Paenitentia
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Paenitentia
Je dissipe ici un léger malentendu, sans doute dû à mon incapacité à m'exprimer clairement.^^ Je n'ai absolument rien contre les membres qui postent leurs (très beaux) poèmes dans cette section, et je le prouve ici en... récidivant !!
Paenitentia
Aurais-je donc laissé
Disparaître, insensé,
Les jours et les saisons,
Fleurissants à foison ?
Aurais-je donc laissé
Mourir sans caresser
Leurs nuances de ciel,
De fruits et de miel ?
Aurais-je donc laissé
S'enfuir, s'affaisser,
Leurs feuilles, leurs pétales
D'or, d'argent et d'opale ?
Les aurais-je laissé,
Sans les avoir assez
Regardées, humées,
Observées, aimées ?
Oui ! Sans avoir pu dire,
Ni pu même applaudir,
Leur folle nouveauté,
Leur frêle vérité.
Aurais-je donc laissé
Disparaître, insensé,
Les jours et les saisons,
Fleurissants à foison ?
Aurais-je donc laissé
Mourir sans caresser
Leurs nuances de ciel,
De fruits et de miel ?
Aurais-je donc laissé
S'enfuir, s'affaisser,
Leurs feuilles, leurs pétales
D'or, d'argent et d'opale ?
Les aurais-je laissé,
Sans les avoir assez
Regardées, humées,
Observées, aimées ?
Oui ! Sans avoir pu dire,
Ni pu même applaudir,
Leur folle nouveauté,
Leur frêle vérité.
MrSonge- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 3369
Localisation : Suisse
Identité métaphysique : En chemin
Humeur : Humaine, trop humaine
Date d'inscription : 13/09/2010
Re: Paenitentia
Vous auriez pu certes le faire
Mais en bon entendeur avez du y renonçer.
Sur la joute des coeurs
J'ai laissé parler l'empleur
D'une infime douceur
En mots de pâleurs
Je joue l'ingénue
Et puis le temps se meurt
Malgré mes peurs d'angoissée
J'arrive à mesurer
Je comprends bien le ciel des amants
Mais très peu sa danse d'antan
Si là haut ,Je pouvais vivre
Alors seul l'amour compterait
Sous une chandelle
Ma petite flamme vacille
Envoie vers les rives de l'ailleurs
Une maigre Clarté
La rose multicolore
Inspire le parfum des sens
Elle se cache sous les ronçeaux
Espère en secret la rosée
Lumière vibrante
Plume habile et constante
À l'opprobre j'hume
Votre franc boisé.
Mais en bon entendeur avez du y renonçer.
Sur la joute des coeurs
J'ai laissé parler l'empleur
D'une infime douceur
En mots de pâleurs
Je joue l'ingénue
Et puis le temps se meurt
Malgré mes peurs d'angoissée
J'arrive à mesurer
Je comprends bien le ciel des amants
Mais très peu sa danse d'antan
Si là haut ,Je pouvais vivre
Alors seul l'amour compterait
Sous une chandelle
Ma petite flamme vacille
Envoie vers les rives de l'ailleurs
Une maigre Clarté
La rose multicolore
Inspire le parfum des sens
Elle se cache sous les ronçeaux
Espère en secret la rosée
Lumière vibrante
Plume habile et constante
À l'opprobre j'hume
Votre franc boisé.
_pandore- EXCLUE DU FORUM
- Nombre de messages : 2177
Localisation : Québec
Identité métaphysique : Femme
Humeur : Simple
Date d'inscription : 23/01/2010
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