Douleur d'amor
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Douleur d'amor
Dans les nuits de ciment nous cherchons l'ouverture
Vers un ciel de papier, de rêve et de musique.
Entre veille et sommeil quelques points de suture
Avant l'aube, et la fin de l'orbe mélodique.
Cet amour dans le vide, entre fureur et mort,
Immense et dépassant mes loups et mes corbeaux,
Cet amour qui me fait toujours quitter le port,
N'est-ce que l'illusion de trouver ces corps beaux ?
Rien ne sert de courir plus vite que les notes,
Le cœur se perd encor sur le clavier du temps.
Grotte arctique et sauvage où, seule, tu grelottes,
Attendant l'improbable élégie du printemps.
Cette béance intense, infinie, qui m'étreint,
Est-ce dieu, démon ou convulsion de la chair,
Succube susurrant son rythme entre mes reins ?
Asphyxié de désir, je demande un peu d'air...
Puis, les flots reculés comme à la marée basse,
Je ramasse en errant d'étranges coquillages.
Le chant des naïades secouant ma carcasse,
Graves cérémonies, calmes enfantillages.
Un sourire, une éclipse - un songe où se damner -
Colline où s'épancher, oubliant pour une heure
La souffrance et la peur, le gouffre des années,
Corolles dépliées, l'offrande de la fleur...
Un instant pour l'extase, et le vent s'illumine
De slaves psalmodies et de violons tsiganes.
Partitions délavées qu'un musicien rumine
Au milieu des débris d'un ancien monde insane.
Un instant de plaisir - et déjà tout s'échappe -
Tes courbes, ton parfum, ton rire et ton accent.
A peine réunis, l'horloge nous rattrape
Et la joie m'abandonne en cascades de sang.
Aurore - hagard, idiot - je contemple la plage
Où déjà le soleil a rongé les nuances.
Je ne ressens plus rien, plus de vent, plus de rage,
Plus de ravins sans fond, mais plus de fulgurances.
Dans les nuits de métal, nous cherchons la lumière,
Et dans le plaisir nous la trouvons pour une heure.
Mais des scansions scandées jusque dans les chaumières
Nous ressentons d'aimer l'ineffable douleur.
Vers un ciel de papier, de rêve et de musique.
Entre veille et sommeil quelques points de suture
Avant l'aube, et la fin de l'orbe mélodique.
Cet amour dans le vide, entre fureur et mort,
Immense et dépassant mes loups et mes corbeaux,
Cet amour qui me fait toujours quitter le port,
N'est-ce que l'illusion de trouver ces corps beaux ?
Rien ne sert de courir plus vite que les notes,
Le cœur se perd encor sur le clavier du temps.
Grotte arctique et sauvage où, seule, tu grelottes,
Attendant l'improbable élégie du printemps.
Cette béance intense, infinie, qui m'étreint,
Est-ce dieu, démon ou convulsion de la chair,
Succube susurrant son rythme entre mes reins ?
Asphyxié de désir, je demande un peu d'air...
Puis, les flots reculés comme à la marée basse,
Je ramasse en errant d'étranges coquillages.
Le chant des naïades secouant ma carcasse,
Graves cérémonies, calmes enfantillages.
Un sourire, une éclipse - un songe où se damner -
Colline où s'épancher, oubliant pour une heure
La souffrance et la peur, le gouffre des années,
Corolles dépliées, l'offrande de la fleur...
Un instant pour l'extase, et le vent s'illumine
De slaves psalmodies et de violons tsiganes.
Partitions délavées qu'un musicien rumine
Au milieu des débris d'un ancien monde insane.
Un instant de plaisir - et déjà tout s'échappe -
Tes courbes, ton parfum, ton rire et ton accent.
A peine réunis, l'horloge nous rattrape
Et la joie m'abandonne en cascades de sang.
Aurore - hagard, idiot - je contemple la plage
Où déjà le soleil a rongé les nuances.
Je ne ressens plus rien, plus de vent, plus de rage,
Plus de ravins sans fond, mais plus de fulgurances.
Dans les nuits de métal, nous cherchons la lumière,
Et dans le plaisir nous la trouvons pour une heure.
Mais des scansions scandées jusque dans les chaumières
Nous ressentons d'aimer l'ineffable douleur.
Dari- Affranchi des Paradoxes
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Identité métaphysique : humain, trop humain
Humeur : la nuit sera calme
Date d'inscription : 13/04/2012
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