La loi 21 (Québec) et la laïcité

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Je prends comme point de départ du thème de la laïcité le Québec et notre débat actuel sur la loi 21 qui est contesté devant les tribunaux.

Au Canada, la liberté de religion et de culte est protégé par la charte des droits et libertés. Celle-ci est intégré dans notre constitution depuis 1982. Pour faire passer la pillule, la constition inclus également une clause dérogatoire. Celle-ci permet à une province d'adopter une loi bénéfique pour le bien commun même si celle-ci contrevient à la charte. Cette clause doit aussi être renouvelée tout les 5 ans.

En 2019, le Québec a adopté la La Loi sur la laïcité de l'État. Elle défini le Québec comme étant un état laïque pour la première fois. Elle interdit le port de signes religieux aux employés de l'état en position d'autorité coercitive et aux enseignants du réseau scolaire public.

Cette loi est contraire à la charte puisqu'elle limite la liberté de religion. Le gouvernement a inclus à l'intérieure de celle-ci la fameuse clause dérogatoire.

En avril 2021, la Cour supérieure du Québec confirme la validité de la loi tout en affirmant qu'elle ne s'applique pas aux écoles publiques de la minorités anglophones du Québec. Cela serait contraire à un droit protégé pour les anglo dans la constitution canadienne.

D'un côté, nous avons le mouvement laïque québécois qui trouve que cette loi ne va pas assez loin.

De l'aute, il y a les opposants qui affirment que la loi a été créé pour viser les femmes musulmanes qui portent le voile. Ainsi, elle serait discriminatoire et jetterais de l'huile sur le feu de l'islamophobie. Nous ne pouvons nier la violence envers la minorité musulmanes surtout depuis l'attentat à la grande mosqué de Québec. Les personnes qui s'opposent à la loi 21 affirment faire la promotion de la laïcité inclusive.

Le débat divise beaucoup. Les Canadiens hors Québec, majoritairement anglophones, étant contre et les Québécois appuyant majoritairement cette loi. La religion est un sujet sensible. Avant la révolution tranquille des années 1960, le clergé contrôlait tout. Les écoles et les hopitaux appartenaient à l'Église et les évêques censuraient les médias. En quelques années, l'état québécois a récupéré les écoles (sauf quelques écoles privées) et les hopitaux. Certains arborent toujours un crucifix sur leurs façades ou dans certains locaux. En même temps, les noms de rue, de ville et autres portent souvent des noms de "saint". Plusieurs en appelle à protéger tout cela au nom du "patrimoine". L'assemblée nationale du Québec a tout de même décidé de montrer l'exemple en retirant le crucifix du salon bleu en 2019.

Tout cela pose la question définir la laïcité.