Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
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Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
je vous préviens tout de suite que l'article qui suit est conséquent, vous êtes libres de le lire ou non, même juste le début, mais après tout vous en êtes capables.
Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
Enquêtons sur les justifications que les musulmans font des atrocités de Mahomet
par Sam Shamoun
http://answering-islam.org/Shamoun/antagonizing.htm
traduction : caius
Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
Enquêtons sur les justifications que les musulmans font des atrocités de Mahomet
par Sam Shamoun
http://answering-islam.org/Shamoun/antagonizing.htm
traduction : caius
- Spoiler:
INTRODUCTION
Souvent, quand des chrétiens et d'autres évoquent les atrocités commises par Mahomet, comme le pillage de caravanes et les assassinats barbares, les musulmans tentent de justifier ces crimes odieux en affirmant que Mahomet ne faisait que se défendre contre ceux qui les premiers l’avaient persécuté, lui et ses disciples. Par exemple, les musulmans tentent de justifier les raids de Mahomet sur les caravanes mecquoises en affirmant que les Mecquois s’étaient d’abord attaqués à Mahomet et aux musulmans et les avaient chassés de leurs maisons et de leurs propriétés. Les attaques de Mahomet sur les caravanes n’auraient donc eu pour but que de récupérer une partie des biens qui avaient été injustement volés aux musulmans par les païens.
Nous allons montrer dans cet article que l'affirmation selon laquelle les païens sont ceux qui, les premiers, ont persécuté Mahomet n'est pas étayée par les sources islamiques. Nous allons voir que les sources islamiques montrent bien au contraire que ce fut Mahomet qui le premier agressa et exaspéra les Mecquois païens en insultant leur religion et les valeurs, enflammant du même coup la colère des Mecquois et les incitant aux représailles qui suivirent contre Mahomet et ses partisans.
Un autre point qui mérite d'être souligné est que ce sont les sources islamiques elles-mêmes qui contredisent la thèse si répandue chez les musulmans que ce furent les païens qui cherchèrent querelle à Mahomet. Dans presque tous les conflits dans le monde, guerres entre nations ou disputes entre particuliers, si l'on posait la question aux parties en cause la réponse serait presque toujours que « c’est l'autre qui a commencé ». C’est toujours l’autre le responsable de la confrontation. Le bon sens dit que pour établir la vérité, il faut examiner les arguments avancés par les deux parties. L'histoire est souvent écrite par les vainqueurs. Cela ne veut pas nécessairement que leur version des faits est vraie.
Que les sources islamiques disent que les païens commencèrent à persécuter les musulmans sans raison est prévisible mais contestable : il est habituel est d’attribuer tous les torts aux adversaires. Dans notre cas, ce qui est étonnant est que même les sources islamiques ne confirment pas la version populaire que ce sont les païens qui déclenchèrent les hostilités avec Mahomet. Comme cela est si souvent le cas, nous n'avons pas de témoignages et/ou d’écrits des vaincus, ceux qui n'ont pas embrassé l'Islam. Nous disposons seulement de textes rédigés du point de vue des musulmans, à savoir le point de vue de ceux qui l'emportèrent. Mais même en se fondant sur cette compilation de documents partisans, on voit bien que les évènements se passèrent très différemment de ce que les apologistes musulmans veulent nous faire croire aujourd'hui.
La preuve
Les citations suivantes sont extraites de l'œuvre monumentale sur l’histoire de l'islam écrite par al-Tabari, le célèbre historien et commentateur musulman du Coran, intitulée « L'histoire d’al-Tabari». Nous utiliserons également la traduction d’Alfred Guillaume en langue anglaise de la biographie de Mahomet par Ibn Ishaq, le « Sirat Rasulullah », intitulée "La vie de Muhammad" (Oxford University Press, Karachi, dixième impression 1995).
En ce qui concerne le début de la prédication de Mahomet à la Mecque, Al-Tabari note :Ibn Houmayd-Salamah-Ibn Ishaq: «Le Messager de Dieu proclama le message de Dieu ouvertement et appela publiquement sa tribu à l'Islam. Quand il le fit, ils ne se détournèrent pas de lui ni ne le rejetèrent de quelque façon que ce soit, pour ce que j’en ai entendu, jusqu'à ce qu'il parle de leurs dieux et les dénonce. Quand il fit cela, ils changèrent d’attitude et s’unirent dans l'opposition et l'hostilité envers lui, à l'exception de ceux d'entre eux que Dieu avait protégé de l'erreur par le biais de l'islam. Ces derniers étaient peu nombreux et pratiquaient leur foi en secret. Cependant son oncle Abou Talib était bienveillant pour lui et le protégea et se fit pour lui un rempart contre eux. Le Messager de Dieu continua à accomplir l’œuvre de Dieu et à proclamer Son message, ne se laissant décourager par rien. Lorsque Qouraysh vit qu'il ne voulait pas leur donner satisfaction, ils s’opposèrent à son rejet de leurs coutumes et à sa dénonciation de leurs dieux et voyant que Abou Talib le protégeait, le mettant à l'abri du mal et ne le leur livrant, un certain nombre de nobles de Quraysh composé d'hommes tels que Utbah ibn Rabi'ah, Shaybah ibn Rabi'ah, Abu al-Bakhtari ibn Hisham, Ibn al-Aswad ibn al-Muttalib, al-Walid Al-Jahl Mughirah, Abu ibn Hisham, ibn al-As Wa'il et Nubayh, Munabbih et les fils d'al-Hajjaj se rendirent chez Abou Talib et lui dirent: «Abou Talib, votre neveu a insulté nos dieux, dénoncé notre religion, tourné en dérision nos valeurs et nous dit que nos ancêtres ont été égarés. Soit vous freinez ses attaques contre nous soit vous nous laissez les mains libres pour nous occuper de lui, car vous êtes aussi opposé à lui que nous le sommes et nous allons nous occuper de lui pour vous. " Abu Talib leur donna une réponse apaisante et refusa poliment, et on le laissa. Le Messager de Dieu continua comme avant, en proclamant la foi de Dieu et en appelant les gens à lui.
Après cela, Muhammad fut isolé dans Qouraysh et ils s’écartaient de lui et nourrissaient une haine secrète pour lui. Ils parlaient souvent de lui entre eux et s’encourageaient les uns les autres contre lui. Finalement, ils allèrent une fois de plus chez Abu Talib. "Abou Talib, dirent-ils," nous vous tenons en grand respect entre nous à cause de votre âge, de votre noblesse et de votre rang. Nous vous avons demandé d'interdire à votre neveu de nous attaquer mais vous ne l'avez pas fait. Par Dieu, nous ne pouvons plus supporter ce dénigrement de nos ancêtres, cette dérision de nos valeurs et ce mépris de nos dieux. Soit vous le retenez soit nous nous battrons jusqu'à ce que l'un des côtés soit détruit, » ou des paroles de cette sorte. Puis ils sont partis. Cet éclat et l'inimitié de sa tribu affligeaient grandement Abu Talib, mais il ne pouvait se résoudre à leur céder le Messager de Dieu ou à l'abandonner.
Muhammad ibn al-Husayn Ahmad al-Mufaddal-Asbat al-Suddi : Un certain nombre d'hommes de Qouraysh se concertèrent avec un certain nombre d'autres cheikhs de Qouraysh et se dirent : «Allons chez Abou Talib lui parler de Muhammad : il nous rendra justice contre lui et lui ordonnera de s'abstenir d’injurier nos dieux. Et nous, nous lui laisserons le dieu qu'il adore parce nous devons craindre que ce vieil homme meure et qu’alors nous nous laissions aller à faire quelque chose que les Arabes nous reprocheraient et qu’ils disent: «Ils l'ont laissé tranquille jusqu'à ce que son oncle soit mort et puis ils ont porté la main sur lui."
Ils ont envoyé l’un des leurs, dont le nom est al-Muttalib, chez Abu Talib pour lui demander la permission de les laisser entrer. Il a dit: "Voici les cheikhs et les nobles de votre tribu qui demandent la permission de vous rendre visite." Il lui a dit de les prier d’entrer et quand ils l'ont fait ils ont dit : «Abu Talib, tu es notre aîné et notre chef, alors rends-nous la justice contre ton neveu et ordonne-lui de s'abstenir d’injurier nos dieux et nous le laisserons à son dieu. »
Abou Talib envoya chercher le Messager de Dieu et quand il arriva, il lui dit : «Mon neveu, voici les cheikhs et les nobles de votre tribu. Ils ont demandé justice contre vous, vous devez renoncer à insulter leurs dieux et ils vous laisseront votre Dieu. " «Mon oncle, dit-il, pourquoi ne les appellerais-je pas à quelque chose qui est meilleur pour eux que leurs dieux ? » «A quoi voulez-vous les appeler ? » a-t-il demandé. Il répondit : «Je les appelle à prononcer une parole par laquelle les Arabes se soumettront à eux et par laquelle ils régneront sur les non-Arabes. » Abou Jahl s’est écrié parmi le rassemblement, «Qu'est-ce que c’est, par votre père ? Nous le ferons et dix fois même. » Il répondit : «Ce que vous devriez dire c’est : « Il n'y a de dieu que Dieu. » A cela ils ont pris peur et dirent : « Demandez-nous n'importe quoi plutôt que ça ! »Mais il a dit : «Si vous veniez m'apporter le soleil et le mettiez dans ma main, je ne vous demanderais pas autre chose que cela. »
Ils se levèrent en colère et lui dirent : «Par Dieu, nous te rabaisserons toi et ton Dieu, qui t’ordonne de faire cela !" "Leurs chefs se précipitèrent dehors, exhortant : Allez et restez fidèles à vos dieux : c’est un trompeur ...», aux mots «rien que des inventions." (L'histoire d'al-Tabari: Muhammad à La Mecque, traduit et annoté par W. Montgomery Watt et MV McDonald [State University of New York Press, Albany 1988], tome VI, pp. 93-95;)Kurayb Abou Oussama et Ibn-Abu-Waki' ibn al-A'mash-'Abbad-Saïd Abbas Ibn Jubayr' : Quand Abou Talib est tombé malade, un certain nombre de Quraysh lui ont rendu visite, parmi eux Abou Jahl, qui a dit: «Votre neveu insulte nos dieux et fait et dit toutes sortes de choses. Pourquoi ne le faites-vous pas chercher pour lui interdire de le faire ? "... Abou Talib lui a dit:« Mon neveu, comment se fait-il que votre tribu se plaigne de vous et prétende que vous insultez leurs dieux et dites ceci et cela ?" Ils firent pleuvoir sur lui des accusations puis le Messager de Dieu a parlé et a dit: «Mon oncle, je veux qu’ils prononcent une parole. S’ils la disent, les Arabes se soumettront à eux et les non-Arabes leur paieront la jizyah." Ils furent impressionnés par cette parole et dirent: «Nous disons Oui, par votre père, et dix fois ! Qu'elle est cette parole ? » Abu Talib a dit: «Que faut-il dire, mon neveu? » Il répondit: «Il n'y a pas de dieu que Dieu. » Ils se levèrent furieux en secouant la poussière de leurs vêtements et dirent: «A-t-il fait des dieux un dieu ? C'est en effet une chose vraiment étonnante». Puis vint la révélation commençant par les mots prononcés par ces hommes et se terminant par "ils n'ont pas encore goûté à Mon châtiment." Ce sont les mots exacts du témoignage d’Abu Kurayb ...
Lorsque Qouraysh apprit que Abou Talib avait refusé d'abandonner le Messager de Dieu et de le livrer et était déterminé à rompre avec eux sur ce point et à devenir leur ennemi, ils ont amené Umarah ibn Walid ibn al-Mughirah et on dit : «Abu Talib, voici Umarah ibn al-Walid, le plus brave, le plus doué en poésie et le plus beau jeune homme dans Qouraysh. Prenez-le, son intelligence et son soutien seront vôtre. Prenez-le comme un fils et il est vôtre, et levez la main de votre neveu qui s'est opposé à votre religion et à la religion de vos ancêtres, qui a semé la discorde dans votre tribu et qui a tourné en dérision ses valeurs, et nous le tuerons. Un homme pour un homme. »
Après cela, la situation s'est détériorée, l'hostilité devint plus dure et les gens s’écartaient les uns des autres et montraient une haine ouverte envers l’autre. Ensuite, les Qurayshites s’excitèrent mutuellement contre ceux de leurs différents clans qui étaient devenus Compagnons du Messager de Dieu et avaient accepté l'islam avec lui. Chaque clan s’est retourné contre ceux de ses membres qui étaient musulmans, les tourmentant et essayant de les forcer à quitter leur religion. Dieu a protégé son Messager d'eux grâce à son oncle Abou Talib qui vit ce que les Qurayshites faisaient parmi les Banu Hashim et les Banu al-Muttalib et leur demanda de le suivre pour protéger et défendre le Messager de Dieu ...
'Ali ibn Nasr ibn 'Ali al-Jahdami et Abd ibn al-Warith ibn Abd al-Samad 'Abd al-Warith-' ibn 'Abd al-Samad 'Abd al-Warith-al-Attar Aban-Hisham ibn Urwa-Urwa : Il écrivit à Abd al-Malik, se référant comme suit à l'Envoyé de Dieu : Quand il appela son peuple à la voie et à la lumière qui lui avaient été révélées et pour laquelle Dieu l’avait envoyé, ils ne s’écartèrent pas de lui au début de sa prédication et étaient sur le point de l'accepter. Cependant lorsqu’il a parlé de leurs idoles, des hommes riches de Qouraysh qui étaient venu d’al-Taïf en prirent ombrage et réagirent vivement contre lui, n’aimant pas ce qu'il disait ... »(Ibid., pp. 95-98)
Abu Ja'far (al-Tabari): Quand les Compagnons du Messager de Dieu qui émigrèrent en Abyssine furent partis, le Messager de Dieu continua sa prédication à la Mecque en secret et ouvertement, protégé par Dieu via son oncle Abou Talib et par ceux de son clan qui avaient répondu à son appel à l’aide. Lorsque Qoraysh vit qu'ils n'avaient aucun moyen de l'attaquer physiquement, ils l'accusèrent de sorcellerie, de divination, de folie et d'être un poète. Ils commencèrent à éloigner de lui ceux dont ils craignaient qu’ils puissent l'écouter et le suivre. La mesure la plus grave qu’ils prirent à l'époque fut la suivante :
Ibn Houmayd-Salamah-Muhammad Ishaq-Yahya ibn Urwa ibn Urwa al-Zubayr - son père-'Abdallah ibn 'Amr ibn al-As : je lui ai dit: «Quelle a été la pire attaque des Qouraysh envers le Messager de Dieu dont vous avez été témoin quand ils lui ont ouvertement manifesté leur hostilité ?" Il répondit : «J'étais avec eux lorsque leurs nobles s'assemblèrent un jour dans le Hijr et discutèrent du Messager de Dieu. Ils ont dit : "Nous n'avions jamais rien vu de semblable à ce que nous avons enduré de cet homme. Il a tourné en dérision nos valeurs, insulté nos ancêtres, vilipendé notre religion, introduit la division entre nous et insulté nos dieux. Nous avons enduré beaucoup de lui"ou des mots de ce genre. Tandis qu'ils disaient cela, le Messager de Dieu apparut tout à coup et alla embrasser la pierre noire. Puis il passa près d'eux en faisant la circumambulation et à ce moment ils ont fait sur lui des remarques diffamatoires. Je pouvais voir sur le visage du Messager de Dieu qu'il les avait entendus mais il continua. Quand il passa pour la deuxième fois ils firent des remarques similaires et je pouvais voir sur son visage qu'il avait entendu, mais là encore, il continua. Puis il passa pour la troisième fois et ils firent des remarques similaires mais cette fois il s'arrêta et dit : "Écoutez, hommes de Quraysh. Par Celui dans la main de qui l'âme de Muhammad repose, je vous ai apporté le massacre." Ils furent secoués par ces paroles et ce fut comme si chacun d'entre eux avait un oiseau perché sur la tête, même ceux d'entre eux qui auparavant avaient proposé contre lui les plus sévères mesures lui parlèrent d'un ton conciliant en utilisant les expressions polies qu’ils pouvaient trouver, et il dit: «Entrez dans le vrai chemin, Abu al-Qasim, par Dieu vous n'avez jamais été ignorants. »
«Le Prophète se retira et le lendemain ils se réunirent de nouveau dans le Hijr et j’étais ('Abdallah ibn' Amr ibn al-As) à nouveau présent. Ils se dirent entre eux : «Vous parliez des désagréments que vous avez endurés et des choses que Muhammad vous a fait mais quand il menace ouvertement, vous reculez devant lui. »Tandis qu'ils disaient cela, le Messager de Dieu apparut tout à coup et ils se ruèrent sur lui comme un seul homme et l'entourèrent, disant : «Est-ce toi qui dit ceci et cela ? » répétant ce qu'ils avaient entendu de sa dénonciation de leurs dieux et de leur religion. Le Prophète a dit : « Oui, je suis celui qui dit cela. »
«Je vis alors l'un d'eux saisir son manteau mais Abou Bakr se tenait devant lui en pleurant et en disant : « Malheur à vous tous ! Souhaitez-vous tuer un homme parce qu'il dit : Mon Seigneur est Dieu ? "Alors ils se retirèrent et c’est l’acte le plus grave j'aie jamais vu Qouraysh lui faire. » (Ibid., pp. 101-102)
Le Coran dit :
N'injuriez pas ceux qu'ils invoquent, en dehors d'Allah car par agressivité ils injurieraient Allah, dans leur ignorance. De même, Nous avons enjolivé (aux yeux) de chaque communauté sa propre action. Ensuite, c'est vers leur Seigneur que sera leur retour ; et Il les informera de ce qu'ils oeuvraient. Sourate 6: verset 108
Le réputé commentateur musulman Ibn Kathir fournit le contexte historique du passage qui précède :L'interdiction d'insulter les faux dieux des mécréants pour qu’ils n’insultent pas Allah
Allah interdit à Son Messager et aux croyants d'insulter les fausses divinités des idolâtres, bien qu'il y ait un avantage clair à le faire. Insulter leurs divinités mènera à un mal plus grand que son profit, car les idolâtres pourraient exercer des représailles en insultant Allah, le Dieu des croyants, nul n'a le droit d'être adoré à part Lui. `Ali ibn Abi Talha dit que Ibn` Abbas a commenté ainsi cet Ayah [6:108]: «Ils (les mécréants) ont dit:« O Muhammad ! Vous allez cesser d'insulter nos dieux ou nous insulterons votre Seigneur.» Par la suite, Allah interdit aux croyants d'insulter les idoles des mécréants ..."` Abdur-Razzaq a rapporté que Ma`mar a dit que Qatadah a dit : " les musulmans insultaient les idoles des mécréants et les infidèles se vengèrent en insultant Allah à tort, sans connaissance ... »
Source : http://tafsir.com/default.asp?sid=6&tid=16314
Tout comme ibn Ishaq :
Abou Jahl a rencontré l'apôtre, à ce que j'ai entendu, et lui a dit : «Par Dieu, Muhammad, vous devrez arrêter la malédiction de nos dieux ou nous maudirons le Dieu que vous servez. Alors Dieu a révélé : «N'injuriez pas ceux qu'ils invoquent, en dehors d'Allah car par agressivité ils injurieraient Allah dans leur ignorance ». On m'a dit que l'apôtre s'est abstenu de maudire leurs dieux et commença à les appeler à Allah. (Guillaume Alfred, p. 162)
Courte analyse
Les textes qui précèdent nous amènent à faire les observations suivantes. Quand Mahomet a commencé à prêcher l'islam et à inviter les gens à son dieu, les Mecquois se montrèrent pas d’emblée hostiles à son égard et l’écoutèrent même. Les Mecquois ne commencèrent à manifester de l'hostilité envers Mahomet qu’après qu'il eut commencé à attaquer leurs dieux, leur religion et leurs valeurs traditionnelles. En ayant marre de ses insultes envers leur religion, les païens menacèrent de ridiculiser le Dieu de Mahomet en représailles. C'est alors que Dieu intervint opportunément par « la révélation» d’un verset ordonnant aux musulmans de s'abstenir d'insulter les idoles pour empêcher les païens de l'injurier.
Donc, au départ, ce ne furent pas les Mecquois qui querellèrent Mahomet et ses partisans, mais Mahomet qui exaspéra les Mecquois en dénigrant et insultant leurs dieux.
Dans un premier temps, les Mecquois cherchèrent des moyens pacifiques de trouver un modus vivendi avec Mahomet, essayant d'éviter toute division et hostilité entre eux. Au lieu d'accepter, Mahomet essaie de soudoyer les Mecquois en leur promettant la domination sur les autres peuples : les Arabes et les non-Arabes. Mahomet les menace également de châtiments s’ils refusent d'accepter l'Islam.
Notez, par exemple, la citation suivante d'al-Tabari :Ibn Humayd- Salamah- Muhammad ibn Ishaq- Yazid ibn Ziyad- Muhammad ibn Ka‘b al-Qurazi: Ils se sont réunis contre lui et parmi eux il y avait Abou Jahl ibn Hisham qui a dit, alors qu'ils se rassemblaient devant sa porte : " Muhammad affirme que si vous le suivez dans sa religion, vous serez les rois des Arabes et des non-Arabes, qu’après votre mort, vous serez ramené à la vie et que vous serez dans des jardins comme les jardins du Jourdain. Il affirme également que si vous ne le faites pas, vous connaîtrez le massacre après lui et qu'après la mort vous serez ramené à la vie et que votre sort sera alors un feu dans lequel vous brûlerez. ... (Al-Tabari, pp. 142-143)
Fait intéressant, lorsque d'autres tribus lui demandèrent s'il leur serait donné la domination s’ils embrassaient l'Islam, Mahomet répondit que ce n’était pas lui mais Dieu qui accordait la domination :Ibn Humayd- Salamah- Muhammad ibn Ishaq et Muhammad ibn Muslim ibn Shihab al-Zuhri : Il alla chez les Banu ‘Amir ibn Sa‘sa‘ah, les appela à Dieu et leur offrit ses services. L'un d'eux appelé Bayharah ibn Firas s’écria: «Par Dieu, si je pouvais prendre ce jeune homme de Quraysh je pourrais conquérir tous les Arabes avec lui. » Puis il lui dit: "Penses-tu que si nous te suivons Dieu te donnera la victoire sur tes adversaires et que nous aurons la domination après toi ?" Il répondit: «la domination appartient à Dieu, il la place où il veut. » ... (Ibid., p. 121)
Il est assez curieux que Mahomet ait pu savoir qu'Allah donnerait à la Mecque et à sa tribu de Quraysh en particulier la royauté sur tous les peuples mais ait refusé de s’engager à dire si les Banu Amr recevraient le pouvoir au cas où ils embrasseraient l'Islam et soutiendraient Mahomet ! Cela suggère fortement que Mahomet était prêt à faire et à dire n'importe quoi pour gagner sa tribu à l'Islam, même leur faire des promesses qu'il ne voulait pas faire à d'autres tribus et clans.
Les indices provenant des sources islamiques montrent donc très clairement que ce ne furent pas les Mecquois qui persécutèrent et attaquèrent Mahomet les premiers. Au contraire, Mahomet suscita leur hostilité en insultant leurs dieux, en se moquant de leurs valeurs traditionnelles, en les menaçant physiquement de massacre et en leur promettant le feu de l'enfer au jugement de Dieu s’ils refusaient d'embrasser sa religion.
À la lumière de ce qui précède, tournons maintenant notre attention sur les raids de Mahomet.
Les attaques de Mahomet contre les caravanes
Ibn Ishaq note que Mahomet, après s’être installé à Médine, mena ou envoya ses compagnons dans des expéditions de rapines dans le but de s'enrichir lui et ses partisans par le butin qu’ils en tireraient. Ibn Ishaq a écrit :L'apôtre n’avait pas reçu la permission de se battre ni été autorisé à verser le sang AVANT LA SECONDE 'AQABA. Il avait simplement reçu l'ordre d'appeler les hommes à Dieu, de supporter l'insulte et de pardonner les ignorants. Les Quraysh avaient persécuté ses disciples, séduits certains dans leur religion et exilés d'autres de leur pays. Ils avaient à choisir de renoncer à leur religion, d’être maltraité chez eux ou de fuir le pays, certains en Abyssinie, d'autres à Médine.
Lorsque Qouraysh devint insolent envers Dieu, rejeta ses gracieux desseins, accusa son prophète de mensonge, maltraita et exila ceux qui Le servaient, proclamaient son unité, croyaient en son prophète et s’accrochaient à sa religion, Il donna la permission à Son Messager de combattre et de se protéger contre ceux qui les lésaient et les maltraitaient.
Les premiers versets qui descendirent à ce sujet d'après ce que j'ai entendu de ‘Urwa ibn al-Zubayr et d'autres personnes bien informées est : «Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) - parce que vraiment ils sont lésés ; et Allah est certes capable de les secourir, ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, contre toute justice, simplement parce qu'ils disaient : "Allah est notre Seigneur". Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par les autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d'Allah est beaucoup invoqué. Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est assurément Fort et Puissant. Ceux qui, si Nous leur donnons la puissance sur terre, accomplissent la Salat, acquittent la Zakat, ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Cependant, l'issue finale de toute chose appartient à Allah. »
Le sens est : « Je leur ai permis de se battre seulement parce qu'ils ont été injustement traités alors que leur seul délit contre les hommes a été le culte qu'ils rendent à Dieu. Quand ils seront dans l'ascendant ils établiront la prière, acquitteront l’impôt de la Zakat, enjoindront le convenable et interdiront l'iniquité, à savoir le prophète et tous ses compagnons. Ensuite Dieu lui a envoyé : «Et combattez-les jusqu'à ce qu'il n'y ait plus de séduction », à savoir jusqu'à ce que plus aucun croyant ne soit détourné de sa religion. «Et que la religion soit entièrement à Allah seul», soit jusqu'à ce que Dieu seul soit adoré.
Quand Dieu eut donné la permission de se battre ET QUE LE CLAN DES ANSARS EUT JURÉ DE LE SOUTENIR LUI ET L'ISLAM ET DE L’AIDER, LUI ET SES DISCIPLES, LES MUSULMANS QUI AVAIENT TROUVÉ REFUGE CHEZ EUX, l'apôtre ordonna à ses compagnons, les émigrés de son peuple et les musulmans qui étaient avec lui à La Mecque d’émigrer à Médine et d’établir des liens avec leurs frères, les Ansars. «Dieu fera pour vous des frères et des maisons dans lesquelles vous serez en sûreté. » Alors ils sont partis en groupes et l'apôtre est resté à la Mecque attendant la permission de son Seigneur de quitter La Mecque et d’émigrer à Médine. (Guillaume, The Life of Muhammad, pp. 212-213)Après le départ de ses compagnons, l'apôtre est resté à La Mecque en attendant d'autorisation d'émigrer. Sauf pour Abou Bakr et Ali, aucun de ses partisans n’était resté sauf ceux et celles qui avaient été contraints d'apostasier. Ces derniers n'arrêtaient pas de demander à l'apôtre l'autorisation d'émigrer et il répondait: «Ne soyez pas pressés, il se peut que Dieu vous donne un compagnon." Abou Bakr espérait que ce serait Muhammad lui-même.
Lorsque les Qurayshites virent que l'apôtre avait un parti et des compagnons étrangers à leur tribu en dehors de leur territoire et que ses compagnons avaient émigré pour les rejoindre et qu'ils surent qu'ils s'étaient installés dans une nouvelle maison et avaient gagnés des protecteurs, ils craignirent que l’Apôtre se joignent à eux CAR ILS SAVAIENT QU'IL AVAIT DECIDÉ DE LES COMBATTRE. Alors ils se réunirent dans leur chambre du conseil, la maison de Qusayy ibn Kilab où toutes leurs affaires importantes étaient traitées pour délibérer de ce qu'ils devraient faire à l'égard de l'apôtre, car ils vivaient maintenant dans sa crainte. (Guillaume, p. 221)Alors l'apôtre se prépara à la guerre en application de l'ordre de Dieu de combattre ses ennemis et ceux des polythéistes qui étaient à portée de sa main. Cela eut lieu treize ans après son appel. (Ibid., p. 280)
Al Tabari énonce :Selon Musa ibn Harun- ‘Amr ibn Hammad- Asbat- al-Suddi : " Ils t'interrogent sur le fait de faire la guerre pendant les mois sacrés. - Dis : "Y combattre est un péché grave, mais plus grave encore auprès d'Allah est de faire obstacle au chemin d'Allah...».
Cela fut révélé parce que le Messager de Dieu avait envoyé un détachement de sept hommes sous le commandement d‘Abd Allah Ibn. Jahsh al-Asadi, composé de Ammar ibn Yasir, d’Abu Hudhayfah ibn ‘Utbah ibn Rabi‘ah, de Sa‘d ibn Abi Waqqas, d‘Utbah ibn Ghazwan al-Sulami le compère de Banu Nawfal, de Suhayl ibn Bayda’, d‘Amir ibn Fuhayrah et de Waqid ibn ‘Abd Allah al-Yarbu‘i le compère d'Umar ibn al-Khattab. Il avait écrit une lettre (qu’il a donnée) à Ibn Jahsh en lui ordonnant de ne pas la lire avant d’avoir fait halte à Batn Malal. Quand il s'arrêta à Batn Malal, il ouvrit la lettre, et lut : "Marche jusqu'à ce que tu arrives à Batn Nakhlah." Il dit à ses compagnons : «Celui qui désire la mort, qu’il s’en aille et fasse selon sa volonté, je fais selon ma volonté et j’agis sous les ordres du Messager de Dieu. » Sa'd ibn Abi Waqqas et Utbah ibn Ghazwan qui avaient perdu leurs dromadaires de marche sont restés en arrière. Ils sont partis à leur recherche du côte de Buhran, tandis que Ibn Jahsh est parti pour Batn Nakhlah. Tout à coup, ils ont rencontré al-Hakam ibn Kaysan, ‘Abd Allah ibn Mughirah, al-Mughirah ibn ‘Uhtman, et ‘Amr ibn al-Hadrami. Ils se sont battus et ont fait prisonnier al-Hakam ibn Kaysan et ‘Abd Allah ibn Mughirah tandis que al-Mughirah s’échappa et que 'Amr ibn al-Hadrami fut tué par Waqid ibn 'Abd Allah. Ce fut le premier butin pris par les compagnons de Muhammad. Quand ils revinrent à Médine avec les deux prisonniers et les biens qu'ils avaient pris, les gens de la Mecque voulurent racheter les deux captifs. Le Prophète a dit : "Voyons le montant que nos deux compagnons fixeront". Lorsque Sa'd et son compagnon furent de retour, il libéra les deux captifs après le paiement d'une rançon. Les polythéistes propagèrent alors des calomnies à son sujet, disant : «Muhammad se vante de son obéissance à Dieu, mais il est le premier à violer le mois sacré et il a tué notre compagnon pendant Rajab. Les musulmans déclarèrent : «Nous avons tué en Joumada (le mois précédent). » Certains disent que c'était la première nuit de Rajab et certains disent que c'était la dernière nuit de Jumada et que les musulmans dégainèrent leurs épées alors que Rajab venait de commencer. Pour réfuter les Mecquois Dieu a révélé : «Ils t'interrogent au sujet de la guerre pendant le mois sacré. Dis : la guerre pendant ce mois est une grande (transgression) ...."
... Ils croisèrent Ibn al-Hadrami et le tuèrent, ne sachant pas si ce jour-là était en Rajab ou en Joumada. Les polythéistes dirent aux musulmans: «Vous avez fait telle ou telle chose pendant le mois sacré. » Ils sont allés trouver le Prophète et lui ont raconté l'histoire, et Dieu a révélé : «Ils t'interrogent au sujet de la guerre pendant le mois sacré ...." jusqu'à "....car la fitnah est pire que le meurtre." Le mot fitnah veut dire ici le polythéisme. (L'histoire d'Al-Tabari: La Fondation de la Communauté, traduit par MV McDonald, annoté par W. Montgomery Watt [Université d'État de New York Press, Albany 1987], tome VII, pp. 21-23)Selon 'Ali ibn Nasr ibn 'Ali et ‘Abd al-Warith ibn ‘Abd al-Samad ibn ‘Abd al-Warith- ‘Abd al-Samad ibn ‘Abd al-Warith , son Aban al-‘Attar- Hisham ibn ‘Urwah :
‘Urwah écrivit ceci à Abd al-Malik ibn Marwan :
Vous avez écrit pour me poser des questions sur Abu Sufyan et les circonstances de son expédition. Abu Sufyan ibn Harb revenait de Syrie à la tête de près de septante cavaliers de tous les clans de Quraysh. Ils avaient fait du commerce en Syrie et ils revenaient avec leur argent et leurs marchandises. Le Messager de Dieu et ses compagnons l’apprirent. Des combats avaient éclatés auparavant avec eux (les Quoraysh) et des gens avaient été tués, dont Ibn al-Hadrami au Nakhlah et certains de Quraysh capturés, dont un des fils d'al-Mughirah et leurs Mawla, Ibn Kaysan. Les responsables étaient 'Abd Allah ibn Jash et Waqid, le compère des Banu ‘Adi ibn Ka‘b et d'autres compagnons du Messager de Dieu qu'il avait envoyé à 'Abd Allah ibn Jash. Cet incident avait déclenché (l’état de) guerre entre le Messager de Dieu et Qouraysh et fut le début des combats au cours desquels il y eut de nombreuses victimes de part et d’autre, cela s’était passé avant le départ de Syrie d’Abu Sufyan et de ses compagnons.
Donc, Abu Sufyan et les cavaliers de Quraysh qui étaient avec lui revenaient de Syrie en suivant la route côtière. Quand le Messager de Dieu l’apprit, il réunit ses compagnons et les informa des richesses qu'ils transportaient et de leur faible nombre. Les musulmans se mirent en route pour intercepter Abu Sufyan et ses cavaliers. Ils pensaient que ce serait un gain facile et ne croyaient pas qu'il y aurait une grande bataille quand ils les trouveraient. C’est à cette occasion que Dieu a révélé : «Vous désiriez vous emparer de celle qui était sans armes,… "
Lorsque Abu Sufyan entendu dire que les compagnons du messager de Dieu étaient en route pour l'intercepter, il envoya un message à Quraysh (disant): «Muhammad et ses compagnons vont intercepter votre caravane, protégez vos biens..." (Ibid., pp. 28-29)
Courte analyse
Rappelons au lecteur que, selon Ibn Ishaq, Mahomet n’a reçu l'ordre de se battre contre ses « persécuteurs » qu’APRES que le second serment d’Aqabah ait été fait. Pour ceux qui ne savent pas ce qu’est ce serment d’Akaba, il s'agit du serment fait par les convertis de Médine de protéger et d’aider à Mahomet et ses partisans contre les Mecquois. Ces médinois sont connus sous le nom d’aides ou Ansars.
Les lecteurs ne sont-ils pas frappés et quelque peu amusés que, par le plus pur des hasards, ce ne soit qu’après que les Ansars se furent engagés à le défendre au péril de leurs vies que Mahomet ait subitement reçu la «révélation» de se défendre contre ses ennemis ? Il semble évident pour ceux d'entre nous qui ne sont pas musulmans que le commandement de Dieu de combattre les infidèles au moment précis de la seconde Aqabah n'est pas dû au hasard. Il s'agissait d'une manœuvre délibérée de la part de Mahomet pour justifier son émigration à Médine et se préparer à la guerre contre les Mecquois, maintenant qu'il disposait de gens prêts à soutenir sa cause. Les Mecquois avaient donc une très bonne raison d'avoir peur de Mahomet et de ses compagnons car ce n’était pas pour avoir la paix mais faire la guerre que Mahomet s'était enfui à Médine.
Il est assez évident que l’unique raison pour laquelle Mahomet n’a pas attaqué les païens de la Mecque tant qu’il y vivait est qu'il n'avait pas assez d’hommes à sa disposition pour combattre et l'emporter. Ce fut seulement quand Mahomet eut la certitude que les tribus arabes de Médine étaient disposées à l'aider à combattre et vaincre les Mecquois qu’il eut comme par hasard la «révélation» qu'il avait le feu vert divin pour se battre.
Certains musulmans admettent d’ailleurs que la raison pour laquelle Mahomet n’attaqua pas les païens tant qu’il vécut à La Mecque était tout simplement sa faiblesse. Par exemple, un érudit musulman moderne, le Dr Sobhy AS-Saleh, cite les travaux de al-Suyuti, l’« Itqan Fi 'Ulum al-Qur'an » :L’ordre de combattre les infidèles fut différé jusqu'à ce que les musulmans deviennent forts, mais tant qu’ils étaient faibles, ils reçurent l'ordre de supporter et d'être patient. (Sobhy as-Saleh, Mabaheth Fi 'Ulum al-Qur'an [Dar al-'Ilm Lel-Malayeen, Beirut, 1983], p. 269)
Le Dr. Sobhy cite également un ouléma, Zarkashi, qui a dit :Allah le Très-Haut et sage a révélé à Mohammad ce qui convenait à la situation dans son état de faiblesse, en raison de sa miséricorde envers lui et ses disciples. Car s’il leur avait donné le commandement de combattre alors qu'ils étaient faibles, cela aurait été embarrassant et plus difficile, mais quand le Très Haut fit l'Islam victorieux Il lui ordonna ce qui convenait à la situation, c'est-à-dire de demander aux gens du Livre de devenir musulmans ou de payer la taxe et aux infidèles de devenir musulmans sous peine de mort. Ces deux options, se battre ou retourner à la paix sont fonction de la force ou de la faiblesse des musulmans. (Ibid., p. 270)
Les sources musulmanes nous disent aussi que Mahomet envoya des hommes commettre un vol à une période de l’année où toute violence était interdite. Les hommes de Mahomet ont attaqué une caravane mecquoise à un moment où les païens ne se méfiaient pas puisque la coutume des arabe était de cesser les hostilités et les guerres au cours des mois dits sacrés. Cette attaque préméditée sur la caravane était donc une trahison et un sacrilège aux yeux des Arabes. Mahomet reçut naturellement une «révélation» justifiant sa trahison et sa sanglante cupidité. Ibn Ishaq écrit :Quand ils sont venus à l'apôtre, il dit : « Je ne vous ai pas donné l’ordre de combattre pendant le mois sacré » et il a tenu la caravane et les deux prisonniers en suspens et a refusé de prendre quoi que ce soit d’eux. Quand l'apôtre eut dit cela, les hommes furent plongés dans le désespoir et se crurent condamnés. Leurs frères musulmans leur reprochaient de ce qu'ils avaient fait et les Qurayshites disaient : «Muhammad et ses compagnons ont violé le mois sacré, ils ont versé le sang, pris du butin et capturé des hommes ... mais Dieu retourna cela contre eux, en leur défaveur et quand on eut beaucoup discuté à ce sujet, Dieu fit descendre sur son apôtre : «Ils t'interrogent sur le fait de faire la guerre pendant les mois sacrés. - Dis : "Y combattre est un péché grave, mais plus grave encore auprès d'Allah est de faire obstacle au sentier d'Allah, d'être impie envers Celui-ci et la Mosquée sacrée, et d'expulser de là ses habitants. L'association est plus grave que le meurtre."
C’est-à-dire : si vous avez tué pendant le mois sacré, c’est parce qu’ils vous ont éloigné du chemin de Dieu par leur incroyance en Lui et en la Mosquée sacrée et vous en ont chassé alors que vous êtes Son peuple. C'est un fait plus important pour Dieu que la mort de ceux que vous avez tués. « Et la séduction est pire que le meurtre. » Ils l’ont utilisée pour détourner les musulmans de leur religion jusqu'à ce qu'ils les aient fait revenir à l'incrédulité après avoir cru, et pour Dieu c'est pire que de tuer. «Et ils ne cesseront pas de vous combattre jusqu'à ce qu'ils vous détournent de votre religion s'ils le peuvent. » Ils commettent donc des actes pires que cette désobéissance. (Guillaume, pp. 287-288)
La déclaration de Mahomet qu'il ne leur avait pas ordonné d'attaquer la caravane pendant le mois sacré n'est rien d'autre qu'une excuse hypocrite car c’est lui qui les avait envoyés alors qu’il savait parfaitement que le mois sacré était tout proche. Il n'est pas étonnant que cela ait indigné les Mecquois au point qu'ils se sentaient maintenant obligés d'entrer en guerre avec Mahomet et ses compagnons pour sauver l'honneur.
En d'autres termes, Mahomet est de nouveau le responsable des hostilités entre lui et les Mecquois en commettant un acte considéré comme honteux et méprisable aux yeux même de certains de ses propres compagnons.
Il y a même un site Internet musulman consacré à l'établissement d'un régime de califat qui admet sans honte que c’est Mahomet qui a attaqué les caravanes mecquoises. Ils l’affirment pour prouver que le djihad n'est pas seulement de nature défensive mais également offensive :Quant à ses (Salalahu Alaihi Wasallam) actions, il y a pleins d'actions qui montrent que le Jihad c’est commencer le combat. Ainsi, quand il partit à Badr pour prendre la caravane appartenant à Qoraysh, c’était pour se battre, c'est Muhammad (Salalahu Alaihi Wasallam) QUI A LANCE L’OFFENSIVE AVANT LES QOURAYSH. De même, lorsque Muhammad (Salalahu Alaihi Wasallam) a envahi Hawazin à la bataille de Hunayn, quand il (Salalahu Alaihi Wasallam) a pris Taëf et auusi à la bataille de Mutah contre les Romains et de même à la bataille de Tabouk - tous ces éléments sont des preuves qui démontrent que le djihad c’est commencer à lutter contre les kuffars (offensive). Ceci devrait clarifier la conception erronée que, à l’origine, le Jihad est défensif. (JIHAD, Section responding to the claim Jihad is defensive only source : http://www.khilafah.com/home/category.php?DocumentID=11333&TagID=2)
Quelques exemples de brutalités islamiques
Notre dernière section traite de la manière dont Mahomet et ses partisans traitèrent certains de leurs ennemis. Le plus bel exemple de la nature barbare des premiers musulmans est peut-être donné par l'événement suivant :Cette année là un raid fut mené par Zaid ibn Harithah contre Umm Qirfah pendant le mois de Ramadan. Après cette attaque, Umm Qirfah (Fatimah bt. Rabi‘ah b. Badr) a subi une mort cruelle. Il lui a lié les jambes avec une corde et l'a attachée entre deux chameaux jusqu'à ce qu'ils la séparent en deux. C’était une très vieille femme.
Son histoire est la suivante. Selon Ibn Humayd- Salamah- Ibn Ishaq- ‘Abdallah ibn Abi Bakr, qui a dit : Le Messager de Dieu a envoyé Zayd ibn Harithah au Wadi al-Qura où il a attaqué les Banu Fazarah. Certains de ses compagnons furent tués et Zayd fut emporté blessé parmi les tués. L’une des victimes était Ward ibn ‘Amr, l’un des Banu Badr [ibn Fazarah].. Lorsque Zayd fut remis, il jura qu’il ne se toucherait plus la tête pour la laver des impuretés tant qu’il ne serait pas retourné chez les Fazarah. Après qu’il se soit remis de ses blessures, le Messager de Dieu l'a envoyé avec une armée contre les Banu Fazarah. Il les a affrontés dans le Wadi al-Qura et leur infligea des pertes. Qays ibn al-Musahhar al-Ya‘muri tua Mas‘adah ibn Hakamah ibn Malik ibn Badr et fit Umm Qirfah prisonnière. (Son nom était Fatimah bt. Rabi‘ah b. Badr. Elle était mariée à Malik ibn Hudhayfah ibn Badr. C’ETAIT UNE TRES VIEILLE FEMME.) Il a également fait prisonnier une des filles de Umm Qirfah et ‘Abdallah ibn Mas‘adah. Zayd ibn Harithah ordonna à Qays de tuer Umm Qirfah, et il l’a tuée cruellement. Il attacha chacune de ses jambes avec une corde et attacha la corde à deux chameaux et ils l’ont séparée en deux ... (L'histoire d'Al-Tabari : La victoire de l'islam, traduit par Michael Fishbein [State University of New York Press, Albany 1997], Volume VIII, pp. 95-96)
Malheureusement, elle ne fut pas la seule personne âgée à être sauvagement tuée par les musulmans. Au fur et à mesure que l'Islam se propageait, la barbarie musulmane ne fut plus seulement dirigée contre les polythéistes mecquois et leurs proches alliés mais s’étendit à toute l'Arabie et aux territoires non-arabes. Musulman devint synonyme de mauvais, de boucher barbare, et l'Islam en vint à être considéré comme une religion du mal :“Parmi-eux il y avait beaucoup de Chrétiens qui avaient accepté l’Islam mais qui, quand la dissension s’était développée dans l’Islam, avaient dit : “Par Dieu, notre religion que nous avions abandonnée est meilleure et plus juste que celle que ces gens suivent. Leur religion ne les empêche pas de répandre le sang, de terroriser les routes et de voler.” Et ils étaient retournés à leur ancienne religion. Al-Khirrit les a rencontrés et leur a dit : “Malheur à vous ! Connaissez-vous le commandement d’Ali quant aux Chrétiens qui acceptent l’Islam puis retournent au Christianisme ? Par Allah, il n’écoutera pas ce qu’ils pourront dire, il ne considèrera aucune excuse, il n’acceptera aucun repentir et il ne les appellera pas à ses côtés. Sa sentence est qu’on leur coupe immédiatement la tête quand il mettra la main sur eux.” Al-Khirrit continua ainsi jusqu'à ce qu'il les ait unis et dupés (en les convaincant de le suivre). Ceux de Banu Najiyahet d'autres qui se trouvaient dans cette région vinrent à lui et beaucoup d'hommes se joignirent à lui.
Selon ‘Ali ibn al-Hasan al-Azdi- ‘Abd al-Rahman ibn Sulayman- ‘Abd al-Malik ibn Sa‘id- Abu Janab- al-Hurr- ‘Ammar al-Duhni- Abu al-Tufayl : j'étais dans l'armée que Ali ibn Abi Talib envoya contre les Banu Najiyah. Nous sommes venus pour eux et les avons trouvés répartis en trois groupes. Notre commandant a dit à l’un de ces groupes, «Que faites-vous ?» et ils ont répondu, «Nous sommes des chrétiens qui ne considèrent pas qu’il y ait une meilleure religion que la nôtre et nous tenons à lui être fidèles." Notre commandant leur dit: "Allez !" Il dit à un autre groupe, "Que faites-vous ?" et ils ont dit : "Nous avons été chrétiens mais nous avons accepté l'Islam et nous tenons fermement à notre Islam". Il leur a dit: "Allez !" Puis il dit au troisième groupe, "Que faites-vous ? " et ils ont dit "Nous étions chrétiens. Nous avons accepté l'Islam, mais nous ne pensons pas qu’il y ait une meilleure religion que notre précédente religion." Il leur a dit: "Acceptez l'islam !" mais ils ont refusé. Il a dit à ses hommes: "Quand je me frotterai la tête à trois reprises, attaquez et tuez les guerriers et faites prisonniers les autres." (The History of Al-Tabari: The First Civil War, translated by G. R. Hawting [State University of New York Press, Albany 1996], volume XVII, pp. 187-188)
Parmi ses hommes [Al-Khirrit], 170 ont été tués dans la bataille, et le reste a fui dans toutes les directions. Ma‘qil ibn Qays envoya la cavalerie à leur camp et fit prisonnier ceux qu'il rattrapa. Il captura un grand nombre d'hommes, de femmes et d'enfants et les scruta. Les musulmans, il les relâchât après qu’ils aient prêté le serment d'allégeance et il leur permit de garder leur famille. Pour les apostats il leur offrit (de réaccepter) l'islam, et ils sont revenus à lui et il les laissa partir avec leurs familles. Mais il y avait un vieillard parmi eux, un Chrétien dénommé al-Rumahis ibn Mansur, qui a dit: "Par Dieu, la seule erreur que j’ai faite depuis que j’ai atteint l’âge de raison est d’avoir abandonné ma religion, la religion de la vérité, pour la vôtre, la religion de la méchanceté. Non par Dieu, je ne renierai pas ma religion et aussi longtemps que je vivrai, je n’accepterai pas la vôtre." Macqil l’a fait venir devant lui et lui a coupé la tête.
Macqil a réuni (les vaincus) et leur a dit: "Apportez la sadaqa (aumône) que vous devez pour ces années, et il prit deux ans de paiement aux musulmans (parmi eux). Il se tourna ensuite vers les chrétiens et les personnes à leur charge et les emmena à l’écart. Les musulmans (parmi ceux qui avaient soutenu al-Khirrit) vinrent avec eux pour les accompagner, mais Macqil ordonna que les musulmans soient renvoyés. Quand ils se détournèrent, ils joignirent les mains et pleurèrent et les hommes et les femmes pleuraient les uns avec les autres.
('Abdallah ibn Fuqaym dit:) J’atteste que je n'avais jamais ressenti une telle compassion avant ou après.
Macqil b. Qays écrivit à Ali :
Je voudrais informer le Commandeur des croyants au sujet de son armée et de ses ennemis. Nous avons repoussé nos ennemis jusque sur le rivage et avons trouvé des tribus fortes en nombre, violentes et déterminées. Elles s’étaient groupées contre nous et faisaient cause commune contre nous. Nous les avons appelés à l'obéissance et à la communauté, à l'autorité du Livre et de la jurisprudence (sunna), nous leur avons lu à voix haute la lettre du commandeur des croyants et pour eux nous avons soulevé en l'air un pavillon de sauf -conduit. Un groupe d'entre eux s’est incliné vers nous, tandis qu'un autre groupe est resté hostile. Nous avons accepté ceux qui sont revenus et nous nous sommes battus contre ceux qui se détournaient. Dieu les mit en fuite et a donné son serment d'allégeance au Commandeur des Croyants et pris possession de l'aumône qu’ils devaient. A tous ceux qui avaient apostasié, nous avons proposé le retour à l'islam ou la mort. Ils sont tous retournés en dehors d'un homme QUE NOUS AVONS TUÉ. Quant aux chrétiens, nous avons fait les captifs et les avons chassés de sorte qu'ils puissent être un avertissement pour les peuples protégés qui viendront après eux et qu’ils ne refusent pas la jizya et ne soient pas insolents envers notre religion et notre communauté, CAR LES PERSONNES PROTÉGÉES COMPTENT PEU ET SONT DE STATUT INFÉRIEUR. Que Dieu vous garde, Commandeur des Croyants, et vous attribue des jardins de délices. Que la paix soit sur vous.
(Ibid., pp. 191-192)
Il est assez évident que la religion de Mahomet, quand elle est pratiquée correctement et sincèrement, produit des meurtriers violents et haineux qui s’imaginent que leurs virées sanglantes et les persécutions des prétendus infidèles sont agréables à l'unique vrai Dieu du ciel.
Ainsi qu’en atteste amplement la citation suivante :"... Nous sommes les aides de Dieu et les vizirs de Son Messager, et nous combattons ceux qui ne croient pas en Dieu. Celui qui croit en Dieu et en Son Messager a protégé sa vie et ses biens [de nous], quant à ceux qui ne croient pas, nous les combattrons toujours pour la cause de Dieu et LES TUER EST PEU DE CHOSE POUR NOUS. Je le proclame et demande le pardon de Dieu pour moi et pour les croyants et les croyantes. La paix soit sur vous. " (The History of Al-Tabari: The Last Years of the Prophet, translated and annotated by Ismail K. Poonawala [State University of New York Press, Albany 1990], Volume IX, p. 69)
Remarques finales
Qu'avons-nous vu jusque maintenant ? Eh bien, nous avons vu que selon les sources musulmanes quand Mahomet a commencé à prêcher son message, les polythéistes ne lui furent pas d’emblée hostiles. Nous lisons que c’est Mahomet lui-même qui a suscité leur colère en dénigrant et insultant les dieux adorés par les Mecquois.
Les Mecquois, essayèrent d'abord de trouver une solution pacifique en priant Mahomet de ne plus insulter leur religion et leurs dieux, prière que Mahomet refusa. Au lieu de cela, Mahomet leur offrit la domination du monde, affirmant que les Arabes et non-Arabes leur seraient soumis si seulement ils embrassaient sa religion. Les Mecquois ne voulurent rien avoir à faire avec une nouvelle religion promulguée par un homme qu'ils avaient connu toute leur vie et qui, jusque là, était l’un de leurs.
Constatant que la manière civilisée ne donnait rien, les païens menacèrent de maudire et d’insulter le Dieu de Mahomet en représailles de ses insultes envers leurs dieux. Mahomet reçut alors fort opportunément une «révélation» lui commandant à lui et aux autres musulmans de cesser d'agresser les divinités de la Mecque pour que les mécréants ne maudissent pas Allah. Mahomet était évidemment plus préoccupé de préserver son Dieu et ses ambitions des attaques que de savoir si ses propos pouvaient blesser les sentiments de sa tribu et de ses voisins.
On nous dit que Mahomet, aussi longtemps que ses partisans furent en minorité et pas assez nombreux pour monter une attaque contre ses adversaires, a patiemment enduré l'hostilité qu’il avait lui-même provoquée. Pourtant, dès que Mahomet eut reçu des Médinois la promesse de conversion, qu'ils l'accepteraient comme leur prophète, embrasseraient sa religion et feraient tout leur possible pour l’aider et le protéger, Mahomet affirma que désormais Allah lui permettait de lutter contre ses ennemis. Il est clair qu’en se rendant à Médine, l'objectif de Mahomet était de lever une armée assez forte pour s'emparer de la ville où il avait connu ses plus grandes déceptions et les persécutions.
Mahomet avait besoin de justifier son changement subit de position : alors qu’à La Mecque il disait qu’il fallait supporter les abus, il prônait maintenant les combats et l'assassinat de ceux qui « opprimaient » les musulmans et rejetaient la religion de l'Islam. Il trouva facilement une telle justification à la source de ce qu'on appelle ses « révélations », Allah.
Le désir de dominer ses adversaires conduisit Mahomet à préméditer des vols, des meurtres et toutes sortes d’actes de violence barbare, actes que ses disciples perpétuèrent depuis sa mort.
Les musulmans affirment que les insultes de Mahomet envers les dieux païens étaient justifiées si l’on suppose que c’est Dieu qui lui avait commandé de le faire. «Après tout», disent les musulmans "les prophètes de la Bible ne firent-ils pas de même?" (NDLR : approche bancale dès le départ pour un athée qui considère qu’il n’existe aucun dieu ou pour le croyant d’une religion polythéiste pour qui la Bible et le Coran ne sont pas des messages divins)
Ce raisonnement ne tient pas et ne peut être utilisé pour justifier l’approche belliqueuse de Mahomet et ses atrocités contre ses ennemis et ce pour une raison très simple : Mahomet n'a jamais pu prouver qu'il était vraiment un prophète de Dieu.
En fait, tous les indices démentent qu’il ait été un vrai prophète du vrai Dieu. Mahomet ne satisfait pas aux critères bibliques de prophétie. Premièrement, les enseignements de Mahomet sont en contradiction avec l'essence du message des prophètes qui sont venus avant lui. Deuxièmement, Muhammad a fait plusieurs fausses prédictions qui prouvent que Dieu n'était pas la source de sa « révélation ».
Troisièmement, Muhammad n'a fourni aucune preuve surnaturelle que Dieu lui avait commandé de prêcher la religion dite de la vérité.
Ce n'est pas comme les vrais prophètes de Dieu qui présentaient des preuves surnaturelles qu'ils parlaient au nom de Dieu. Par exemple, lorsque Dieu a envoyé Moïse dire à Pharaon de laisser partir le peuple de Dieu, Moïse a été autorisé par Dieu de présenter à Pharaon des signes et des prodiges surnaturels afin qu'il ne doute pas que Dieu l’avait véritablement envoyé.(NDLR : je ne suivrai pas Sam Shamoun sur ce point, la réalité de l’existence historique des prophètes de l’Ancien Testament n’est pas plus avérée que celle d’Ulysse, d’Hercule ou de Jason, a fortiori les miracles qu’ils auraient accomplis)
Dieu accorda des pouvoirs surnaturels aux Apôtres du Christ, afin de prouver qu'ils agissaient au nom de Dieu :
Puisque Mahomet n'a pas pu fournir le moindre événement surnaturel à l’appui de ses prétentions prophétiques, il n'avait pas le droit d'imposer ses vues religieuses à ses contemporains, de les menacer de mort et de la punition éternelle s'ils ne croyaient pas en son message. Il n'avait pas le droit de condamner les dieux de sa tribu, sous prétexte qu'en tant que prophète de Dieu il avait le droit de le faire. Mahomet devait d'abord prouver qu'il était le prophète de Dieu avant de se permettre de menacer et de condamner les points de vue religieux et les modes de vie des autres.«Et Dieu faisait des miracles extraordinaires par les mains de Paul, au point qu'on appliquait sur les malades des linges ou des mouchoirs qui avaient touché son corps, et les maladies les quittaient, et les esprits malins sortaient. Quelques exorcistes juifs ambulants essayèrent d'invoquer sur ceux qui avaient des esprits malins le nom du Seigneur Jésus, en disant: Je vous conjure par Jésus que Paul prêche! Ceux qui faisaient cela étaient sept fils de Scéva, Juif, l'un des principaux sacrificateurs. [Un jour], L'esprit malin leur répondit: Je connais Jésus, et je sais qui est Paul; mais vous, qui êtes-vous ? Et l'homme dans lequel était l'esprit malin s'élança sur eux, se rendit maître de tous deux, et les rossa de telle sorte qu'ils s'enfuirent de cette maison nus et blessés. Cela fut connu de tous les Juifs et de tous les Grecs qui demeuraient à Éphèse, et la crainte s'empara d'eux tous, et le nom du Seigneur Jésus était glorifié.. " Actes 19:11-16
« Car je n'oserais mentionner aucune chose que Christ n'ait pas faite par moi pour amener les païens à l'obéissance, par la parole et par les actes, par la puissance des miracles et des prodiges, par la puissance de l'Esprit de Dieu, en sorte que, depuis Jérusalem et les pays voisins jusqu'en Illyrie, j'ai abondamment répandu l'Évangile de Christ. »
Romains 15 :18-19
« Celui qui vous accorde l'Esprit, et qui opère des miracles parmi vous, le fait-il donc par les oeuvres de la loi, ou par la prédication de la foi? »
Galates 3 :5
« Comment échapperons-nous en négligeant un si grand salut, qui, annoncé d'abord par le Seigneur, nous a été confirmé par ceux qui l'ont entendu, Dieu appuyant leur témoignage par des signes, des prodiges, et divers miracles, et par les dons du Saint Esprit distribués selon sa volonté. »
Hébreux 2 :3-4
Nous ne pouvons donc que constater, au vu de ce qui précède, que les affirmations des musulmans que ce sont les Mecquois qui attaquèrent Mahomet les premiers, forçant les musulmans à prendre les armes contre eux, sont complètement fausses. Il est clair que c’est Mahomet qui a cherché querelle aux Mecquois.
Mahomet est coupable d'avoir insulté et harcelé les Mecquois, d’avoir levé une armée pour conquérir la Mecque, d’avoir créé une religion qui a pris au piège des milliards de vies à travers les siècles et qui continue aujourd’hui à causer d'innombrables morts et souffrances.
caius- Affranchi des Paradoxes
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
Article tiré d'un site "Répondre à l'Islam" dont la neutralité et la pertinence restent à démontrer.
Mais qui est l'auteur de l'article Caïus ?
Je lis ici qu'il s'agit d'un missionnaire évangéliste.
Pourriez vous nous en dire plus afin que nous puissions juger de la crédibilité et de la pertinence des analyses que vous avez traduites et avez l'amabilité de nous proposez ?
Mais qui est l'auteur de l'article Caïus ?
Je lis ici qu'il s'agit d'un missionnaire évangéliste.
Pourriez vous nous en dire plus afin que nous puissions juger de la crédibilité et de la pertinence des analyses que vous avez traduites et avez l'amabilité de nous proposez ?
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
Bulle a écrit:Article tiré d'un site "Répondre à l'Islam" dont la neutralité et la pertinence restent à démontrer.
Mais qui est l'auteur de l'article Caïus ?
Je lis ici qu'il s'agit d'un missionnaire évangéliste.
Pourriez vous nous en dire plus afin que nous puissions juger de la crédibilité et de la pertinence des analyses que vous avez traduites et avez l'amabilité de nous proposez ?
Sophisme de l'argumentum ad personamou attaque personnelle formulée contre la personne qui soutient une thèse et non pas contre la thèse elle-même.
caius- Affranchi des Paradoxes
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
Historiquement, on trouve le point de vue d'une professeure d'histoire, qui remarque :
cf
Alors, n'écrivons plus à propos de Mahomet que " vers 610, premières visions : premières révélations transmises par l'Ange Gabriel " ! Ni, à propos d'Abraham, que " c'est l'ancêtre du Prophète qui descend de lui par Ismaël. ".
Dans un cas comme dans l'autre, il y a manifestement un glissement grave du légendaire et du mythique qui en viennent à se substituer entièrement à l'historique. C'est comme si les légendes religieuses colonisaient subrepticement le territoire de l'histoire, sans que l'on n'y prenne garde.
Dans le cas de ces religions qui nous sont encore trop exotiques, il est devenu urgent de nous interroger sur la notion de fait historique. Ce que l'on nous dit d'une figure fondatrice comme celle de Mahomet, dans une tradition religieuse d'un millénaire et demi, est-ce directement de l'histoire ? Certainement pas. On nous raconte des histoires qui représentent une figure à laquelle des croyants cherchent à s'identifier.
Quant aux historiens d'aujourd'hui qui s'intéressent à la même figure, malheur à ceux qui croiraient pouvoir faire l'économie d'une véritable remise en contexte du personnage qu'ils étudient en se servant, à la petite semaine, des récits mythiques que colportent pour leur propre usage - et non pas pour le nôtre - des auteurs impliqués dans la défense et illustration de leur religion. On ne s'arrange pas avec le mythe. On l'identifie et on l'étudie comme tel.
cf
http://eduscol.education.fr/pid25234-cid46354/comment-parler-des-figures-fondatrices%C2%A0-mahomet.html
JO- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
et, historiquement, il est reconnu que personne ne peut reconstituer des faits, mais seulement des légendes postérieures aux faits .
En cela, les trois monothéismes sont frères: le bible est aussi dans ce cas, du point de vue historique .
voir
En cela, les trois monothéismes sont frères: le bible est aussi dans ce cas, du point de vue historique .
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http://www.bernard-raquin.fr/spiritualite/islam-coran-avis-experts.html
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
Abolument pas : il est juste question de permettre aux lecteurs de se faire une idée sur la pertinence des analyses de cette personne, visiblement pas historiencaius a écrit:Sophisme de l'argumentum ad personamou attaque personnelle formulée contre la personne qui soutient une thèse et non pas contre la thèse elle-même.Bulle a écrit:Article tiré d'un site "Répondre à l'Islam" dont la neutralité et la pertinence restent à démontrer.
Mais qui est l'auteur de l'article Caïus ?
Je lis ici qu'il s'agit d'un missionnaire évangéliste.
Pourriez vous nous en dire plus afin que nous puissions juger de la crédibilité et de la pertinence des analyses que vous avez traduites et avez l'amabilité de nous proposez ?

Donc je le répète, tu mets un copier/coller tiré d'un site non neutre d'une part et emmanant d'une personne encore moins neutre qui n'est semble-t-il ni historien, pas plus des religions mais juste un ancien musulman converti évangéliste et prosélyte.
Que Mahommet fût un homme, un chef de Tribu et un chef de guerre ne fait pas l'ombre d'un doute et personne n'a jamais prétendu le contraire. Mais ce n'est pas à cette face qui forme l'essentiel de ce qui est enseigné et retenu par les musulmans puisqu'il est idéalisé en tant que Prophète, messager de dieu, homme sage, juste et ascète.
Cette manière de vouloir occulter ce point essentiel pour mettre en avant les seules "atrocités de Mahomet", c'est le grand classique du "mon mien de prophète est bien mieux que le vôtre" ; quant au "c'est pas eux qui ont commencé c'est lui" inutile de commenter d'autant que l'épisode est autrement compliqué que cela.
(Cf l'Utopie de l'Islam - Leila Babes)
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
D'un strict point de vue historique, on n'est pas plus sûrs de l'existence de Mahomet que de celle de Jesus .Ce qui est religieusement enseigné et retenu n'a pas de valeur historique , mais seulement mythique et religieux .
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
Bulle a écrit:Abolument pas : il est juste question de permettre aux lecteurs de se faire une idée sur la pertinence des analyses de cette personne, visiblement pas historiencaius a écrit:Sophisme de l'argumentum ad personamou attaque personnelle formulée contre la personne qui soutient une thèse et non pas contre la thèse elle-même.Bulle a écrit:Article tiré d'un site "Répondre à l'Islam" dont la neutralité et la pertinence restent à démontrer.
Mais qui est l'auteur de l'article Caïus ?
Je lis ici qu'il s'agit d'un missionnaire évangéliste.
Pourriez vous nous en dire plus afin que nous puissions juger de la crédibilité et de la pertinence des analyses que vous avez traduites et avez l'amabilité de nous proposez ?![]()
Donc je le répète, tu mets un copier/coller tiré d'un site non neutre d'une part et emmanant d'une personne encore moins neutre qui n'est semble-t-il ni historien, pas plus des religions mais juste un ancien musulman converti évangéliste et prosélyte.
Sophisme de l'argument d'autorité à l'envers : l'auteur ne vous demande pas de croire à ce qu'il dit parce qu'il serait une autorité. Vous pouvez le considérer comme un apostat de l'islam prosélyte évangéliste si cela vous amuse, cela ne diminue en rien la pertinence de ce qu'il rapporte sur Mahomet et l'islam.
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
Mais arrête donc de dire des bêtises Caïus : il ne rapporte rien d'autre sur Mahommet que ce que les historiens racontent...caius a écrit:Sophisme de l'argument d'autorité à l'envers : l'auteur ne vous demande pas de croire à ce qu'il dit parce qu'il serait une autorité. Vous pouvez le considérer comme un apostat de l'islam prosélyte évangéliste si cela vous amuse, cela ne diminue en rien la pertinence de ce qu'il rapporte sur Mahomet et l'islam.
Sauf qu'il oublie certains détails pour le moins importants rapportés par ces mêmes historiens (en particuliers l'histoire familiale et l'histoire Abu Lahab). On peut lire chez les historiens également l'explication de ce qui provoqua la fameuse "insulte" :
" Le discours coranique qui parlait d'un Jugement de %Dieu qui ne tiendrait compte ni du rang social ni de la fortune, mais du seul degré de piété, cette justice égalitariste qui vouait à l'Enfer les mécréants et qui avaitn d'abord suscité l'hilarité des Mekkois, finit par provoquer leur courroux"
Car le fameux Abu Lahab s'est senti menacé par la prédication "lui qui s'était enrichi grâce au commerce et à son mariage avec la soeur de Abu Sufyân, fils de 'Umayya."
(voir l'Utopie de l'Islam - ibid - p.20 et suite ainsi que la source citée : Baladhûri, Ansâb al-'ashrâf (Généalogies de la noblesse), Dar al-fikr, Beyrouth, 1996, tome1,p.134 et suiv.)
Donc je répète ton prédicateur évangéliste fait des analyses rapides allant dans le sens qui lui convient. Et tu les rapportes parce qu'elle te conviennent : tu sèmes en espérant récolter...
Pour ce qui est de l'argument d'autorité, je regrette mais il n'a jamais été un sophisme de favoriser la référence d'un auteur crédible parce qu'ayant les compétences nécessaires à analyser un fait. Ce qui est un sophisme c'est d'utiliser son nom comme argument de fiabilité lorsqu'il intervient dans un domaine autre.
Exemple : citer Leila Babes, "Professeur de sociologie des religions et d’islamologie à l’université catholique de Lille ; doctorat et habilitation à diriger des recherches " est légitime et donc pas un sophisme si cela concerne l'islamologie.
Cela serait un sophisme si je me servais de son nom pour appuyer la pertinence d'une recette de couscous.

Tu comprends la nuance ?
Mais tu voulais peut-être parler de cela :
sophisme de l'argument d'autorité à l'envers > sɹǝʌuǝ,l à éʇıɹoʇnɐ,p ʇuǝɯnƃɹɐ,l ǝp ǝɯsıɥdos

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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
sans aller bien loin, Wiki expose assez clairement l'histoire, de façon plausible et, j'imagine, documentée . En tout cas , sur un ton objectif . Les premiers chrétiens ont été persécutés et ont fini par faire tache d'huile, comme les musulmans de la diaspora, de nos jours. Il semble que Mahomet ait été un guerrier , en tout cas , ait conquis par la force et les razzias , comme ce fut toujours la coutume du monde arabe .
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
JO, on peut douter de l'existence de Jésus, quoique...JO a écrit:D'un strict point de vue historique, on n'est pas plus sûrs de l'existence de Mahomet que de celle de Jesus .Ce qui est religieusement enseigné et retenu n'a pas de valeur historique , mais seulement mythique et religieux .
Pour Mahomet, je ne pense pas qu'on puisse le faire, compte tenu qu'entre Jésus et Mahomet, il y a cinq siècles d'écart et que, pour l'Islam, il n'y a pas cette période d'ombre, confuse, qu'on trouve dans le Christianisme.
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
Il a existé, probablement, mais sa vie a été montée en épopée , comme toutes celles des héros mythiques
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Re: Mahomet et les Mecquois : qui a agressé qui ?
Ce que je trouve le plus absurde, c'est que ce genre de personnes tienne à reprocher aux Musulmans de croire en des valeurs "trop bonnes" car elles ne seraient pas historiquement exactes. C'est comme si l'auteur aurait préféré que les Musulmans admirent la violence, la cruauté et la haine, et qu'il regrettait que la force de la légende (pour reprendre son postulat) ait donné un tour si positif et sain à l'exemple que prennent la plupart des Musulmans d'aujourd'hui en la personne d'un Mahomet bienveillant, juste et pacifique. Ca lui gâche tout son plaisir.
A notre époque où les extrémistes font feu de tout bois pour se multiplier, l'auteur croit judicieux de tenter de convaincre les Musulmans modérés qu'ils sont dans l'erreur, parce que pour être de bons Musulmans, ils devraient être sanguinaires. Ca ne tient pas debout... C'est tenter de susciter les menaces, pour pouvoir ensuite lutter contre elles... le syndrome du pompier pyromane...
A notre époque où les extrémistes font feu de tout bois pour se multiplier, l'auteur croit judicieux de tenter de convaincre les Musulmans modérés qu'ils sont dans l'erreur, parce que pour être de bons Musulmans, ils devraient être sanguinaires. Ca ne tient pas debout... C'est tenter de susciter les menaces, pour pouvoir ensuite lutter contre elles... le syndrome du pompier pyromane...
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