Re: Pourquoi vivons-nous ?

par Babylon5 Jeu 16 Aoû 2012 - 19:46

Edouard LaHonte a écrit:Tss...Tss...Baby Bop-A-Lula ,

Si ça te gêne que j'ose ce genre de commentaire dans ton fil, je comprendrai et m'en tiendrai là. [/i][/quote]
Mais rien ne me gêne, Edouard LaHonte. Et ceci n'est pas "mon" fil, c'est juste "un" fil, où n'importe qui peut dire ce qu'il veut du moment que cela reste correct, dans le respect de la charte, etc... etc... , même si c'est apparemment stupide. blabla

par **Jipé** Jeu 16 Aoû 2012 - 19:52

cana a écrit:
Jipé a écrit:
cana a écrit:Alors là tu es mal barré Nuage
Tu es bancal mais tu le sais pas (encore)
Fais gaffe aux psy
(c'est dangereux ces "bêtes" là)

"J'insiste là-dessus parce que souvent, selon la question posée, la réponse est inconsciemment déformée par rapport à la propre réalité du ressenti."
Tu me fais peur JP!!!

J'imagine que quand tu dis cette phrase, c'est seringue à la main, prêt à piquer... J'imagine déja la scéne avec le pauvre gars qui demande "vous croyez que ca ira mieux aprés la piqure "
Jp réponds, "ne t'inquiétes pas on à l'habitude, on s'occupe de tout, DORT !"

ben, démontre-moi honnêtement que ce que je dis là est faux... Ce n'est pas parce que la psychologie te fait peur qu'elle est obligatoirement une hérésie, non ?

édit: certains psy ne peuvent pas faire de piqure, en passant

Loin de moi l'idée de "démontrer" quoi que ce soit.
J'accepte tout les "états" même ceux qui te paraissent irrationnels. (on est quand même à l'ére du quantique)

Oui, c'est vrai que c'est plus facile de critiquer que de démontrer où se trouve les erreurs de raisonnement des autres...

Est ce que les psychologues se connaissent eux même pour juger de la connaissance (intérieur) d'un autre ?
Ou plutot "savent" ce qu'il y a dans les livres ?
je parle meme pas des psychiatres...parce qu'eux j'ai déja la réponse

En principe ils n'ont pas que les livres de leurs études, ils ont aussi des années de pratique, mais c'est vrai qu'ils ne sont que des êtres humains avec leur force et leur faiblesse, et certains psys vont même voir d'autres psys pour leurs propres problèmes...La preuve qu'ils ne se sentent pas tout puissants...

Réponds moi honnêtement ?

Qui sont les psy pour "juger" de ce qui est correct ou non ?

Je ne pense pas que les psys jugent, ils essayent plutôt de soigner, d'améliorer la vie de leurs patients...A chacun son métier.

par **Magnus** Jeu 16 Aoû 2012 - 19:58

Baby, fait gaffe à tes "quote" svp, merci.

par Nuage Jeu 16 Aoû 2012 - 19:59

Babylon5 a écrit:Je suis très intriguée par ta façon de voir les choses, Nuage. Y at-il un fil de discussion où tu l'exposes ? Ou bien, serais-tu d'accord pour en ouvrir un si ce n'est déjà fait ?

Heu, je veux bien mais un fil pour parler de quoi ?

Avant juste avant qu'Anthyme parte, je voulais créer un fil "Les rêveries de Nuage", mais après quand c'était très violent sur le forum, j'ai changé d'avis, et puis je ne savais pas si c'était vraiment approprié de parler des choses, des réflexions qui passaient par la tête.

Mais si tu veux, j'ai un fil sur mes écrits-poèmes ici.

C'est vrai que oops

la discussion s'est beaucoup éloignée du thème de départ.
Mais, je n'ai toujours pas compris Babylon5, de quel sens de la vie tu parles au début.
C'était un mélange des deux, celui de la Vie par elle-même et celui de trouver sa place dans la vie ?

par Babylon5 Jeu 16 Aoû 2012 - 20:37

Je me doutais que tu écrivais des poèmes, Nuage, et ce que j'ai lu m'a beaucoup plus. (je n'ai pas encore tout lu).
C'est vrai, ma question n'était pas claire. Je ne suis pas "intello", je ne suis pas "philosophe", et encore moins "métaphysicienne"? harpe

Mais en fait tu as bien compris le sens de ma question : cette question ne se pose de façon urgente qu'à ceux qui n'ont pas trouvé, justement "leur place" dans la vie. Les êtres qui ont trouvé leur place ont les réponses, ou bien ne se posent pas la question. (A mon avis).

par Nuage Jeu 16 Aoû 2012 - 20:47

Hé mais moi non plus je ne suis pas une tête d'ampoule ..... ce qui n'empêche pas (de discuter) sourire

Babylon5 a écrit:
Mais en fait tu as bien compris le sens de ma question : cette question ne se pose de façon urgente qu'à ceux qui n'ont pas trouvé, justement "leur place" dans la vie. Les êtres qui ont trouvé leur place ont les réponses, ou bien ne se posent pas la question. (A mon avis).

Babylon5, j'ai répondu au thème du sujet par élimination de certains éléments en fonction de ce que tu disais.

Mais Babylon5, je ne suis pas d'accord avec ce que tu dis dans le citer.
Il y a deux questions totalement différentes. Et avoir trouvé la réponse "à trouver sa place dans la vie", ne veux pas dire qu'elle élimine l'autre question "pourquoi vivons-nous en tant qu'humain ou tout autre bête ?"; même si je ne comprends pas vraiment pourquoi on se poserait cette dernière question, que l'on ait trouvé sa place ou non.

Edit :
Perso, la question que je me suis posée et qui s'y rapproche le plus (à cette dernière question), c'est : "comment ce fait-il que le monde soit sous cette forme là ?" et aussi "comment ça se fait que le reste de mes outils pour fonctionner n'arrivent pas ?".
Mais par contre je ne me suis pas demandée comment ça se faisait que je vivais.

par gaston21 Jeu 16 Aoû 2012 - 22:01

Franchement, dites-moi à quoi ça sert de se poser la question: pourquoi vivons-nous ? Vous ne ferez qu'augmenter vos angoisses et votre sentiment de culpabilité, et rien de plus ! Vous ne changerez strictement rien à la marche du monde ! Vous êtes sur terre parce qu'un jour, papa et maman ont eu un coup de chaleur, et c'est tout ! Alors, essayez de ne pas trop importuner le voisinage; rendez-lui service et profitez de la vie ! Plus tard, c'est trop tard, et vous n'aurez que des regrets . Ecoutez un vieux c...qui sait de quoi il parle...Si j'avais su..., maintenant "j'peux pu!"

par Résistons Jeu 16 Aoû 2012 - 22:04

gaston21 a écrit:Franchement, dites-moi à quoi ça sert de se poser la question: pourquoi vivons-nous ? Vous ne ferez qu'augmenter vos angoisses et votre sentiment de culpabilité, et rien de plus !

C'est le cas de toutes les question métaphysiques en fait!

Mais si on se contentait de se poser les questions dont on connaît les réponses, on se ferait vite chier, non?

par zizanie Jeu 16 Aoû 2012 - 22:05

Allez, un petit coup de Balavoine:

par Geveil Jeu 16 Aoû 2012 - 22:22

Bien d'accord avec toi, Gaston, mais je pense qu'il faut s'étonner de vivre, à partir de là, on peut s'étonner de tout et la vie devient très intéressante. Malheureusement, peu de gens s'en étonnent, ils sont comme des enfants gâtés qui ne se rendent même pas compte de la chance qu'ils ont d'appuyer sur un bouton et d'avoir de la lumière, de tourner un robinet et d'avoir de l'eau. Comme ils croient que tout leur est dû, ils exigent et n'éprouvent plus de joie à recevoir.

Alors, pourquoi vivons nous ? Pour apprendre à vivre !

par Résistons Jeu 16 Aoû 2012 - 22:24

Geveil a écrit:

Alors, pourquoi vivons nous ? Pour apprendre à vivre !

J'aime bien cette conclusion! Je la ressortirai! :)

par orthon7 Jeu 16 Aoû 2012 - 22:49

Alors, pourquoi vivons nous ? Pour apprendre à vivre !

actuellement, je dirais plutôt pour apprendre à survivre, enfin non
pas seulement actuellement mais de tout temps. sourire

par mothman Jeu 16 Aoû 2012 - 23:09

C'est étonnant comme un préfixe peut tout gâcher... Survivre, seulement survivre est bien trop triste pour que l'enjeu s'y résume. Qui sait après tout ? Mais ça me ferait drôlement mal au popotin... Mes plus grandes joies n'ont rien eu à voir avec la notion de survie... Ca doit bien être un indice de quelque chose ?

par mothman Jeu 16 Aoû 2012 - 23:14

Je vis pour la vérité, pour l'amour, pour la joie, pour la beauté (mettez le nez dehors, ya plein d'étoiles filantes...), pour la simplicité, pour la tendresse et la douceur, pour la paix.

La Paix putain !

Et bien qu'infidèle, sot, et maladroit, ils sont mon plus grand amour !

par orthon7 Jeu 16 Aoû 2012 - 23:15

Et pourtant quand tu dois survivre
tu ne te pose pas la question de pourquoi vivre ? dubitatif

par mothman Jeu 16 Aoû 2012 - 23:18

A vrai dire je me pose rarement la question, sauf quand je dérape. Mais si on me demande pourquoi je tiens à la vie... la réponse ne se fait guère attendre.

par Résistons Jeu 16 Aoû 2012 - 23:22

mothman a écrit:A vrai dire je me pose rarement la question, sauf quand je dérape. Mais si on me demande pourquoi je tiens à la vie... la réponse ne se fait guère attendre.

ma réponse : parce que je pense n'en avoir qu'une

par mothman Jeu 16 Aoû 2012 - 23:34

J'en connais un qui va se faire dessus à sa dernière seconde ! Comme nous tous... C'est ça l'épreuve ultime : accueillir la mort en toute sérénité, sans rien d'artificiel pour se rassurer, sinon une profonde acceptation que tout cela nous dépasse et que ce n'est pas, après tout, une raison suffisante pour crever la peur au ventre...

De toute façon, les croyances et autres certitudes (même très ancrées) auront la vie dure à ce moment là... Toute une vie à parier sur ce qui se passe ou non, à espérer une issue favorable ou un passe droit, tout cela va sembler bien dérisoire face à la réalité de l'évènement.

Et peu à peu, ma signature prend du sens...

par Nuage Jeu 16 Aoû 2012 - 23:39

J'ai lu un truc il y a quelque temps qui disait :

"On a deux vies, et la deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une."

Par Confucius

par mothman Jeu 16 Aoû 2012 - 23:59

J'aime bien.

Et je dirais que la troisième commence quant on est prêt à l'abandonner en paix

par Nailsmith Ven 17 Aoû 2012 - 3:09

mothman a écrit:Je vis pour la vérité, pour l'amour, pour la joie, pour la beauté (mettez le nez dehors, ya plein d'étoiles filantes...), pour la simplicité, pour la tendresse et la douceur, pour la paix.
La Paix putain !
Et bien qu'infidèle, sot, et maladroit, ils sont mon plus grand amour !

Vérité, amour, paix, joie, beauté, simplicité, tendresse, douceur et paix sont des sentiments qui selon moi ne mourons jamais peu importe le sens de la vie.

par mothman Ven 17 Aoû 2012 - 3:38

C'est ce que je crois aussi. Et je crois que c'est en se réfugiant pleinement en ces quelques qualités, en cette "sainteté" (si le terme fait peur, il ne comporte en fait rien d'effrayant, au delà du fait qu'il nous renvoie à notre propre "insanité") En lui livrant littéralement notre "moi", que la mort peut être transcendée.

Je vais probablement trop loin.

Et de toute façon, croire en cela n'implique pas "le faire effectivement" dans mon cas (c'est tout le problème de la croyance d'ailleurs). L'ego et ses machinations... ou plus lucidement, moi et mes machinations... diable fourche

Mais j'essaye de rester tranquille, surtout vis-à-vis de mes faiblesses, de les observer calmement quand elles se présentent, sans honte, et j'ai l'impression que peu à peu ça se dissout.

par Résistons Ven 17 Aoû 2012 - 10:12

mothman a écrit:

Mais j'essaye de rester tranquille, surtout vis-à-vis de mes faiblesses, de les observer calmement quand elles se présentent, sans honte, et j'ai l'impression que peu à peu ça se dissout.

Le comble de la faiblesse n'est-il pas de (se?) nier ses faiblesses?

La force n'est-ce pas d'ailleurs d'avoir la force de regarder ses faiblesses, ses défauts et ses erreurs en face?

par orthon7 Ven 17 Aoû 2012 - 10:29

Pourquoi vivons-nous ?

l'idéal c'est de vivre en ayant le choix de sa vie
la direction, le but que l'on se donne.
La encore une fois il n'y à plus besoin de se poser
la question.
Mais malheureusement bien souvent le choix
tu ne la pas !
le facteur chance entre en jeu.
ce n'est pas toi qui choisi ton lieu de naissance,
tes parents alcoolique, ta trisomie, tes parents plein
au as, fils à papa, ou crève la faim des la naissance.

enfin quel soit courte ou longue la vie
ne mène qu'a la mort, avec ou sans acceptation.

et après nous les mouches.

par gaston21 Ven 17 Aoû 2012 - 10:43

mothman a écrit:J'en connais un qui va se faire dessus à sa dernière seconde ! Comme nous tous... C'est ça l'épreuve ultime : accueillir la mort en toute sérénité, sans rien d'artificiel pour se rassurer, sinon une profonde acceptation que tout cela nous dépasse et que ce n'est pas, après tout, une raison suffisante pour crever la peur au ventre...

De toute façon, les croyances et autres certitudes (même très ancrées) auront la vie dure à ce moment là... Toute une vie à parier sur ce qui se passe ou non, à espérer une issue favorable ou un passe droit, tout cela va sembler bien dérisoire face à la réalité de l'évènement.

Et peu à peu, ma signature prend du sens...

mothman, tu es jeune, tu as la vie devant toi ! Je raisonnais comme toi à ton âge . Je l'ai déjà écrit sur le forum . A 30 ans, j'étais stupéfait d'entendre l'un de mes adjoints, proche de la retraite, envisager la mort quasi comme une bonne chose !
C'était un gars plein de bon sens et un gros travailleur . Il est mort d'un cancer trois ou quatre ans après . La vie fait bien les choses. Quand on approche du terme, on envisage la sortie sans appréhension, comme une échéance normale, le repos, le sommeil...Non, sauf à être intoxiqué par les menaces dont se sont toujours servies les religions pour nous soumettre,
la mort n'apparaît pas comme un épouvantail. C'est la fin d'un scénario...Et on n'entendra même pas qu'on nous siffle !
Par contre, oui, avec l'âge, ce qui fait peur, c'est l'infirmité, l'hébétude, l'érosion ! Chaque matin, je râle parce que j'ai de plus en plus de peine à grimper le raidillon qui termine ma promenade ! Les pieds se font lourds ! Et comme je ne crois pas que j'aurai bientôt des ailes dans le dos...