Pour une Sylphide
2 participants
Page 1 sur 1
Pour une Sylphide
Je t’ai croisé un soir
Peut-être avant l’aurore
Les lueurs étaient noires
Sous un vieux sycomore
Je t’ai dit je t’adore
Toi l’envoyée des Moires
Nous avons partagé
Du hasard cet alcool
Et nous avons nagé
Promesse dans l’apnée
Paroxysme d’alcôve
Le temps d’un bref envol
Dans des cieux dégagés
J’en ai perdu mes rimes
Si riches régulières
J’en ai perdu la frime
De ces phrases altières
Faisant nobles et fières
Oublier cet abîme
Sous mes pas de faussaire
J’ai dit la vérité
Je t’aime t’aime t’aime
Une fois le masque ôté
Tu m’as trouvé bien blême
Car voilà le problème
C’est la mortalité
Être amoureux aussi
D’une svelte sylphide
C’est demeurer ici
Laissant pousser les rides
Dans des visions arides
Je t’en donnai ainsi
Les secrets trop livides
Eh bien je le confesse
Pour ta chair idéale
Pour une autre caresse
J’aurai suivi Tantale
Rompu comme un vandale
La divine allégresse
Fureur sentimentale
J’ai touché la limite
Je n’ai plus su quoi dire
La vie s’en va si vite
Dans le coin d’un sourire
Il n’y a qu’ombre et désir
Dans le rêve où j’habite
Les maux du cœur sont gris
La lumière est orange
Devant les gens aigris
Le diable a l’air d’un ange
C’est un ballet étrange
De chats et de souris
Loin des yeux loin des roses
L’épine m’a blessé
Ô fugaces osmoses
Bouquets que tu composes
La couronne est tressée
Des abandons moroses
Les chants de l’âme peinent
A trouer les nuages
Loin de tes blancs rivages
Fragrance de verveine
De l’ivresse et de l’âge
Acmé de ma déveine
Alors sur le clavier
De cette déshérence
Le ton que vous aviez
Pour parler de l’errance
Modulant le silence
Fond comme un épervier
Tout coule sur ma peau
Des souvenirs des peurs
La lèvre sur l’appeau
Les joies et les terreurs
L’orgasme et la douleur
Quand vont au fil de l’eau
Les passions et les fleurs
Tu partiras pourtant
Dans un vent de tempête
Ton corps sera l’autan
Courbant la forte tête
De mon amour d’antan
Pour un typhon de fête
Ténèbres de la nuit
Pour l’esprit qui divague
Éradiquant le bruit
Amplifiant de la vague
L’écume qui zigzague
La marée qui s’enfuit
Alors pour ta candeur
Pour tes yeux ton parfum
Ta bouche ta chaleur
Pour le creux de tes reins
J’écrirai les confins
Infinis de ton cœur
Peut-être avant l’aurore
Les lueurs étaient noires
Sous un vieux sycomore
Je t’ai dit je t’adore
Toi l’envoyée des Moires
Nous avons partagé
Du hasard cet alcool
Et nous avons nagé
Promesse dans l’apnée
Paroxysme d’alcôve
Le temps d’un bref envol
Dans des cieux dégagés
J’en ai perdu mes rimes
Si riches régulières
J’en ai perdu la frime
De ces phrases altières
Faisant nobles et fières
Oublier cet abîme
Sous mes pas de faussaire
J’ai dit la vérité
Je t’aime t’aime t’aime
Une fois le masque ôté
Tu m’as trouvé bien blême
Car voilà le problème
C’est la mortalité
Être amoureux aussi
D’une svelte sylphide
C’est demeurer ici
Laissant pousser les rides
Dans des visions arides
Je t’en donnai ainsi
Les secrets trop livides
Eh bien je le confesse
Pour ta chair idéale
Pour une autre caresse
J’aurai suivi Tantale
Rompu comme un vandale
La divine allégresse
Fureur sentimentale
J’ai touché la limite
Je n’ai plus su quoi dire
La vie s’en va si vite
Dans le coin d’un sourire
Il n’y a qu’ombre et désir
Dans le rêve où j’habite
Les maux du cœur sont gris
La lumière est orange
Devant les gens aigris
Le diable a l’air d’un ange
C’est un ballet étrange
De chats et de souris
Loin des yeux loin des roses
L’épine m’a blessé
Ô fugaces osmoses
Bouquets que tu composes
La couronne est tressée
Des abandons moroses
Les chants de l’âme peinent
A trouer les nuages
Loin de tes blancs rivages
Fragrance de verveine
De l’ivresse et de l’âge
Acmé de ma déveine
Alors sur le clavier
De cette déshérence
Le ton que vous aviez
Pour parler de l’errance
Modulant le silence
Fond comme un épervier
Tout coule sur ma peau
Des souvenirs des peurs
La lèvre sur l’appeau
Les joies et les terreurs
L’orgasme et la douleur
Quand vont au fil de l’eau
Les passions et les fleurs
Tu partiras pourtant
Dans un vent de tempête
Ton corps sera l’autan
Courbant la forte tête
De mon amour d’antan
Pour un typhon de fête
Ténèbres de la nuit
Pour l’esprit qui divague
Éradiquant le bruit
Amplifiant de la vague
L’écume qui zigzague
La marée qui s’enfuit
Alors pour ta candeur
Pour tes yeux ton parfum
Ta bouche ta chaleur
Pour le creux de tes reins
J’écrirai les confins
Infinis de ton cœur
Dari- Affranchi des Paradoxes
- Nombre de messages : 357
Localisation : ici et là...
Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
Sujets similaires
» 14-18 : "On croit mourir pour la Patrie, on meurt pour des industriels."
» Cadeau pour Bradou pour son effort (leçons)
» Concerto pour deux cordes - Pour MrSonge-
» Pour Jo !
» Juste pour info et pour les amateurs d'économie...
» Cadeau pour Bradou pour son effort (leçons)
» Concerto pour deux cordes - Pour MrSonge-
» Pour Jo !
» Juste pour info et pour les amateurs d'économie...
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum