Bref Samatha

[Tenzin Dorje]

Je me fais du cinéma
Je sais que je me fais du cinéma
Je sais que je perçois le cinéma que je me fais

Je suis en contact avec ma conscience telle qu'elle se fait du cinéma
Je suis en contact avec ma conscience telle qu'elle perçoit le cinéma qu'elle se fait

Je sais que je sais que je me fais du cinéma
Je sais que je sais que je perçois le cinéma que je me fais

Je suis en contact avec ma conscience telle qu'elle sait qu'elle se fait du cinéma
Je suis en contact avec ma conscience telle qu'elle sait qu'elle sait qu'elle perçoit le cinéma qu'elle sait qu'elle sait qu'elle se fait.

Jusqu'à ce que "je" me détourne de la génération (du cinéma) et de la perception (du cinéma), c'est-à-dire que je n'aie plus d'objet (donc plus de sujet).

Ou jusqu'à ce que, grâce à vipassana (combiné à samatha, comme Lama Je Tsongkhapa l'encourage), je capte que le cinéma n'est pas plus cinéma qu'autre chose, et que perception n'est pas plus perception qu'autre chose, que je n'est pas plus je qu'un autre. (voie que je préfère)

[zizanie]

Je pense.
Je me demande ce que tu penses.
Mais toi, te demandes-tu ce que je pense?

En fait, je me demande si tu te demandes ce que je pense.
Alors je me demande si tu te demandes si je me demande ce que tu penses?
Et donc, je me demande si tu te demandes si je me demande si tu te demandes ce que je pense.

etc ...
Qu'en penses-tu?

[Tenzin Dorje]

Que si tu médites, ça peut probablement présenter de l'intérêt.

Que si c'est un "exercice épistémologique" ou intellectuel, ça ne sert à rien.

[JO]

dans vipassana , il y a conscience d'être, pas conscience d'en avoir conscience, puisqu'il n'y a pas de cinéma , juste respir dans la sensation éventuelle . Et la sensation est conscience, pas conscience d'avoir conscience , ce qui nécessite des mots pour l'exprimer .