Rosacées
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Rosacées
Dans mes mains sous la pluie ce qui reste des roses
Que je voulais t’offrir et qui se sont fanées
Au ravin devant nous l’étendue des années
L’amour du silence est dans la beauté des choses
Flétries par l’orage aspirées par le néant
Liliacées s’étiolant de pétale en pétale
S’étalant sur le sol dallé de ce dédale
Je pleure comme un fou des larmes de géant
Icare foudroyé par l’éclair de l’orgueil
Eurydice emportée par l’envie de savoir
Nous nous perdons au jeu de toucher et de voir
Ariane ô salvation dont nous faisons le deuil
La finesse parfois effleurant l’interstice
Nous percevons l’instant d’un rayon de lumière
L’espérance dormant au lit d’une rivière
Depuis Prométhée nous en buvons le calice
Océane amplitude à la liqueur des lèvres
Sirènes délivrant la musique d’Orphée
Nous planons sans douleur aux ailes de Morphée
Ivresse aquatique à l’écume de ces fièvres
Au printemps Dionysos illumine la scène
La même comédie depuis l’aube des âges
Dans l’ombre du théâtre où même les vieux sages
Écoutent ce chant qui sourd du pléistocène
Nomades depuis lors chiens errants de la route
Nous suivons cette étoile inaugurant la danse
Marteaux sans maître nous frappons l’or de la transe
Résilience éternelle obtenue dans le doute
Encor revient le jour à de nouvelles fleurs
Passions d’une plénitude odoriférante
Rosacées ponctuant la chanson sidérante
Du silence au-milieu des fusils mitrailleurs
Passent les nuits de jais passent les paysages
Dans le train cavalant cette fugace étreinte
Toujours nous nous débattons dans un labyrinthe
Les masques d’Éleusis recouvrent nos visages
Que je voulais t’offrir et qui se sont fanées
Au ravin devant nous l’étendue des années
L’amour du silence est dans la beauté des choses
Flétries par l’orage aspirées par le néant
Liliacées s’étiolant de pétale en pétale
S’étalant sur le sol dallé de ce dédale
Je pleure comme un fou des larmes de géant
Icare foudroyé par l’éclair de l’orgueil
Eurydice emportée par l’envie de savoir
Nous nous perdons au jeu de toucher et de voir
Ariane ô salvation dont nous faisons le deuil
La finesse parfois effleurant l’interstice
Nous percevons l’instant d’un rayon de lumière
L’espérance dormant au lit d’une rivière
Depuis Prométhée nous en buvons le calice
Océane amplitude à la liqueur des lèvres
Sirènes délivrant la musique d’Orphée
Nous planons sans douleur aux ailes de Morphée
Ivresse aquatique à l’écume de ces fièvres
Au printemps Dionysos illumine la scène
La même comédie depuis l’aube des âges
Dans l’ombre du théâtre où même les vieux sages
Écoutent ce chant qui sourd du pléistocène
Nomades depuis lors chiens errants de la route
Nous suivons cette étoile inaugurant la danse
Marteaux sans maître nous frappons l’or de la transe
Résilience éternelle obtenue dans le doute
Encor revient le jour à de nouvelles fleurs
Passions d’une plénitude odoriférante
Rosacées ponctuant la chanson sidérante
Du silence au-milieu des fusils mitrailleurs
Passent les nuits de jais passent les paysages
Dans le train cavalant cette fugace étreinte
Toujours nous nous débattons dans un labyrinthe
Les masques d’Éleusis recouvrent nos visages
Dari- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 357
Localisation : ici et là...
Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
Re: Rosacées
Très beau
maya- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 3020
Localisation : à l'ouest
Identité métaphysique : bouddhiste et yogas
Humeur : sereine
Date d'inscription : 21/04/2011
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