Lavoisier
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Lavoisier
Ce Professeur Lavoisier porte
Le nom d'un savant très connu
Esprit génial : des lycées portent
Son nom, même des Instituts.
Lavoisier, était un chimiste
Mais on ne riait pas en ces temps
On décapitait des artistes
Des savants, en un rien de temps.
C'était le temps de la Terreur
Peu importait la connaissance
Si l'on avait fait une erreur
Ou était de bonne naissance.
Aujourd'hui, ils sont à l'abri
Ils ne sont pas menacés
Professeurs qui ont de l'esprit
S'engraissant à la Faculté.
Toute la France les adule,
Les regarde avec grand respect
Ecoute même les plus nuls
Comme on boit du petit lait.
Que font-ils ? Ils passent le temps
Se prélassant dans leurs fauteuils
Vous toisent d'un air méprisant :
Chercheurs ne cherchant que d'un oeil.
Et que vont-ils donc nous trouver,
Ces fameux chercheurs paresseux
Payés de nos propres deniers
Qui leurs sont dus, c'est pour eux
Que nous trimons comme des cons,
Pour celui-ci ou celui là.
Quand on sait tout, que cherche t'on ?
Briller, s'illustrer ici-bas.
Mais quelle engeance, tous ces gens
Docteurs, Professeurs, regardez
Ces parasites bien portants
Qu'Humains je ne peux pas nommer.
Ah ! Revienne la guillotinne !
Non pas pour les vrais Lavoisier
Mais pour ces crétins qui nous minent
En se prenant pour Lavoisier.
Le nom d'un savant très connu
Esprit génial : des lycées portent
Son nom, même des Instituts.
Lavoisier, était un chimiste
Mais on ne riait pas en ces temps
On décapitait des artistes
Des savants, en un rien de temps.
C'était le temps de la Terreur
Peu importait la connaissance
Si l'on avait fait une erreur
Ou était de bonne naissance.
Aujourd'hui, ils sont à l'abri
Ils ne sont pas menacés
Professeurs qui ont de l'esprit
S'engraissant à la Faculté.
Toute la France les adule,
Les regarde avec grand respect
Ecoute même les plus nuls
Comme on boit du petit lait.
Que font-ils ? Ils passent le temps
Se prélassant dans leurs fauteuils
Vous toisent d'un air méprisant :
Chercheurs ne cherchant que d'un oeil.
Et que vont-ils donc nous trouver,
Ces fameux chercheurs paresseux
Payés de nos propres deniers
Qui leurs sont dus, c'est pour eux
Que nous trimons comme des cons,
Pour celui-ci ou celui là.
Quand on sait tout, que cherche t'on ?
Briller, s'illustrer ici-bas.
Mais quelle engeance, tous ces gens
Docteurs, Professeurs, regardez
Ces parasites bien portants
Qu'Humains je ne peux pas nommer.
Ah ! Revienne la guillotinne !
Non pas pour les vrais Lavoisier
Mais pour ces crétins qui nous minent
En se prenant pour Lavoisier.
Le métier de chercheur
Chercher, c'est être explorateur
Du possible et de l'impossible,
Cela tout en étant la cible
De sérieux évaluateurs.
Chercher, c'est être traducteur,
Déchiffrer l'incompréhensible,
En faire une prose lisible,
Dialoguer avec ses lecteurs.
Citoyen, tu me subventionnes,
Je sais que parfois ça t'étonne,
Le désordre sur mon chantier.
Si tu prends ça pour du laxisme
Ou pour du bel amateurisme,
Détrompe-toi, c'est un métier.
Du possible et de l'impossible,
Cela tout en étant la cible
De sérieux évaluateurs.
Chercher, c'est être traducteur,
Déchiffrer l'incompréhensible,
En faire une prose lisible,
Dialoguer avec ses lecteurs.
Citoyen, tu me subventionnes,
Je sais que parfois ça t'étonne,
Le désordre sur mon chantier.
Si tu prends ça pour du laxisme
Ou pour du bel amateurisme,
Détrompe-toi, c'est un métier.
Re: Lavoisier
Je pense que tu parles de ces chercheurs souvent mal payés qui travaillent pour cette noble institution nommée le CNRS. Là, je pense, nous avons affaire à des passionnés.
Je faisais référence à un autre genre de "chercheur", Professeur en médecine (je ne nommerai pas la spécialité), qui se remplit aussi les poches par des consultations hors de prix (pas toujours remboursées), vit de sa notoriété et méprise tout ce qui est en dessous de lui (y-compris les patients qui s'adressent à eux, souvent après un long parcours de souffrance).
Vois-tu : je n'admets pas ça, ces gens-là, je leur rentre dans le chou (mais en vers...)
Je faisais référence à un autre genre de "chercheur", Professeur en médecine (je ne nommerai pas la spécialité), qui se remplit aussi les poches par des consultations hors de prix (pas toujours remboursées), vit de sa notoriété et méprise tout ce qui est en dessous de lui (y-compris les patients qui s'adressent à eux, souvent après un long parcours de souffrance).
Vois-tu : je n'admets pas ça, ces gens-là, je leur rentre dans le chou (mais en vers...)
Re: Lavoisier
Un lien
http://filofilo.canalblog.com/archives/2010/01/05/16391641.html
vers le témoignage (en forme d'anecdote) de la secrétaire d'un de ces monstres d'arrogance.
http://filofilo.canalblog.com/archives/2010/01/05/16391641.html
vers le témoignage (en forme d'anecdote) de la secrétaire d'un de ces monstres d'arrogance.
Re: Lavoisier
Oui, ça semble tout à fait réaliste malheureusement... c'est pas marrant pour la secrétaire. Mais que dire des "patients" qui n'ont qu'à patienter, alors que, s'ils s'adressent à ces gens, c'est sûrement pas parce que tout va bien ?
En tout cas, j'ai envoyé mon poème à la personne visée, (après m'être faite envoyer paître quand même, et un autre mail auquel il n'a pas répondu..) qu'il l'a très mal pris. Je résiste pas à copier sa réponse à mon poème :
"Votre violence extrême déclenchée par des propos de simple bon sens laissent a penser que j'avais visé juste.
Il vous est plus facile d'insulter celui qui vous regarde que de vous regarder.
Poésie pour mieux se voir ou pour eviter ??...un autre temesta??
De la part d'un "médecin", qui ne me connait pas, c'est quand même gonflé (même si moi j'ai été gonflée). Enfin.... moi, je trouve pas mon poème insultant, je lui ai dit d'ailleurs, à part "la guillotine", mais c'était une métaphore pour aller avec Lavoisier, le vrai, arf, qui lui est bel et bien passé par la guillotine alors qu'il était un vrai savant !
En tout cas, j'ai envoyé mon poème à la personne visée, (après m'être faite envoyer paître quand même, et un autre mail auquel il n'a pas répondu..) qu'il l'a très mal pris. Je résiste pas à copier sa réponse à mon poème :
"Votre violence extrême déclenchée par des propos de simple bon sens laissent a penser que j'avais visé juste.
Il vous est plus facile d'insulter celui qui vous regarde que de vous regarder.
Poésie pour mieux se voir ou pour eviter ??...un autre temesta??
De la part d'un "médecin", qui ne me connait pas, c'est quand même gonflé (même si moi j'ai été gonflée). Enfin.... moi, je trouve pas mon poème insultant, je lui ai dit d'ailleurs, à part "la guillotine", mais c'était une métaphore pour aller avec Lavoisier, le vrai, arf, qui lui est bel et bien passé par la guillotine alors qu'il était un vrai savant !
Re: Lavoisier
Remarque, c'est peut-être un descendant de Lavoisier ? Dans ce cas, ça aurait pu lui rappeler un passé familial pénible... le pauvre. C'est vrai, avoir un ancêtre écourté...
Re: Lavoisier
Cochonfucius a écrit:Je ne sais pas si Lavoisier s'est reproduit...
C'était pas trop son truc.
Oh ! On peu bien faire de la science et se reproduire, non ?
Re: Lavoisier
La famille Curie, oui.
Mais je veux dire que le personnage Lavoisier que nous décrit l'histoire n'était pas le moins du monde porté sur les activités conjugales et familiales, bien que sa femme fût charmante et fine.
Mais je veux dire que le personnage Lavoisier que nous décrit l'histoire n'était pas le moins du monde porté sur les activités conjugales et familiales, bien que sa femme fût charmante et fine.
La science
Je ne sais pas apprendre au fil des expériences
Et je n'en ai jamais tiré rien de concret.
Bien des choses pour moi ont un puissant attrait
Qu'en même temps j'observe avec de la méfiance.
Or, moi, qui suis censé produire de la science,
Je ne sais pas très bien ce que c'est, pour de vrai.
J'ai appris là-dessus des principes abstraits
Dans d'énormes bouquins, à lire avec patience.
Compagne de la science, au niveau supérieur,
L'épistémologie introduit les meilleurs
Critères pour trouver ce qui la délimite.
Rebelle à ces travaux est mon inspiration,
Qui désormais renonce à ces opérations,
Préférant versifier sur un rêve ou un mythe.
Et je n'en ai jamais tiré rien de concret.
Bien des choses pour moi ont un puissant attrait
Qu'en même temps j'observe avec de la méfiance.
Or, moi, qui suis censé produire de la science,
Je ne sais pas très bien ce que c'est, pour de vrai.
J'ai appris là-dessus des principes abstraits
Dans d'énormes bouquins, à lire avec patience.
Compagne de la science, au niveau supérieur,
L'épistémologie introduit les meilleurs
Critères pour trouver ce qui la délimite.
Rebelle à ces travaux est mon inspiration,
Qui désormais renonce à ces opérations,
Préférant versifier sur un rêve ou un mythe.
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