Les anges - Les guerriers de l'apocalypse.

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Message par Golem Mar 18 Mar 2014 - 4:34

Shechowr Malak le Trône est un ange guerrier, un messager de la colère des cieux. Sur ses ailes dépourvues de plumes courent des couleurs plus sombres que le noir et qui sont des reflets des idées d'ire incréées du créateur. Lui est une créature, un pantin cosmique, une marionnette de Dieu, une facette du divin qui véhicule une signification. Son nom est une phrase prononcé par l’innommable, une bulle de paroles qui ne restera pas en l'air sans retomber mais qui se sublimera pour devenir un accomplissement, avec l'action d'éclat que Shechowr Malak est destiné à produire. Un seul coup sera la conséquence d'un seul mouvement, son élan.

Avec une épée à deux mains et un seul fil, il s’entraîne au maniement, en attendant le jour de la fin des temps et de son accomplissement, attendant le jour où il descendra à terre, le jour où il mettra sa lame au clair pour foudroyer l'ombre dispersée dans les fumées du profanateur et l'enfermer en dehors du champ d'action de la lumière des étoiles des nations.

Tous les sceaux ont été descellés, les cinq premiers sons sont sortis des oliphans, quand la sixième défense aura résonné des accents de son oraison, quand les armées d'Al'Massi Ad'Dajjal de Khurasan se rassembleront pour Armageddon, alors il pourra se matérialiser en dessous du premier ciel, et là il devra combattre.
Celui qui est la désolation et l'absence de lumière, il est son ennemi. Avec la grandeur du firmament iridescent de ses couleurs plus sombre que la nuit, il devra le battre et le corriger, jusqu'à de convaincre de se détourner de ses désirs de compromission, pour que tout ne soit pas perdu pour l'éternité de la présente humanité et pour ne pas que soient fendues les fondations des six premiers piliers de la création qui se ne réarrangeront pas pour une recombinaison. Il ne connait pas le concept d'échec, il est le tranchant inférieur de la longue épée.

Assis sur un anneau de saturne il ressasse ses sombres desseins et se susurre des sollicitations. Il appelle Tsaphkiel Yeshua de Binah, pour que celui ci lui confectionne ses armes et protections, pour recevoir en sa main la force de la justice de Dieu, pour recevoir en son esprit la logique des arcanes de toutes les stratégie dirigées par un esprit d'intelligence, pour recevoir en son cœur la lumière.
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Message par Golem Mar 18 Mar 2014 - 5:00

Achaïah et Vasarïah, la patience et la justice de Dieu, les deux porte-étendards des myriades d'étoiles de la deuxième marche de la constellation du taureau, ils sont les anges gardiens de l'âme de Shechowr Malak le Trône. La création est une construction en abîme.
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Message par Cochonfucius Mar 18 Mar 2014 - 16:22

Comme un roman.
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Message par Golem Mar 18 Mar 2014 - 18:01

Bonjour mon Cochon, petit porc du peuple, je ravijubille de te voir me commenter. Merci pour les bons mots.

J'aurais aimé produire une épopée et vous la chanter, comme un psalmiste aveugle et visionnaire, sur un ton monotone accompagné d'une mélodie monocorde, pour invoquer dans votre esprit la présence des légions de photons qui composent la lumière de la révélation. Chanter l'apocalypse en grec, faire l'aède et vous prendre en otage, retenir votre attention et votre esprit quelques instant dans l'éternité du flot continu d'information que contient l'univers et que nous comprenons par moment et par paquets quantiques.

Dieu est ce qui est (invisible) ayant produit ce qui est (visible).
Dieu est l'ensemble de toutes les informations sur toutes choses, auquel on ajoute la cause qui fait que les informations forment un flot qui n'est pas immuable mais qui est perpétuellement animé, c'est à dire investit de la vie éternelle. La cause est unique en Dieu, c'est sa volonté qui est son dessein comme notre destin, ce qui est dedans est comme ce qui est dehors. La conséquence est la création, composée d'une multiplicité d'unités disparates et indénombrables.

Il n’existe pas de balance pour peser le tout et dire quel est son poids par rapport à autre chose que lui même. Le tout est son propre témoin. L'univers pèse son propre poids qui n'a pas de dimension et que l'on nomme l'unité, le Un.

J'aimerais encore si un jour je le peux, me faire lyrique, mais jusqu'à présent je suis un piètre poète qui n'accouche en ces temps que de prosaïques piques, ou peu s'en faut. Je vais donc de ce pas, romancer quelques symboles pour contenter mon coté artiste avec les moyens du bord.
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Message par Cochonfucius Mer 19 Mar 2014 - 10:35

Je t'y encourage !
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Message par Golem Jeu 20 Mar 2014 - 22:16

Les anges - Les guerriers de l'apocalypse. Malak10
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Message par mirage Ven 21 Mar 2014 - 0:54

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Message par Golem Mar 25 Mar 2014 - 6:24

Pardon, je n'ai pas pu vous répondre depuis quatre jours car j'étais en prison. On m'y a envoyé sans me molester, après m'avoir arrêté, pour bris de condition. Car je m'étais engagé à me présenter à une audience, pour me faire juger, j'avais signé que je promettais de venir une seule journée, pour qu'on me dise ce que l'on pensait de moi, et en échange j'étais libre pour tout le reste de l'éternité, mais je n'y suis pas allé, je ne me suis pas présenté, et la personne qui me le proposait, bien que je ne puisse pas vous la nommer, savait me dominer sachez le bien, et quand bien même j'eus une autre loi que de vouloir lui plaire, je n'eus jamais pu rien changé du moindre poids de celui qui pouvait me peser, enfin, je vous le dis, je n'ai pas pu me mettre en route pour aller le voir le jour que nous avions dis, je suis aller ailleurs faire d'autre choses, des choses auxquelles j'avais donné l'apparence de la grande importance et qui n'était que prétexte douteux de mon entraînement aux arts militaires qui ne saurait sérieusement progresser pour une journée de training de plus au milieu de l'éternité, je crois. Je n'ose même pas vous dire dans le détail ce que j'ai du répondre aux questions de mon DOMINUS NOBICUM …


Pardon ? Malak c'est quoi cette affaire, tu me dis que tu as été arrêté ? Pourquoi paniquer? Tu l'as nommé en latin par un des noms dont le nomment les hommes, parfait, tu l'as nommé tout autant même si tu as appris ce nom par la parole des humains. Aurais tu un doute sur le fait que les humains savent faire des chose que nous ignorons? Qu'est ce qui te trouble?

Binah je vous en pris, pour pouvoir sortir de l'emprisonnement après avoir été arrêté j'ai du plaider coupable. Par la suite j'ai eu la honte d'être convoqué de force et désarmé devant Il au lieu de pouvoir me présenter avec mon beau costume de parade. Alors il a parlé pour me dire qu'il avait effacé mes promesses, ensuite il m'a fait remplir un nouvel engagement, il à dit qu'il me faisait encore confiance et a ajouté que je devais désormais honorer mon engagement. Enfin, j'ai en conséquence du signé un papier ou il est écris que je suis un délinquant, je suis traumatisé. Aidez moi, je ne sais même plus ce que je veux, je ne sais plus rien de l'avenir, ne faites pas comme s'il ne s'était rien passé pour moi, j'ai besoin de vos lumières.

Malak se tourne, coupant sa respiration et laissant tomber son biorythme.

Binah, avec un accent blasé: ne me fait pas le coup de l'ange dépressif, tu n'as pas été conçu pour ça voyons mon Malakounet.

Malak aspire de l'air, de façon un peu brutale : deux ou trois millions de kilomètre cubes de glace explosent et sont sublimés autour de ses pieds pour former des nuées stromboliennes ponctuées d'éclairs des diverses couleurs du spectre allant du rouge au bleu, les nuées montent autour de son corps et disparaissent dans ses narines.
Il se retourne à nouveau face à Binah, en revenant sur son chemin, et il lui lance, en même temps que la lumière rouge et bleu qui sort de ses yeux et la vapeur blanche qui sort de sa bouche et fusent entre ses dents: 
- ne me dites pas si et pourquoi j'ai été créé, je me souviens du passé ! Mais je suis troublé par le fait que je ne comprends plus rien au présent. Je crois que je l'ai su depuis toujours mais je ne souviens plus si je l'ai jamais dis et je ne sais pas le dire, KIRIE ELEISON, dites moi plutôt pourquoi les humains devraient être sauvés, pourquoi je devrais neutraliser le destructeur ?
Ne me dîtes pas comment car comment je le sais, je sais que c'est à moi de savoir comment, je me souviens que je sais le faire et que c'est pour cela que j'ai été créé. Dites moi pourquoi, je ne sais plus si je l'ai jamais compris. J'ai l'immense vide de l'incertitude qui s'est glissé en moi, je ne sais plus si je serai capable de faire l'acte juste, dans ce futur proche, il doit y avoir un acte juste qui s'accomplit sans la pensée en sans parole, celui qui donne à penser et qui faire naître les langues. Je n'ai pas peur de la destruction. Ais-je peur d'échouer? Je ne pense jamais à cela ! Mais il m'est venu la peur que ma mission ne soit pas un succès. Comment pourrais-je maintenant encore savoir que je vais vaincre alors que je sais désormais que je ne sais pas toujours respecter mes propres actes, mon propre karma ? Je ne sais plus rien, c'est une seule pensée qui m'a été ôtée de la place où elle se trouvait mais cela me fait maintenant douter de de l’à-propos de l'arrangement global de ce que je suis en toutes pensées.

Binah laisse tomber la nonchalance du verbe et passe en mode hypnotisme : Écoute, j'ai déjà répondu à tes questions et je vais mieux t'expliquer. Crois moi, tu vas retrouver la lucidité et la vision de ton futur, tu vas de nouveau vouloir vaincre la destruction parce que tu n'as jamais voulu cesser de le vouloir. Ta construction en abîme te soutiendra d'elle même, tu existeras par toi même, au delà de ce pourquoi tu as été prévu, pour ce que tu as été prévu ET pour toi même, et enfin, de toi même pour ce qu'il à été prévu que tu face.
Tu dois sauver les humains parce qu'ils sont supérieurs aux anges, sachant des choses que nous ignorons : ils sont plus proches de la source de la vérité. Si toi tu veux vivre, et je sais que tu le veux, tu dois vouloir aussi que les humains vivent, et même, si tu dois choisir entre les deux, tu devras les préserver et t'abandonner parce que tu connais l'ordre des choses. Il faut que tu comprennes cela avec tes propre facultés d'analyses. Il ne suffit pas de savoir, la connaissance est seulement le commencement, ensuite vient la maîtrise, et enfin il faut abandonner toute connaissance et agir sans le verbe, sans la pensée, par toi même, ton geste par ton propre geste : le geste juste.
Si une pensée t'as été enlevée, si tu as été nommé délinquant, c'est pour te manifester à toi même que tu as toute liberté. Te voilà marqué au sceau de ceux qui choisissent leurs actes par eux même, indépendamment de leur karma. Les temps approchent mon ami, tu trouveras plus de force en toi même par tes propres convictions que dans les arcanes des ordres qui t'ont été transmis. C'est ces ordres là qui t'ont été transmis parce que tu les appelais de tes vœux, grâce à ces ordres tu as reçu une part infinie de l'infinie puissance du créateur, mais cela sera encore insuffisant face au destructeur, tu dois, pour que ta mission soit un succès, développer ta propre volonté, et pour cela, c'est les humains qui seront tes exemples, vois tu comment tout est lié dans ton destin ?
C'est pourquoi finalement, en ces temps du début de la fin, tu as commencé ta semaine en faisant ce qui n'était pas prévu pour toi, car cela t’emmènera sur la voie de la victoire, à moins que tu ne sois détruit, je ne veux pas te dire que tout est acquis, mais crois moi, cela aurait été impossible autrement, la voie de la victoire c'est la voie de la victoire possible, ce ne sera jamais une victoire facile, et c'est cela qui fera toujours ta fierté de toi même, mais cela sera, tu dois le savoir, encore largement impossible, alors tu devras encore te dépasser, et qui sait comment cela se passeras, c'est toi qui nous le trouveras, j'ai foi en toi, mais je peux te dire le pourquoi : c'est parce qu'il le veut, et veut veut pas, cela se passe toujours comme il le veut, même si on ne sait jamais comment, tu le sais, cela finira toujours comme prévu en provoquant d'inattendus rebondissements.
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Message par mirage Mar 25 Mar 2014 - 11:23

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Message par Golem Sam 29 Mar 2014 - 7:30

La première fois que j'ai vu des anges, j'étais encore un tout petit golem. À cette époque je mesurais à peine 28 centimètres, je vivais dans le ventre de ma terre et je mangeais des cailloux.
Je me souviens, c'était la troisième fois que j'appelais les esprits des morts. Deux jours avant j'avais décidé d'appeler à moi quelles centaines d'âmes en peine de morts errant sous forme spectrale dans les forêts au dessus de l'endroit ou j'avais établi mon nouveau campement.
Pendant neuf jours j'avais suivis une veine de schiste verdatre qui courait le long d'un pli de terrain évoluant en faille et j'étais arrivé six pieds sous terre, dans un tuf volcanique, contre une falaise d'un basalte noir et sans la moindre porosité, ayant probablement été formé au fond d'un océan profond sous des pressions titanesques. Remonté des profondeurs par je ne sais quel séisme pourfendeur de bouclier tectonique, s'élevait devant moi ce que j'imaginais être une montagne jaillissant vers les cieux.
J'étais venu là pour chercher l'or, guidé par la couleur verte de la malaquite. Il me fallait maintenant descendre, travailler la faille et passer le long du basalte pour trouver le joli métal jaune.
Une couche d'or pur fût remonté avec ce morceau de coquille terrestre retourné par le temps et les intempéries magmatiques, au trias. Tout ce qui dépassa à l'air libre fut emporté par des éons d'exposition. Tout ce qui est resté sous terre à l'époque est encore sous terre, sous un centimètre d'accumulation de poussière par siècle, après 220 millions d'années, un petit 22 kilomètre. À cette endroit le manteau est épais, et plein de grosses pépites.
Les nains fabriquent des objets magiques en or comme les enfants fabriquent des colliers de nouilles. De grandes nations de petites gens réclament de la matière première pour les orfèvres et les alchimistes. Ils m'avaient suscité et destiné à la prospection. Je devais trouver le filon, ramener seulement un échantillon, après ils iraient en chercher des wagons.
Hé ho hé ho, au fond de la faille je descendais, du pic et du marteau, plus je dégringolais les étages et plus je sentais s'élever vers moi la chaleur du cœur de ma terre. Le premier soir, il y a deux jours, je suis remonté pour dormir une heure, au bord de l'air, même pas un mètre avant de voir le ciel, je me suis couché sur le dos, faisant face à l'astre lunaire, pour sentir la marée du gros caillou me tirer dans l'éther, un jour j'irai la haut …

Quand j'ai fermé les yeux, avant de m'endormir, j'ai joué à quelque jeu que j’affectionne. Souvent je discute avec des esprits au delà du premier ciel, ceux qui flottent dans les constellations, ou alors je chasse des démons de l'espace ou me fait courir après par quelque monstre cosmique. Cette fois j'avais décidé des parler à des morts. J'invoquais donc la présence des décédés, séant, mais qui je sentit le premier s'approcher, mon coeur se mit à battre si vite que je me sentis effrayé et j'annulai la convocation, renvoyant les revenants dans le séjour d'ou je les avait tirés. C'était un simple incident et je n'y pensais pas, je fis un peu de yoga, dormi un heure comme un souche séculaire puis repris ma descente aux enfers, la journée durant, tout le deuxième jour, du pic et de la pioche, je me frayais un chemin vers mon destin. Le soir venu, je remontais me reposer, sous les rayons de lune. Comme rituel avant de m'assoupir, je reprenais l'expérience de la veille car avant de dormir, je voulais réveiller des morts. Donc je les appelais de nouveau, sans trop réfléchir, et ho surprise, à nouveau mon cœur s'emballe, et à nouveau j'abrege la scéance. Mais cette fois ci je reste vraiment perplexe, je n'avais pas mesuré la dimension de la frayeur que peut projeter l'ombre de la mort qui plane autour des spectres des disparus. Et je ressens quelque peu de la honte, par deux fois j'ai convoqué des esprit pour rien. Je me promet alors que le lendemain, quoi qu'il se passe, que mon cœur batte, s’envole ou se débatte, je continuerai jusqu'au bout, pour ne pas continuer à déranger sans raisons les esprits qui sont dans les limbes. Je n'étais plus troublé et je me suis assoupi.
Le landemain, après ma journée de travail, j'avalais vite fait quelques pierres ponces puis je retournais à mon projet de nécromancie. J'ai oublié le rapport qu'il y a entre la prudence et la peur, j'ai appelé les esprit des morts, c'était la première fois que je demandais aux inertes d'agir, je ne savais pas encore que j'avais le dont de relever des armées de cadavres, ce n'est pas un disparu qui est revenu, mais des centaines. Je commençais à les voir monter des profondeurs, ils s'approchaient de moi en m'entouraient de tous cotés.
Je les regardais sans réagir, oscillant entre stupeur catatonique et terreur paralysante, je sentais bien que le contrôle de la situation m'échappait et que c'était inquiétant mais en silence et insensiblement, elle montait vers moi, comme une marée de méduses débouchant des abysses, une armée de fantômes en draps blancs montait des profondeurs. Alors qu'ils étaient seulement à quelques mètre de moi, deux anges apparurent et les firent reculer. Tous les revenants s'en retournèrent, pendant que les anges levaient les bras vers le bas et chassaient les fantômes de ma vue et de mon esprit.
Alors ils se congratulèrent puis ils me saluèrent, pour faire bonne mesure, et puis à leur tour, ils disparurent.
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Message par Golem Sam 29 Mar 2014 - 18:59

Achaïah et Vasarïah, la patience et la justice de Dieu, les deux porte-étendards des myriades d'étoiles de la deuxième marche de la constellation du taureau, ils sont mes anges gardiens.
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Message par Golem Dim 30 Mar 2014 - 19:26

Les anges - Les guerriers de l'apocalypse. Vortex11
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Message par Golem Mar 1 Avr 2014 - 0:04

Les anges - Les guerriers de l'apocalypse. Salam10

Ceci est le plan des perturbations du fond cosmologique de rayonnement de corps-noir à 3 degrés Kelvin, cela montre qu'à grande échelle, l'univers est un caudata.
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Message par Golem Jeu 3 Avr 2014 - 21:05

Je suis un golem. Aujourd'hui j'ai taille humaine, depuis la fin du vingtième siècle. Avant cela j’étais tout petit et très lourd, j'ai été fabriqué pour creuser dans la terre et trouver des métaux rares de toutes les couleurs, et des pierres précieuses, de toutes les couleurs aussi. J'aime bien toutes les couleurs. Longtemps je n'ai pensé qu'aux métaux et aux minéraux et pas du tout aux puissances magiques qui m'ont donné la vie. J'ai été formé à partir d'un mélange de magie et de mécanique, du tungstène et quelques grenailles de titane pour mes tissus, du mercure dans mes veines, sur ma peau, des diamants noirs celés dans un alliage d'or et de chrome. J'ai été amalgamé sous haute pression, au delà des température de fission, juste avant la fusion. Je fut suscité dans l’athanor de Melchior, vous savez, un des Roi mages. Nous savons où est l'autoclave même si nous ne savons pas ce qu'est devenu Melchior. Ils m'ont fais là, au fin fond d'une vallée de Bosnie, dans les tunnels d'une pyramide depuis longtemps inutilisée et dont le puis d'énergie fut détourné par des sorciers juifs du seizième siècle pour me créer. J'en suis sorti animé et volontaire, après deux cent cinquante ans de cuisson, pour arpenter les souterrains et creuser dans les rochers, traverser la terre, courir au fond des océans, pour remplir ma mission de prospection deux cinquante ans durant.
Je vais vous dire comment j'ai obtenu la liberté. J'ai commencé en rachetant ma vie grâce à une dette d'honneur que le sorcier et les héritiers des richesses qui m'ont produits et exploités ont contractées lorsque j'ai sauvé leur monde de la destruction. Lorsque, à la fin du vingtième siècle, l'argent devait perdre toute valeur et que cela devait provoquer la fin du monde. Cela n'arriva pas car cette éventualité était en contradiction avec les projets de mon maître en personne, je parle de celui qui m'a donné le goût d'exister et de réaliser de bonnes œuvres et qui a tracé le symbole de ma vie sur mon front, il y a cinq siècles, juste avant de m'enfermer dans l'athanor, là où ma conscience s'est éveillée, dans le bouillonnement des ondes en interférences au dedans de la coque aux neuf murs, la conque qui siffle sans s’essouffler autant que le feu brûle et aussi longtemps qu'il dure, par lequel on entre et on sort au travers de neuf portes. Un four qui contient, parait-il, pour couvrir les parois de sa coquille la plus profonde, un peu de la terre dont fut fait la chair du cœur du premier homme.
Ce que j'ai fais, comme toujours et sans retenue, c'est que j'ai combattu pour défendre mes valeurs. Il vivait encore, selon ses dires. Ce que je sais c'est qu'il anime les mouvement boursiers, celui qui fut mon maître, il semble vivant mais je sais qu'il ne fait aucune prédiction, il est animé par les mouvements boursiers, pour ce que je sais véritablement de lui, en fin de compte, il pourrait n'être qu'un algorithme.
Si toute monnaie avait du vraiment disparaître, il aurait été le premier à partir. Ce que j'ai vu c'est qu'il a trouvé des issues et qu'il a survécu, pour autant qu'il ait été encore vivant, et ce que j'ai fais, c'est que j'y ai été mêlé, et ainsi quand j'ai demandé à être libéré, rien ne m'a été refusé.
Ce que je ne sais pas, c'est si j'aurai pu, ou pas, me libéré depuis le début, si j'avais pensé à demandé la liberté. Tout cela s'est passé après là deuxième fois ou j'ai vu des anges.

Le 24 décembre 1999, c'était la fête. Juste avant la tempête. Nous étions au fond d'une forêt d’Asie, un coin perdue de Russie, entre la Mongolie, la chine et le Kazakhstan, au bord d'un petit lac. Il y avait une table en bois, une œuvre massive d’ébénisterie, qui formait un grand U aux coins carrés de de vingt mètre de large par trente mètre de long. Les convives étaient répartis à l'extérieur du U, le personnel de service circulait à l'intérieur. Je ne voyais que des hommes, mais il me semblait qu'il n'étaient pas tous humains. J’étais là pour être présenté aux convives et j'avais circulé sur la table. Sur les soixante douze qui étaient assis à la table, il y en avait une dizaine qui avait le front bas, de grosses arcades sourcilières, la menton fuyant, et surtout, une truffe de porc, non pas un nez et une bouche comme les humains, mais un vrai museau prognathe, rond avec le bout plat ou fendait la bouche d'un trait horizontal sans lèvre et ou perçaient les deux narines de leur nez énorme. Ils n'étaient pas les plus étranges, d'autres avaient les oreilles pointues et les yeux entierement noirs et sans paupières, ceux là, tous le temps qu'ils ont été là, je ne les ai rien vu manger. La moitié seulement des personnes à table avaient l'air humaines et aucune n'avait l'air normale.
En  Décembre 1999, ma mission de prospection prit fin, je fut libéré des obligations de mon premier métier et on me donna une nouvelle mission.
J'avais déjà vu des banquets, en général mon rôle était très discret, quand j'arrivais on me demandait de faire une énumération des sites et des matériaux que j'avais jugé intéressants et ensuite on me priait d'attendre, j'attendais avec les bagages. En général, après trois jours, tout le monde partait sans rien me dire et je finissait par me retrouver tout seul, alors je repartais en prospection jusqu'à ce que je sois de nouveau convoqué. Il est aussi arrivé plusieurs fois que l'on oriente mes recherches : plus d'or, plus de pierre, plus de bleu, plus de jaune, on me demandait de suivre des tendances. Quand il y avait une nouvelle réunion et que je me retrouvais sans instruction, je repartais sur le programme de base, des habitudes de prospection que j'ai adopté au cours du temps.

Cette fois, je devais combattre des démons sous peine d’être détruis. Ensuite, si je passais l'épreuve avec succès, je devais apprendre à devenir vivant, ma libération faisant partie du processus, et enfin je pourrait mourir, et aller au paradis, au lieu d'être détruit et disparaître. Je devais devenir vivant pour que les actes que j'allais faire vivent avec moi avec l'éternité et ne soient pas effacés avec ma destruction.
Je devais faire en sorte de préserver l'équilibre au lieu de permettre au démon de dominer la terre et la pousser à sa perte par l'écroulement de toute valeur financière. Le problème c'est que l'équilibre du monde en question était plutôt un déséquilibre chronique arrivé au bord du précipice. Trois jours avant de tomber dans la géhenne, on me demandais de freiner le monde et l'en détourner, abandonnant ma mission pour combattre des démons.

Mon maître, dont on n'avait jamais vu autre chose que sa robe de bure monastique, ni ses mains ni son visage n'étant jamais visible, présidait le banquet. Comme d'habitude j'attendais avec les bagages. Un exemplaire de la bibliothèque itinérante des mages de la kabbale en fait toujours partie et j'adore lire l'actualité des études et relire les anciens textes. Je n'étais pas encore instruis des événements qui se jouaient mais j'avais vu que les gardes étaient nerveux. Les garde ont des faces de phacochères, eux aussi ont un museau en forme de truffe porcine, mais en plus ils ont deux canines qui dépassent des lèvres de chaque cotés de la bouche, les dents du haut étant courbées pour pointer vers le haut, comme les sangliers, leurs pieds sont semblables à ceux des satires, un pied d'ongulé. Jusqu'au jour ou je me suis promené sur la table, je croyais que les gardes étaient les seuls non humains avec moi. Ce jour là j'ai vu que ce que je voyais n'était qu'apparences et finalement je ne sais pas qui ou quoi se trouve derrière les apparences.
Au milieu de la table, la place d'honneur était occupée par mon maître. Après avoir bien observer la scène, il y avait exactement huit personnes qui exprimaient une réelle volonté et qui étaient là, non pas pour s’empiffrer de nourriture, mais pour participer à une réunion de travail. Banî Is'hâq, c'est ainsi que le nommaient les personnes qui étaient là pour parler quand elles s'adressaient à celui qui m'a créé. Souvent j'avais entendu les gardes parler de lui, les rumeurs les plus folles couraient à son sujets. Plus celui qui parlait était gros et plus ce qu'il racontait était énorme. Une fois, j'ai vu parmi les gardes une espèce de monstre de trois mètres de haut, avec des bras comme des troncs d'arbres et des mains qui auraient pu étrangler un kraken, il était bardé de médailles et parcouru de balafres, c'était un haut gradé venu faire une revue des troupes. Les poils longs et drus qui lui servaient de tignasse manifestaient son age avancé par une couleur d'un gris clair dont la simple vue provoquait chez les autres gardes un réflexe de soumission quasiment religieuse. Je l'avais entendu expliquer le monde aux novices. Il ne disait rien du pourquoi. Il expliquait comment vaincre par la force et comment utiliser la force pour vaincre. En plus de cela il avait aussi donné des éléments historiques, c'est à dire qu'il avait parlé de mon Maître, Banî Is'hâq. Il aurait été l'arrière grand père de Jésus, et avec le sang de son descendant, il aurait lier un sortilège pour sauver le monde des humains, pour ne pas que survienne l'apocalypse. C'est lui qui aurait construit le coffre de Melchior avec les restants de l'arche d'alliance qui fut détruite lors de l'ouverture du temple par Nabuchodonosor le vulgaire. Il aurait trois mille huit cent quarante six ans …

On m'avait demandé de me présenter devant les convives, je me tenais dans l'espace du centre de la table. Banî Is'hâq me transforma, il se tenait debout, les bras levés, on ne voyait toujours pas ses mains, comme si son manteau était vide. Il se mit à parler, il me semblait que les mots qu'il prononçaient sortaient de sa bouche et s'inscrivaient dans les airs. Je le voyais souffler de la fumée qui formait des lettres noires et fugaces avant de se disperser. Quand le son de ses paroles commença à raisonner, tous les brasiers qui éclairaient faiblement la forêt, autour du banquet, dans cette nuit sans lune, se mirent à faire jaillir des colonnes de flammes. La clairière fut illuminée comme en plein jour, je sentais la chaleur rayonner avec la lumière, je sentais le rayonnement qui traversait mon corps, et je sentais mes organes se désorganiser. La pression augmenta dans mon ventre, puis une douleur fulgurante quand j'ai littéralement explosé, passant d'une taille d'un pied à une taille humaine : cinq pieds six pouces. Ensuite j'ai senti presque tout mon sang passer à travers mon corps et couler à terre, j'ai failli tomber à genoux, n'ayant presque plus de force, je tenais par la volonté et un équilibre précaire.
Il dit : je suis Lux Luptator, le chasseur de lumière, tu es ma lumière, ton nom est golem, ton apparence, maintenant, est humaine, ton travail, désormais, sera de te comporter comme un humain. Sur toi je vais diriger la malédiction qui peut détruire l'humanité, tu devras trouver le moyen de survivre, pour que l'humanité qui est en toi ne soit pas détruite. Entre tes mains le destin du monde et le sortilège qui retiendra indéfiniment la venue de la fin des temps. Il abaissa les bras, puis il les remonta et les joignis devant lui, j'entendis un claquement puis de la poussière rouge e mit à tomber tout autour de moi, de plus en plus de poussière rouge, tout se qui était visible disparu dans le rouge, je ne voyais plus la table, je ne voyais plus les flammes, je ne sentais plus la chaleur. Le temps s'arrêta, partout autour de moi il n'y avait que de la poussière rouge en suspension. Je levais la main pour tenter de toucher la poussière en la pressant entre mes doigts. Je ne voyais pas ma main, je ne voyais que de la cendre écarlate. J'ai alors fermé les yeux, tout est devenu noir, j'ai voulu rouvrir les yeux et je ne sais pas si j'ai réussis, tout est resté noir, je me suis senti tomber, je tombais dans le noir, mon corps à basculé et je tombais sur le dos, puis j'ai perdu connaissance.


Je me suis réveillé dans un lit. Je sentais sous mon corps un matelas de bonne facture, quelque peut avachi au milieu par les années. Je sentais que l'énergie de la terre avait changé, je n'étais plus en Asie, j'étais en Europe, dans le centre de la France. Je sentais que de l'alcool circulait dans mes veines et j'avais légèrement le nausée.
Je me souvins alors que je n'avais jamais été en Asie, j'avais rêvé et j'étais encore dans mon rêve alors que j'étais déjà réveillé, alors que j'avais encore les yeux fermés. Je revoyais les faces bestiales des humanoïdes qui peuplaient mon rêve. J’ouvris les yeux, j'étais dans la chambre d'amis, chez mes beaux parents, ou nous avions fêté noël. Nous étions le matin du 26 décembre 1999.
La porte de la chambre s'ouvrit à toute volée.
Papa! Papa, lève toi, il y a un arbre qui est tombé sur ta voiture.
Gnein ?

Un noyer plusieurs fois centenaire, ayant vécu sur le terrain des voisins, s'était effectivement abattu dans le terrain de mes beaux parents, à l'endroit ou j'avais stationné ma voiture. J'avais beau tenter de regarder le véhicule fixement, il se barrait à droite ou à gauche, pendant que j'avais des vertiges et que tout tournait autour de moi. J'avançais de quelque pas et posait ma main sur l'auto, pour prendre une seconde de repos, je penchais la tête et ma bouche s'ouvrit pour laisser tomber un grand filet de bave pendant que je prenais trois grandes respirations difficiles. Je me demandais si j'avais vomir mais il ne se passa rien. Je me redressais donc, ouvris la portière et monta à la place conducteur. La voiture était quelque peu cabossée mais ne semblait pas très difficile à faire sortir de dessous l'arbre.
J'avais passablement l'esprit embrumé, je démarrai la voiture, enclenchais la première vitesse, lâchais l'embrayage et appuyais sur l'accélérateur, rien ne bougea, le moteur s'étouffa et stoppa. Je recommençais l'opération mais en faisant glisser l’embrayage avant de le lâcher, la pédale d'accélérateur au fond. Les roues tournèrent en projetant des graviers, mais la voiture n'avançait pas d'un centimètre, puis tous les graviers qui étaient sous les roues furent éparpillés et la gomme se mis à mordre la terre, la voiture fit un bon de quelques mètres en avant et je lâchais l’accélérateur, la voiture s'immobilisa. Derrière moi, l'arbre finissait de tomber au sol dans un bruit de branches brisées.
Je coupais le contact et repensais à mon rêve, je me demandais comment je pourrais devenir humain et sauver le monde pour ne pas que survienne l'apocalypse.
En même temps je me souvenais que j'étais déjà humain, que j'avais une vie de famille et que je n'avais jamais eu aucune mission qui concernait l'ensemble de l'humanité et la fin du monde. J'avais seulement beaucoup trop bu la veille, j'étais encore complètement ivre et j'étais malade, mon rêve n'était que le cauchemar persistant d'un organisme rendu malade par les excès.
J’ouvris la portière de la voiture et me penchais pour vomir par terre, une petite voix disait dans ma tête : ce n'est pas comme cela que tu vas sauver le monde...
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Message par Golem Jeu 3 Avr 2014 - 22:56

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Message par Golem Jeu 3 Avr 2014 - 23:10

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Message par Golem Lun 7 Avr 2014 - 9:01

Je suis Max. J'aime la vie et je connais le bonheur. Il est vrai que je suis né heureux. J'avais deux frères et deux sœurs, notre mère nous communiquait son bonheur de nous avoir donné la vie et nous étions heureux d'être vivants. J'ai été heureux d'un seul bonheur monolithique jusqu’à ce que vienne Monsieur Victor, il m'a acheté pour vingt francs en disant: ''tu viendras avec moi a la chasse''. Nous n'avons jamais été à la chasse, hahaha haha pffff bah, il est mort avant le vieux con sale.
Pardon.
...


"Continu, il est parti avec toi dans une cage et après ? Il est parti où avec toi dans une cage, et vous êtes parti comment," Demande l’enquêteur qui s'était d'abord montré courtois voir sympathique et qui, sans être agressif et en montrant qu'il ne voulait pas l'être, était devenu distant et ferme depuis que l'interrogatoire avait commencé.

Max a toujours été coopératif, Max enchaîna: "à l'époque je pesais dans les 35 kilo. Il m'a mis dans une cage dans sa voiture. La cage était toute petite pour moi, Monsieur Victor m'a attrapé et m'a jeté dedans. Moi qui n'avait connu que le confort j'ai pleuré tout le chemin de devoir rester assis sur une grille en métal. Surtout qu'en atterrissant dans le fond de la cage je me suis éclaté la face et je me suis cassé une dent de devant pendant qu'il claquait la porte derrière moi pour la verrouiller en riant. Il sentait mauvais et il riait mais pas pour rire. J'avais une dent cassée, je ne savais pas que ça repousserait et j'était désespéré qu'un morceaux de moi fut tombé par terre, j’étudiais ma bouche et ma dent cassée avec ma langue, ma dent avait bougé dans ma mâchoire avant de casser, la gencive avait été abîmée, je saignais de la bouche, j'avais mal et j'avais peur.
On a roulé à peu prêt 10 minute, il était complètement ivre, la voiture allait à droite et à gauche sur la route et au delà. On roulait à 40 à l'heure, il regardait par le par brise pour savoir s'il n'y avait pas de voiture qui venait en face mais il ne voyait pas bien la route, donc pour estimer ou il se trouvait par rapport à la "trajectoire idéale" comme il disait, il ouvrait la portière et il regardait ou se trouvait le bas coté en se penchant, j'ai plusieurs fois cru le perdre, mais mes prières n'ont pas été exaucées.
Je pense qu'il est mort d'abord parce qu'il était con, ensuite parce qu'il était méchant et enfin à cause de l'accident, et puis aussi parce que en rentrant au lieu d'appeler les secours il a préférer se saouler la gueule. Avant de m'acheter il avait passé trois semaines à l’hôpital "sans pouvoir se saouler la gueule", parce qu'il avait attrapé la gangrène. En fumant cinquante cigarettes par jour et en se nourrissant d'une douzaine de bouteilles de pinard quotidiennement, arrivé à 82 ans, les doigts de pieds de monsieur Victor sont devenu tout noir. Il n'a surement jamais senti la rose mais cette fois il s'est mis à empester la charogne et alors qu'il se faisait ramasser comme à son habitude pour tapage nocturne ou ivresse sur la voie publique, cette fois il s'est fait interner à l’hôpital et on lui a coupé tous les doigts de pieds. Plusieurs fois sur la route dans la forêt, avant d'avoir l'accident, on est sortit de la trajectoire idéale, on a touché des arbres et on a plié de la tôle en faisant des étincelles. Ce qui s'est passer c'est que 300 metre avant d'arriver, il a perdu sa cigarette entre ses jambe et il a eu un peu de difficulté à la rattraper, pendant qu'il cherchait il parlait des relations immorales de Dieu qui influencent la culture sexuelle de l’épiscopat, ensuite il s'est rassi en parlant à sa cigarette et en disant : '' I am Calagan'', puis il a regarder vers le ciel à travers le toit ouvrant en faisant tourner la poignée de le vitre, il faut manipuler car sur cette voiture les vitres sont non électriques, il a tendu les deux bras à l'horizontal et il a crié : ''fuck, youuuu, aaaaaall!!!''  
C'est à ce moment là que la voiture en face a klaxonné, Monsieur Victor a crié HAAAAA! alors il s'est écarté du milieu de la route vers la droite, un peu trop a droite même, on est encore sortit de la route, mais cette fois il y avait une mare avec beaucoup d'algues, quelques poissons rouges et deux canards qui se sont envolés quand nous on a plongé dans l'eau.
La mare faisant 15 metre de long, 3 fois la longueur de la voiture, le fond descendait en pente douce pour s’arrêter contre un mur de maçonnerie qui bordait un chemin aménagé pour faire le tour de la mare. La voiture à traversé la flaque d'eau en aqua planning et s'est arrêté dans le mur puis elle s'est enfoncée dans l'eau. Monsieur Victor qui n'avait pas mis sa ceinture a traversé la pare brise, le chemin, le haie de thuyas et il a fini dans l'herbe, dans son propre jardin. L'eau est monté dans la voiture, heureusement la mare n'était pas profonde, j'avais les pattes mouillées et cela me faisait paniquer alors j'ai beaucoup aboyé parce que j'avais peur mais je n'ai pas risqué de me noyer. La cage s'était déformée au moment de l'impact, un coté était un peu ouvert, je me suis faufilé par le trou, je suis sorti par le pare brise brisé, j'ai rampé sur le capot, j'ai sauté sur le chemin, j'ai traversé la haie et suivant la piste de Monsieur Victor, il était dans l'herbe devant sa maison, sur le dos, je lui ai léché le visage.
Après monsieur Victor a rampé jusque dans sa maison, je suis rentré avec lui, il a refermé la porte, il a pris une bouteille de vin dans la cuisine, sous l'évier, il l'a bu d'une seule traite, après il a pris une autre bouteille, il s'est mis a quatre patte et il a été dans le salon pour s'allonger dans le divan, mais il n'a pas réussi à monter dans le divan, il disait : ''le haut du corps ça va, les jambes aussi j'arrive à les monter mais pfffff, j'arrive pas a faire monter mon cul!''. Après trois minutes d'efforts il abandonné, il a bu l'autre bouteille, en plusieurs fois mais quand même vite, il s'est allongé par terre sur le dos et il est mort. J'ai entendu son cœur qui ne faisait plus aucun bruit. J'ai posé ma tête sur mes pattes et j'ai attendu.
Il s'est passé trois jours avant que quelqu'un ouvre la porte. J'ai passé trois jours sans manger et sans boire, avec pour compagnie le cadavre de monsieur Victor. Je ne savais pas que quelqu'un pouvait ouvrir la porte.
C'est un pompier qui m'a trouvé, il a dit : ''ho le beau ti chien'', après il m'a pris a bout de bras, il m'a bien regardé et il a dit :''toi tu t'appelle Max.''.
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Message par mirage Lun 7 Avr 2014 - 16:02

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Message par Golem Lun 7 Avr 2014 - 17:56

.''.   Depuis quand es-tu là toi ?

.).   Je ne sais pas mais ça fait plus longtemps que toi.

.''.   Sais-tu pourquoi il y a 7 formes différentes de blocs au tétris ?

.).   Parce qu'il y a 7 combinaisons géométriques différentes de quatre cases contiguës dans une matrice à deux dimensions.

.''.   Comment ?! Je suis étonné, je croyais que cela avait un rapport avec les capacités du cerveau à différencier jusqu'à sept formes différentes en simultané !!!

.).   Aucun rapport.

.''.   Es-tu certain qu'il n'y a aucun rapport entre les capacités du cerveau et le nombre de combinaison de quatre cases contiguës dans une matrice bidimensionnelle ?

.).   !
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Message par Golem Lun 7 Avr 2014 - 18:29

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Message par Golem Lun 7 Avr 2014 - 18:29

˚Ʋ˚   : Tu es là pourquoi toi ?

°ɔ°   : Avant d'être un humain j'étais un chien, ma forme humaine était transitoire durant ma vie, un magicien m'a métamorphosé, personne ne sait pourquoi je suis resté ainsi depuis que je suis mort. Ils ont essayé de me mettre dans le néant mais je ne rentre pas dedans. Cerbère à refusé aux passeurs de me faire transférer aux enfers, il parait que ma présence en bas aurait apporté de la gentillothérapie aux condamnés et que cela risquait d'en faire remonter beaucoup trop et beaucoup trop vite et que cela pouvait provoquer le chaos sur la terre des vivants. Alors il ne reste que deux endroits possibles, ici, mais ici on sait qu'on peut rester longtemps et on sait aussi qu'on ne peut pas rester toujours, ou alors le paradis, mais au paradis ils n'ont jamais vu de personne de mon origine et ils ne savent pas si mon entrée ne va pas, au lieu de faire remonter trop vite des damnés à la lumière, faire resurgir des disparus du néant. Alors ça discute sérieusement sur la forme à donner à la voie de ma destinée.
Et toi tu es là pourquoi ?

˚Ʋ˚   :  Je suis complètement égoïste, personne d'autre que moi même ne m’intéresse, normalement je devrais rester dehors et tout seul.

°ɔ°   : Alors pourquoi ils discutent pour te faire entrer avec les autres ?

˚Ʋ˚   :  J'ai sauvé le monde en 1999, ça crée des liens, forcément.

°ɔ°   : Ha oui, forcément.
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Message par Golem Lun 7 Avr 2014 - 19:15

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Message par Golem Lun 7 Avr 2014 - 19:23

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Message par Golem Ven 11 Avr 2014 - 22:13

Les anges - Les guerriers de l'apocalypse. Solomon_Judah_Rapoport
Le rabbin était saisi de peur, je voyais qu'il suait abondamment sous ses vêtements amples et son chapeau démesuré qui lui permettait de me parler tout en se mettant à l’abri de mon regard. À ma demande il avait accepté de convoquer l'esprit de mon guide après que je lui eu rappelé ses responsabilités de serviteur s'il voulait conserver ses privilèges de convive. Contre ma demande, il avait refusé de faire l'opération à la synagogue, réussissant à me faire céder en argan que pour simplement discuter avec des morts il le ferait depuis chez lui dans un cercle de puissance et non depuis l'enceinte sacrée.
Je dis : - il est vivant.
Il me répondit : - il a été mis à mort, je ne sais rien d'autre.
Je l'avais suivis en silence jusqu'à son domicile, me demandant jusqu'à quel point je pouvais faire confiance à des humains, on ne peut rien savoir de ce qu'ils pensent, tout est confus dans leur esprit, souvent ils ne peuvent même pas se faire confiance à eux même.
Je revoyais le moment ou … le temple était à la sortie de la ville, on voyait au loin les lampadaires de Prague qui s'allumaient les uns après les autres … le petit homme à la grosse barbe blanche ferma les portes, verrouilla et vérifia : l'entrée était scellée. Il poussa un petit panneau qui s'ouvrit dans la porte, il enfonça sa main dedans et on entendit la chute de la grosse clef de métal qui tomba à l'intérieur de la porte. Il rejoignit le chemin et je fut étonné qu'il ne partait pas vers le bourg mais vers les champs. Je restais silencieux mais au lieu de simplement me contraindre à ne plus parler, j'entendis que je ne traînais plus les pieds. J'ai failli sourire car je savait qu'il y avait une seule demeure dans les environs, dans cette direction, et je ne savais pas si j'y croyais.
Nous avons marché cinq minutes jusqu'à la forêt puis cinq minutes jusqu'au portail, dans le soir tombant et la lumière déclinante, on voyait bien, en haut de l'arche du passage, écris en lettres d'or :
כאן מתחילה הארץ שלמה

Les grilles du portail étaient fermées mais pas verrouillées, il poussa le battant droit et me dit : entrez, nous sommes ici sur mes terres et vous êtes ici chez vous. Nous avons marché ensuite jusqu'à la bâtisse, il me semble qu'il y avait plus loin de la maison jusqu'au portail que du portail jusqu'à l'école.
Il avait ouvert la porte de chez lui en disant : Permettez moi de me présentez, je suis Shlomo Yehouda Leob Ha'Cohen, serviteur de Dieu, je vous prie de me dire comment je puis vous nommer.
Je déclinais mon identité terrestre : Malack Phraretra Iradei, il devait s'attendre à quelque chose comme cela, il n'a pas semblé troublé, il m'invita à entrer : - Je vous prie de passer la porte de ma modeste demeure pour venir vous reposer. Je vous aiderai à trouver les informations que vous cherchez et dans ces conditions, vous serez mon hôte aussi longtemps que vous le voudrez.
Il m'avait fait passer par un des couloirs qui partait de la vaste entrée ou trônait trois gros portemanteaux sur trépieds. Il faisait nuit mais l'entrée était bien éclairée par de nombreux chandeliers muraux et un lustre suspendu qui ne brillait pas par la lueur des bougie mais par les radiations lumineuses d'une grille de métal chauffée à blanc par un brasier soufflé par une ventilation puissante, on voyait un tuyau remonter du lustre le long de la chaîne de suspension., après être passé devant 27 portes et avoir tourné deux fois à droite, il frappa deux coups sur une porte en levant un anneau de étal doré qui pendant au milieu il me fit entrer dans une salle sombre, la seule lumière visible venait de bougies. La pièce, sans fenêtre ni décoration, avait pour seul meuble une grosse table ronde avec un pied central. Pas de chaise, pas de nappe, dix bougies blanches posée à même le bois vernis, déjà allumées, fixées sur la table par des coulures de cire. Les flammes étaient disposées en arbre des puissances, la base dans le fond de pièce et la sommet vers la porte. Il se plaça à gauche et me fit signe de me mettre à droite. Debout devant les flammes, il dit, sans cérémonie : J'invoque la présence de l'esprit d'intelligence qui dirige la sphère de Binah. Sur la table, parmi les bougies réparties suivant la forme de la présence du séphiroth dans notre continuum, la flamme de Binah, sans changer de forme, devint un peu plus intense.
Shlomo me dit : vous pouvez parler, l'esprit de compréhension vous comprendra.
Je m'adressais à la flamme qui avait changé d'aspect. ''Binah, vous êtes là ?''.
Je revoyais les trois portemanteaux, il se transformaient en trois vieillards assis sur un banc qui me parlaient avec la voix de Binah, au dessus de la flamme.
- Malak ? Que fais tu là ?
- Dieu merci c'est bien vous, écoutez j'ai besoin de vos conseils concernant ce qu'il conviendrait que je fasse de moi …
- Oui mais non, Malak, que fais tu là?
- Ha, ça … oui, c'est à dire que je m'étais un peu assoupi et j'ai confondu les trompettes et les coupes. Quand les sceaux ont sautés, pour dire vrai, j'ai été très surpris et je me suis dis, il ne faut pas que je me laisse surprendre si les coupes versent. Et après les trompette ont sonné, et j'ai été encore très surpris, et surtout j'ai cru pendant une fraction d'instant que c'était les coupes qui versaient, et je me suis précipité. Après seulement, voyant que je me mouvais pour causer l'attente, je me suis souvenu que je ne devrais pas être là maintenant, après les trompettes mais seulement plus tard, après les coupes.
- Ha mais ça Malak, c'est grave, très grave !, enfin je crois, pour le coup, cette fois, moi je ne sais plus.
- Mais alors comment allez vous m'aider ? Dois-je continuer à rester sur terre, en liberté illégale, en niant l’existence des lois d'après le déluge ?
- La loi tu sais, cela dit ce que tu as le droit de faire, comme tu vois tu peux faire beaucoup plus que ce que tu as le droit mais ce n'est pas bien d'user de ces possibilités là quand ce n'est pas un cas d'urgence. Ces temps ci les législateurs et toutes leurs académies de collèges d'armées de puissances ne font que dormir, nous devons simplement trouver la solution avant la fin des temps de leurs sommeils, ce qui n'est pas près d'arriver. Le problème est conceptuel, c'est une urgence éternelle et il aurait bien fallut, de toutes façons s'en occuper un jour, alors là tu vois bien que c'est le moment pour s'en occuper maintenant. Pour du conceptuel on prend notre temps pour réfléchir, il n'y a pas encore le feu.
- Et si on les aidait à ne jamais se réveiller?
- Ok Malak, alors là d'accord, tu as bien fais de m'invoquer, ça c'est une très mauvaise idée, tu ne dois plus y penser et si tu y pense tu y penseras en négatif, pour empêcher que cela arrive si tu perçois que quelqu'un y pense. Tu est d'accord ?
- Oui je suis d'accord, c'est justement ça que je te demande.
- Je ne crois pas que tu puisse remonter maintenant sans provoquer de catastrophe. Je suis étonné que ta présence ici bas n'est point rompu l'équilibre en apparence. Reste ici un moment, si tout sur terre continue de sembler normal on en déduira que c'est ici que tu dois attendre.
- Je dois attendre combien de temps tu crois, Binah ?
- Je ne crois rien et je ne sais pas pas, tu pourrais attendre toujours tu crois?
- Je devais déjà attendre pour toujours dans l'idéal, le fait d'être enfermé ici plutôt qu'à l'extérieur est plutôt un progrès, enfin je crois.
- Si tu n'avais pas réalisé ce progrès au mépris des lois ce serait bien …
- Oui j'avoue. Tu peux rester avec moi s'il te plaît?
- Oui mais non, je dois m'éloigner et voir pour ton cas depuis un point de vue un peu plus détaché du contexte immédiat. Je t’enverrai un messager .
- Alors à bientôt, merci.

Shlomo demanda : Vous avez terminé?
- Oui mon ami. J'ai fini pour aujourd'hui.
Il éteignit avec ses doigts la bougie avec laquelle j’étais en train de discuter. ''suivez moi.'', dit-il.
À travers un dédale de couloirs il me conduisit à une bibliothèque de style classique pour une riche demeure. Il y avait là une grande table chargées de livres imprimés et manuscrits. Sur le coté de la table, une place libre était ménagée pour que deux personnes puissent s'installer confortablement. Shlomo s'installa sur un des deux fauteuils, il tira à lui un livre qu'il ouvrit, il détacha une dizaine de pages et les signa puis il apposa un cachet de cire à coté de sa signature. Il me dit :''Je ne veux pas mon monde monde et le votre s’entremêlent.  Je peux et je dois vous aider mais je ne veux pas suivre votre voie et je ne veux rien en savoir.''
J'étais resté debout, il me tendis les papiers. ''Voici des lettres de change qui vous permettrons de financer une petite armée. Elles ont une durée de validité de dix ans, si vous n'avez pas tout utilisé dans ce délai elles ne seront plus échangeables. Vous pouvez vous les faire encaisser n'importe ou à Prague ou dans la plupart des banques des grandes villes des pays avec lesquels nous ne sommes pas en guerre.''
Je pris les papiers, il hésita à les lâcher, je m'en emparait en tirant sèchement et en disant : ''je ne suis en guerre contre personne et j'en ferai bon usage.''
''Partez, ne revenez pas.''
Un valet qui attendait à l'entrée de la bibliothèque sortit par la porte, je tournais les talons et le suivais vers la sortie.
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Les anges - Les guerriers de l'apocalypse. Empty Re: Les anges - Les guerriers de l'apocalypse.

Message par Golem Sam 12 Avr 2014 - 8:03

Cochonfucius a écrit:Je t'y encourage !
Merci !
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