Le nom de Dieu

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Le Nom de Dieu


Actuellement, les physiciens recherchent ce qu’ils désignent comme une « théorie unifiée ». À cette heure, nous expliquons tous les phénomènes dans l'Univers à l'aide de trois assemblages de formule pour chacune des trois forces identifiées à ce jour, soit la force nucléaire électrofaible, la force nucléaire forte et la gravitation. Par exemple, le comportement d'un électron se réfère aux formules de la force électrofaible, la prédiction de l'orbite d'un astre nécessite de faire appel à la gravitation, etc.

Par contre, dans des situations très précises de conditions extrêmes telles que celle que l’on peut retrouver au tout premier instant de l’univers ou au centre d’un trou noir, des infinis surgissent dans les calculs. Qu’est-ce que cela veut dire ? Eh bien, que nos théories n’expliquent pas tout. Pire ! Nous sommes incapables de concilier la gravitation avec les phénomènes subatomiques. Grosso modo, il faut une théorie dite « unifiée », c’est-à-dire une théorie qui prendra en compte tous les phénomènes possibles dans l’Univers.

L'histoire de la découverte de ces forces repose sur l'unification. En 1865, James Clerk Maxwel unifia l'électricité et le magnétisme, ce qui engendra l'électromagnétisme. Ultérieurement, la force faible et la force électromagnétique furent réunies en une force nommée « électrofaible ». Il y eut un temps où l'optique siégeait en tant que science à part, jusqu'à ce qu’elle se fonde dans la nouvelle force électromagnétique.

La gravitation n'a aucune influence ou presque dans le monde de l'infiniment petit. Et les forces électrofaibles et fortes, quant à elles, n'en ont aucune à notre échelle, c'est-à-dire qu'elles n'expliquent aucun phénomène à partir d'une certaine taille, comme la nôtre. Nous peinons à tenter d'unir les phénomènes se produisant à l'échelle atomique et ceux se produisant à notre échelle ou à une échelle plus grande. Les plus importants cerveaux de la planète sont actuellement occupés à s'efforcer d'unir, en termes simples, l'infiniment grand et l'infiniment petit.

Cette recherche de LA formule est loin d’être vaine puisque le but à atteindre est de découvrir le principe de toute chose, autrement dit un nom ou une formule qui contiendrait en elle seule une synthèse des phénomènes se produisant dans l'Univers.

Imprononçable et d’une portée universelle, ce nom pourrait même être compris des extra-terrestres. Comment est-ce possible, me direz-vous ? Tout simplement parce que ce nom ne serait pas un mot, mais bien une formule mathématique. Après tout, comme l’ont si bien dit Galilée et d’autres avant lui, l’Univers en entier est écrit en mathématiques.

Au même titre qu'un organisme possède son code génétique propre, l’Univers possèderait donc possiblement une « génétique ». Toutefois, ce code ne serait pas composé d'acides aminés comme l'ADN, mais serait plutôt un principe sous-tendant toute chose telle une loi de la physique. Dieu étant l'Univers lui-même selon moi, son nom doit surpasser la simple dénomination et sortir du carcan des mots. La seule connaissance de son nom procurerait un plein pouvoir sur la matière à l'homme. Nous n’avons qu’à penser aux énormes retombées des découvertes d’un Maxwell par exemple. La base du monde moderne repose sur les découvertes en physique, et, si aucune découverte exceptionnelle ne nous parvient à l'esprit dans les prochaines décennies, l'humanité risque de stagner.

Christian Loranger Rimouski 2019

[Bulle]

Imprononçable et d’une portée universelle, ce nom pourrait même être compris des extra-terrestres. Comment est-ce possible, me direz-vous ? Tout simplement parce que ce nom ne serait pas un mot, mais bien une formule mathématique. Après tout, comme l’ont si bien dit Galilée et d’autres avant lui, l’Univers en entier est écrit en mathématiques.

Et pourquoi une formule mathématique serait-elle imprononçable ?
A part pour faire coller la chose (ou peut-être même la science) à l'imprononçable biblique, je ne vois pas...
La remarque à propos de Galilée me pousse à rappeler que si l'Univers entier est écrit en mathématiques, c'est bien parce que l'homme a inventé les mathématiques ...
D'autre part ce qu'écrit Galilée part de la pétition de principe qu'un "être", qui a tout l'air d'un être personnel puisque capable de faire des mathématiques pour construire quelque chose, préexiste à l'univers. Ce qui, au bout du compte n'est pas grand chose d'autre que le créationnisme à la Thomas d'Aquin remis au goût du jour par, par exemple le Discovery Institute... Non ?