, je ne peux dire avec toi que notre condition est Sa concrétisation (à cet Infini). Notre condition est l'ombre de sa concrétisation. Tandis que beaucoup veulent rester dans l'ombre (ou le ventre maternel pour prendre une autre métaphore), d'autres veulent en sortir.
Enfin, je ne peux lier l'idée d'impernence à celle du temps et de l'espace comme tu le fais, c'est-à-dire de manière négative, en supposant que le temps et l'espace sont coupables de cette impermanence. La culpabilité ne vient pas du temps et de l'espace, mais de l'impuissance qui nous est propre à être maître de ce temps et de cet espace.
Dans les faits, nous ne pouvons dire comme le fait dieu, reprenant un penseur russe : « Il peut faire en sorte que ce qui a été, jamais n'ait été. » Ou encore : « Ce qui est n'existait pas pour le Christ, n'existait pour lui que ce qui n'est pas. »
Dès lors où rien ne serait impossible à l'homme, cela aussi lui serait possible. L'espace et le temps ne seraient plus une malédiction. L'instant d'un nouveau continuel serait un jeu où la fatigue n'aurait pas lieu d'être. Seule la souffrance existerait dans le cas où un tel être devait, pour un moment, retomber dans les limites de l'espace-temps, dans la corruption de la liberté ; c'est-à-dire s'incarner tel que nous sommes. Et cela, afin de nous faire effleurer la puissance de sa liberté, de nous l'offrir pour rien d'autre. Qui croira une telle folie ?
Oui, comment l'accepter quand notre impuissance ne nous est pas révélée ?
Comment l'accepter quand on considère que ce monde est finalement, bon en mal en, pas si mauvais ?
…/

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Message par bernard1933 Mar 4 Mai 2010 - 14:29

Je rejoins Lila...Et, avec ça, où va-t-on ? Beaucoup de vent, aujourd'hui...
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Message par _tromken Mar 4 Mai 2010 - 16:48

Je trouve bon que le vent souffle.

Aussi distingue-t-on celui qui hisse ses voiles de celui qui met la tête dans le sable ?

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Message par JO Mar 4 Mai 2010 - 19:24

Trmken écrit:
Jo est donc un eschatologique de type très religieux puisqu'il veut fonder un paradis idyllique sur cette terre d'épines. Quant à parler d'une autre eschatologie post-mortem, c'est encore parler sans avoir étudié ou sans oser réfléchir

je ne veux rien fonder du tout : je considère que je vis dans une continuité où la transcendance n'attend pas la mort pour apparaitre, où les morts sont encore là, parceque mourir, c'est juste changer d'état .
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Message par _tromken Mar 4 Mai 2010 - 19:42

Si la transcendance de la vie n'attend par la mort pour apparaître, dites-moi donc :
En quoi donc la vie trouve-t-elle un avantage à la mort, puisque vous venez d'affirmer qu'elle n'a pas besoin d'elle pour se réaliser ?

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Message par Leleu Mar 4 Mai 2010 - 22:52

Bonsoir tromken.
Tout d'abord, je ne peux comme toi dissocier l'Infini de sa concrétisation, c'est-à-dire de ses formes d'êtres, qui sont donc mouvantes, car, étant de l'Infini, toujours nouvelles.
C’est exact, à vouloir trop dire d’une façon si condensée on perd de la précision.
Cependant je disais aussi cela :
"encore même qu’il y a permanence par la trajectoire évolutive des systèmes (permanente Impermanence ?) mais admettons la Mort et la Naissance comme symptômes de l'Impermanence : l’Eternelle Trans-formation".
Enfin bon le sujet n’étant pas une descente métaphysique…


De plus, je ne peux dire avec toi que notre condition est Sa concrétisation (à cet Infini). Notre condition est l'ombre de sa concrétisation. Tandis que beaucoup veulent rester dans l'ombre (ou le ventre maternel pour prendre une autre métaphore), d'autres veulent en sortir.

J'ai dit çà moi ?
A moins que vous ne considériez le formel comme étant l’ombre ce qui est une symbolique que je veux bien admettre, mais d’une façon pratique tout dans le Relatif étant par nature relatifs notre condition a sa Lumière et son Ombre. Cette Lumière de part Dieu est que nous soyons à son Image, son Ombre serait de s’y refuser.

Enfin, je ne peux lier l'idée d'impernence à celle du temps et de l'espace comme tu le fais, c'est-à-dire de manière négative, en supposant que le temps et l'espace sont coupables de cette impermanence.
Je dis qu’au-delà du Temps et de l’Espace il y a Permanence, permanence du Principe qui dans son expression infinie est fixe en son tout tandis que mobile (Impermanent) dans ses parcelles finies, dimensionnées en Espaces et en Temps. Le Temps et l’Espace ne sont coupables de rien tout au contraire qui sont l’expression dimensionnées du dit Principe qui ainsi va de Lui à nous : composition fractal du Tout.
C’est ainsi que l’Impermanence se situe, pour moi, dans la formalisation du Relatif (les mondes) plutôt que dans l’abstraction de l’océan porteur, qui Lui (Elle, la Mère universelle), est permanent puisqu’encore une fois non limité par le Temps ni l’Espace.

La culpabilité ne vient pas du temps et de l'espace, mais de l'impuissance qui nous est propre à être maître de ce temps et de cet espace.
Quelle culpabilité ? Encore cette histoire de faute ? je rejette toute culpabilité quant a notre existence ce sont là des religiosités de la pire espèce à seules fins de pouvoir. Au mieux c’est de l’interprétation de la lettre. Il y a descente métaphysique, disons pour faire très simple, du point du centre à la circonférence de la sphère. L’interprétation de cette descente en chute et cette chute en faute est véritablement une déviance devenue coupable dans la bouche des églises.
Je ne vois pas non plus l’Homme impuissant à devenir Maître de son temps et de son espace. De son espace (la dimenssion) il y a un moment que c’est fait, de son temps c’est en cours et presque abouti. Voyez l’heure qu’il est dans les architectures de Notre Dame !

« Il peut faire en sorte que ce qui a été, jamais n'ait été. »
Qu’es ce que çà veut dire, que Dieu peut se nier, ne pas Être ou ne pas créer ? C’est absurde si ce qui Est n’est pas, ce qui n’est pas ne peut se nommer non plus ! Pas de témoin = rien et même pas rien. Pas d'Homme = pas Dieu. Ce qui fait croire à quelques illusionnés que c'est l'Homme qui a inventé Dieu, c'est vrai mais exactement au contraire de la conclusion qu'ils en tirent ! Tout est Comparaison et est à l’Origine du Miroir créateur. C’est que de la Pensée tout cela !
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Message par Leleu Mar 4 Mai 2010 - 22:56

On est loin du sujet d'origine non ?
Il a déjà changé d'intitulé, il va devoir s'en trouver un autre !!!
furieux pette de rire
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Message par Invité Mer 5 Mai 2010 - 5:45

leleu a écrit: Il y a descente métaphysique, disons pour faire très simple, du point du centre à la circonférence de la sphère.
Cela fait partie du cycle l'involution/évolution. A chaque cycle, on aurait acquit "quelque chose". Mais quoi et pourquoi ?

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Message par JO Mer 5 Mai 2010 - 6:13

amusant, comme on dévie vite .

Pour revenir au sujet , des livres ont été écrits sur le premier mot de Genèse bereshit ... où le shin emplit le beith du souffle divin, avec le resh pour support ( la tête!!). Dominique Aubier a fait une étude profonde du sens de la "tête" humaine, comme symbole universel .
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Message par _tromken Mer 5 Mai 2010 - 10:16

J'ai dit çà moi ?

Vous avez dit que notre condition est une concrétisation de cet Infini.
Puis je vous répondais que je n'étais pas d'accord.
Selon moi notre condition est l'ombre de sa concrétisation.

Puis, vous me répondez :
« A moins que vous ne considériez le formel comme étant l’ombre (de) ce qui est une symbolique
que je veux bien admettre. »

C'est bien cela.
Nous ne sommes qu'une parabole, une allégorie du but vers lequel Le divin,
l'infini (pour reprendre votre terme) nous conduit.
Or, une allégorie n'est pas une image, mais un manière de dire ce qui ne peut être dit.

Enfin, vous revenez à votre première idée :
« …d’une façon pratique tout dans le Relatif étant par nature relatifs
notre condition a sa Lumière et son Ombre.
Cette Lumière de part Dieu est que nous soyons à son Image, son Ombre serait de s’y refuser. »

D'où tirez-vous que, dans cette relativité, notre lumière soit divine
tout en refusant que l'ombre l'ombre le soit ?
Si vous acceptez l'une, il vous faut accepter l'autre voyons.

Il faut dire que le bonheur et le malheur viennent de dieu.
Ainsi pensaient les prophètes juifs :
« Je forme la lumière, et je crée les ténèbres, Je donne la prospérité, et je crée l’adversité ;
Moi, l’Éternel, je fais toutes ces choses. » (Is.45.7)
Et d'autres passages foisonnent sur ce thème.
De plus le verbe « créer » est bien « bara », celui-là même utilisait
pour le « au commencement dieu créa les cieux et la terre… »

De plus, lorsque vous dites que « Cette Lumière de part Dieu est que nous soyons à son Image »,
vous vous référez à la Genèse je suppose.
Or, ne savez-vous pas que cette image à laquelle vous vous référez doit être bien discernée.
En effet, il y a deux lumières tout au long de la bible.
Dans le « faisons l'homme à notre image », c'est Elohim qui parle, c'est un fémini pluriel.
Ce n'est pas Dieu (le verbe être du tétragramme) qu'on ne trouve Lui qu'à partir du chapitre 2.

Cette lumière dont vous parlez est celle des lois de la nature en général.
Elle fut CRÉÉE au premier jour afin de coordonner et séparer la matière en différents éléments :
cieux, terre, mer, espèces animales et enfin l'homme.
C'est ce que les hommes ont traduit ensuite en paganisme.
Pour la bible, ce sont des autorités angéliques.
C'est pourquoi la Tôrah elle-même, nous dit la bible, fut donnée par des anges à Moïse.

Or, cette raison, qui est donc un dualité ombre/lumière, bien/mal… cette lumière de la raison
n'est qu'à l'ombre de la Lumière véritable, celle de Dieu.
Elle n'y a pas accès, aussi la raison ne peut voir le visage de dieu
et doit même se cacher le sien en sa présence.
Pourquoi ? Parce qu'elle est le monde de la nécessité, des vérités immuables.
Or, il n'est d'autres vérité que dieu, malheur à la raison lorsqu'elle se donne pour dieu, pour vérité.
Elle est sa servante.

Le but divin est de permettre à l'homme d'aller au-delà de ces dualités et d'accéder à dieu,
à sa liberté devant les lois impersonnelles de la raison.
Ainsi, la première lumière est l'extériorité. L'homme, en la prenant pour le divin crée la nécessité
et devient esclave d'un monde extérieur qu'il ne maîtrise plus.
De fait, il va s'incarner dans de la matière : dieu lui donnera une peau dit la Genèse.

Et, l'autre véritable Lumière est l'intériorité. Là, le fils de l'homme est maître de tout.
Aussi, dira-t-il : le royaume de dieu est en vous (entos). Non pas au milieu.
Là, l'homme fait son extériorité, son espace et son temps comme bon lui semble,
il est libre.

Ensuite, vous réaffirmez ce que vous m'aviez déjà dit :
« Je dis qu’au-delà du Temps et de l’Espace il y a Permanence, permanence du Principe qui dans son expression infinie est fixe en son tout tandis que mobile (Impermanent) dans ses parcelles finies »

Je ne puis que répéter mon argument auquel vous n'avez pas répondu.
Soit dit en passant, votre pensée est de l'hindouisme total, le brahman et la maya…

Bref, rejoindre le divin serait rejoindre l'immuabilité, la permanence, se défaire de cette impermanence
dans laquelle nous sommes liées par les dualités.
Ce qui signifirait que les possibilités de changement pour dieu n'existeraient qu'à partir
du moment où il fait émaner une forme d'être dans la souffrance des dualités.
C'est très cruel et cela suppose qu'une chose est impossible au divin :
que la vie puisse joyeusement être changeante, sans porter en elle quelque souffrance que ce soit.
Cela serait impossible au divin, même s'il était capable de construire les plus belles cathédrales.

En réalité, ce qui est fixe et impermanent c'est le principe de mort.
Il ne vit plus dans la possibilité de changements. Cela lui est impossible.
Tout changement porte pour cette divinité mortelle l'idée de souffir et de se sentir en faute,
en faute, parce que, entre les dualités qu'il ne peut dominer, il est esclave
et sa conscience le lui reproche, lui disant : tu n'es pas dieu tant que tu es incarné.
Aussi décide-t-il de quitter toute forme d'incarnation : il noie le bébé avec son eau.
Ne pouvant les dominer, il préfère ne plus être incarné et devenir un esprit mort.
Pourquoi en somme : parce qu'il n'a pas la foi pour espérer en un dieu si déraisonnable.

C'est là une fuite, c'est un refus de croire à une liberté qui soit telle
qu'elle puisse ordonner que ce qui a été, jamais n'ait été.
C'est refuser à dieu toute possibilité de s'incarner,
c'est lui refuser la possibilité de s'incarner tout en étant maître du temps,
de l'espace et de toutes les lumières de la raison.

Je dis que le bien n'est pas dieu.
Je dis que l'éternité n'est pas dieu non plus.
L'éternité est le vrai ennemi de l'homme car elle est l'incarnation de la mort.
L'absence du temps est l'incarnation de la mort.
C'est aussi le prédicat de la matère, la fixité.
Vous ne parlez là, non de dieu mais d'une pierre.

L'homme s'est incarné en tombant dans le temps disait Cioran.
Il a perdu sa puissance de domination sur le temps.
Il a perdu sa possibilité de s'incarner dans un corps non corruptible,
qui dépasse les dualités.
Dans un tel corps cependant, sa passion et son désir de mouvement demeurent,
ils sont simplement sous l'autorité de sa volonté : sa volonté tient lieu de raison.

Pour celui qiu manque de foi, qui ne peut concevoir que la métaphysique de dieu est plus humaine
qu'on veut le croire, que dieu est passioné, aimant, actif, mouvant… en somme Libre,
Pour un tel homme donc, son manque de foi pour aimer un tel dieu
le conduit innévitablement à tuer sa volonté, à être mort, à ne plus être particulier,
à ne plus être unique, c'est-à-dire à ne plus être l'image de Dieu.
Ainsi aussi pensaient les Grecs.
L'hindouisme est de la philosphie grecque assaisonée de mysticisme.
Et le christianisme vulgaire dont vous semblez parler est le syncrétisme
de ces éléments auxquels on se permet de poivrer avec la pensée biblique.
C'est pathétique et lâche. …/

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Message par JO Mer 5 Mai 2010 - 17:02

que d'affirmations péremptoires ! J'envie les gens qui vous décrivent Dieu mieux que si c'était le voisin du dessus bravo
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Message par _tromken Mer 5 Mai 2010 - 20:50

Jo, il semble que pour toi discutter consiste en l'ennoncé d'une phrase, pour sûr, on moins on ne se mouille pas… bien au chaud. Il faut savoir quel sens donner au mot péremptoire. Peut-être n'est-ce que le fait de suggèrer qu'on sait afin d'éviter tout risques à chercher, oser et parler. N'est-ce pas ?

Quant à bereshit, tant qu'on lit bereshit « au commencement » alors que pour cela il faudra « bareshit », je ne vois alors dans la science de la lettre et son encre qu'un simple étalage plastique, esthétique par manque d'avoir quoi dire à propos du mot mal traduit. …/

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