Re: Sado-masochisme...

par **Magnus** Dim 13 Mar 2011 - 16:41

Marine ! Tu mérites vraiment une bonne petite correction, tu sais ! diable au fouet

J'achève de te dire qu'il faut écrire "ça" et non "sa", je te l'ai dit cent fois, et voilà que sa recommence. Que ça recommence, pardon. D'autre part, tu n'écris pas mal, mais tu persistes à confrondre "sa" et "ça". Tu es en train de me faire attraper des cheveux gris !

par bernard1933 Dim 13 Mar 2011 - 16:46

marine, c' est ton toutou ou la tête à Magnus ?
Tu vois, il ne mord pas !

par Invité Dim 13 Mar 2011 - 16:49

Magnus je sais pas pourquoi mais "ça" veux pas rentrer. Je fais pas attention quand j'écris je suis à l'ouest avec la musique aux oreilles.
Bernard je sais pas, c'est peut être mon toutou qui a la tête à Magnus. Et crois moi il mord doucement, mais il mord c'est ça façon de jouer. C'est un chacal, les inconnus ne peuvent pas le toucher.

par stana Sam 1 Oct 2011 - 0:12

Beaucoup de gens trouvent ça pervers,je ne vois pas pourquoi.Enfin,ça dépend ce qu'on entend par pervers évidemment.Si les deux partenaires sont consantants,et qu'ils ne sont pas prisonniers du rôle de dominant-dominé,c'est-à-dire maître-esclavec...je ne vois pas où est le mal à tout ègars.Si ça reste un jeu tendre et sensuel.
Il m'arrive de pratiquer ce jeu avec mon mari:bon,c'est lui le dominé.

par **Jipé** Sam 1 Oct 2011 - 8:27

stana a écrit:Beaucoup de gens trouvent ça pervers,je ne vois pas pourquoi.Enfin,ça dépend ce qu'on entend par pervers évidemment.Si les deux partenaires sont consantants,et qu'ils ne sont pas prisonniers du rôle de dominant-dominé,c'est-à-dire maître-esclavec...je ne vois pas où est le mal à tout ègars.Si ça reste un jeu tendre et sensuel.
Il m'arrive de pratiquer ce jeu avec mon mari:bon,c'est lui le dominé.

Stana,

tu dis, "si ça reste un jeu tendre et sensuel"...Dans la relation sado-maso il doit y avoir une forme de jouissance par la douleur, soit en la procurant, soit en la recevant, voire les deux en même temps, c'est le principe même du sado-masochisme. S'il n'y a pas de notion de souffrance, ce n'est pas du sado-masochisme, ce n'est qu'un jeu érotique avec déguisements et fantasmes.

par stana Sam 1 Oct 2011 - 12:33

C'est juste,Jipé.Je me suis peut-être mal exprimé,ce ne serait pas la première fois lol!Je voulais dire,quand les deux partenaires sont non seulement consantants mais complices dans le bon sens du terme,c'est un jeu délicieux,une intimité de plus-en tout cas,c'est l'effet que ça me fait.Bien sûr que la personne dominée apprécie la douleur physique,et que le dominant prends plaisir à"faire mal".Il paraît qu'il y a un endroit dans notre cerveau où le plaisir et la douleur sont trés proches,ce qui expliquerait qu'elles ne sont pas inconpaptibles,au contraire.Quand au sadisme...il n'y a qu'à voir le nombre de personnes qui se délectent des faits divers les plus "gore"et qui se précipitent dès qu'il y a un incendie,un accident,etc.
Je pense que la plupart des gens sont plus ou moins sadiques et/ou masochistes.Je ne dis pas ça en mal,au contraire.Lorsque l'on arrive à canaliser nos puslsions,et que l'on veille à ne pas aller trop trop loin,tout le monde y trouve son compte.C'est une autre jouissance partagée.

par MrSonge Sam 1 Oct 2011 - 13:14

À noter quand même une différence (qui m'apparait mais qui sans doute est discutable) entre le sadique actif qui prend plaisir à faire souffrir, et le sadique passif – tendance voyeuriste – qui prend plaisir à voir souffrir, ou a lire des descriptions de souffrance, etc. On me dira que la frontière est ténue, puisque la plupart des gens qui aiment voir souffrir n'ont aucun problème à faire souffrir par plaisir, mais il me semble tout de même qu'il existe une différence entre un lecteur qui se délecte des faits divers guerriers infâmes, et un militaire qui prendrait plaisir, dans le réel, concrètement, à faire souffrir un individu.

par **Jipé** Sam 1 Oct 2011 - 13:24

En principe le sadique est dans la pulsion active/domination et le masochiste dans la passive/soumission.

par **Jipé** Sam 1 Oct 2011 - 13:40

Stana:

Lorsque l'on arrive à canaliser nos puslsions,et que l'on veille à ne pas aller trop trop loin,tout le monde y trouve son compte.

je ne pense pas...un sadique qui canalise ses pulsions se retrouve dans la frustration.

par MrSonge Sam 1 Oct 2011 - 13:57

Jipé a écrit : En principe le sadique est dans la pulsion active/domination et le masochiste dans la passive/soumission.

Donc en fait (je n'y connais pas grand chose, donc pardon d'avance si ma question est naïve ^^), lorsqu'on dit d'un homme qui se complait dans « l'observation » de la souffrance (directe ou à travers les médias) qu'il est un sadique, c'est un abus de langage, dans le fond ?

par gaston21 Sam 1 Oct 2011 - 15:52

Jipé me reprendra si je suis dans l'erreur, mais il me semble que le pourcentage des gens qui se prêtent au jeu de la soumission , non à l'église mais dans les donjons par exemple..., sont en majorité des hommes (plus rarement des femmes ), qui exercent des fonctions de dirigeant, de patron, et qui ressentent le besoin de se livrer à ces jeux .
On y voit rarement le travailleur manuel ou le scribe taché d'encre ( je vis dans l'autrefois...). Il y a sans doute une explication psychanalytique. Je ne porte aucun jugement de valeur sur ces pratiques! Ma foi, s'il faut crier aïe, aïe, avant le aaaaaaah...

par **Jipé** Sam 1 Oct 2011 - 17:14

MrSonge a écrit:
Jipé a écrit : En principe le sadique est dans la pulsion active/domination et le masochiste dans la passive/soumission.
Donc en fait (je n'y connais pas grand chose, donc pardon d'avance si ma question est naïve ^^), lorsqu'on dit d'un homme qui se complait dans « l'observation » de la souffrance (directe ou à travers les médias) qu'il est un sadique, c'est un abus de langage, dans le fond ?

Il peut y avoir confusion dans le terme, car pour être dans le sadisme il faut qu'il y ait directement ou indirectement une participation dans l'action sadique, ou identification à celui qui la pratique.
Si, celui qui observe sans participer, et qu'il ne s'identifie pas à l'acteur réel ou fantasmé pour obtenir du plaisir, peut être plutôt classé comme masochiste. C'est à dire que son plaisir à lui est d'observer la souffrance de "l'autre" pour s'y identifier, la prendre à sa charge et éprouver du plaisir. Il ne donne pas, il subit.

par **Jipé** Sam 1 Oct 2011 - 18:18

gaston21 a écrit:Jipé me reprendra si je suis dans l'erreur, mais il me semble que le pourcentage des gens qui se prêtent au jeu de la soumission , non à l'église mais dans les donjons par exemple..., sont en majorité des hommes (plus rarement des femmes ), qui exercent des fonctions de dirigeant, de patron, et qui ressentent le besoin de se livrer à ces jeux .
On y voit rarement le travailleur manuel ou le scribe taché d'encre ( je vis dans l'autrefois...). Il y a sans doute une explication psychanalytique. Je ne porte aucun jugement de valeur sur ces pratiques! Ma foi, s'il faut crier aïe, aïe, avant le aaaaaaah...

Dans les cas que tu cites, je pense à Freud, qui parlait de la notion de masochisme moral...
Il mettait en avant cette soumission à son "surmoi" sadique, un "surmoi" instinctif, violent, combatif qui décharge cette force contre son propre "moi" !
Un patron qui se doit d'avoir comme rôle social une position dominante, peut en arriver à prendre inconsciemment une position, (hors professionnelle), de soumission pour accepter ce "surmoi" sadique, contraignant, culpabilisant. Cette forme de "punition" peut arriver à compenser la charge de position dominante et à donner un plaisir érotique dans ce rôle de soumission. Il devient alors le sujet victime, ce qui lui procure du plaisir.

par stana Sam 1 Oct 2011 - 22:30

gaston21 a écrit:Jipé me reprendra si je suis dans l'erreur, mais il me semble que le pourcentage des gens qui se prêtent au jeu de la soumission , non à l'église mais dans les donjons par exemple..., sont en majorité des hommes (plus rarement des femmes ), qui exercent des fonctions de dirigeant, de patron, et qui ressentent le besoin de se livrer à ces jeux .
On y voit rarement le travailleur manuel ou le scribe taché d'encre ( je vis dans l'autrefois...). Il y a sans doute une explication psychanalytique. Je ne porte aucun jugement de valeur sur ces pratiques! Ma foi, s'il faut crier aïe, aïe, avant le aaaaaaah...

Il y a plus de femmes sadiques qu'on l'imagine.
Et puis d'ailleurs,jouir d'avoir mal,tandis que l'autre jouit de faire mal,tout le monde est satisfait-et je sais que les deux sont merveilleusement grisants.Encore une fois,si tout est voulu par les deux partenaires...surtout s'ils sont complices,c'est un partage,une intimité extraordinaires.

par **Jipé** Dim 2 Oct 2011 - 8:25

Stana,
le problème n'est pas le couple sado-maso, comme tu le dis, s'ils sont consentants c'est du domaine privé.
Le réel problème est, qu’indépendamment, ils ne pourront avoir de plaisir sexuel avec un/une partenaire qui n'est pas sado-maso.
Ensuite, il faut savoir que des comportements sadiques ou masochistes peuvent exister en dehors de la sexualité, dans la vie de tous les jours et là aussi ça peut poser de gros problèmes.

Un sadisme social rentre dans la classification de perversion.
Un patron ou chef de service et même collaborateur, peuvent avoir des comportements sadiques, par exemple pratiquer du harcèlement moral sur une personne pour en obtenir une simple jouissance de la voir souffrir...

par MrSonge Dim 2 Oct 2011 - 13:49

Jipé a écrit : Un sadisme social rentre dans la classification de perversion.

Un sadisme « simple » aussi, non ?

par **Jipé** Dim 2 Oct 2011 - 14:06

MrSonge a écrit:
Jipé a écrit : Un sadisme social rentre dans la classification de perversion.
Un sadisme « simple » aussi, non ?

je sais que certains psychanalystes classent le sadisme dans les perversions, mais il me semble qu'il faut tenir compte du "degré" de perversion. Passage à l'acte ou non, fantasmes sadiques avec une vie sexuelle dite "normale", ou impossible etc...

par stana Dim 2 Oct 2011 - 15:11

Jipé a écrit:Stana,
le problème n'est pas le couple sado-maso, comme tu le dis, s'ils sont consentants c'est du domaine privé.
Le réel problème est, qu’indépendamment, ils ne pourront avoir de plaisir sexuel avec un/une partenaire qui n'est pas sado-maso.
Ensuite, il faut savoir que des comportements sadiques ou masochistes peuvent exister en dehors de la sexualité, dans la vie de tous les jours et là aussi ça peut poser de gros problèmes.

Un sadisme social rentre dans la classification de perversion.
Un patron ou chef de service et même collaborateur, peuvent avoir des comportements sadiques, par exemple pratiquer du harcèlement moral sur une personne pour en obtenir une simple jouissance de la voir souffrir...

Je ne parlais pas des couples qui ont fait du sado-masochisme un mode de vie continu,et sont donc litterallement enfermés dans leur rôle de maïtre-eslave,qu'ils prennent bien trop au sérieux;bon,si ce quotidien leur plaît,tant mieux pour eux.Evidemment,s'ils devaient tout-à-coup avoir une vie sexuelle,ou même une vie tout court"normales",ils seraient désorientés et tout leur paraîtrait fade.Certains n'auraient plus aucun plaisir à des rapports classiques,ce qui est tout de même dommage.
Je parlais des personnes qui pratiquent occasionnellement ces plaisirs particuliers,ce qui ne les empêche pas,le reste du temps,d'avoir des rapports dis"normaux",et de pouvoir se passer de relations sado-maso.
Ca dépend des personnes,bien sûr.