Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
C' est bien, les jeunes, vous ouvrez les yeux !
Dommage que beaucoup d' entre vous ne voient rien. Remarquez, chez les vieux, c' est pire...Ils sont conditionnés depuis si longtemps! L' attentat du 11 Septembre ? La complicité des néo-conservateurs américains ne fait aucun doute; les preuves sont flagrantes ; et pourtant, verboten ! Les américains sont venus nous sauver en 1944 ! Des héros ! Et pourtant quelle complicité entre eux et les nazis , entre eux et le grand-père Bush sur les bords du Léman ; et que de fructueux échanges économiques pendant que le p'tit GI noir se faisait trouer la paillasse...Mais vivent les héros !
Et le Kosovo ? Pour finir, une splendide base américaine, le camp Bondsteel...L' Iran entouré de bases américaines ? Regardez celles qui
entouraient l' URSS ! Qui étaient donc les agresseurs, ceux qui menaçaient ?
La Roumanie ? Mon épouse était vers Constanza, en cure, à cette époque . Le pays est resté calme, sauf à Bucarest où on renversait le régime honni, paraît-il, par le peuple . J' y ai été deux fois, par la suite . Le peuple regrettait Ceauscescu; pour eux, terminées les vacances sur la mer Noire...
Et maintenant, on nous conditionne à longueur de journée avec l' affreux musulman qui veut nous bouffer tout cru !
C' est ainsi qu' on écrit l' Histoire ...Pour faire bouger le peuple, que faut-il?
Regardez le Japon ; croyez-vous que la catastrophe de Fukushima va les sortir de leur torpeur ( là-bas, ça s' appelle zen...). Ils sont à plat-ventre depuis 2600 ans devant un être bizarre sorti du ventre d' une déesse ( ça ne vous rappelle rien ? ). Croyez-vous qu' ils
s' interrogeront un jour sur leur système politique et économique ?
Mais j' ai tort de croire que notre libre- arbitre n' est que douce illusion , puisqu' ils vous serinent à longueur de journée que vous êtes libres, complètement libres !
Dommage que beaucoup d' entre vous ne voient rien. Remarquez, chez les vieux, c' est pire...Ils sont conditionnés depuis si longtemps! L' attentat du 11 Septembre ? La complicité des néo-conservateurs américains ne fait aucun doute; les preuves sont flagrantes ; et pourtant, verboten ! Les américains sont venus nous sauver en 1944 ! Des héros ! Et pourtant quelle complicité entre eux et les nazis , entre eux et le grand-père Bush sur les bords du Léman ; et que de fructueux échanges économiques pendant que le p'tit GI noir se faisait trouer la paillasse...Mais vivent les héros !
Et le Kosovo ? Pour finir, une splendide base américaine, le camp Bondsteel...L' Iran entouré de bases américaines ? Regardez celles qui
entouraient l' URSS ! Qui étaient donc les agresseurs, ceux qui menaçaient ?
La Roumanie ? Mon épouse était vers Constanza, en cure, à cette époque . Le pays est resté calme, sauf à Bucarest où on renversait le régime honni, paraît-il, par le peuple . J' y ai été deux fois, par la suite . Le peuple regrettait Ceauscescu; pour eux, terminées les vacances sur la mer Noire...
Et maintenant, on nous conditionne à longueur de journée avec l' affreux musulman qui veut nous bouffer tout cru !
C' est ainsi qu' on écrit l' Histoire ...Pour faire bouger le peuple, que faut-il?
Regardez le Japon ; croyez-vous que la catastrophe de Fukushima va les sortir de leur torpeur ( là-bas, ça s' appelle zen...). Ils sont à plat-ventre depuis 2600 ans devant un être bizarre sorti du ventre d' une déesse ( ça ne vous rappelle rien ? ). Croyez-vous qu' ils
s' interrogeront un jour sur leur système politique et économique ?
Mais j' ai tort de croire que notre libre- arbitre n' est que douce illusion , puisqu' ils vous serinent à longueur de journée que vous êtes libres, complètement libres !
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Les etasunien étaient pour Hitler au début de la guerre.
Ils ont commencé à sérieusement s'inquiéter à cause du V2.
Là, ils ont vraiment aidé militairement l'Europe
L'épisode Pearl Harbour est également très douteux.
Il est anormal que la flotte marine américaine était à ce point concentrée sur Pearl Harbour.
A croire qu'ils ont offert une très jolie cible ... à des ennemis potentiels ...
Avec lequel on se disputait des colonies philippines ...
Comme à chaque fois ...
Saviez également que Walt Disney, ce cher homme ...
Il était un agent "secret" duNSA FBI dans la chasse aux communistes et aux pédés.
Il en a balancé plus d'un ... en...lé !
???? Que montrez vous à vos enfants ????
Ils ont commencé à sérieusement s'inquiéter à cause du V2.
Là, ils ont vraiment aidé militairement l'Europe
L'épisode Pearl Harbour est également très douteux.
Il est anormal que la flotte marine américaine était à ce point concentrée sur Pearl Harbour.
A croire qu'ils ont offert une très jolie cible ... à des ennemis potentiels ...
Avec lequel on se disputait des colonies philippines ...
Comme à chaque fois ...
Saviez également que Walt Disney, ce cher homme ...
Il était un agent "secret" du
Il en a balancé plus d'un ... en...lé !
???? Que montrez vous à vos enfants ????
Dernière édition par Lolivier le Lun 28 Mar 2011 - 16:02, édité 1 fois
_L'Olivier- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
T'as raison Bernard,
- On aurait été bien mieux avec les nazis en Europe...
- on aurait du laisser les Serbes casser du Kosovar (et du Bosniaques aussi) et asseoir leur légitimité territorial dans les balkans
- Les Roumains seraient bien mieux chez eux si Ceaucescu régnait toujours (ah ! les vacances à l'oeil sur la mer noire !)
Ah ! Sans libérateurs, qu'est-ce qu'on serait plus libres ! (libres de quoi au fait ?)
- On aurait été bien mieux avec les nazis en Europe...
- on aurait du laisser les Serbes casser du Kosovar (et du Bosniaques aussi) et asseoir leur légitimité territorial dans les balkans
- Les Roumains seraient bien mieux chez eux si Ceaucescu régnait toujours (ah ! les vacances à l'oeil sur la mer noire !)
Ah ! Sans libérateurs, qu'est-ce qu'on serait plus libres ! (libres de quoi au fait ?)
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Voulez vous qu'on parle du FBI ?
Du directeur du FBI, Mr Edgar Hoover , cliquez ici
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_L'Olivier- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
L'affreux musulman remplace l'affreux juif. Encore une fois on répète les mêmes conneries. Et c'est les enfants de demain qui vont rigoler sur nos poires. En voyant à quel point on est débile et cruel entre nous. Enfin bref. On continu de passer la cassette en boucle sans pour autant la comprendre. Suffirait de lire la notice (l'histoire) pour arrêter la machine de l'ignorance.bernard1933 a écrit:Et maintenant, on nous conditionne à longueur de journée avec l' affreux musulman qui veut nous bouffer tout cru !
Invité- Invité
Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Si la notice de l'histoire ressemble à une notice Ikea, on n'est pas sorti de l'auberge...
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Tout à fait Alice et le problème c'est que la notice est bien de chez ikéa. Donc incompréhensible pour la majorité. Faudrait des traducteurs et des professeurs qui nous l'enseignent en profondeur pas en survolant le sujet.
Invité- Invité
Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Le problème c'est qu'il n'y a pas qu'une notice :marine2010 a écrit: Tout à fait Alice et le problème c'est que la notice est bien de chez ikéa. Donc incompréhensible pour la majorité. Faudrait des traducteurs et des professeurs qui nous l'enseignent en profondeur pas en survolant le sujet.
quelle notice vas-tu accepter ?
ET celle que ton voisin va choisir ?
Et celle du pays voisin ?....etc...etc
Non seulement la notice n'est pas claire mais elle est traduite de façon différente selon les cultures.
Et les facultés pour traduire !
Souvent, souvent, nous n'avons pas les mêmes valeurs !
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
N'empêche, un boulon, ça reste un boulon...
Alice- Maître du Relatif et de l'Absolu
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Chez Ikea, oui !Alice a écrit:N'empêche, un boulon, ça reste un boulon...
Mais chez casto ou machin-truc ?
Et puis faut-il serrer le boulon ou le desserrer ?
Faut-il faire attention de ne pas en perdre ?
Comment se rendre compte quand on en sème un ?
C'est pas simple !
( on n'est pas en train de faire de la pub gratuite, là ?)
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Pour arrêter la cassette si. L'histoire de l'humanité.Opaline a écrit:
Le problème c'est qu'il n'y a pas qu'une notice :
quelle notice vas-tu accepter ?
ET celle que ton voisin va choisir ?
Et celle du pays voisin ?....etc...etc
Non seulement la notice n'est pas claire mais elle est traduite de façon différente selon les cultures.
Et les facultés pour traduire !
Souvent, souvent, nous n'avons pas les mêmes valeurs !
Il y a qu'une seule histoire commune qui est divisé en plusieurs chapitres. Qui est interprété de différentes manières. Qui est dispersé à travers le monde. Il y a qu'une seule et même histoire de l'humanité. Il y a qu'une seule notice. Il n'y a pas 15 mille vérités. Simplement 15 mille secrets qui cachent la vérité.
Oui, certains cache la vérité. Fausse la notice. La falsifie selon leur interprétation, selon ce qui veule révéler et dissimiler. Certains triches avec pour protéger la vérité. Alors le mieux c'est d'avoir plusieurs notices falsifiées, la mienne comme celles des voisins. De les comparer et de voir les ressemblances, les différences et d'en tirer quelques choses. De bons traducteurs comme de bon professeur devraient rendre plus clair l'incompréhensible. Le partage est important. De lui sortira la vérité sur l'histoire de l'humanité.
Tu as raison d'un pays à l'autre les valeurs ne sont pas les mêmes. Une seule est commune à travers le monde la vérité.
Si je vais chez ikéa ou chez Casto si l'objet que je souhaite est le même. La notice aussi et le matérielle qui le compose aussi.Opaline a écrit:Chez Ikea, oui !Alice a écrit:N'empêche, un boulon, ça reste un boulon...
Mais chez casto ou machin-truc ?
Tout est identique sauf l'endroit où je me le procure.
La notice explique ce qu'il faut faire serrer ou desserrer le boulon.Opaline a écrit:Et puis faut-il serrer le boulon ou le desserrer ?
Comme l'histoire décrit le passé nous montre les erreurs et les avancées.
Si on perd un boulon on perd un bout de l'histoire. Un chapitre.Opaline a écrit:Faut-il faire attention de ne pas en perdre ?
Quand il y a un problème de logique un mensonge peut être derrière, un boulon qui manque à une suite logique.Opaline a écrit:Comment se rendre compte quand on en sème un ?
Et effectivement ce n'est pas simple du tout.Opaline a écrit:C'est pas simple !
Invité- Invité
Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Je souhaite réagir à ce message, sur le fond, rédigé par Alice.
C'est bien plus complexe que cela. (cf. lien 2 ci-dessous notamment).
Le mythe du méchant serbe, les médias ont tenté de nous le faire avaler,... sauf pour ceux qui connaissent la géopolitique des Balkans et qui sont déjà allés dans ce secteur géographique.
Si le conflit dans les Balkans à la fin du siècle dernier est assez ardu à comprendre, il ne peut absolument pas se résumer à la "vilaine" Serbie et aux autres pays appelés "victimes". Qui a balancé des obus sur Mostar, notamment en détruisant le stari most (vieux pont) ? Ce sont les forces croates !
Pire encore, à Sarajevo, on a fait croire à la population une distribution gratuite de denrées alimentaires pendant le marché et qui a tiré à pleins obus sur cette population où les victimes étaient très nombreuses ? Les occidentaux ont fait croire à l'opinion publique que c'étaient les serbes. Or, Sarajevo étant dans une cuvette avec des montagnes tout autour, des soldats étant sur place savaient où étaient les forces serbes et où se trouvait positionnée l'armée bosniaque. Il suffisait juste de savoir d'où sont partis les obus. Et de là où ils sont partis, il n'y avait pas de serbes.
Cependant, je suis d'accord que les forces serbes commanditées par Karadzic et Mladic, sous présidence de Milosevic ont été infâmes. Mais il ne faudrait pas non plus tout mettre sur le dos des serbes.
Le conflit au départ s'est amorcé par une révolte des Kosovars qui voulaient demander leur indépendance. Milosevic, bourrin comme il l'a été, n'a pas voulu faire dans le détail. Les contestations ont grondé dans toutes les provinces de l'ex-Yougoslavie et tout a implosé notamment pour des raisons communautaristes et parce que Milosevic avait l'idée folle qu'il y avait selon lui, de bons yougoslaves et de mauvais yougoslaves.
L'histoire a prouvé [référence au titre du sujet de marine2010] que les médias occidentaux, ont, comme à leur habitude, voulu désigner le vilain petit canard. Et les Etats-Unis y sont pour beaucoup aussi, voulant à tout prix diaboliser les pays qui souhaitaient rester attachés au communisme. On a l'habitude avec ce pays, qui sans cesse ment délibérément pour se donner une raison de démolir des pays.
Concernant le statut du Kosovo, il y a toute une polémique entre ceux qui le reconnaissent comme un Etat et ceux qui le considèrent comme une province attachée à la Serbie. Même si je ne suis ni serbe, ni albanophone, n'ayant pas plus d'intérêt de défendre l'un comme l'autre, ayant côtoyé des albanais et des serbes lors d'un de mes voyages, je suis davantage pour ceux qui considèrent le Kosovo comme faisant partie de la Serbie.
Les raisons :
* lors de la conférence des Ambassadeurs en 1912, il a été refusé à la Serbie de l'époque un accès à la mer, et en compensation elle a eu comme territoires la Macédoine et le Kosovo. Ceux qui ont fait pression étaient la Russie et... la France. Et là, maintenant, curieusement, la France reconnait le Kosovo comme indépendant.
* le viol de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies qui soutenait l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie dont la Serbie est l'héritière juridique. De plus, le Kosovo bénéficiait d'une certaine autonomie voulue à l'époque par Tito.
* qu'il s'agit d'un vol d'un territoire commandité par de nombreux pays occidentaux, sans référendum, sans négociation, pour punir encore la "méchante" Serbie.
* Or, le régime actuel kosovare était sous la main il y a récemment d'un mafieux qui a bénéficié financièrement de l'argent sale du banditisme international et de trafics de femmes afin de nourrir une organisation qui se voulait défendre un Kosovo libre. De plus, un refrain devient récurrent, et j'avais échangé avec un monténégrin qui voyait juste : il y a cette volonté de former la grande Albanie. D'ailleurs, déjà, des sondages ont été effectués par la population albanophone s'ils veulent une grande Albanie. Et curieusement, l'Albanie est entrée dans l'OTAN il y a quelques années. Le Kosovo est de plus l'un des rares territoires en Europe où il n'y aurait pas d'assurance maladie, même minime.
Liens d'information : (parmi ceux existant déjà)
lien 1
lien 2
Ce faux pays (comme d'ailleurs la Transnistrie, mais là, tous les pays sont unanimes, sauf la Russie qui pratique un double langage) a de quoi inquiéter : de plus en plus d'albanais sont venus vivre dans cette région, et la cohabitation avec les serbes n'était pas très pacifique, jusqu'au jour, suffisamment nombreux, ils réclamèrent leur indépendance.
C'est comme si dans une région française, il vient une population d'un autre pays, et suffisamment nombreuse, refusant toute intégration, elle peut peser pour demander leur indépendance. Ce parallèle est le même, sauf que là, les dés sont pipés, car la Serbie est désignée d'entrée comme bouc émissaire.
Je peux parfaitement comprendre pour la communauté albanophone qu'un manque de représentativité de leur territoire par la Serbie pose souci, d'autant que l'administration serbe n'était pas très réactive à cette région très précaire (sauf ceux qui ont de l'argent sale) habitée minoritairement par une population slave, et qu'un consensus d'équilibre aurait dû s'employer, en respectant les deux communautés. Mais la façon qui a été réalisée, je pense, est inacceptable.
Détrompe-toi, certains le pensent encore et je peux les comprendre. Car, à la chute de Ceaucescu, qui n'a rien à voir avec une véritable révolte du peuple roumain, du moins pas dans la capitale, c'est Iliescu qui se présente parmi les libérateurs (alors qu'il a été Secrétaire régional du Parti communiste roumain). Iliescu, qui a pris sa succession, s'est montré d'une violence extrême contre les étudiants à Bucuresti, en appelant des mineurs pour casser de l'étudiant et rétablir d'autorité, l'ordre.
Ce faux procès où les époux Ceaucescu ont été abattus, qui a bien orchestré cela ? Qui avait intérêt à voir le régime tomber ? N'y a t-il pas eu un complot avec quelque institution occidentale ? Le pays est tombé dans une ruine complète, les parents abandonnant leurs enfants livrés à eux mêmes, des hôpitaux dépourvus de tout, où la mafia locale régnait et kidnappait des jeunes filles roumaines pour les prostituer de force dans les pays de l'ouest européen. Et progressivement, des multinationales comme des semenciers OGM pour acheter le silence de paysans roumains ou même des sociétés françaises sont venues s'implanter dans ce pays, avec des salaires bien bas. Et quand les salariés roumains gueulent, alors on licencie pour prendre des salariés chinois. Les régimes politiques qui se sont succédé en Roumanie sont de loin ravir le peuple roumain. Quant à l'Union Européenne, ça ne les enchante pas plus que cela, excepté bien sûr des jeunes voulant ressembler au modèle occidental.
Certes, il y a davantage de liberté d'expression, parfois plus directe qu'en France où le politiquement correct, ils ne savent pas ce que c'est, mais aussi des écarts de niveau de vie dantesques, et la misère, on ne la montre pas dans les médias, mais on la voit et on la sent lorsqu'on y va. Je l'ai constaté et on s'interroge alors : est-on vraiment en Europe ?
Alors oui, tu as raison, Ceausescu n'est pas un exemple en tant que chef d'Etat : il a fait raser des villages entiers et une grande partie de Bucuresti, déjà ravagée par le tremblement de terre à la fin des années 1970 pour son programme délirant de systématisation d'ensembles urbains collectifs laids et aujourd'hui vétustes. Bucuresti, on l'appelait jadis le petit Paris car de nombreux immeubles ressemblaient à l'architecture haussmanienne. Mais tout n'était pas mauvais : un système scolaire à la pointe, bien plus élevé qu'en France par exemple, une sauvegarde des ensembles forestiers, des infrastructures et du boulot quand même et tout le monde ou presque avait un toit. Après, le reste faisait peur en effet, mais passer à une sorte de communisme dictaturial à un capitalisme sauvage du jour au lendemain, eh bien aujourd'hui la Roumanie ne s'en sort pas ou positivement très localement.
Tout cela pour dire que ces fameux "libérateurs" ont délivré un mal pour mettre un autre à la place, plus sournois, car cette liberté, aujourd'hui, est celle de celui qui possède du fric de celui qui n'en a pas ou très peu. Et c'est quelque chose qui a tendance à se généraliser dans de nombreux pays.
Alice a écrit:- on aurait du laisser les Serbes casser du Kosovar (et du Bosniaques aussi) et asseoir leur légitimité territorial dans les balkans
C'est bien plus complexe que cela. (cf. lien 2 ci-dessous notamment).
Le mythe du méchant serbe, les médias ont tenté de nous le faire avaler,... sauf pour ceux qui connaissent la géopolitique des Balkans et qui sont déjà allés dans ce secteur géographique.
Si le conflit dans les Balkans à la fin du siècle dernier est assez ardu à comprendre, il ne peut absolument pas se résumer à la "vilaine" Serbie et aux autres pays appelés "victimes". Qui a balancé des obus sur Mostar, notamment en détruisant le stari most (vieux pont) ? Ce sont les forces croates !
Pire encore, à Sarajevo, on a fait croire à la population une distribution gratuite de denrées alimentaires pendant le marché et qui a tiré à pleins obus sur cette population où les victimes étaient très nombreuses ? Les occidentaux ont fait croire à l'opinion publique que c'étaient les serbes. Or, Sarajevo étant dans une cuvette avec des montagnes tout autour, des soldats étant sur place savaient où étaient les forces serbes et où se trouvait positionnée l'armée bosniaque. Il suffisait juste de savoir d'où sont partis les obus. Et de là où ils sont partis, il n'y avait pas de serbes.
Cependant, je suis d'accord que les forces serbes commanditées par Karadzic et Mladic, sous présidence de Milosevic ont été infâmes. Mais il ne faudrait pas non plus tout mettre sur le dos des serbes.
Le conflit au départ s'est amorcé par une révolte des Kosovars qui voulaient demander leur indépendance. Milosevic, bourrin comme il l'a été, n'a pas voulu faire dans le détail. Les contestations ont grondé dans toutes les provinces de l'ex-Yougoslavie et tout a implosé notamment pour des raisons communautaristes et parce que Milosevic avait l'idée folle qu'il y avait selon lui, de bons yougoslaves et de mauvais yougoslaves.
L'histoire a prouvé [référence au titre du sujet de marine2010] que les médias occidentaux, ont, comme à leur habitude, voulu désigner le vilain petit canard. Et les Etats-Unis y sont pour beaucoup aussi, voulant à tout prix diaboliser les pays qui souhaitaient rester attachés au communisme. On a l'habitude avec ce pays, qui sans cesse ment délibérément pour se donner une raison de démolir des pays.
Concernant le statut du Kosovo, il y a toute une polémique entre ceux qui le reconnaissent comme un Etat et ceux qui le considèrent comme une province attachée à la Serbie. Même si je ne suis ni serbe, ni albanophone, n'ayant pas plus d'intérêt de défendre l'un comme l'autre, ayant côtoyé des albanais et des serbes lors d'un de mes voyages, je suis davantage pour ceux qui considèrent le Kosovo comme faisant partie de la Serbie.
Les raisons :
* lors de la conférence des Ambassadeurs en 1912, il a été refusé à la Serbie de l'époque un accès à la mer, et en compensation elle a eu comme territoires la Macédoine et le Kosovo. Ceux qui ont fait pression étaient la Russie et... la France. Et là, maintenant, curieusement, la France reconnait le Kosovo comme indépendant.
* le viol de la Résolution 1244 du Conseil de sécurité des Nations unies qui soutenait l’intégrité territoriale de la République fédérale de Yougoslavie dont la Serbie est l'héritière juridique. De plus, le Kosovo bénéficiait d'une certaine autonomie voulue à l'époque par Tito.
* qu'il s'agit d'un vol d'un territoire commandité par de nombreux pays occidentaux, sans référendum, sans négociation, pour punir encore la "méchante" Serbie.
* Or, le régime actuel kosovare était sous la main il y a récemment d'un mafieux qui a bénéficié financièrement de l'argent sale du banditisme international et de trafics de femmes afin de nourrir une organisation qui se voulait défendre un Kosovo libre. De plus, un refrain devient récurrent, et j'avais échangé avec un monténégrin qui voyait juste : il y a cette volonté de former la grande Albanie. D'ailleurs, déjà, des sondages ont été effectués par la population albanophone s'ils veulent une grande Albanie. Et curieusement, l'Albanie est entrée dans l'OTAN il y a quelques années. Le Kosovo est de plus l'un des rares territoires en Europe où il n'y aurait pas d'assurance maladie, même minime.
Liens d'information : (parmi ceux existant déjà)
lien 1
lien 2
Ce faux pays (comme d'ailleurs la Transnistrie, mais là, tous les pays sont unanimes, sauf la Russie qui pratique un double langage) a de quoi inquiéter : de plus en plus d'albanais sont venus vivre dans cette région, et la cohabitation avec les serbes n'était pas très pacifique, jusqu'au jour, suffisamment nombreux, ils réclamèrent leur indépendance.
C'est comme si dans une région française, il vient une population d'un autre pays, et suffisamment nombreuse, refusant toute intégration, elle peut peser pour demander leur indépendance. Ce parallèle est le même, sauf que là, les dés sont pipés, car la Serbie est désignée d'entrée comme bouc émissaire.
Je peux parfaitement comprendre pour la communauté albanophone qu'un manque de représentativité de leur territoire par la Serbie pose souci, d'autant que l'administration serbe n'était pas très réactive à cette région très précaire (sauf ceux qui ont de l'argent sale) habitée minoritairement par une population slave, et qu'un consensus d'équilibre aurait dû s'employer, en respectant les deux communautés. Mais la façon qui a été réalisée, je pense, est inacceptable.
- Les Roumains seraient bien mieux chez eux si Ceaucescu régnait toujours (ah ! les vacances à l'oeil sur la mer noire !)
Détrompe-toi, certains le pensent encore et je peux les comprendre. Car, à la chute de Ceaucescu, qui n'a rien à voir avec une véritable révolte du peuple roumain, du moins pas dans la capitale, c'est Iliescu qui se présente parmi les libérateurs (alors qu'il a été Secrétaire régional du Parti communiste roumain). Iliescu, qui a pris sa succession, s'est montré d'une violence extrême contre les étudiants à Bucuresti, en appelant des mineurs pour casser de l'étudiant et rétablir d'autorité, l'ordre.
Ce faux procès où les époux Ceaucescu ont été abattus, qui a bien orchestré cela ? Qui avait intérêt à voir le régime tomber ? N'y a t-il pas eu un complot avec quelque institution occidentale ? Le pays est tombé dans une ruine complète, les parents abandonnant leurs enfants livrés à eux mêmes, des hôpitaux dépourvus de tout, où la mafia locale régnait et kidnappait des jeunes filles roumaines pour les prostituer de force dans les pays de l'ouest européen. Et progressivement, des multinationales comme des semenciers OGM pour acheter le silence de paysans roumains ou même des sociétés françaises sont venues s'implanter dans ce pays, avec des salaires bien bas. Et quand les salariés roumains gueulent, alors on licencie pour prendre des salariés chinois. Les régimes politiques qui se sont succédé en Roumanie sont de loin ravir le peuple roumain. Quant à l'Union Européenne, ça ne les enchante pas plus que cela, excepté bien sûr des jeunes voulant ressembler au modèle occidental.
Certes, il y a davantage de liberté d'expression, parfois plus directe qu'en France où le politiquement correct, ils ne savent pas ce que c'est, mais aussi des écarts de niveau de vie dantesques, et la misère, on ne la montre pas dans les médias, mais on la voit et on la sent lorsqu'on y va. Je l'ai constaté et on s'interroge alors : est-on vraiment en Europe ?
Alors oui, tu as raison, Ceausescu n'est pas un exemple en tant que chef d'Etat : il a fait raser des villages entiers et une grande partie de Bucuresti, déjà ravagée par le tremblement de terre à la fin des années 1970 pour son programme délirant de systématisation d'ensembles urbains collectifs laids et aujourd'hui vétustes. Bucuresti, on l'appelait jadis le petit Paris car de nombreux immeubles ressemblaient à l'architecture haussmanienne. Mais tout n'était pas mauvais : un système scolaire à la pointe, bien plus élevé qu'en France par exemple, une sauvegarde des ensembles forestiers, des infrastructures et du boulot quand même et tout le monde ou presque avait un toit. Après, le reste faisait peur en effet, mais passer à une sorte de communisme dictaturial à un capitalisme sauvage du jour au lendemain, eh bien aujourd'hui la Roumanie ne s'en sort pas ou positivement très localement.
Tout cela pour dire que ces fameux "libérateurs" ont délivré un mal pour mettre un autre à la place, plus sournois, car cette liberté, aujourd'hui, est celle de celui qui possède du fric de celui qui n'en a pas ou très peu. Et c'est quelque chose qui a tendance à se généraliser dans de nombreux pays.
_Matoll- Maître du Temps
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
On sait peu de choses de ces pays qui nous sont restés longtemps secrets à cause du communisme.
Cela ne vous rappelle rien ?
Hélas, hélas, c'est ce qui arrive un peu partout: les magouilles, politiques ou autres, les économies parallèles qu'on tolère pour retarder les explosions populaires, la popérisation dans la catégorie moyenne de la population, les services publics qu'on restreint et qui aidaient pourtant à la cohésion sociale...Matoll : ces fameux "libérateurs" ont délivré un mal pour mettre un autre à la place, plus sournois, car cette liberté, aujourd'hui, est celle de celui qui possède du fric de celui qui n'en a pas ou très peu.
Cela ne vous rappelle rien ?
Opaline- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Opaline a écrit:Cela ne vous rappelle rien?
Invité- Invité
_L'Olivier- Seigneur de la Métaphysique
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Je vais tenter d'apporter une réponse à ton message marine2010. Si certains participants souhaitent corriger ou compléter, c'est encore mieux, peut-être qu'il y a des spécialistes sur ce sujet.
C'est effectivement un souci où les citoyens n'ont que peu de marges de manœuvre, et c'est un souci qui ne date pas d'hier. Il est vrai que s'il était possible de virer le pouvoir en place si la majorité est mécontente de la politique mise en œuvre, ce serait une démocratie ouverte où le peuple serait respecté dans ses choix. Mais il y a aussi le revers de la médaille : comme le citoyen français est globalement toujours en train de râler et jamais content, les gouvernements sauteraient tous les six mois. Je pense qu'il est nécessaire d'avoir une stabilité politique, à condition de changer les règles en vigueur. Une réforme commence à faire ses effets au bout de quelques années, pas dans les quelques mois après sa mise en application.
Par exemple, notre vote équivaut en somme à un chèque en blanc. Mitterrand n'a pas tenu beaucoup de ses promesses après 1981, Sarkozy ne les a pas tenus non plus et il est assez aisé de le prouver. De nombreuses vidéos circulent et montrent des propos de Sarkozy qui en l'espace de quelques mois ou plus sont contradictoires. Les subprimes et les retraites en sont un des nombreux exemples. Le point commun de ces deux personnes, ils sont tous les deux avocats. Je n'ai rien contre les avocats, mais un avocat sait faire une plaidoirie dans un but de convaincre, même s'il ne pense pas un mot de ce qu'il dit.
Bref, depuis bien longtemps, on nous prend pour des pions manipulables, les uns avec le discours de la peur, les autres pour dire l'inverse pour faire parfois de la politique politicienne sans pragmatisme. Aussi, l'un des exemples est la non-représentativité de nombreux citoyens par rapport aux députés de l'Assemblée Nationale.
Là aussi, ce qui prime avant tout est de changer ces règles pour que le peuple soit mieux représenté et respecté dans ses demandes, mais que le programme politique doit venir de nous, pour le soumettre à eux. Qui voit les réels problèmes de notre société ? Nous, car nous vivons dedans ! Les sphères politiques, énarques et autres personnalités du même acabit, sont bien souvent déconnectés de la réalité : d'ailleurs, lorsqu'un citoyen leur pose une question concrète, c'est le discours de la langue de bois qui en ressort. Quant à la sincérité, on en est loin, ils préfèreront défendre l'intérêt de leur parti que celui des citoyens.
Elle l'est un peu pour la seconde. Les conseils de quartiers en sont un exemple puisqu'ils sont en lien avec des élus locaux, comme des conseillers municipaux.
Je pense aussi que le citoyen ne fait pas jouer assez la démocratie : souvent, il ne connait pas ses élus, locaux ou représentants locaux au niveau national (députés). Il devrait les solliciter davantage, non pas pour ses problèmes personnels, mais de certains domaines où il souhaite s'en exprimer. L'autre problème avec les députés, c'est qu'ils sont élus géographiquement : si un citoyen est plus de gauche et qu'il souhaite critiquer le gouvernement de droite et que son député dans sa circonscription est de droite, c'est comme s'il jetait une pierre dans l'eau. Les députés devraient être élus par idéologies et se partager le territoire et non géographiquement comme actuellement, avec un scrutin complètement à la proportionnelle. C'est du langage un peu lourdingue, mais en clair, on regarde nationalement combien de personnes ont voté pour tel parti sur la totalité des personnes qu'ils ont voté, et ils gagnent en proportions le nombre de députés. Les députés de chaque parti se répartissent le territoire géographique, et nous pourrions avoir, espérons-le, un interlocuteur qui représenterait au plus près nos idées.
Exemple : le MODEM fait 9 % à des élections nationales (parmi tous ceux qui ont voté ont voté 9 % pour le MODEM). Le MODEM aura alors 9 % x 577 députés (nombre de députés à l'assemblée nationale) soit 51 députés.
Là où ça fausse la donne, les politiques élus par les citoyens doivent être INDEPENDANTS des lobbys, des religions et servir uniquement l'intérêt général du pays dans lequel ils sont élus. Trop souvent, des campagnes électorales des candidats les plus importants bénéficient d'aides de lobbys pour qu'en échange, ils puissent satisfaire leurs exigences, comme davantage de lois libérales pour gagner des parts de marché par exemple.
Il existe en Allemagne ou aux Etats-Unis par exemple. De grands territoires composant un pays ont des lois propres. Par exemple, la peine de mort s'applique dans certains Etats américains et d'autres non. En Allemagne, les taux d'imposition ne sont pas toujours identiques, comme l'impôt pour les cultes. Seulement, ça ne résout pas grand chose je pense, car tu voterais pour des politiques que tu verrais pour ainsi dire, uniquement pendant la période électorale. Cependant, le fédéralisme a du bon lorsque des entités territoriales ont des spécificités de double identité culturelle et linguistique, comme la Bavière, la Corse ou le Pays-Basque par exemple.
Le fédéralisme est un ensemble d'Etats fédérés au sein d'un Etat fédéral. Il y a donc une séparation des pouvoirs, où certains domaines sont votés dans un Etat fédéré. En Bavière par exemple, qui est un "Land" ("pays" dans un pays), il y a un gouvernement (et même un Sénat pour ce Land) qui peut faire voter des lois et les faire appliquer. En Espagne, certaines provinces sont autonomes comme la Catalogne, qui a un parlement (Generalitat), des élections et peut faire passer des réformes. Parfois, il y a des frictions car l'autonomie est poussée jusqu'à une quasi-indépendance pour faire passer des textes qui peuvent être non conformes à la Constitution d'un pays, et cela peut poser souci aussi.
Ce n'est pas le cas de la France, où les régions, administrées par les Conseils Régionaux, ont des compétences spécifiques confiées par l'Etat français (les deux lois de la décentralisation), des ressources propres, mais ne peuvent pas faire voter des lois, car la France reste en la matière une République indivisible (article 1 de la Constitution).
Les syndicats ont bien changé en effet tu as raison, et même si au niveau local on a encore des militants actifs, ils deviennent de plus en plus rares. Le souci dans notre pays, et c'est malheureux à dire, c'est que l'individualisme de nombreuses personnes ne permet plus de mobilisations solidaires. Les discours des syndicats sont parfois ambigus, voire corporatistes (exemple de grèves abusées par la SNCF) et on a cette impression qu'en fait, ils sont juste là pour servir de soupape, en cas de forte contestation afin d'éviter des révoltes incontrôlées. Certains disent que parce que la majorité des gens n'est pas assez précaire pour se soulever d'un seul bloc, et pourtant, les choses ne vont pas en s'arrangeant. Cependant, les politiques craignent surtout une masse particulière de personnes : les étudiants.
Toutefois, on ne doit pas oublier que les politiques ne sont pas non plus des magiciens, qu'ils vont tout régler car aussi, si dans nos sociétés il y a des problèmes, on devrait aussi s'auto-discipliner davantage et prendre de temps en temps plus soin de ceux qui ont besoin d'être aidés (aider n'est pas synonyme d'assister), car les conflits dans la masse du peuple, permet aussi aux politiques et de jouer avec : "diviser pour mieux régner". Nous avons aussi un pouvoir de dire NON à certaines choses, et de revendiquer aussi du OUI pour d'autres : car dans un même immeuble HLM par exemple, les galères sont bien présentes, mais comme personne ne se parle souvent, on ramène toute sa détresse à soi, alors que parfois, à un même étage, on peut avoir son voisin, manuel, qui peut réparer une fuite d'eau, et un autre, plus instruit, aider aux leçons des enfants. Et nous sommes souvent conduits à démarcher auprès de prestataires chers, pas à l'abri d'arnaques, qui profitent de ce manque de communication entre les gens, autres que celui du conflit et générer un impact conséquent financièrement.
C'est malheureusement lors de grandes catastrophes que les gens deviennent solidaires, parce que là, ils ont l'urgence du besoin parce qu'il se voit. Mais derrière la porte d'un voisin, le besoin peut s'avérer aussi urgent.
Alors, imagine-toi le peu de connaissances que les gens apprennent dans des pays pauvres comme le Mozambique ou le Laos par exemple. Eux, subissent de plein fouet la loi des plus puissants.
Je pense que l'école permet d'apprendre un certain nombre de choses, mais comme je te le disais, elle ne nous permet pas d'apprendre à aimer apprendre. Pourtant, l'accès à cette connaissance est passionnante car elle permet de mieux comprendre le monde dans lequel nous sommes acteurs, y compris le monde des religions qui a aussi son histoire, qu'on y croit, qu'on n'y croit pas ou qu'on y soit étranger. Cependant, chaque journée dure 24 heures et même pour l’Éducation Nationale, elle ne peut pas tout nous enseigner, et nous tout savoir.
Cependant, elle devrait en effet inclure une instruction citoyenne qui regroupe un panel de domaines et qui font et feront partie de notre quotidien. Mais rien ne t'empêche ensuite de t'intéresser à des domaines non explorés à l'école, car l'école ne pourra pas tout aborder.
Tu parles du système bancaire et monétaire : c'est un domaine ardu à expliquer, car il faut au départ une culture de base en économie. Si je te parle de monnaie scripturale, de monnaie fiduciaire, d'agrégats monétaires, du PIB, de la BCE et des agences de notation tout comme la loi Pompidou-Giscard, tu vas te demander dans quelle langue je te parle.
Si tu souhaites comprendre le mécanisme du crédit et de l'emprunt, des connaissances en mathématiques (suites numériques, logarithmes) sont nécessaires. Ce n'est pas insurmontable, encore faut-il bien te l'expliquer, et qu'à l'école on puisse aussi dire à quoi cela peut servir, et à partir de cela, avec un peu de vocabulaire, ton banquier ne pourra plus jouer de ta méconnaissance.
Il faut, je pense, accepter que nous ne pouvons tout maîtriser, mais qu'on peut avoir une culture de base dans des domaines variés, ce qui permet si on le souhaite d'approfondir car certains spécialistes ont avancé sur la question. C'est aussi pour cela que dans les ministères, on a des spécialistes dans les questions juridiques, d'autres environnementales, d'autres sur l'industrie, et ainsi de suite.
Enfin, la meilleure des écoles, ce n'est pas celle de l’Éducation Nationale qui est juste là pour te donner quelques bases, c'est l'école de la vie : des rencontres, des échanges, observer, garder une certaine sensibilité car si nous voulons changer ce monde un peu fou aujourd'hui, consacrer un peu de temps pour s'instruire et pour les autres, c'est déjà amorcer un changement dans cette société.
En conclusion, l'histoire doit aussi nous apprendre à demander que la voix du peuple soit davantage prise en compte où les idées doivent venir d'abord de nous si on espère que les politiques servent l'intérêt général plutôt que le leur. Cela implique un profond changement des règles démocratiques (même si parfois certaines décisions, pas agréables doivent être prises pour avancer), mais aussi qu'au sein de ces citoyens, de pouvoir prendre conscience de certaines de nos erreurs, d'en prendre du recul, car un peuple uni est un peuple fort, capable de réaliser de grandes choses, qu'il en serait le premier étonné.
Oups, je n'avais pas fait attention à la longueur de la réponse !
marine2010 a écrit:Le problème avec le système de la démocratie c'est qu'une fois élue tout repose sur le président. Et s'il ne respect pas les engagements pour lequel on l'a élue on ne peut rien faire à part subir; jusqu'à la fin du mandat. En attendant il a tout le loisir pour faire sauter des droits comme l'âge de partir en retraite. Les charges patronales qui diminuent petit à petit. Attention elle risque même de fondre. Et de faire passer des lois en forces. Ce système n'est plus bon. Le peuple devrait pouvoir virer son représentant dès que celui-ci ne tiens pas les promesses pour lesquels ils s'étaient engagés. Déjà rien que ça serait une belle avancée.
C'est effectivement un souci où les citoyens n'ont que peu de marges de manœuvre, et c'est un souci qui ne date pas d'hier. Il est vrai que s'il était possible de virer le pouvoir en place si la majorité est mécontente de la politique mise en œuvre, ce serait une démocratie ouverte où le peuple serait respecté dans ses choix. Mais il y a aussi le revers de la médaille : comme le citoyen français est globalement toujours en train de râler et jamais content, les gouvernements sauteraient tous les six mois. Je pense qu'il est nécessaire d'avoir une stabilité politique, à condition de changer les règles en vigueur. Une réforme commence à faire ses effets au bout de quelques années, pas dans les quelques mois après sa mise en application.
Par exemple, notre vote équivaut en somme à un chèque en blanc. Mitterrand n'a pas tenu beaucoup de ses promesses après 1981, Sarkozy ne les a pas tenus non plus et il est assez aisé de le prouver. De nombreuses vidéos circulent et montrent des propos de Sarkozy qui en l'espace de quelques mois ou plus sont contradictoires. Les subprimes et les retraites en sont un des nombreux exemples. Le point commun de ces deux personnes, ils sont tous les deux avocats. Je n'ai rien contre les avocats, mais un avocat sait faire une plaidoirie dans un but de convaincre, même s'il ne pense pas un mot de ce qu'il dit.
Bref, depuis bien longtemps, on nous prend pour des pions manipulables, les uns avec le discours de la peur, les autres pour dire l'inverse pour faire parfois de la politique politicienne sans pragmatisme. Aussi, l'un des exemples est la non-représentativité de nombreux citoyens par rapport aux députés de l'Assemblée Nationale.
Là aussi, ce qui prime avant tout est de changer ces règles pour que le peuple soit mieux représenté et respecté dans ses demandes, mais que le programme politique doit venir de nous, pour le soumettre à eux. Qui voit les réels problèmes de notre société ? Nous, car nous vivons dedans ! Les sphères politiques, énarques et autres personnalités du même acabit, sont bien souvent déconnectés de la réalité : d'ailleurs, lorsqu'un citoyen leur pose une question concrète, c'est le discours de la langue de bois qui en ressort. Quant à la sincérité, on en est loin, ils préfèreront défendre l'intérêt de leur parti que celui des citoyens.
Il y a 3 démocraties. La démocratie représentative et bourgeoise qui est celle d'aujourd'hui. La démocratie participative ou les grosses lignes sont déjà tracé, pas trop utile si on veut aborder d'autres sujets. La démocratie directive qui ne peut se faire que sur un court terme comme prendre une décision de grève. Dans ses 3 démocraties aucune ne donne le plein pouvoir au peuple. Ou celle qui la donne ne peut se faire sur une longue durée.
Elle l'est un peu pour la seconde. Les conseils de quartiers en sont un exemple puisqu'ils sont en lien avec des élus locaux, comme des conseillers municipaux.
Je pense aussi que le citoyen ne fait pas jouer assez la démocratie : souvent, il ne connait pas ses élus, locaux ou représentants locaux au niveau national (députés). Il devrait les solliciter davantage, non pas pour ses problèmes personnels, mais de certains domaines où il souhaite s'en exprimer. L'autre problème avec les députés, c'est qu'ils sont élus géographiquement : si un citoyen est plus de gauche et qu'il souhaite critiquer le gouvernement de droite et que son député dans sa circonscription est de droite, c'est comme s'il jetait une pierre dans l'eau. Les députés devraient être élus par idéologies et se partager le territoire et non géographiquement comme actuellement, avec un scrutin complètement à la proportionnelle. C'est du langage un peu lourdingue, mais en clair, on regarde nationalement combien de personnes ont voté pour tel parti sur la totalité des personnes qu'ils ont voté, et ils gagnent en proportions le nombre de députés. Les députés de chaque parti se répartissent le territoire géographique, et nous pourrions avoir, espérons-le, un interlocuteur qui représenterait au plus près nos idées.
Exemple : le MODEM fait 9 % à des élections nationales (parmi tous ceux qui ont voté ont voté 9 % pour le MODEM). Le MODEM aura alors 9 % x 577 députés (nombre de députés à l'assemblée nationale) soit 51 députés.
Là où ça fausse la donne, les politiques élus par les citoyens doivent être INDEPENDANTS des lobbys, des religions et servir uniquement l'intérêt général du pays dans lequel ils sont élus. Trop souvent, des campagnes électorales des candidats les plus importants bénéficient d'aides de lobbys pour qu'en échange, ils puissent satisfaire leurs exigences, comme davantage de lois libérales pour gagner des parts de marché par exemple.
J'ai aussi entendue parler du fédéralisme. Mais là comme dans tout il y en a plusieurs. Ça reste compliqué et c'est un système qui n'a pas encore était mise en place sur grande échelle. Il ne reste donc pour le moment qu'une projection. Du peut que j'ai compris c'est que sa structure n'est pas en pyramide comme celle de la hiérarchie. Mais elle va verticalement et horizontalement avec différentes branches. Entre chaque il y a des personnes mandatées. Qui peuvent s'assurer du bon fonctionnement. Enfin ça reste encore flou car on m'en a parlé en vitesse. Si quelqu'un en sait un peu plus je serais ravie qu'il me l'explique.
Il existe en Allemagne ou aux Etats-Unis par exemple. De grands territoires composant un pays ont des lois propres. Par exemple, la peine de mort s'applique dans certains Etats américains et d'autres non. En Allemagne, les taux d'imposition ne sont pas toujours identiques, comme l'impôt pour les cultes. Seulement, ça ne résout pas grand chose je pense, car tu voterais pour des politiques que tu verrais pour ainsi dire, uniquement pendant la période électorale. Cependant, le fédéralisme a du bon lorsque des entités territoriales ont des spécificités de double identité culturelle et linguistique, comme la Bavière, la Corse ou le Pays-Basque par exemple.
Le fédéralisme est un ensemble d'Etats fédérés au sein d'un Etat fédéral. Il y a donc une séparation des pouvoirs, où certains domaines sont votés dans un Etat fédéré. En Bavière par exemple, qui est un "Land" ("pays" dans un pays), il y a un gouvernement (et même un Sénat pour ce Land) qui peut faire voter des lois et les faire appliquer. En Espagne, certaines provinces sont autonomes comme la Catalogne, qui a un parlement (Generalitat), des élections et peut faire passer des réformes. Parfois, il y a des frictions car l'autonomie est poussée jusqu'à une quasi-indépendance pour faire passer des textes qui peuvent être non conformes à la Constitution d'un pays, et cela peut poser souci aussi.
Ce n'est pas le cas de la France, où les régions, administrées par les Conseils Régionaux, ont des compétences spécifiques confiées par l'Etat français (les deux lois de la décentralisation), des ressources propres, mais ne peuvent pas faire voter des lois, car la France reste en la matière une République indivisible (article 1 de la Constitution).
Sinon je reste persuadée que sans la conscience des gens rien n'avancera. Dommage que les syndicats ne fassent plus leur cours du soir où ils expliquent aux salariés les causes de leurs problèmes au niveau du travail et parfois sociale. Sa se faisait surtout dans les débuts du syndicat. Au moins les gens étaient conscients de ce qui les entouraient.
Les syndicats ont bien changé en effet tu as raison, et même si au niveau local on a encore des militants actifs, ils deviennent de plus en plus rares. Le souci dans notre pays, et c'est malheureux à dire, c'est que l'individualisme de nombreuses personnes ne permet plus de mobilisations solidaires. Les discours des syndicats sont parfois ambigus, voire corporatistes (exemple de grèves abusées par la SNCF) et on a cette impression qu'en fait, ils sont juste là pour servir de soupape, en cas de forte contestation afin d'éviter des révoltes incontrôlées. Certains disent que parce que la majorité des gens n'est pas assez précaire pour se soulever d'un seul bloc, et pourtant, les choses ne vont pas en s'arrangeant. Cependant, les politiques craignent surtout une masse particulière de personnes : les étudiants.
Toutefois, on ne doit pas oublier que les politiques ne sont pas non plus des magiciens, qu'ils vont tout régler car aussi, si dans nos sociétés il y a des problèmes, on devrait aussi s'auto-discipliner davantage et prendre de temps en temps plus soin de ceux qui ont besoin d'être aidés (aider n'est pas synonyme d'assister), car les conflits dans la masse du peuple, permet aussi aux politiques et de jouer avec : "diviser pour mieux régner". Nous avons aussi un pouvoir de dire NON à certaines choses, et de revendiquer aussi du OUI pour d'autres : car dans un même immeuble HLM par exemple, les galères sont bien présentes, mais comme personne ne se parle souvent, on ramène toute sa détresse à soi, alors que parfois, à un même étage, on peut avoir son voisin, manuel, qui peut réparer une fuite d'eau, et un autre, plus instruit, aider aux leçons des enfants. Et nous sommes souvent conduits à démarcher auprès de prestataires chers, pas à l'abri d'arnaques, qui profitent de ce manque de communication entre les gens, autres que celui du conflit et générer un impact conséquent financièrement.
C'est malheureusement lors de grandes catastrophes que les gens deviennent solidaires, parce que là, ils ont l'urgence du besoin parce qu'il se voit. Mais derrière la porte d'un voisin, le besoin peut s'avérer aussi urgent.
Aujourd'hui à l'école on nous apprend pas tout ça. On le survole et certains sujets ne sont jamais abordés. Comme le système bancaire et monétaire il n'est pas étudié par tous. Va savoir pourquoi? Tout est ciblé dans l'Éducation nationale et je n'ai jamais compris pourquoi ce n'était pas les professeurs eux-mêmes qui choisissent le programme scolaire. Maintenant je comprend que c'est une sorte de pouvoir que le gouvernement exerce. Et encore une fois avec le système de hiérarchie dans notre démocratie on subit sans pouvoir empêcher ça.
Alors, imagine-toi le peu de connaissances que les gens apprennent dans des pays pauvres comme le Mozambique ou le Laos par exemple. Eux, subissent de plein fouet la loi des plus puissants.
Je pense que l'école permet d'apprendre un certain nombre de choses, mais comme je te le disais, elle ne nous permet pas d'apprendre à aimer apprendre. Pourtant, l'accès à cette connaissance est passionnante car elle permet de mieux comprendre le monde dans lequel nous sommes acteurs, y compris le monde des religions qui a aussi son histoire, qu'on y croit, qu'on n'y croit pas ou qu'on y soit étranger. Cependant, chaque journée dure 24 heures et même pour l’Éducation Nationale, elle ne peut pas tout nous enseigner, et nous tout savoir.
Cependant, elle devrait en effet inclure une instruction citoyenne qui regroupe un panel de domaines et qui font et feront partie de notre quotidien. Mais rien ne t'empêche ensuite de t'intéresser à des domaines non explorés à l'école, car l'école ne pourra pas tout aborder.
Tu parles du système bancaire et monétaire : c'est un domaine ardu à expliquer, car il faut au départ une culture de base en économie. Si je te parle de monnaie scripturale, de monnaie fiduciaire, d'agrégats monétaires, du PIB, de la BCE et des agences de notation tout comme la loi Pompidou-Giscard, tu vas te demander dans quelle langue je te parle.
Si tu souhaites comprendre le mécanisme du crédit et de l'emprunt, des connaissances en mathématiques (suites numériques, logarithmes) sont nécessaires. Ce n'est pas insurmontable, encore faut-il bien te l'expliquer, et qu'à l'école on puisse aussi dire à quoi cela peut servir, et à partir de cela, avec un peu de vocabulaire, ton banquier ne pourra plus jouer de ta méconnaissance.
Il faut, je pense, accepter que nous ne pouvons tout maîtriser, mais qu'on peut avoir une culture de base dans des domaines variés, ce qui permet si on le souhaite d'approfondir car certains spécialistes ont avancé sur la question. C'est aussi pour cela que dans les ministères, on a des spécialistes dans les questions juridiques, d'autres environnementales, d'autres sur l'industrie, et ainsi de suite.
Enfin, la meilleure des écoles, ce n'est pas celle de l’Éducation Nationale qui est juste là pour te donner quelques bases, c'est l'école de la vie : des rencontres, des échanges, observer, garder une certaine sensibilité car si nous voulons changer ce monde un peu fou aujourd'hui, consacrer un peu de temps pour s'instruire et pour les autres, c'est déjà amorcer un changement dans cette société.
En conclusion, l'histoire doit aussi nous apprendre à demander que la voix du peuple soit davantage prise en compte où les idées doivent venir d'abord de nous si on espère que les politiques servent l'intérêt général plutôt que le leur. Cela implique un profond changement des règles démocratiques (même si parfois certaines décisions, pas agréables doivent être prises pour avancer), mais aussi qu'au sein de ces citoyens, de pouvoir prendre conscience de certaines de nos erreurs, d'en prendre du recul, car un peuple uni est un peuple fort, capable de réaliser de grandes choses, qu'il en serait le premier étonné.
Oups, je n'avais pas fait attention à la longueur de la réponse !
_Matoll- Maître du Temps
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Merci encore une fois Matoll pour ton post. Il est long certes mais très intéressant alors ne t'en excuse pas.
Merci pour les explications sur le fédéralisme je comprends un peu mieux. Mais j'aimerais ton avis. Peut-on garder le système d'aujourd'hui en créant une nouvelle forme de démocratie?
Les syndicats auraient pu faire de grandes choses hélas ils vont dans le sens contraires eux aussi. La raison doit être la conscience des gens. Ils ne réalisent pas pour certains qu'ils sont exploités, d'autres misent tout sur les syndicats sans pour autant s'engager. Il ne faut pas soutenir qu'oralement mais agir. N'oublions pas la pression du patronat sur les syndicats. Mais aussi quelques fois dans le syndicat même, ça peut capoter. Quand les supérieures syndicales s'opposent à une décision du syndicat d'une entreprise. Ça reste complexe. Beaucoup infiltre aussi le syndicat, ils servent surtout à calmer les employés plutôt qu'à les défendre.
Ce qui me tue surtout, c'est l'histoire de l'immigration. Avant les 30 glorieuses c'est les patrons qui aller faire leurs propagandes en Afrique, pour récupérer de la main d'œuvre. Et aujourd'hui ils veulent s'en débarrasser. Font croire à certains Français que le chômage est dû à l'immigration. Hors la plupart des sans-papiers sont exploités et travaillent au noir. S'ils partent le chômage ne descendra pas plus. Ce n'est qu'une excuse, un prétexte et surtout un mensonge pour cacher la vraie raison du chômage. La délocalisation fait plus de dégât que des sans-papiers exploités et sous payés.
Je finirais avec cette phrase de Proudhon "Concurrence et profit : l'un est la guerre, l'autre le butin."
EXACT.Quant à la sincérité, on en est loin, ils préfèreront défendre l'intérêt de leur parti que celui des citoyens.
Tout est histoire de fric, la politique la première.Là où ça fausse la donne, les politiques élus par les citoyens doivent être INDEPENDANTS des lobbys, des religions et servir uniquement l'intérêt général du pays dans lequel ils sont élus. Trop souvent, des campagnes électorales des candidats les plus importants bénéficient d'aides de lobbys pour qu'en échange, ils puissent satisfaire leurs exigences, comme davantage de lois libérales pour gagner des parts de marché par exemple.
Merci pour les explications sur le fédéralisme je comprends un peu mieux. Mais j'aimerais ton avis. Peut-on garder le système d'aujourd'hui en créant une nouvelle forme de démocratie?
Les syndicats auraient pu faire de grandes choses hélas ils vont dans le sens contraires eux aussi. La raison doit être la conscience des gens. Ils ne réalisent pas pour certains qu'ils sont exploités, d'autres misent tout sur les syndicats sans pour autant s'engager. Il ne faut pas soutenir qu'oralement mais agir. N'oublions pas la pression du patronat sur les syndicats. Mais aussi quelques fois dans le syndicat même, ça peut capoter. Quand les supérieures syndicales s'opposent à une décision du syndicat d'une entreprise. Ça reste complexe. Beaucoup infiltre aussi le syndicat, ils servent surtout à calmer les employés plutôt qu'à les défendre.
Le gouvernement l'a très bien compris. Utiliser des boucs émissaires pour les problèmes des autres. Utiliser l'ignorance des gens pour les monter les uns contre les autres. Tout le monde est surbooké à vouloir régler ses problèmes. Au lieu de regarder ceux du voisin qui a peut-être les mêmes. Chacun souffre de son côté. C'est comme ça. On a peur des inconnus. La société nous a programmés pour. Et ce n'est pas TF1 et son émission qui étale les disputes de voisinage qui va arranger les choses."diviser pour mieux régner"
Ce qui me tue surtout, c'est l'histoire de l'immigration. Avant les 30 glorieuses c'est les patrons qui aller faire leurs propagandes en Afrique, pour récupérer de la main d'œuvre. Et aujourd'hui ils veulent s'en débarrasser. Font croire à certains Français que le chômage est dû à l'immigration. Hors la plupart des sans-papiers sont exploités et travaillent au noir. S'ils partent le chômage ne descendra pas plus. Ce n'est qu'une excuse, un prétexte et surtout un mensonge pour cacher la vraie raison du chômage. La délocalisation fait plus de dégât que des sans-papiers exploités et sous payés.
C'est vrai, mai j'en connais un seul sur tout ce que tu m'as cité. Le PIB : produit intérieur brut. La seule fois où en classe on a abordé les pays riches et les pays pauvres. Avec une carte représentant les différents PIB de chaque pays. C'est ce que je reproche à l'Éducation nationale. On survole trop. On approfondi pas assez sauf dans les études supérieures. En attendant ça en décourage plus d'un. Les professeurs ne sont pas dans de bonne condition pour enseigner, je parle du public bien sur. J'en veux beaucoup au gouvernement de détruire tous les services publics, c'est un vrai scandale. Ils le font exprès. Bientôt seules les personnes aisées pourront se soigner et être cultivé. Comme au temps des rois.Tu parles du système bancaire et monétaire : c'est un domaine ardu à expliquer, car il faut au départ une culture de base en économie. Si je te parle de monnaie scripturale, de monnaie fiduciaire, d'agrégats monétaires, du PIB, de la BCE et des agences de notation tout comme la loi Pompidou-Giscard, tu vas te demander dans quelle langue je te parle. rire
C'est vrai. Qui mieux que la vie peut nous enseigner, l'amour, le partage, la joie, le bonheur, le respect comme la guerre, l'injustice, l'intolérance, la peine, la mort et tous les autres sentiments. Certaines choses doivent être vécues pour être acquise. Doivent être ressentie pour être comprise. Seule la vie peut nous les enseigner.Enfin, la meilleure des écoles, ce n'est pas celle de l’Éducation Nationale qui est juste là pour te donner quelques bases, c'est l'école de la vie : des rencontres, des échanges, observer, garder une certaine sensibilité car si nous voulons changer ce monde un peu fou aujourd'hui, consacrer un peu de temps pour s'instruire et pour les autres, c'est déjà amorcer un changement dans cette société.
Je finirais avec cette phrase de Proudhon "Concurrence et profit : l'un est la guerre, l'autre le butin."
Invité- Invité
Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
marine2010 a écrit:Merci pour les explications sur le fédéralisme je comprends un peu mieux. Mais j'aimerais ton avis. Peut-on garder le système d'aujourd'hui en créant une nouvelle forme de démocratie?
Je pense qu'il y aura des changements à réaliser. Certains politiques parlent de mettre en place une VIème République, en partant sur de nouvelles bases. Mais encore une fois, ce sont des idées en l'air, sans apporter quelque chose de constructif dans cela. Quelle nouvelle constitution pour demain et quelle type de démocratie aussi ?
L'appareil démocratique, sur sa base, peut bien fonctionner. Il existe des initiatives particulières comme les démocraties locales. Le problème, à mon avis, vient des politiques et de la logique lénifiante des partis. Les politiques sont plus inquiets de l'avenir de leur parti que de la citoyenneté du pays et de la demande des citoyens.
Exemple : si la majorité a le pouvoir et si l'opposition émet une superbe idée, la majorité ne la prendra pas car elle ne voudra pas donner raison à l'opposition. Et vice versa car ils ne veulent pas perdre leurs électeurs et se fâcher avec les représentants de la majorité. Ca manque de pragmatisme, de concessions, et c'est un énorme problème en France de construire quelque chose d'efficace car des idées peuvent être bonnes de n'importe quel camp politique.
Il y a aussi trop de scandales financiers, un trop grand écart entre la sphère politique et la sphère citoyenne, et le fait que nous fonctionnons trop dans un système oligarchique, où les pouvoirs sont partagés par un petit nombre de personnes, politiques, lobbys et médias ensemble. On a l'impression d'avoir recréé la noblesse et le tiers-Etat, et le clergé n'est plus très loin non plus, car les thèmes de la religion sont récurrents et beaucoup trop abordés dans les médias, et pas dans le sens de l'apaisement.
Même l'indice de démocratie en France a baissé puisque nous sommes classés depuis peu comme une démocratie dite incomplète.
La France, démocratie incomplète
Le problème qu'il y a maintenant, c'est que la plupart des décisions politiques sont prises à Bruxelles, et de nombreuses lois françaises sont la transposition d'un droit communautaire. L'Union Européenne n'a rien de démocratique, les commissaires européens et même les présidents successifs ne sont pas élus par les peuples. Ce qui fait donc qu'une bonne partie de nos requêtes ne sont plus prises en compte par les politiques.
Ma façon personnelle de concevoir cela, c'est d'une part que les citoyens puissent faire comme toi, comme moi, avoir accès à de la connaissance, échanger, partager et enfin agir et pourquoi pas des réunions citoyennes pour définir ce que nous voulons. Bref, ça doit partir de la base, nous, et d'autre part, aux politiques de concevoir un programme politique autour de nos requêtes. Il serait urgent de redéfinir les règles de votes et d'élections, et que les programmes politiques soient l'équivalent de contrats, une sorte de pacte entre le peuple et un mouvement politique. Si les politiques ne respectent pas le contrat, il devient caduc et les politiques ont l'obligation de démissionner.
On a laissé trop de marge de manœuvre aux politiques, qui aujourd'hui, font la pluie et le beau temps.
Aussi, les médias doivent redevenir indépendants des politiques où leur rôle est d'informer et d'expliquer, et en aucun cas interpréter et arranger les choses à leur sauce.
On a créé la séparation des 3 pouvoirs en France et on doit aussi maintenir une indépendance d'intérêts et le politique ne doit nous représenter que pour l'intérêt général.
Ce ne sera pas simple, mais il faut bien commencer par quelque chose, comme de connaitre, d'échanger et rapprocher les citoyens aussi.
Utiliser des boucs émissaires pour les problèmes des autres. Utiliser l'ignorance des gens pour les monter les uns contre les autres. Tout le monde est surbooké à vouloir régler ses problèmes.
Tu as parfaitement raison. Je t'invite à lire un superbe livre que tous les politiques ont lu en principe : le Prince de Machiavel. Tu comprendras aussi que les politiques utilisent toutes sortes de ruses pour éviter que le peuple soit bien structuré car ça peut se retourner contre les politiques.
Les exemples où l'on monte les gens les uns contre les autres : les immigrés, les salariés du secteur public et du secteur privé, les patrons et les salariés, la police et les citoyens, les agriculteurs et les centres de distribution, et on pourrait continuer.
Ce qui me tue surtout, c'est l'histoire de l'immigration. Avant les 30 glorieuses c'est les patrons qui aller faire leurs propagandes en Afrique, pour récupérer de la main d'œuvre. Et aujourd'hui ils veulent s'en débarrasser. Font croire à certains Français que le chômage est dû à l'immigration.
On reprend les discours du passé et on refait la même chose. En période de crise, les politiques aident un peu les gens à bien monter la mayonnaise pour désigner les boucs émissaires. Or, ce qu'on doit bien retenir, ce sont les comportements que l'on doit juger et non les ethnies et diverses communautés.
Voici une vidéo très intéressante à ce sujet :
Sur le sujet de l'immigration, comme des sujets y sont consacrés plus en détails, que penses-tu d'en parler sur d'autres sujets que celui-ci ?
C'est vrai, mai j'en connais un seul sur tout ce que tu m'as cité. Le PIB : produit intérieur brut. La seule fois où en classe on a abordé les pays riches et les pays pauvres. Avec une carte représentant les différents PIB de chaque pays.
J'envisage d'ouvrir un sujet sur la rentabilité de la dette publique, mais ça demande du temps pour bien le préparer, car on peut vite compliquer les choses et rendre un sujet indigeste.
C'est ce que je reproche à l'Éducation nationale. On survole trop. On approfondi pas assez sauf dans les études supérieures. En attendant ça en décourage plus d'un. Les professeurs ne sont pas dans de bonne condition pour enseigner, je parle du public bien sur. J'en veux beaucoup au gouvernement de détruire tous les services publics, c'est un vrai scandale. Ils le font exprès. Bientôt seules les personnes aisées pourront se soigner et être cultivé. Comme au temps des rois.
C'est voulu : il existe un outil de destruction massive des services publics, il s'appelle l'AGCS (Accord Général des Commerces et des Services). L'objectif consiste pour chaque pays qui signe cet accord, de préparer à la privatisation des services publics, autres que les régaliens (justice par exemple) pour les livrer aux marchés financiers. Nous ne serons plus usagers de ces services rendus au public, mais clients. Ils deviendront tous payants (et chers) et celui qui a l'argent pourra se les offrir, quant aux autres, tant pis pour eux. Ce qui veut dire que ces services seront clientélistes avec de nombreuses discriminations à la clé, ils seront peut-être moins chers pendant un temps, mais après, les prix seront fixés par les marchés et les spéculations. Les marchés du téléphone, de l'électricité et demain La Poste suivront cette tendance, jusqu'à faire disparaitre tous les bureaux de la Poste comme cela est en train de se faire en Allemagne, et en France ça commence aussi. L'école, la santé sont en ligne en mire, mais aucun ministre ne t'en parlera, et même les syndicats, ils ne veulent pas aborder le sujet. Il semble que ce sujet sur l'AGCS soit gêne soit est méconnu de nombreuses personnes, pourtant c'est la feuille de route, qu'ils soient de droite et même du Parti Socialiste.
On appelle cela une guerre de compétition économique de tous contre tous, au nom d'une mondialisation néolibérale. Pourquoi on a changé la donne sur les retraites ? Qui arrivera à partir même à 62 ans avec 42 ans de cotisations ? Presque personne, et c'est pour cela qu'on parle de plus en plus de retraite par capitalisation où notre vie est mise sur une roulette de casino.
Je finirais avec cette phrase de Proudhon "Concurrence et profit : l'un est la guerre, l'autre le butin."
En effet, le fric contribue à construire nos vies, mais là, quand c'est obsessionnel, cela pourrit tout même le genre humain, du moins ceux qui sont convaincus qu'on existe en fonction de ce qu'on a, et la publicité est bien là pour le rappeler. Ce trop grand rapport à l'argent éloigne justement à des rapports humains équilibrés.
La citation en soi n'est pas toujours négative : la concurrence stimule pour l'activité économique, mais une guerre, ce sont des gagnants et des perdants, ce qui n'est pas plaisant toujours dans une vie que l'on cherche à construire sans déclarer la guerre à tout le monde. Le profit, c'est la fabrication des richesses, et tant qu'elles sont partagées équitablement, ça peut aller, mais ce n'est pas la réalité actuelle.
_Matoll- Maître du Temps
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Merci Matoll.
J'ai soif d'apprendre, et ton savoir en politique me fournit toute une encyclopédie.
Je relirai plus amplement ton texte et te répondrais surement ce soir ou demain.
J'ai soif d'apprendre, et ton savoir en politique me fournit toute une encyclopédie.
Je relirai plus amplement ton texte et te répondrais surement ce soir ou demain.
Invité- Invité
Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Justement pourquoi le sont elles? Pourquoi les citoyens passent après leur intérêt?Les politiques sont plus inquiets de l'avenir de leur parti que de la citoyenneté du pays et de la demande des citoyens.
Tout à fait ce qui me pousse à croire, que la monarchie n'a pas déguerpie. Elle s'est seulement déguisée en démocratie.On a l'impression d'avoir recréé la noblesse et le tiers-Etat, et le clergé n'est plus très loin non plus
ça voudrait dire que si le peuple s'oppose à une loi européenne et qu'elle est votée par les élus elle passe quand même?L'Union Européenne n'a rien de démocratique, les commissaires européens et même les présidents successifs ne sont pas élus par les peuples.
C'est pas mal comme idée.Il serait urgent de redéfinir les règles de votes et d'élections, et que les programmes politiques soient l'équivalent de contrats, une sorte de pacte entre le peuple et un mouvement politique. Si les politiques ne respectent pas le contrat, il devient caduc et les politiques ont l'obligation de démissionner.
Exactement, mais qui dirigent les médias? Qui payent et influencent les politiques? Ce sont les mêmes tout est relié. Les médias leurs appartiennent. Ils utilisent ce pendule pour hypnotiser le peuple.Aussi, les médias doivent redevenir indépendants des politiques où leur rôle est d'informer et d'expliquer, et en aucun cas interpréter et arranger les choses à leur sauce.
Pas de problème. Merci pour la vidéo, c'est toujours d'actualité et je ne comprends pas comment des gens peuvent en arriver là. A dire de telles conneries. Ils me font penser aux enfants de maternelles que je surveille et qui se battent avec leur "c'est à moi c'est pas à toi" ou "c'est pas moi c'est lui". On accuse les autres de nos malheurs alors qu'ils y sont pour rien. Si tout le monde pouvait voir la source du problème sa serais vite réglé cette histoire d'envahisseur et d'immigré qui vole le pain des Français.Sur le sujet de l'immigration, comme des sujets y sont consacrés plus en détails, que penses-tu d'en parler sur d'autres sujets que celui-ci ?
Je te fais confiance, je suis sûre que ça sera du bon boulot.
J'envisage d'ouvrir un sujet sur la rentabilité de la dette publique, mais ça demande du temps pour bien le préparer, car on peut vite compliquer les choses et rendre un sujet indigeste.
Qui a créé l'AGCS?
Invité- Invité
Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Sujet largement intéressant !
Cependant je regrette la vidéo au départ de la discussion , qui est largement partial , y'a qu'à voir la fin d'ailleurs où on peut comprendre que l'islam est la solution ...
Faut il rappeler que l'esclavagisme Arabo musulman fut le pire ??
Sinon pour le complot mondial et compagnie oui je suis d'accord mais faut pas rejeter la faute sur les mêmes , même si les Etats-unis ( Israel compris ) domine le monde en sous mains .
Bon je vais rattraper mon retard et je posterai plus tard .
Cependant je regrette la vidéo au départ de la discussion , qui est largement partial , y'a qu'à voir la fin d'ailleurs où on peut comprendre que l'islam est la solution ...
Faut il rappeler que l'esclavagisme Arabo musulman fut le pire ??
Sinon pour le complot mondial et compagnie oui je suis d'accord mais faut pas rejeter la faute sur les mêmes , même si les Etats-unis ( Israel compris ) domine le monde en sous mains .
Bon je vais rattraper mon retard et je posterai plus tard .
sexylatino- Affranchi des Paradoxes
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Si les interrogations sont légitimes sur ce sujet, et en l'occurrence sur les deux derniers messages, je vais répondre aux deux de façon globale excepté la partie immigration qui me semble plus appropriée dans des sujets déjà abordés, et j'y répondrai dans ceux-ci.
Il n'y a pas que dans la politique qu'on peut voir cela, mais dans bien des domaines. On n'est en fait jamais mieux servi que par soi-même. Bien sûr, tous les politiques ne sont pas logés à la même enseigne, mais la logique des partis, oui, car c'est leur seule raison de survivre et d'exister.
C'est un des gros soucis d'une démocratie, et où aussi on constate ses limites et ses faiblesses, c'est qu'on peut être "pris en otage" d'idéologies partisanes et que tout soit cadenassé. Si nous avons une idée qui parait très positive à mettre en œuvre, mais que cela n'entre pas dans l'idéologie d'un parti, on peut se dire qu'il suffit de frapper à la porte d'un autre parti, et peut-être qu'alors il y en aura un pour prendre cela en compte. Mais ce n'est pas gagné pour autant. Car, si nous constatons qu'un parti peut représenter un courant d'idées qui nous plait, une fois militant, difficile de critiquer son parti si une idée phare ne nous convient pas. Bien sûr qu'on doit apprendre à faire des concessions, seulement je pense que le principe de ces partis et la logique d'affrontement dans des institutions comme l'Assemblée Nationale n'est pas bonne du tout. Ça manque réellement de réalisme, de pragmatisme et bien sûr d'efficacité.
Les partis sont des sortes de grandes entreprises commerciales, qui brassent beaucoup d'argent, et qui sont assez fermés et où, les vrais amis, n'existent pas car les coups bas sont fréquents en politique. Lorsque certains se lancent en politique, s'ils veulent percer et faire carrière, ils ne pourront pas renverser toute la logique de fonctionnement à moins de prendre le pouvoir par la force genre coup d'Etat (et ce ne serait plus une démocratie), ou alors être un grand charismatique, avoir de la poigne comme le Général de Gaulle. Mais entrer dans la politique et faire passer ses intérêts propres après l'intérêt général, ce n'est pas fréquent. Ça l'est un peu plus dans des pays comme la Suède, et là encore, de nombreuses failles les empêchent de mettre en place d'idées novatrices dans le sens de l'efficacité et de l'intérêt général, mais leurs marges de manœuvre sont un peu plus importantes.
En clair, une personne qui vient en politique le fait parfois juste pour mettre un nom sur une loi, faire carrière, mais aussi ce besoin d'être reconnu. Beaucoup le disent, mais peu abandonnent la politique, on peut occuper des fonctions importantes, mais faire des choses ingrates.
Comment se fait t-il que notre système scolaire est à la dérive depuis des décennies, que les soucis de grands ensembles urbains, qui sont parfois des ghettos de précarité, de trafics en tous genres, de délinquance parfois alarmante jusqu'à en venir à tirer à balles réelles sur des policiers, que ces aspects n'ont pas été réglés une bonne fois pour toute ? Ça devrait être débattu de longue date ENSEMBLE, partis politiques confondus. Au lieu de cela, on a des ministres qui posent leur nom sur une loi, qui au bout du compte, font des mille-feuilles de lois et que plus personne ne s'y retrouve, y compris les juges, surtout lorsque les moyens qui leur sont alloués sont rudimentaires ? L'exemple auquel je pense, ce sont cette quinzaine de lois sur la sécurité mises en place par le Ministre de l'Intérieur, ou lors de la présidence de Sarkozy et qui n'ont aucune efficacité ? Si en plus il y a de moins en moins de forces de l'ordre, un budget de la Justice très timide, un manque réel de bâtiments pénitentiaires avec en plus un rôle social et humain qui permet quand même d'apporter une cohérence propre, eh bien ces lois, sans cohérence, avec de si faibles moyens n'aboutiront à rien de bon.
Certains partis politiques alors s'amusent à jongler dessus depuis des décennies : l'extrême droite qui a son rôle de faire peur en stigmatisant la sécurité, l'extrême-gauche qui vient faire des photos dans des quartiers pour faire passer comme message que la pauvreté en France est aussi alarmante qu'en Inde, et les autres partis qui se renvoient la balle, et qui est là pour se retrousser les manches afin d'avoir un plan d'action fiable, cohérent et dans l'ensemble de l'intérêt général ? Personne... Et s'il y en aurait un qui proposerait quelque chose de novateur, mais qui n'irait pas dans le sens des partis politiques, ils s'arrangeront pour lui faire comprendre qu'il aille se mêler d'autre chose. Imagine un instant un parti politique nouveau qui aurait une autre logique de fonctionnement, et que cela fonctionne, mais ce serait la fin de tous les partis politiques, du moins un grand nombre et alors de ceux qui ont du pouvoir dans ce pays.
C'est bien là le problème : les partis politiques ne cherchent pas à résoudre les problèmes dans cette société, mais plutôt de nous faire croire qu'ils sont en train de les résoudre. Mais les statistiques, les chiffres sont contestables, comme des plaintes qui ne sont pas enregistrées pour ne pas faire monter les chiffres de la délinquance et que cela ne serve pas de fond de commerce pour les autres partis qui ne sont pas de la majorité. Et ça, tous font la même logique de la manipulation. Leur but est de conserver leur pouvoir et se servent de la faiblesse d'une démocratie pour servir leurs propres intérêts. Ils s'occupent bien de l'intérêt général en effet, ils mettent quelques moyens pour éviter une vraie révolte citoyenne, mais après, sur fonds de discours de langue de bois et de querelles politiciennes, cela apporte du flou et comme le parti est plus important que le peuple, ils cherchent à manipuler pour exister et veiller à s'entendre à peu près entre eux pour garder ce pouvoir.
Ce qui est certain, excepté au niveau local où on a parfois des élus de qualité qui prennent vraiment en compte l'intérêt général avant le leur, c'est qu'aussi, les politiques sont bien loin de comprendre la réalité du quotidien des citoyens et ce n'est pas en faisant des tas de grandes écoles en tous genres (ENA, sciences po,...) qu'ils viendront apporter des solutions concrètes à des problèmes concrets. Ils sont dans leur monde où ils passent presque pour des stars et leur arrogance de se croire supérieurs est contre-productif à leurs actions aussi.
D'abord, les parlementaires que l'on est sensé connaitre sont les députés européens, présents dans les pays de l'Union Européenne. Leur pouvoir est limité, car ceux qui contraignent davantage les pays pour mettre des dispositifs législatifs pour respecter le principe communautaire, ce sont les commissaires européens de Bruxelles, non élus par le peuple.
S'opposer à une loi dont l'origine vient de Bruxelles est possible, mais c'est encore plus difficile qu'au niveau national. En 2007, les grandes manifestations en France contre le CPE ont abouti à la fin du CPE à peine avoir été créé. C'est très rare de pouvoir obtenir la suppression d'une loi, mais c'est possible. La taxe carbone dont on parlait encore il y a deux ans, l'opposition a attaqué ce projet et ils ont gagné. Le parti de la majorité souhaite faire passer cela au niveau européen. Avec la flambée actuelle des prix du pétrole, peu se risqueront d'aller jusque là, et là encore, certains pays comme l'Allemagne ou la Suède ont déjà mis en application un tel dispositif.
Seulement, au niveau européen, cela suppose de discuter avec tous les pays européens, dans 25 langues différentes et où les problématiques de chaque pays sont différentes. Puis ensuite, de faire pression sur des députés européens dont on a peu connaissance de leur pouvoir. Et enfin, si au Parlement Européen, ils décident de s'opposer en majorité à une loi, est-ce que les directives de Bruxelles vont être annulées pour autant avec une présidence tournante de l'Union Européenne où le président n'est pas élu par les peuples ? C'est là qu'aussi, l'Union Européenne aurait pu être quelque chose de pertinent, c'est loin d'être le cas aujourd'hui.
Il suffit d'interroger les agriculteurs, petits paysans en France et ils te parleront, pour ceux encore en activité, des énormes contraintes de la politique agricole européenne. Beaucoup ont été obligés de mettre la clé sous la porte. L'Union Européenne s'en est même prise à attaquer nos fromages pour des raisons soit-disantes sanitaires. L'Union Européenne est bien plus une organisation qui va défendre les intérêts économiques des plus puissants, jusqu'à nuire aux services publics pour une "concurrence libre et non faussée" afin de donner des parts de marché supplémentaires à ceux qui en ont déjà beaucoup, et aussi de généraliser des semaines de travail pouvant aller par exemple à 60 heures par semaine !
Une Union est faite pour partager les bénéfices que chacun peut apporter. Pourquoi alors faire entrer un pays précaire comme la Roumanie qui ne peut rien apporter pour l'instant sur le fond ? Pour se dire humanistes ? Même une grande partie des roumains n'y croit pas. C'est pour permettre à de grosses entreprises françaises par exemple de s'implanter chez ceux parce que la main d’œuvre est moins chère (moins qualifiée aussi), qu'il y a moins de contraintes sociales et environnementales (le droit de polluer par exemple). Si bien que des entreprises ont délocalisé, parce que l'Union Européenne a aidé à une concurrence, faussée cette fois-ci, laissant sur le carreau des salariés en France, mais en profitant de salaires bas qu'ils maintenaient dans ces pays pour accroitre leurs bénéfices. Et si le salarié roumain revendique des salaires plus hauts, que dit l'entreprise ? Qu'il y a des salariés chinois, moins râleurs qui peuvent prendre leur boulot. Et après, on dira en France que le niveau des charges patronales, l'imposition est trop élevée, alors qu'au départ, on a faussé la donne en mettant en concurrence des pays qui sont incomparables ne serait-ce qu'au niveau des droits humains et des salariés.
Le but n'est pas de laisser des pays dans la pauvreté, mais pas de déshabiller Paul pour à peine habiller Jacques. S'il doit y avoir un meilleur niveau de vie pour certains de ces pays, les lois européennes doivent le faire dans l'intérêt premier du peuple et non de quelques marques commerciales. De plus, une transition vers la démocratie ne se fait pas en 10 ou 20 ans mais sur quelque chose de plus important.
On a donc un échelon communautaire qui est loin d'être démocratique et beaucoup de lois ou directives ne sont pas dans le sens de l'intérêt général, je dis beaucoup mais pas toutes. Dans le domaine environnemental, il y a eu quelques avancées importantes.
Tout est lié dans des systèmes dits démocratiques : si les politiques et les médias, qui appartiennent à de grands groupes financiers ou industriels (Bouygues par exemple avec TF1, le groupe Dassault pour certains journaux nationaux) gagnent plus, l'un le pouvoir et l'argent, l'autre l'implantation économique et l'argent, eh bien les médias nous "vendront" un monde qui n'est pas celui que l'on croit.
J'insiste sur le fait que tant que les politiques ne seront pas totalement indépendants des médias donc des groupes industriels et financiers où les médias tentent, et tu le dis aussi, à hypnotiser le peuple, cela ne sert pas à grand chose d'organiser des élections démocratiques si déjà les dés sont pipés à l'avance.
Exemple : on tend à donner de l'importance à DSK ; pour Sarkozy on connait ses intérêts avec les milieux financiers. Or les deux sont "copains" et ont des intérêts avec les milieux de la finance et des médias. Comment se fait t-il que le FMI a contraint la Grèce, qui il est vrai n'avait pas une bonne gestion des deniers publics, à adopter un plan d'austérité si la Grèce espérait recevoir de l'Union Européenne des aides par l'emprunt ? A t-on dit que la France par exemple, qui empruntait à un taux très bas, prêtait à la Grèce à des taux plus élevés ? La France s'enrichit t-elle sur le dos du peuple grec ?
Dans le précédent message, il est écrit si je n'allais pas trop loin dans tous ces arrangements et une sorte de "complot" international. Je peux comprendre la surprise, mais lorsqu'on a apprend de toutes parts nombre d'informations et après d'observer sur le terrain ce qu'il se passe réellement, eh bien malheureusement, la réalité n'est pas belle à voir. La France, ce n'est pas le pays dans lequel on est les plus malheureux, mais ça va tendre à ne pas aller dans le bon sens. Je pense vraiment, qu'il est nécessaire de s'informer, d'avoir une connaissance assez étoffée sur le monde actuel et qui tire les ficelles, et ça prend du temps de le faire mais à plusieurs on peut se répartir les champs de connaissances et ceux qui sont aussi sur le terrain, et si nous voulons sauver notre peau, de songer à agir.
Je ne parle pas d'actions de révoltes sans lendemain, mais qu'aujourd'hui, de se servir des mêmes "armes" qu'eux, la communication. Si nous observons bien ce qu'il se passe, les politiques et les pouvoirs publics sont inquiets de la sphère Internet et que les peuples peuvent davantage avoir d'informations et dialoguer entre eux. C'est aussi comme cela qu'en Tunisie, les réseaux sociaux ont servi au peuple pour se révolter. Nous n'avons certes pas le pouvoir qu'ont les médias, mais nous avons une liberté d'expression, et une facilité d'avoir accès à l'information et de pouvoir échanger. Il ne manque plus aussi une chose : pouvoir la comprendre.
Si nous parvenons à comprendre, et ce sera difficile de nous entendre, qu'il est nécessaire d'avoir de bons réseaux d'échanges et de débats, sans chercher à tirer la couverture vers soi comme le font les milieux financiers, médiatiques et politiques pour construire la société de demain, nous aurons une force de persuasion telle, qu'espérons-le, nous pourrons faire changer la donne. Ça prendra du temps, car rien que le fait de s'entendre et trouver un juste dénominateur commun où nous perdrons certaines choses pour en gagner d'autres plus importantes. Il y a un potentiel car localement, il y a de très bonnes initiatives, bref de se lancer dans l'aventure et ne surtout pas rester dans son coin pensant qu'on est plus intelligent et plus rusé que son voisin.Car eux, ils sont très bien organisés, très solidaires car ils savent que c'est la seule condition pour être forts.
Si nous prenons conscience de cela, d'accepter d'être humbles et de savoir reconnaitre que l'on peut se tromper et qu'on est loin de tout savoir, alors il n'y a plus qu'à se mettre au travail afin d'aboutir à un projet que nous voulons.
Elle a été créée en 1994, lors de l'Accord de Marrakech au niveau de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Tout vient après la Seconde Guerre Mondiale où il était prévu de libéraliser les échanges au niveau de l'espace mondial et donc de faire sauter toutes les barrières douanières. Cela s'est opéré pour de nombreux produits, industriels, alimentaires et cela s'est accéléré à la fin du siècle dernier. L'intention était de redonner un nouvel élan pour la croissance économique et favoriser ces échanges (importations et exportations). Seulement, cela ne durerait qu'un temps, et le fait de laisser de nombreux services sous le monopole de l'Etat posait problème, pour les libéraux, constatant le coût pour le contribuable et du fait qu'en libéralisant, ça permettrait de redonner un bon coup de fouet à l'économie. Seulement, l'AGCS avait cette intention de tout libéraliser jusqu'à l'école pour favoriser l'économie et la concurrence, pensant que le moindre coût aboutirait à un domaine gagnant-gagnant avec une augmentation du niveau de vie du peuple.
Là encore, l'histoire ne fait que se répéter aussi.
Ce que les libéraux ne disent pas, c'est qu'un service public est accessible à tous et ne tient pas compte si la personne est aisée ou non financièrement. Je doute fort qu'un jour tout le monde puisse avoir le minimum vital aussi, même si beaucoup le souhaitent. C'est même le premier maillon de l'égalité entre tous les citoyens, car il n'y a pas de distinction de l'usager sur son identité, ethnie, religion ou sexe.
Les services qui sont touchés sont surtout l'éducation, la santé, les transports, l'énergie (électricité) et la couverture sociale de base, menacés de libéralisation. D'ailleurs, si peu en parlent, le Traité de Lisbonne qui a été imposé aux peuples de l'Union Européenne sont une façon déguisée de libéraliser ces services. Quelques pays en Europe ont de l'avance, et le creusement des inégalités entre les gens est réel. De plus, si demain une crise financière revient comme en 2008, même des pans d'écoles fermeront faute d'argent. Le citoyen aura alors accès à ces services s'il a l'argent pour se les payer.
En Belgique, le système scolaire est de plus en plus montré du doigt du fait que les chefs d'établissements deviennent de plus en plus des chefs d'entreprises, où le client est l'enfant (et les parents). On va me dire, tant mieux, comme cela, il ne sèchera plus les cours, sauf que les enseignants deviennent de plus en plus des contractuels, et s'ils punissent trop le client qui paie ou si les notes sont trop basses, eh bien le client pourra demander de changer d'école et cela aura un impact financier pour l'école.
Je recommande ce livre qui est un témoignage d'une enseignante française qui est allée s'expatrier en Belgique et qui raconte l'univers clientéliste et ses inconvénients (jusqu'à choisir le client en fonction de ses origines ethniques, même si ce n'est pas dit ouvertement) :
Bien sûr, en France comme en Belgique, cela n'empêche pas qu'il y ait des écoles où cela fonctionne bien, mais il y a bien cette intention de transformer les écoles en entreprises scolaires, et celui qui n'aura pas l'argent pour inscrire son enfant dans une école décente, eh bien l'élitisme se fera aussi au niveau financier, en le généralisant.
Enfin, un autre domaine qui est presque méconnu de tous, c'est le fameux marché transatlantique prévu pour 2015 qui montre alors que l'Union Européenne sera presque sous les directives des Etats-Unis, avec des libertés individuelles de base menacées aussi.
A lire avec beaucoup d'attention :
Futur marché transatlantique 2015
marine2010 a écrit:Les politiques sont plus inquiets de l'avenir de leur parti que de la citoyenneté du pays et de la demande des citoyens.Justement pourquoi le sont elles? Pourquoi les citoyens passent après leur intérêt?
Il n'y a pas que dans la politique qu'on peut voir cela, mais dans bien des domaines. On n'est en fait jamais mieux servi que par soi-même. Bien sûr, tous les politiques ne sont pas logés à la même enseigne, mais la logique des partis, oui, car c'est leur seule raison de survivre et d'exister.
C'est un des gros soucis d'une démocratie, et où aussi on constate ses limites et ses faiblesses, c'est qu'on peut être "pris en otage" d'idéologies partisanes et que tout soit cadenassé. Si nous avons une idée qui parait très positive à mettre en œuvre, mais que cela n'entre pas dans l'idéologie d'un parti, on peut se dire qu'il suffit de frapper à la porte d'un autre parti, et peut-être qu'alors il y en aura un pour prendre cela en compte. Mais ce n'est pas gagné pour autant. Car, si nous constatons qu'un parti peut représenter un courant d'idées qui nous plait, une fois militant, difficile de critiquer son parti si une idée phare ne nous convient pas. Bien sûr qu'on doit apprendre à faire des concessions, seulement je pense que le principe de ces partis et la logique d'affrontement dans des institutions comme l'Assemblée Nationale n'est pas bonne du tout. Ça manque réellement de réalisme, de pragmatisme et bien sûr d'efficacité.
Les partis sont des sortes de grandes entreprises commerciales, qui brassent beaucoup d'argent, et qui sont assez fermés et où, les vrais amis, n'existent pas car les coups bas sont fréquents en politique. Lorsque certains se lancent en politique, s'ils veulent percer et faire carrière, ils ne pourront pas renverser toute la logique de fonctionnement à moins de prendre le pouvoir par la force genre coup d'Etat (et ce ne serait plus une démocratie), ou alors être un grand charismatique, avoir de la poigne comme le Général de Gaulle. Mais entrer dans la politique et faire passer ses intérêts propres après l'intérêt général, ce n'est pas fréquent. Ça l'est un peu plus dans des pays comme la Suède, et là encore, de nombreuses failles les empêchent de mettre en place d'idées novatrices dans le sens de l'efficacité et de l'intérêt général, mais leurs marges de manœuvre sont un peu plus importantes.
En clair, une personne qui vient en politique le fait parfois juste pour mettre un nom sur une loi, faire carrière, mais aussi ce besoin d'être reconnu. Beaucoup le disent, mais peu abandonnent la politique, on peut occuper des fonctions importantes, mais faire des choses ingrates.
Comment se fait t-il que notre système scolaire est à la dérive depuis des décennies, que les soucis de grands ensembles urbains, qui sont parfois des ghettos de précarité, de trafics en tous genres, de délinquance parfois alarmante jusqu'à en venir à tirer à balles réelles sur des policiers, que ces aspects n'ont pas été réglés une bonne fois pour toute ? Ça devrait être débattu de longue date ENSEMBLE, partis politiques confondus. Au lieu de cela, on a des ministres qui posent leur nom sur une loi, qui au bout du compte, font des mille-feuilles de lois et que plus personne ne s'y retrouve, y compris les juges, surtout lorsque les moyens qui leur sont alloués sont rudimentaires ? L'exemple auquel je pense, ce sont cette quinzaine de lois sur la sécurité mises en place par le Ministre de l'Intérieur, ou lors de la présidence de Sarkozy et qui n'ont aucune efficacité ? Si en plus il y a de moins en moins de forces de l'ordre, un budget de la Justice très timide, un manque réel de bâtiments pénitentiaires avec en plus un rôle social et humain qui permet quand même d'apporter une cohérence propre, eh bien ces lois, sans cohérence, avec de si faibles moyens n'aboutiront à rien de bon.
Certains partis politiques alors s'amusent à jongler dessus depuis des décennies : l'extrême droite qui a son rôle de faire peur en stigmatisant la sécurité, l'extrême-gauche qui vient faire des photos dans des quartiers pour faire passer comme message que la pauvreté en France est aussi alarmante qu'en Inde, et les autres partis qui se renvoient la balle, et qui est là pour se retrousser les manches afin d'avoir un plan d'action fiable, cohérent et dans l'ensemble de l'intérêt général ? Personne... Et s'il y en aurait un qui proposerait quelque chose de novateur, mais qui n'irait pas dans le sens des partis politiques, ils s'arrangeront pour lui faire comprendre qu'il aille se mêler d'autre chose. Imagine un instant un parti politique nouveau qui aurait une autre logique de fonctionnement, et que cela fonctionne, mais ce serait la fin de tous les partis politiques, du moins un grand nombre et alors de ceux qui ont du pouvoir dans ce pays.
C'est bien là le problème : les partis politiques ne cherchent pas à résoudre les problèmes dans cette société, mais plutôt de nous faire croire qu'ils sont en train de les résoudre. Mais les statistiques, les chiffres sont contestables, comme des plaintes qui ne sont pas enregistrées pour ne pas faire monter les chiffres de la délinquance et que cela ne serve pas de fond de commerce pour les autres partis qui ne sont pas de la majorité. Et ça, tous font la même logique de la manipulation. Leur but est de conserver leur pouvoir et se servent de la faiblesse d'une démocratie pour servir leurs propres intérêts. Ils s'occupent bien de l'intérêt général en effet, ils mettent quelques moyens pour éviter une vraie révolte citoyenne, mais après, sur fonds de discours de langue de bois et de querelles politiciennes, cela apporte du flou et comme le parti est plus important que le peuple, ils cherchent à manipuler pour exister et veiller à s'entendre à peu près entre eux pour garder ce pouvoir.
Ce qui est certain, excepté au niveau local où on a parfois des élus de qualité qui prennent vraiment en compte l'intérêt général avant le leur, c'est qu'aussi, les politiques sont bien loin de comprendre la réalité du quotidien des citoyens et ce n'est pas en faisant des tas de grandes écoles en tous genres (ENA, sciences po,...) qu'ils viendront apporter des solutions concrètes à des problèmes concrets. Ils sont dans leur monde où ils passent presque pour des stars et leur arrogance de se croire supérieurs est contre-productif à leurs actions aussi.
L'Union Européenne n'a rien de démocratique, les commissaires européens et même les présidents successifs ne sont pas élus par les peuples. ça voudrait dire que si le peuple s'oppose à une loi européenne et qu'elle est votée par les élus elle passe quand même?
D'abord, les parlementaires que l'on est sensé connaitre sont les députés européens, présents dans les pays de l'Union Européenne. Leur pouvoir est limité, car ceux qui contraignent davantage les pays pour mettre des dispositifs législatifs pour respecter le principe communautaire, ce sont les commissaires européens de Bruxelles, non élus par le peuple.
S'opposer à une loi dont l'origine vient de Bruxelles est possible, mais c'est encore plus difficile qu'au niveau national. En 2007, les grandes manifestations en France contre le CPE ont abouti à la fin du CPE à peine avoir été créé. C'est très rare de pouvoir obtenir la suppression d'une loi, mais c'est possible. La taxe carbone dont on parlait encore il y a deux ans, l'opposition a attaqué ce projet et ils ont gagné. Le parti de la majorité souhaite faire passer cela au niveau européen. Avec la flambée actuelle des prix du pétrole, peu se risqueront d'aller jusque là, et là encore, certains pays comme l'Allemagne ou la Suède ont déjà mis en application un tel dispositif.
Seulement, au niveau européen, cela suppose de discuter avec tous les pays européens, dans 25 langues différentes et où les problématiques de chaque pays sont différentes. Puis ensuite, de faire pression sur des députés européens dont on a peu connaissance de leur pouvoir. Et enfin, si au Parlement Européen, ils décident de s'opposer en majorité à une loi, est-ce que les directives de Bruxelles vont être annulées pour autant avec une présidence tournante de l'Union Européenne où le président n'est pas élu par les peuples ? C'est là qu'aussi, l'Union Européenne aurait pu être quelque chose de pertinent, c'est loin d'être le cas aujourd'hui.
Il suffit d'interroger les agriculteurs, petits paysans en France et ils te parleront, pour ceux encore en activité, des énormes contraintes de la politique agricole européenne. Beaucoup ont été obligés de mettre la clé sous la porte. L'Union Européenne s'en est même prise à attaquer nos fromages pour des raisons soit-disantes sanitaires. L'Union Européenne est bien plus une organisation qui va défendre les intérêts économiques des plus puissants, jusqu'à nuire aux services publics pour une "concurrence libre et non faussée" afin de donner des parts de marché supplémentaires à ceux qui en ont déjà beaucoup, et aussi de généraliser des semaines de travail pouvant aller par exemple à 60 heures par semaine !
Une Union est faite pour partager les bénéfices que chacun peut apporter. Pourquoi alors faire entrer un pays précaire comme la Roumanie qui ne peut rien apporter pour l'instant sur le fond ? Pour se dire humanistes ? Même une grande partie des roumains n'y croit pas. C'est pour permettre à de grosses entreprises françaises par exemple de s'implanter chez ceux parce que la main d’œuvre est moins chère (moins qualifiée aussi), qu'il y a moins de contraintes sociales et environnementales (le droit de polluer par exemple). Si bien que des entreprises ont délocalisé, parce que l'Union Européenne a aidé à une concurrence, faussée cette fois-ci, laissant sur le carreau des salariés en France, mais en profitant de salaires bas qu'ils maintenaient dans ces pays pour accroitre leurs bénéfices. Et si le salarié roumain revendique des salaires plus hauts, que dit l'entreprise ? Qu'il y a des salariés chinois, moins râleurs qui peuvent prendre leur boulot. Et après, on dira en France que le niveau des charges patronales, l'imposition est trop élevée, alors qu'au départ, on a faussé la donne en mettant en concurrence des pays qui sont incomparables ne serait-ce qu'au niveau des droits humains et des salariés.
Le but n'est pas de laisser des pays dans la pauvreté, mais pas de déshabiller Paul pour à peine habiller Jacques. S'il doit y avoir un meilleur niveau de vie pour certains de ces pays, les lois européennes doivent le faire dans l'intérêt premier du peuple et non de quelques marques commerciales. De plus, une transition vers la démocratie ne se fait pas en 10 ou 20 ans mais sur quelque chose de plus important.
On a donc un échelon communautaire qui est loin d'être démocratique et beaucoup de lois ou directives ne sont pas dans le sens de l'intérêt général, je dis beaucoup mais pas toutes. Dans le domaine environnemental, il y a eu quelques avancées importantes.
Exactement, mais qui dirigent les médias? Qui payent et influencent les politiques? Ce sont les mêmes tout est relié. Les médias leurs appartiennent. Ils utilisent ce pendule pour hypnotiser le peuple.
Tout est lié dans des systèmes dits démocratiques : si les politiques et les médias, qui appartiennent à de grands groupes financiers ou industriels (Bouygues par exemple avec TF1, le groupe Dassault pour certains journaux nationaux) gagnent plus, l'un le pouvoir et l'argent, l'autre l'implantation économique et l'argent, eh bien les médias nous "vendront" un monde qui n'est pas celui que l'on croit.
J'insiste sur le fait que tant que les politiques ne seront pas totalement indépendants des médias donc des groupes industriels et financiers où les médias tentent, et tu le dis aussi, à hypnotiser le peuple, cela ne sert pas à grand chose d'organiser des élections démocratiques si déjà les dés sont pipés à l'avance.
Exemple : on tend à donner de l'importance à DSK ; pour Sarkozy on connait ses intérêts avec les milieux financiers. Or les deux sont "copains" et ont des intérêts avec les milieux de la finance et des médias. Comment se fait t-il que le FMI a contraint la Grèce, qui il est vrai n'avait pas une bonne gestion des deniers publics, à adopter un plan d'austérité si la Grèce espérait recevoir de l'Union Européenne des aides par l'emprunt ? A t-on dit que la France par exemple, qui empruntait à un taux très bas, prêtait à la Grèce à des taux plus élevés ? La France s'enrichit t-elle sur le dos du peuple grec ?
Dans le précédent message, il est écrit si je n'allais pas trop loin dans tous ces arrangements et une sorte de "complot" international. Je peux comprendre la surprise, mais lorsqu'on a apprend de toutes parts nombre d'informations et après d'observer sur le terrain ce qu'il se passe réellement, eh bien malheureusement, la réalité n'est pas belle à voir. La France, ce n'est pas le pays dans lequel on est les plus malheureux, mais ça va tendre à ne pas aller dans le bon sens. Je pense vraiment, qu'il est nécessaire de s'informer, d'avoir une connaissance assez étoffée sur le monde actuel et qui tire les ficelles, et ça prend du temps de le faire mais à plusieurs on peut se répartir les champs de connaissances et ceux qui sont aussi sur le terrain, et si nous voulons sauver notre peau, de songer à agir.
Je ne parle pas d'actions de révoltes sans lendemain, mais qu'aujourd'hui, de se servir des mêmes "armes" qu'eux, la communication. Si nous observons bien ce qu'il se passe, les politiques et les pouvoirs publics sont inquiets de la sphère Internet et que les peuples peuvent davantage avoir d'informations et dialoguer entre eux. C'est aussi comme cela qu'en Tunisie, les réseaux sociaux ont servi au peuple pour se révolter. Nous n'avons certes pas le pouvoir qu'ont les médias, mais nous avons une liberté d'expression, et une facilité d'avoir accès à l'information et de pouvoir échanger. Il ne manque plus aussi une chose : pouvoir la comprendre.
Si nous parvenons à comprendre, et ce sera difficile de nous entendre, qu'il est nécessaire d'avoir de bons réseaux d'échanges et de débats, sans chercher à tirer la couverture vers soi comme le font les milieux financiers, médiatiques et politiques pour construire la société de demain, nous aurons une force de persuasion telle, qu'espérons-le, nous pourrons faire changer la donne. Ça prendra du temps, car rien que le fait de s'entendre et trouver un juste dénominateur commun où nous perdrons certaines choses pour en gagner d'autres plus importantes. Il y a un potentiel car localement, il y a de très bonnes initiatives, bref de se lancer dans l'aventure et ne surtout pas rester dans son coin pensant qu'on est plus intelligent et plus rusé que son voisin.
Si nous prenons conscience de cela, d'accepter d'être humbles et de savoir reconnaitre que l'on peut se tromper et qu'on est loin de tout savoir, alors il n'y a plus qu'à se mettre au travail afin d'aboutir à un projet que nous voulons.
Qui a créé l'AGCS?
Elle a été créée en 1994, lors de l'Accord de Marrakech au niveau de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Tout vient après la Seconde Guerre Mondiale où il était prévu de libéraliser les échanges au niveau de l'espace mondial et donc de faire sauter toutes les barrières douanières. Cela s'est opéré pour de nombreux produits, industriels, alimentaires et cela s'est accéléré à la fin du siècle dernier. L'intention était de redonner un nouvel élan pour la croissance économique et favoriser ces échanges (importations et exportations). Seulement, cela ne durerait qu'un temps, et le fait de laisser de nombreux services sous le monopole de l'Etat posait problème, pour les libéraux, constatant le coût pour le contribuable et du fait qu'en libéralisant, ça permettrait de redonner un bon coup de fouet à l'économie. Seulement, l'AGCS avait cette intention de tout libéraliser jusqu'à l'école pour favoriser l'économie et la concurrence, pensant que le moindre coût aboutirait à un domaine gagnant-gagnant avec une augmentation du niveau de vie du peuple.
Là encore, l'histoire ne fait que se répéter aussi.
Ce que les libéraux ne disent pas, c'est qu'un service public est accessible à tous et ne tient pas compte si la personne est aisée ou non financièrement. Je doute fort qu'un jour tout le monde puisse avoir le minimum vital aussi, même si beaucoup le souhaitent. C'est même le premier maillon de l'égalité entre tous les citoyens, car il n'y a pas de distinction de l'usager sur son identité, ethnie, religion ou sexe.
Les services qui sont touchés sont surtout l'éducation, la santé, les transports, l'énergie (électricité) et la couverture sociale de base, menacés de libéralisation. D'ailleurs, si peu en parlent, le Traité de Lisbonne qui a été imposé aux peuples de l'Union Européenne sont une façon déguisée de libéraliser ces services. Quelques pays en Europe ont de l'avance, et le creusement des inégalités entre les gens est réel. De plus, si demain une crise financière revient comme en 2008, même des pans d'écoles fermeront faute d'argent. Le citoyen aura alors accès à ces services s'il a l'argent pour se les payer.
En Belgique, le système scolaire est de plus en plus montré du doigt du fait que les chefs d'établissements deviennent de plus en plus des chefs d'entreprises, où le client est l'enfant (et les parents). On va me dire, tant mieux, comme cela, il ne sèchera plus les cours, sauf que les enseignants deviennent de plus en plus des contractuels, et s'ils punissent trop le client qui paie ou si les notes sont trop basses, eh bien le client pourra demander de changer d'école et cela aura un impact financier pour l'école.
Je recommande ce livre qui est un témoignage d'une enseignante française qui est allée s'expatrier en Belgique et qui raconte l'univers clientéliste et ses inconvénients (jusqu'à choisir le client en fonction de ses origines ethniques, même si ce n'est pas dit ouvertement) :
Bien sûr, en France comme en Belgique, cela n'empêche pas qu'il y ait des écoles où cela fonctionne bien, mais il y a bien cette intention de transformer les écoles en entreprises scolaires, et celui qui n'aura pas l'argent pour inscrire son enfant dans une école décente, eh bien l'élitisme se fera aussi au niveau financier, en le généralisant.
Enfin, un autre domaine qui est presque méconnu de tous, c'est le fameux marché transatlantique prévu pour 2015 qui montre alors que l'Union Européenne sera presque sous les directives des Etats-Unis, avec des libertés individuelles de base menacées aussi.
A lire avec beaucoup d'attention :
Futur marché transatlantique 2015
_Matoll- Maître du Temps
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Erratum : le texte barré est une coquille de ma part, ayant confondu avec la touche "souligner".
_Matoll- Maître du Temps
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Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
Surtout que ces charges diminuent depuis un moment, bientôt le patronat sera exonéré de toute charge. Le salarié en paiera la totalité pauvre mouton qu'il est.Et après, on dira en France que le niveau des charges patronales, l'imposition est trop élevée, alors qu'au départ, on a faussé la donne en mettant en concurrence des pays qui sont incomparables ne serait-ce qu'au niveau des droits humains et des salariés.
D'ailleurs Sarko passe ses discours sur TF1 au lieu de France 2 où les anciens présidents le faisaient. Sa veux tout dire.J'insiste sur le fait que tant que les politiques ne seront pas totalement indépendants des médias donc des groupes industriels et financiers où les médias tentent, et tu le dis aussi, à hypnotiser le peuple, cela ne sert pas à grand chose d'organiser des élections démocratiques si déjà les dés sont pipés à l'avance.
C'est clair. Mais si un aveugle ne veut pas ouvrir les yeux on ne peut pas le forcer à le faire. Il faut une volonté de la part de tous.il est nécessaire de s'informer, d'avoir une connaissance assez étoffée sur le monde actuel et qui tire les ficelles, et ça prend du temps de le faire mais à plusieurs on peut se répartir les champs de connaissances et ceux qui sont aussi sur le terrain, et si nous voulons sauver notre peau, de songer à agir.
Tu m'enlèves les mots de la bouche.Si nous prenons conscience de cela, d'accepter d'être humbles et de savoir reconnaitre que l'on peut se tromper et qu'on est loin de tout savoir, alors il n'y a plus qu'à se mettre au travail afin d'aboutir à un projet que nous voulons.
Merci Matoll pour ton post. L'argent corrompt à pratiquement tous les niveaux. Le privé sert à se faire du fric. Même sur la vie des gens, aucun respect. Comment on en est arrivé là. Surtout quand on voit pourquoi on s'est battu avec la révolution pour finir quand même prisonnier (des temps modernes attention ).
Peut être que tu peut m'aider Matoll. Quelle est la plus vielle des multinationales et de quand date-t-elle?
Invité- Invité
Re: Qui ignore l'histoire est condamné à la revivre.
[spoiler="Matoll":50d0][quote:50d0="Matoll"]
Si les interrogations sont légitimes sur ce sujet, et en l'occurrence sur les deux derniers messages, je vais répondre aux deux de façon globale excepté la partie immigration qui me semble plus appropriée dans des sujets déjà abordés, et j'y répondrai dans ceux-ci.
Il n'y a pas que dans la politique qu'on peut voir cela, mais dans bien des domaines. On n'est en fait jamais mieux servi que par soi-même. Bien sûr, tous les politiques ne sont pas logés à la même enseigne, mais la logique des partis, oui, car c'est leur seule raison de survivre et d'exister.
C'est un des gros soucis d'une démocratie, et où aussi on constate ses limites et ses faiblesses, c'est qu'on peut être "pris en otage" d'idéologies partisanes et que tout soit cadenassé. Si nous avons une idée qui parait très positive à mettre en œuvre, mais que cela n'entre pas dans l'idéologie d'un parti, on peut se dire qu'il suffit de frapper à la porte d'un autre parti, et peut-être qu'alors il y en aura un pour prendre cela en compte. Mais ce n'est pas gagné pour autant. Car, si nous constatons qu'un parti peut représenter un courant d'idées qui nous plait, une fois militant, difficile de critiquer son parti si une idée phare ne nous convient pas. Bien sûr qu'on doit apprendre à faire des concessions, seulement je pense que le principe de ces partis et la logique d'affrontement dans des institutions comme l'Assemblée Nationale n'est pas bonne du tout. Ça manque réellement de réalisme, de pragmatisme et bien sûr d'efficacité.
Les partis sont des sortes de grandes entreprises commerciales, qui brassent beaucoup d'argent, et qui sont assez fermés et où, les vrais amis, n'existent pas car les coups bas sont fréquents en politique. Lorsque certains se lancent en politique, s'ils veulent percer et faire carrière, ils ne pourront pas renverser toute la logique de fonctionnement à moins de prendre le pouvoir par la force genre coup d'Etat (et ce ne serait plus une démocratie), ou alors être un grand charismatique, avoir de la poigne comme le Général de Gaulle. Mais entrer dans la politique et faire passer ses intérêts propres après l'intérêt général, ce n'est pas fréquent. Ça l'est un peu plus dans des pays comme la Suède, et là encore, de nombreuses failles les empêchent de mettre en place d'idées novatrices dans le sens de l'efficacité et de l'intérêt général, mais leurs marges de manœuvre sont un peu plus importantes.
En clair, une personne qui vient en politique le fait parfois juste pour mettre un nom sur une loi, faire carrière, mais aussi ce besoin d'être reconnu. Beaucoup le disent, mais peu abandonnent la politique, on peut occuper des fonctions importantes, mais faire des choses ingrates.
Comment se fait t-il que notre système scolaire est à la dérive depuis des décennies, que les soucis de grands ensembles urbains, qui sont parfois des ghettos de précarité, de trafics en tous genres, de délinquance parfois alarmante jusqu'à en venir à tirer à balles réelles sur des policiers, que ces aspects n'ont pas été réglés une bonne fois pour toute ? Ça devrait être débattu de longue date ENSEMBLE, partis politiques confondus. Au lieu de cela, on a des ministres qui posent leur nom sur une loi, qui au bout du compte, font des mille-feuilles de lois et que plus personne ne s'y retrouve, y compris les juges, surtout lorsque les moyens qui leur sont alloués sont rudimentaires ? L'exemple auquel je pense, ce sont cette quinzaine de lois sur la sécurité mises en place par le Ministre de l'Intérieur, ou lors de la présidence de Sarkozy et qui n'ont aucune efficacité ? Si en plus il y a de moins en moins de forces de l'ordre, un budget de la Justice très timide, un manque réel de bâtiments pénitentiaires avec en plus un rôle social et humain qui permet quand même d'apporter une cohérence propre, eh bien ces lois, sans cohérence, avec de si faibles moyens n'aboutiront à rien de bon.
Certains partis politiques alors s'amusent à jongler dessus depuis des décennies : l'extrême droite qui a son rôle de faire peur en stigmatisant la sécurité, l'extrême-gauche qui vient faire des photos dans des quartiers pour faire passer comme message que la pauvreté en France est aussi alarmante qu'en Inde, et les autres partis qui se renvoient la balle, et qui est là pour se retrousser les manches afin d'avoir un plan d'action fiable, cohérent et dans l'ensemble de l'intérêt général ? Personne... Et s'il y en aurait un qui proposerait quelque chose de novateur, mais qui n'irait pas dans le sens des partis politiques, ils s'arrangeront pour lui faire comprendre qu'il aille se mêler d'autre chose. Imagine un instant un parti politique nouveau qui aurait une autre logique de fonctionnement, et que cela fonctionne, mais ce serait la fin de tous les partis politiques, du moins un grand nombre et alors de ceux qui ont du pouvoir dans ce pays.
C'est bien là le problème : les partis politiques ne cherchent pas à résoudre les problèmes dans cette société, mais plutôt de nous faire croire qu'ils sont en train de les résoudre. Mais les statistiques, les chiffres sont contestables, comme des plaintes qui ne sont pas enregistrées pour ne pas faire monter les chiffres de la délinquance et que cela ne serve pas de fond de commerce pour les autres partis qui ne sont pas de la majorité. Et ça, tous font la même logique de la manipulation. Leur but est de conserver leur pouvoir et se servent de la faiblesse d'une démocratie pour servir leurs propres intérêts. Ils s'occupent bien de l'intérêt général en effet, ils mettent quelques moyens pour éviter une vraie révolte citoyenne, mais après, sur fonds de discours de langue de bois et de querelles politiciennes, cela apporte du flou et comme le parti est plus important que le peuple, ils cherchent à manipuler pour exister et veiller à s'entendre à peu près entre eux pour garder ce pouvoir.
Ce qui est certain, excepté au niveau local où on a parfois des élus de qualité qui prennent vraiment en compte l'intérêt général avant le leur, c'est qu'aussi, les politiques sont bien loin de comprendre la réalité du quotidien des citoyens et ce n'est pas en faisant des tas de grandes écoles en tous genres (ENA, sciences po,...) qu'ils viendront apporter des solutions concrètes à des problèmes concrets. Ils sont dans leur monde où ils passent presque pour des stars et leur arrogance de se croire supérieurs est contre-productif à leurs actions aussi.
D'abord, les parlementaires que l'on est sensé connaitre sont les députés européens, présents dans les pays de l'Union Européenne. Leur pouvoir est limité, car ceux qui contraignent davantage les pays pour mettre des dispositifs législatifs pour respecter le principe communautaire, ce sont les commissaires européens de Bruxelles, non élus par le peuple.
S'opposer à une loi dont l'origine vient de Bruxelles est possible, mais c'est encore plus difficile qu'au niveau national. En 2007, les grandes manifestations en France contre le CPE ont abouti à la fin du CPE à peine avoir été créé. C'est très rare de pouvoir obtenir la suppression d'une loi, mais c'est possible. La taxe carbone dont on parlait encore il y a deux ans, l'opposition a attaqué ce projet et ils ont gagné. Le parti de la majorité souhaite faire passer cela au niveau européen. Avec la flambée actuelle des prix du pétrole, peu se risqueront d'aller jusque là, et là encore, certains pays comme l'Allemagne ou la Suède ont déjà mis en application un tel dispositif.
Seulement, au niveau européen, cela suppose de discuter avec tous les pays européens, dans 25 langues différentes et où les problématiques de chaque pays sont différentes. Puis ensuite, de faire pression sur des députés européens dont on a peu connaissance de leur pouvoir. Et enfin, si au Parlement Européen, ils décident de s'opposer en majorité à une loi, est-ce que les directives de Bruxelles vont être annulées pour autant avec une présidence tournante de l'Union Européenne où le président n'est pas élu par les peuples ? C'est là qu'aussi, l'Union Européenne aurait pu être quelque chose de pertinent, c'est loin d'être le cas aujourd'hui.
Il suffit d'interroger les agriculteurs, petits paysans en France et ils te parleront, pour ceux encore en activité, des énormes contraintes de la politique agricole européenne. Beaucoup ont été obligés de mettre la clé sous la porte. L'Union Européenne s'en est même prise à attaquer nos fromages pour des raisons soit-disantes sanitaires. L'Union Européenne est bien plus une organisation qui va défendre les intérêts économiques des plus puissants, jusqu'à nuire aux services publics pour une "concurrence libre et non faussée" afin de donner des parts de marché supplémentaires à ceux qui en ont déjà beaucoup, et aussi de généraliser des semaines de travail pouvant aller par exemple à 60 heures par semaine !
Une Union est faite pour partager les bénéfices que chacun peut apporter. Pourquoi alors faire entrer un pays précaire comme la Roumanie qui ne peut rien apporter pour l'instant sur le fond ? Pour se dire humanistes ? Même une grande partie des roumains n'y croit pas. C'est pour permettre à de grosses entreprises françaises par exemple de s'implanter chez ceux parce que la main d’œuvre est moins chère (moins qualifiée aussi), qu'il y a moins de contraintes sociales et environnementales (le droit de polluer par exemple). Si bien que des entreprises ont délocalisé, parce que l'Union Européenne a aidé à une concurrence, faussée cette fois-ci, laissant sur le carreau des salariés en France, mais en profitant de salaires bas qu'ils maintenaient dans ces pays pour accroitre leurs bénéfices. Et si le salarié roumain revendique des salaires plus hauts, que dit l'entreprise ? Qu'il y a des salariés chinois, moins râleurs qui peuvent prendre leur boulot. Et après, on dira en France que le niveau des charges patronales, l'imposition est trop élevée, alors qu'au départ, on a faussé la donne en mettant en concurrence des pays qui sont incomparables ne serait-ce qu'au niveau des droits humains et des salariés.
Le but n'est pas de laisser des pays dans la pauvreté, mais pas de déshabiller Paul pour à peine habiller Jacques. S'il doit y avoir un meilleur niveau de vie pour certains de ces pays, les lois européennes doivent le faire dans l'intérêt premier du peuple et non de quelques marques commerciales. De plus, une transition vers la démocratie ne se fait pas en 10 ou 20 ans mais sur quelque chose de plus important.
On a donc un échelon communautaire qui est loin d'être démocratique et beaucoup de lois ou directives ne sont pas dans le sens de l'intérêt général, je dis beaucoup mais pas toutes. Dans le domaine environnemental, il y a eu quelques avancées importantes.
Tout est lié dans des systèmes dits démocratiques : si les politiques et les médias, qui appartiennent à de grands groupes financiers ou industriels (Bouygues par exemple avec TF1, le groupe Dassault pour certains journaux nationaux) gagnent plus, l'un le pouvoir et l'argent, l'autre l'implantation économique et l'argent, eh bien les médias nous "vendront" un monde qui n'est pas celui que l'on croit.
J'insiste sur le fait que tant que les politiques ne seront pas totalement indépendants des médias donc des groupes industriels et financiers où les médias tentent, et tu le dis aussi, à hypnotiser le peuple, cela ne sert pas à grand chose d'organiser des élections démocratiques si déjà les dés sont pipés à l'avance.
Exemple : on tend à donner de l'importance à DSK ; pour Sarkozy on connait ses intérêts avec les milieux financiers. Or les deux sont "copains" et ont des intérêts avec les milieux de la finance et des médias. Comment se fait t-il que le FMI a contraint la Grèce, qui il est vrai n'avait pas une bonne gestion des deniers publics, à adopter un plan d'austérité si la Grèce espérait recevoir de l'Union Européenne des aides par l'emprunt ? A t-on dit que la France par exemple, qui empruntait à un taux très bas, prêtait à la Grèce à des taux plus élevés ? La France s'enrichit t-elle sur le dos du peuple grec ?
Dans le précédent message, il est écrit si je n'allais pas trop loin dans tous ces arrangements et une sorte de "complot" international. Je peux comprendre la surprise, mais lorsqu'on a apprend de toutes parts nombre d'informations et après d'observer sur le terrain ce qu'il se passe réellement, eh bien malheureusement, la réalité n'est pas belle à voir. La France, ce n'est pas le pays dans lequel on est les plus malheureux, mais ça va tendre à ne pas aller dans le bon sens. Je pense vraiment, qu'il est nécessaire de s'informer, d'avoir une connaissance assez étoffée sur le monde actuel et qui tire les ficelles, et ça prend du temps de le faire mais à plusieurs on peut se répartir les champs de connaissances et ceux qui sont aussi sur le terrain, et si nous voulons sauver notre peau, de songer à agir.
Je ne parle pas d'actions de révoltes sans lendemain, mais qu'aujourd'hui, de se servir des mêmes "armes" qu'eux, la communication. Si nous observons bien ce qu'il se passe, les politiques et les pouvoirs publics sont inquiets de la sphère Internet et que les peuples peuvent davantage avoir d'informations et dialoguer entre eux. C'est aussi comme cela qu'en Tunisie, les réseaux sociaux ont servi au peuple pour se révolter. Nous n'avons certes pas le pouvoir qu'ont les médias, mais nous avons une liberté d'expression, et une facilité d'avoir accès à l'information et de pouvoir échanger. Il ne manque plus aussi une chose : pouvoir la comprendre.
Si nous parvenons à comprendre, et ce sera difficile de nous entendre, qu'il est nécessaire d'avoir de bons réseaux d'échanges et de débats, sans chercher à tirer la couverture vers soi comme le font les milieux financiers, médiatiques et politiques pour construire la société de demain, nous aurons une force de persuasion telle, qu'espérons-le, nous pourrons faire changer la donne. Ça prendra du temps, car rien que le fait de s'entendre et trouver un juste dénominateur commun où nous perdrons certaines choses pour en gagner d'autres plus importantes. Il y a un potentiel car localement, il y a de très bonnes initiatives, bref de se lancer dans l'aventure et ne surtout pas rester dans son coin pensant qu'on est plus intelligent et plus rusé que son voisin.Car eux, ils sont très bien organisés, très solidaires car ils savent que c'est la seule condition pour être forts.
Si nous prenons conscience de cela, d'accepter d'être humbles et de savoir reconnaitre que l'on peut se tromper et qu'on est loin de tout savoir, alors il n'y a plus qu'à se mettre au travail afin d'aboutir à un projet que nous voulons.
Elle a été créée en 1994, lors de l'Accord de Marrakech au niveau de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Tout vient après la Seconde Guerre Mondiale où il était prévu de libéraliser les échanges au niveau de l'espace mondial et donc de faire sauter toutes les barrières douanières. Cela s'est opéré pour de nombreux produits, industriels, alimentaires et cela s'est accéléré à la fin du siècle dernier. L'intention était de redonner un nouvel élan pour la croissance économique et favoriser ces échanges (importations et exportations). Seulement, cela ne durerait qu'un temps, et le fait de laisser de nombreux services sous le monopole de l'Etat posait problème, pour les libéraux, constatant le coût pour le contribuable et du fait qu'en libéralisant, ça permettrait de redonner un bon coup de fouet à l'économie. Seulement, l'AGCS avait cette intention de tout libéraliser jusqu'à l'école pour favoriser l'économie et la concurrence, pensant que le moindre coût aboutirait à un domaine gagnant-gagnant avec une augmentation du niveau de vie du peuple.
Là encore, l'histoire ne fait que se répéter aussi.
Ce que les libéraux ne disent pas, c'est qu'un service public est accessible à tous et ne tient pas compte si la personne est aisée ou non financièrement. Je doute fort qu'un jour tout le monde puisse avoir le minimum vital aussi, même si beaucoup le souhaitent. C'est même le premier maillon de l'égalité entre tous les citoyens, car il n'y a pas de distinction de l'usager sur son identité, ethnie, religion ou sexe.
Les services qui sont touchés sont surtout l'éducation, la santé, les transports, l'énergie (électricité) et la couverture sociale de base, menacés de libéralisation. D'ailleurs, si peu en parlent, le Traité de Lisbonne qui a été imposé aux peuples de l'Union Européenne sont une façon déguisée de libéraliser ces services. Quelques pays en Europe ont de l'avance, et le creusement des inégalités entre les gens est réel. De plus, si demain une crise financière revient comme en 2008, même des pans d'écoles fermeront faute d'argent. Le citoyen aura alors accès à ces services s'il a l'argent pour se les payer.
En Belgique, le système scolaire est de plus en plus montré du doigt du fait que les chefs d'établissements deviennent de plus en plus des chefs d'entreprises, où le client est l'enfant (et les parents). On va me dire, tant mieux, comme cela, il ne sèchera plus les cours, sauf que les enseignants deviennent de plus en plus des contractuels, et s'ils punissent trop le client qui paie ou si les notes sont trop basses, eh bien le client pourra demander de changer d'école et cela aura un impact financier pour l'école.
Je recommande ce livre qui est un témoignage d'une enseignante française qui est allée s'expatrier en Belgique et qui raconte l'univers clientéliste et ses inconvénients (jusqu'à choisir le client en fonction de ses origines ethniques, même si ce n'est pas dit ouvertement) :
Bien sûr, en France comme en Belgique, cela n'empêche pas qu'il y ait des écoles où cela fonctionne bien, mais il y a bien cette intention de transformer les écoles en entreprises scolaires, et celui qui n'aura pas l'argent pour inscrire son enfant dans une école décente, eh bien l'élitisme se fera aussi au niveau financier, en le généralisant.
Enfin, un autre domaine qui est presque méconnu de tous, c'est le fameux marché transatlantique prévu pour 2015 qui montre alors que l'Union Européenne sera presque sous les directives des Etats-Unis, avec des libertés individuelles de base menacées aussi.
A lire avec beaucoup d'attention :
Futur marché transatlantique 2015
marine2010 a écrit:Les politiques sont plus inquiets de l'avenir de leur parti que de la citoyenneté du pays et de la demande des citoyens.Justement pourquoi le sont elles? Pourquoi les citoyens passent après leur intérêt?
Il n'y a pas que dans la politique qu'on peut voir cela, mais dans bien des domaines. On n'est en fait jamais mieux servi que par soi-même. Bien sûr, tous les politiques ne sont pas logés à la même enseigne, mais la logique des partis, oui, car c'est leur seule raison de survivre et d'exister.
C'est un des gros soucis d'une démocratie, et où aussi on constate ses limites et ses faiblesses, c'est qu'on peut être "pris en otage" d'idéologies partisanes et que tout soit cadenassé. Si nous avons une idée qui parait très positive à mettre en œuvre, mais que cela n'entre pas dans l'idéologie d'un parti, on peut se dire qu'il suffit de frapper à la porte d'un autre parti, et peut-être qu'alors il y en aura un pour prendre cela en compte. Mais ce n'est pas gagné pour autant. Car, si nous constatons qu'un parti peut représenter un courant d'idées qui nous plait, une fois militant, difficile de critiquer son parti si une idée phare ne nous convient pas. Bien sûr qu'on doit apprendre à faire des concessions, seulement je pense que le principe de ces partis et la logique d'affrontement dans des institutions comme l'Assemblée Nationale n'est pas bonne du tout. Ça manque réellement de réalisme, de pragmatisme et bien sûr d'efficacité.
Les partis sont des sortes de grandes entreprises commerciales, qui brassent beaucoup d'argent, et qui sont assez fermés et où, les vrais amis, n'existent pas car les coups bas sont fréquents en politique. Lorsque certains se lancent en politique, s'ils veulent percer et faire carrière, ils ne pourront pas renverser toute la logique de fonctionnement à moins de prendre le pouvoir par la force genre coup d'Etat (et ce ne serait plus une démocratie), ou alors être un grand charismatique, avoir de la poigne comme le Général de Gaulle. Mais entrer dans la politique et faire passer ses intérêts propres après l'intérêt général, ce n'est pas fréquent. Ça l'est un peu plus dans des pays comme la Suède, et là encore, de nombreuses failles les empêchent de mettre en place d'idées novatrices dans le sens de l'efficacité et de l'intérêt général, mais leurs marges de manœuvre sont un peu plus importantes.
En clair, une personne qui vient en politique le fait parfois juste pour mettre un nom sur une loi, faire carrière, mais aussi ce besoin d'être reconnu. Beaucoup le disent, mais peu abandonnent la politique, on peut occuper des fonctions importantes, mais faire des choses ingrates.
Comment se fait t-il que notre système scolaire est à la dérive depuis des décennies, que les soucis de grands ensembles urbains, qui sont parfois des ghettos de précarité, de trafics en tous genres, de délinquance parfois alarmante jusqu'à en venir à tirer à balles réelles sur des policiers, que ces aspects n'ont pas été réglés une bonne fois pour toute ? Ça devrait être débattu de longue date ENSEMBLE, partis politiques confondus. Au lieu de cela, on a des ministres qui posent leur nom sur une loi, qui au bout du compte, font des mille-feuilles de lois et que plus personne ne s'y retrouve, y compris les juges, surtout lorsque les moyens qui leur sont alloués sont rudimentaires ? L'exemple auquel je pense, ce sont cette quinzaine de lois sur la sécurité mises en place par le Ministre de l'Intérieur, ou lors de la présidence de Sarkozy et qui n'ont aucune efficacité ? Si en plus il y a de moins en moins de forces de l'ordre, un budget de la Justice très timide, un manque réel de bâtiments pénitentiaires avec en plus un rôle social et humain qui permet quand même d'apporter une cohérence propre, eh bien ces lois, sans cohérence, avec de si faibles moyens n'aboutiront à rien de bon.
Certains partis politiques alors s'amusent à jongler dessus depuis des décennies : l'extrême droite qui a son rôle de faire peur en stigmatisant la sécurité, l'extrême-gauche qui vient faire des photos dans des quartiers pour faire passer comme message que la pauvreté en France est aussi alarmante qu'en Inde, et les autres partis qui se renvoient la balle, et qui est là pour se retrousser les manches afin d'avoir un plan d'action fiable, cohérent et dans l'ensemble de l'intérêt général ? Personne... Et s'il y en aurait un qui proposerait quelque chose de novateur, mais qui n'irait pas dans le sens des partis politiques, ils s'arrangeront pour lui faire comprendre qu'il aille se mêler d'autre chose. Imagine un instant un parti politique nouveau qui aurait une autre logique de fonctionnement, et que cela fonctionne, mais ce serait la fin de tous les partis politiques, du moins un grand nombre et alors de ceux qui ont du pouvoir dans ce pays.
C'est bien là le problème : les partis politiques ne cherchent pas à résoudre les problèmes dans cette société, mais plutôt de nous faire croire qu'ils sont en train de les résoudre. Mais les statistiques, les chiffres sont contestables, comme des plaintes qui ne sont pas enregistrées pour ne pas faire monter les chiffres de la délinquance et que cela ne serve pas de fond de commerce pour les autres partis qui ne sont pas de la majorité. Et ça, tous font la même logique de la manipulation. Leur but est de conserver leur pouvoir et se servent de la faiblesse d'une démocratie pour servir leurs propres intérêts. Ils s'occupent bien de l'intérêt général en effet, ils mettent quelques moyens pour éviter une vraie révolte citoyenne, mais après, sur fonds de discours de langue de bois et de querelles politiciennes, cela apporte du flou et comme le parti est plus important que le peuple, ils cherchent à manipuler pour exister et veiller à s'entendre à peu près entre eux pour garder ce pouvoir.
Ce qui est certain, excepté au niveau local où on a parfois des élus de qualité qui prennent vraiment en compte l'intérêt général avant le leur, c'est qu'aussi, les politiques sont bien loin de comprendre la réalité du quotidien des citoyens et ce n'est pas en faisant des tas de grandes écoles en tous genres (ENA, sciences po,...) qu'ils viendront apporter des solutions concrètes à des problèmes concrets. Ils sont dans leur monde où ils passent presque pour des stars et leur arrogance de se croire supérieurs est contre-productif à leurs actions aussi.
L'Union Européenne n'a rien de démocratique, les commissaires européens et même les présidents successifs ne sont pas élus par les peuples. ça voudrait dire que si le peuple s'oppose à une loi européenne et qu'elle est votée par les élus elle passe quand même?
D'abord, les parlementaires que l'on est sensé connaitre sont les députés européens, présents dans les pays de l'Union Européenne. Leur pouvoir est limité, car ceux qui contraignent davantage les pays pour mettre des dispositifs législatifs pour respecter le principe communautaire, ce sont les commissaires européens de Bruxelles, non élus par le peuple.
S'opposer à une loi dont l'origine vient de Bruxelles est possible, mais c'est encore plus difficile qu'au niveau national. En 2007, les grandes manifestations en France contre le CPE ont abouti à la fin du CPE à peine avoir été créé. C'est très rare de pouvoir obtenir la suppression d'une loi, mais c'est possible. La taxe carbone dont on parlait encore il y a deux ans, l'opposition a attaqué ce projet et ils ont gagné. Le parti de la majorité souhaite faire passer cela au niveau européen. Avec la flambée actuelle des prix du pétrole, peu se risqueront d'aller jusque là, et là encore, certains pays comme l'Allemagne ou la Suède ont déjà mis en application un tel dispositif.
Seulement, au niveau européen, cela suppose de discuter avec tous les pays européens, dans 25 langues différentes et où les problématiques de chaque pays sont différentes. Puis ensuite, de faire pression sur des députés européens dont on a peu connaissance de leur pouvoir. Et enfin, si au Parlement Européen, ils décident de s'opposer en majorité à une loi, est-ce que les directives de Bruxelles vont être annulées pour autant avec une présidence tournante de l'Union Européenne où le président n'est pas élu par les peuples ? C'est là qu'aussi, l'Union Européenne aurait pu être quelque chose de pertinent, c'est loin d'être le cas aujourd'hui.
Il suffit d'interroger les agriculteurs, petits paysans en France et ils te parleront, pour ceux encore en activité, des énormes contraintes de la politique agricole européenne. Beaucoup ont été obligés de mettre la clé sous la porte. L'Union Européenne s'en est même prise à attaquer nos fromages pour des raisons soit-disantes sanitaires. L'Union Européenne est bien plus une organisation qui va défendre les intérêts économiques des plus puissants, jusqu'à nuire aux services publics pour une "concurrence libre et non faussée" afin de donner des parts de marché supplémentaires à ceux qui en ont déjà beaucoup, et aussi de généraliser des semaines de travail pouvant aller par exemple à 60 heures par semaine !
Une Union est faite pour partager les bénéfices que chacun peut apporter. Pourquoi alors faire entrer un pays précaire comme la Roumanie qui ne peut rien apporter pour l'instant sur le fond ? Pour se dire humanistes ? Même une grande partie des roumains n'y croit pas. C'est pour permettre à de grosses entreprises françaises par exemple de s'implanter chez ceux parce que la main d’œuvre est moins chère (moins qualifiée aussi), qu'il y a moins de contraintes sociales et environnementales (le droit de polluer par exemple). Si bien que des entreprises ont délocalisé, parce que l'Union Européenne a aidé à une concurrence, faussée cette fois-ci, laissant sur le carreau des salariés en France, mais en profitant de salaires bas qu'ils maintenaient dans ces pays pour accroitre leurs bénéfices. Et si le salarié roumain revendique des salaires plus hauts, que dit l'entreprise ? Qu'il y a des salariés chinois, moins râleurs qui peuvent prendre leur boulot. Et après, on dira en France que le niveau des charges patronales, l'imposition est trop élevée, alors qu'au départ, on a faussé la donne en mettant en concurrence des pays qui sont incomparables ne serait-ce qu'au niveau des droits humains et des salariés.
Le but n'est pas de laisser des pays dans la pauvreté, mais pas de déshabiller Paul pour à peine habiller Jacques. S'il doit y avoir un meilleur niveau de vie pour certains de ces pays, les lois européennes doivent le faire dans l'intérêt premier du peuple et non de quelques marques commerciales. De plus, une transition vers la démocratie ne se fait pas en 10 ou 20 ans mais sur quelque chose de plus important.
On a donc un échelon communautaire qui est loin d'être démocratique et beaucoup de lois ou directives ne sont pas dans le sens de l'intérêt général, je dis beaucoup mais pas toutes. Dans le domaine environnemental, il y a eu quelques avancées importantes.
Exactement, mais qui dirigent les médias? Qui payent et influencent les politiques? Ce sont les mêmes tout est relié. Les médias leurs appartiennent. Ils utilisent ce pendule pour hypnotiser le peuple.
Tout est lié dans des systèmes dits démocratiques : si les politiques et les médias, qui appartiennent à de grands groupes financiers ou industriels (Bouygues par exemple avec TF1, le groupe Dassault pour certains journaux nationaux) gagnent plus, l'un le pouvoir et l'argent, l'autre l'implantation économique et l'argent, eh bien les médias nous "vendront" un monde qui n'est pas celui que l'on croit.
J'insiste sur le fait que tant que les politiques ne seront pas totalement indépendants des médias donc des groupes industriels et financiers où les médias tentent, et tu le dis aussi, à hypnotiser le peuple, cela ne sert pas à grand chose d'organiser des élections démocratiques si déjà les dés sont pipés à l'avance.
Exemple : on tend à donner de l'importance à DSK ; pour Sarkozy on connait ses intérêts avec les milieux financiers. Or les deux sont "copains" et ont des intérêts avec les milieux de la finance et des médias. Comment se fait t-il que le FMI a contraint la Grèce, qui il est vrai n'avait pas une bonne gestion des deniers publics, à adopter un plan d'austérité si la Grèce espérait recevoir de l'Union Européenne des aides par l'emprunt ? A t-on dit que la France par exemple, qui empruntait à un taux très bas, prêtait à la Grèce à des taux plus élevés ? La France s'enrichit t-elle sur le dos du peuple grec ?
Dans le précédent message, il est écrit si je n'allais pas trop loin dans tous ces arrangements et une sorte de "complot" international. Je peux comprendre la surprise, mais lorsqu'on a apprend de toutes parts nombre d'informations et après d'observer sur le terrain ce qu'il se passe réellement, eh bien malheureusement, la réalité n'est pas belle à voir. La France, ce n'est pas le pays dans lequel on est les plus malheureux, mais ça va tendre à ne pas aller dans le bon sens. Je pense vraiment, qu'il est nécessaire de s'informer, d'avoir une connaissance assez étoffée sur le monde actuel et qui tire les ficelles, et ça prend du temps de le faire mais à plusieurs on peut se répartir les champs de connaissances et ceux qui sont aussi sur le terrain, et si nous voulons sauver notre peau, de songer à agir.
Je ne parle pas d'actions de révoltes sans lendemain, mais qu'aujourd'hui, de se servir des mêmes "armes" qu'eux, la communication. Si nous observons bien ce qu'il se passe, les politiques et les pouvoirs publics sont inquiets de la sphère Internet et que les peuples peuvent davantage avoir d'informations et dialoguer entre eux. C'est aussi comme cela qu'en Tunisie, les réseaux sociaux ont servi au peuple pour se révolter. Nous n'avons certes pas le pouvoir qu'ont les médias, mais nous avons une liberté d'expression, et une facilité d'avoir accès à l'information et de pouvoir échanger. Il ne manque plus aussi une chose : pouvoir la comprendre.
Si nous parvenons à comprendre, et ce sera difficile de nous entendre, qu'il est nécessaire d'avoir de bons réseaux d'échanges et de débats, sans chercher à tirer la couverture vers soi comme le font les milieux financiers, médiatiques et politiques pour construire la société de demain, nous aurons une force de persuasion telle, qu'espérons-le, nous pourrons faire changer la donne. Ça prendra du temps, car rien que le fait de s'entendre et trouver un juste dénominateur commun où nous perdrons certaines choses pour en gagner d'autres plus importantes. Il y a un potentiel car localement, il y a de très bonnes initiatives, bref de se lancer dans l'aventure et ne surtout pas rester dans son coin pensant qu'on est plus intelligent et plus rusé que son voisin.
Si nous prenons conscience de cela, d'accepter d'être humbles et de savoir reconnaitre que l'on peut se tromper et qu'on est loin de tout savoir, alors il n'y a plus qu'à se mettre au travail afin d'aboutir à un projet que nous voulons.
Qui a créé l'AGCS?
Elle a été créée en 1994, lors de l'Accord de Marrakech au niveau de l'Organisation Mondiale du Commerce (OMC). Tout vient après la Seconde Guerre Mondiale où il était prévu de libéraliser les échanges au niveau de l'espace mondial et donc de faire sauter toutes les barrières douanières. Cela s'est opéré pour de nombreux produits, industriels, alimentaires et cela s'est accéléré à la fin du siècle dernier. L'intention était de redonner un nouvel élan pour la croissance économique et favoriser ces échanges (importations et exportations). Seulement, cela ne durerait qu'un temps, et le fait de laisser de nombreux services sous le monopole de l'Etat posait problème, pour les libéraux, constatant le coût pour le contribuable et du fait qu'en libéralisant, ça permettrait de redonner un bon coup de fouet à l'économie. Seulement, l'AGCS avait cette intention de tout libéraliser jusqu'à l'école pour favoriser l'économie et la concurrence, pensant que le moindre coût aboutirait à un domaine gagnant-gagnant avec une augmentation du niveau de vie du peuple.
Là encore, l'histoire ne fait que se répéter aussi.
Ce que les libéraux ne disent pas, c'est qu'un service public est accessible à tous et ne tient pas compte si la personne est aisée ou non financièrement. Je doute fort qu'un jour tout le monde puisse avoir le minimum vital aussi, même si beaucoup le souhaitent. C'est même le premier maillon de l'égalité entre tous les citoyens, car il n'y a pas de distinction de l'usager sur son identité, ethnie, religion ou sexe.
Les services qui sont touchés sont surtout l'éducation, la santé, les transports, l'énergie (électricité) et la couverture sociale de base, menacés de libéralisation. D'ailleurs, si peu en parlent, le Traité de Lisbonne qui a été imposé aux peuples de l'Union Européenne sont une façon déguisée de libéraliser ces services. Quelques pays en Europe ont de l'avance, et le creusement des inégalités entre les gens est réel. De plus, si demain une crise financière revient comme en 2008, même des pans d'écoles fermeront faute d'argent. Le citoyen aura alors accès à ces services s'il a l'argent pour se les payer.
En Belgique, le système scolaire est de plus en plus montré du doigt du fait que les chefs d'établissements deviennent de plus en plus des chefs d'entreprises, où le client est l'enfant (et les parents). On va me dire, tant mieux, comme cela, il ne sèchera plus les cours, sauf que les enseignants deviennent de plus en plus des contractuels, et s'ils punissent trop le client qui paie ou si les notes sont trop basses, eh bien le client pourra demander de changer d'école et cela aura un impact financier pour l'école.
Je recommande ce livre qui est un témoignage d'une enseignante française qui est allée s'expatrier en Belgique et qui raconte l'univers clientéliste et ses inconvénients (jusqu'à choisir le client en fonction de ses origines ethniques, même si ce n'est pas dit ouvertement) :
Bien sûr, en France comme en Belgique, cela n'empêche pas qu'il y ait des écoles où cela fonctionne bien, mais il y a bien cette intention de transformer les écoles en entreprises scolaires, et celui qui n'aura pas l'argent pour inscrire son enfant dans une école décente, eh bien l'élitisme se fera aussi au niveau financier, en le généralisant.
Enfin, un autre domaine qui est presque méconnu de tous, c'est le fameux marché transatlantique prévu pour 2015 qui montre alors que l'Union Européenne sera presque sous les directives des Etats-Unis, avec des libertés individuelles de base menacées aussi.
A lire avec beaucoup d'attention :
Futur marché transatlantique 2015
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_L'Olivier- Seigneur de la Métaphysique
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