Poèmes érotiques

[Tibouc]

Je me suis dit : "Tiens, pourquoi ne parlerions-nous pas de sexe dans la rubrique poésie ?"
Non pas bien-sûr pour tomber dans la pornographie, mais simplement pour décrire, avec sensualité et sensibilité, ce que les gens appellent "faire l'amour".
Libre à vous d'axer votre poésie sur le "faire" ou bien sur "l'amour".

Bon assez parlé, je me lance :

Je l’avais rencontré
Au bar dans une soirée
Elle m’a abordé
Comme aurait fait un homme
Franchement, sans manières
Tel celui qui consomme
Les passions éphémères.

Chez elle on est allé
Sous la nuit étoilée
Mais quelle heure il était
Je ne sais pas, ou plus
Je ne pensais qu’à nous
Et de plus j’avais bu
Mais qu’importe après tout !

Lorsqu’on est arrivé
Elle m’a proposé
Un verre un dernier
Cela je m’en souviens
Elle alla dans sa chambre
Se mit nue, me dit « viens »
J’obéis sans attendre.

Ce qui se passe après
A ce jour est resté
Confus dans mon passé
La douceur de son corps
Les cris extravagants
Les odeurs de sueur
D’alcool conjointement.

Combien a pu durée
Notre frivolité
Cela Dieu seul le sait
Mon dernier souvenir
De cette nuit charmante
C’est celui du plaisir
Qui tout à coup me hante.

Sans doute ça parait
Egoïste, et c’est vrai
Ce régal singulier
Il n’est là que pour moi
Mais c’est de bonne guerre
Puisque pour son émoi
M’use ma partenaire.

Jamais, au grand jamais
L’épisode achevé
Nous nous sommes croisés
Mais je garde en moi-même
Le souvenir ému
Des instants où l’on n’aime
L’autre que pour son cul.

[Cochonfucius]

Jolie fable, bien construite et ornée d'une belle chute (de reins)...

[bernard1933]

Bien ! Je vais forcer ma pudeur de vieux sage
et verser dans le subtil...Je crains,par contre,les gros yeux de notre amie marine !

[allégorie]

Sensualité

Tendrement prolongés, ses lèvres posent sur les miennes
Baisers qui me font sienne, dire sensualité
Douce chaleur intime, où j’aime m’abreuver
Mon désir embrasé, m’attire en son abîme.

Sa belle bouche avide, goûte mes sucs sucrés
Délire passionné, je tombe dans le vide
Et nos corps qui se meurent, d’un peu de volupté
Et nos mains qui se créent, un espace sans heures.

Délicatement mes dents, pour dévorer sa bouche
Et m’étendre sur sa couche, emprisonner le temps
Jouir de mes devenirs, dorer cet aujourd’hui
D’extases infinies, savourer et gémir…

Chantal Racine

[bernard1933]

Suzy 2

Suzy, sous les sous-bois tu suçais des sucettes.
Le soleil au couchant te souriait, sachant
Que sous tes cheveux blonds tu rêvais d’amourettes,
Et que tout près de toi serpentait le Satan…

Jeune innocent j’étais, ne pensant à minette,
Sous le chêne et le hêtre, pur comme un séraphin ;
Et je ne connaissais du goût de la sucette
Que celui de ma mère qui me donnait le sein.

Accroupi sur le sol, cherchant le champignon,
Jamais n’aurais pensé que ton regard fripon
Serait la flèche ardente du fameux Cupidon…

Ma flèche, l’as découverte ; de tes lèvres serrées,
L’a entourée de soins, mignotée, agacée…
Hélas, de la sucette ne surgit que passé…

[Invité]

pour vos poèmes!!

L'amour est un sentiment donc comment peut-on faire l'amour sans aimer notre partenaire? C'est donc plus faire l'amour mais baiser si dénué de sentiments cette union est! Il ne faut pas mélanger!

Bernard pourquoi je devrais faire les gros yeux? Regarde, je vais faire mieux, je vais écrire un petit poème, le premier dans se registre!!

Tu me proposes un voyage,
Avec nos corps pour bagage,
J'accepte c'est mon gage,
Paré au décollage.

Je te souris timidement,
Tu glisses tes mains sous mes vêtements,
Une déboutonne mon pantalon,
L'autre m'apaise en faisant des ronds,

Sur ma peau cuivrée,
Fraîchement parfumée,
L'odeur de l'amour est enivrante,
Être ici avec toi m'enchante.

J'enlève ton haut avec force,
Me serre contre ton torse,
Ça palpite vite là-dedans,
J'aime quand ça fait du boucan.

Je te regarde me caresser,
Prendre plaisir à me façonner,
Suis des yeux tes mains,
Et pose mon coeur sur le tien.

De la tête aux pieds,
On a tout revisité,
Tu me couvres de baisé,
Ma croupe tu te mets à mordiller.

Tel un mets qui se fait déguster,
De tes bras je ne peux m'échapper,
Alors je joue avec toi,
Pour le poème ça s'arrête là!

[Africain2]

Eros ! Eros ! Eros !
Ô grand dieu de l'amour,
Ecoute les supplications de l'Africain2
AH !
Si seulement tes fléches pouvait atteindre son coeur de ma part ?
Ma couche deviendrait si douce en buvant le nectar des dieux,
Chaque soir ma verge noir et dure prendrait la forme du dieu Min pour labouré dans sa porte secrete,la porte de la misericorde sans me lassé,
Ainsi chaque nuit nous ferons notre ascension pour visité ton septième ciel;
OH !
Erreur de la nature,
Pourquoi Mère tu nous à doté seulement de deux bras ?
Si seulement j'avais quatre bras comme le dieu Shiva,
J'allais la couvrir des caresses à plusieurs endroits de son corps de rêve comme elle n'a jamais connu,
Ainsi...

Mdr...je suis en manque d'inspiration.
Ô Mûse !

[Africain2]

Ainsi je deviendrai un dieu parmi les dieux

[Tibouc]

Allégorie, très sensuel.
Bernard, très explicite !
Marine, très chaud pour une puritaine !
Et Africain, très bien aussi ! (par contre, faut mettre un "e" à ta verge noire )

[allégorie]

Le souvenir ému
Des instants où l’on n’aime
L’autre que pour son cul.

oh qu'il est méchant le monsieur... !!!

[Tibouc]

Un deuxième poème érotique, dédié à la personne que j'aime le plus au monde :
Moi-même !

Lorsque je suis au lit après une journée
Passée à travailler, ou à glander d’ailleurs,
Mes mains vont sous mes draps et dans l’obscurité
Elles agrippent hardiment ma canne du bonheur.

Quelle est l’heureuse élue à qui je penserai ?
Star du petit écran, chanteuse ou bien actrice,
Ou alors une amie, qui si elle savait
Deviendrait aussitôt ma pire détractrice.

Sur mon membre mes doigts s’agitent frénétiques,
Le serrant puissamment pour augmenter ma trique,
Alors que mes idées brûlent d’un feu carmin.

Et le plaisir soudain pareil à un geyser
Jaillit de tout mon être et inonde la terre.
Je suis repu. Et je vais me laver les mains.

[Tibouc]

Le souvenir ému
Des instants où l’on n’aime
L’autre que pour son cul.

oh qu'il est méchant le monsieur... !!!

La chute de mon deuxième poème n'est pas mal non plus, je trouve !

[Invité]

Le souvenir ému
Des instants où l’on n’aime
L’autre que pour son cul.

oh qu'il est méchant le monsieur... !!!

Il n'est pas méchant,
Il n'a pas de coeur c'est différant,
Et il traite de puritain,
Ceux qui en ont encore un!

[maya]

LA SOLITAIRE

Dans le fauteuil bleu, large comme un lit,
Aux bras enlaçants comme une caresse,
Elle est toute nue et toute en ivresse,
Devant la candeur du miroir poli.
Un signe coquet qui semble un grain d'orge,
Tressaille et tressaute en brusques élans,
Entre ses deux seins gonflés et brûlants,
Ses cheveux défaits roulent sur sa gorge.
Le cou renversé, le flanc qui se tord,
Les jarrets tendus, ses cuisses ouvertes,
Tout son corps se cambre, et ses doigts alertes
Fouillent l'ombre rose où frise de l'or !
Vite ! vite ! et toujours plus vite !
Sa main s'accélère et son bras frémit ;
Ses yeux tournoyants sont clos à demi
Et son ventre blanc s'élève et palpite !
Vite ! encor plus vite ! un rauque soupir !
Un sourire étrange ! Elle a rendu l'âme...
Et sa main s'arrête, et sa chair se pâme;
Son souffle pressé paraît s'assoupir...
Plus rien ! Le silence ! Elle est toute pâle !...
Soudain, le désir la reprend, la tient.
Sa hanche se crispe et sa main... revient.
Vite ! vite ! vite ! et vite !... Elle râle !
Le soir tombe ; et tout d'ombre se remplit.
On ne perçoit plus que des profils vagues...
A peine peut-être un reflet de bagues
Éperdument tremble au miroir poli!...

Louis MARSOLLEAU,

[Africain2]

Et Africain, très bien aussi ! (par contre, faut mettre un "e" à ta verge noire )

Tibouc...

[Tibouc]

Le souvenir ému
Des instants où l’on n’aime
L’autre que pour son cul.

oh qu'il est méchant le monsieur... !!!

Il n'est pas méchant,
Il n'a pas de coeur c'est différant,
Et il traite de puritain,
Ceux qui en ont encore un!

Mon coeur est grand comme la terre,
Il aime d'un amour parfait,
Tout le monde, il est Agapé,
Le grand coeur du loup solitaire.

Mon ton faux amour dualiste
Est de toutes pièces inventé
Pour vendre des parfums viciés,
Des bagues et des fleurs aux stupides.

[Africain2]

Mon coeur est grand comme la terre,
Il aime d'un amour parfait,
Tout le monde, il est Agapé,
Le grand coeur du loup solitaire.

Mon ton faux amour dualiste
Est de toutes pièces inventé
Pour vendre des parfums viciés,
Des bagues et des fleurs aux stupides.

Qu'est-ce que ça avoir avec l'érotisme ?
Peux-tu être plus explicite Tibouc ?

[Tibouc]

Rien à voir, c'était juste pour répondre à Marine qui pense que je n'ai pas de coeur.

[Africain2]

Rien à voir, c'était juste pour répondre à Marine qui pense que je n'ai pas de coeur.

Elle a des drôles des pensées.
Comment un etre humain peut vivre sans coeur ?

A moins qu'elle veut parlé de cette autre coeur.
Le coeur dont nous parle Pinocchio:
"Un coeur de bois peut battre pour toujours,
Mais un VRAI COEUR aime pour toute la vie"
Peut-être elle parle de ce coeur...

[Invité]

L'african2 Oui tu as vu juste un coeur en bois qui n'aime que sa personne. Et grand car il est à la mesure de l'égo qu'il contient!! Il l'a dit lui même :

Un deuxième poème érotique, dédié à la personne que j'aime le plus au monde :
Moi-même !

Bref..

[Satieme]

Banal après midi de décembre,
On refait le monde café sur café,
Je ne sais plus pourquoi en décembre,
Oubliant tout, nous nous sommes amusé.

Tu es de ma race, toi Dorothée
Toi, Vanessa, tes parents sont français,
L'envie est là, nous avons remarqué,
L'ambiance est sympa, c'est presque parfait.

Dorothée je t'aime et tu me connais,
Pour toi, Vanessa, c'est l'attrait du Noir,
Nos peux sont douces et c'est un bel attrait,
Lumière tamisée il fait presque noir.

Nos corps sont bouillants, ma verge est dressée,
Quand vous la touchez, ça me fait du bien,
Je caresse vos corps, vos intimités,
Mes doigts sont curieux, ça vous fait du bien.

Soudain allongé sur ce très beau lit,
Je sais qu'en vous il y a le désir
Vanessa, ta bouche mon corps elle a pris
Et avec tes doigts, c'est que du plaisir.

Toi, Dorothée à la même peau noire,
Ta fente est merveille, ton humidité,
J'aime beaucoup cela, à ne pas y croire!
Ma langue fouille, ton intimité.

Nous sommes là 3, comme 3 petits fous,
Nous nous amusons c'est que du plaisir,
Le monde continue et nous on s'en fout.
Nos langues et nos doigts, on aime le désir.

Alors que ma langue va toujours très loin,
Je sais que tu aimes ça Dorothée,
Les doigts de Vanessa ont fait soudain
Juter sur ma peau substance lacté.

Sur belle peau noire des taches de lait,
Cela nous amuse ; cela je le crois.
Donner du plaisir, toujours ça nous plaît,
Nous recommencerons, sûr je le crois.

Mais pourquoi tant de pensées mes amies ?
Vous avez aimé. Mais vous avez peur ?
Après ce plasir, je n'ai plus d'amies,
On a tous envie, ce n'est pas un leurre.

Dorothée je t'aime, reste dans mon coeur,
Vanessa pourquoi tu n'assumes pas ?
Dorothée reviens, surtout n'ai pas peur,
Personne ne saura, pour toi, Vanessa.

Vous m'avez fait ma plus belle jouissance,
J'aimerais beaucoup la recommencer.
Dorothée tu sais qu'elle est ma puissance,
Vanessa, ton mec, sait pas ce secret.

Depuis ce grand jour, vous êtes parti.
C'était pourtant bien en ce décembre.
Il faut profiter des choses de la vie,
Avant que revienne le mois de décembre.

Il y a aucun mal à se faire du bien,
Nous aimons tous ça, et ça je le vois.
Ma peau belle et douce, vous le savez bien,
Est très belle avec, le lait ou ma croix.

Le plaisir est bon, ne pas refuser,
La jouissance n'est que, chose très normale.
J'espère qu'un jour, je prendrais mon pied,
Avec 2 amies, pour qui c'est normal.

[Tibouc]

L'african2 Oui tu as vu juste un coeur en bois qui n'aime que sa personne. Et grand car il est à la mesure de l'égo qu'il contient!! Il l'a dit lui même :

Un deuxième poème érotique, dédié à la personne que j'aime le plus au monde :
Moi-même !

Bref..

Essaye la masturbation et tu comprendras l'intense plaisir qu'il y a à s'auto-suffire.

[Tibouc]

Saatieme, pas mal ton histoire de trio !

[Satieme]

Merci
6 mois déjà...

[ElBilqîs]

Imaginez moi nue, couchée sur l'herbe tendre
Par un matin d'été, souriant et rêvant
À votre main coquine, légère dans le vent
Caressant mon intime, ravie de me surprendre.

Imaginez vous nu, impatient de répandre
Le flot de vos envies sur mon corps océan
Frémissant de bonheur d'être enfin mon amant,
De connaître l'extase infini sans attendre.

Après moultes caresses sans craindre l'interdit
Sacrifiant à l'usage vous boiriez au calice
De mon corps en folie, n'y voyant aucun vice
Puis vous me guideriez vers d'autres paradis.

Imaginez nous nus, dans les bras l'un de l'autre
Je serais la princesse , vous seriez mon héros
Vous seriez mon épée, je serais le fourreau
La fin de cette histoire serait seulement nôtre!