Re: Cent ans et les poésies opportunes

[loofrg]

Il ne me semble pas, puisque je parle bien de ce qui m'apparaît être un avantage concernant cette autonomie personnelle relativement au fait d'avoir des relations saines avec mes amis. Disons que si j'ai besoin comme à peu près tout le monde d'avoir des amis, ce n'est pas dans l'attente qu'ils m'apportent ce qui me manque. Je serais plutôt dans cette optique de me réjouir de ce qu'ils me donnent spontanément.

[Nuage]

On parlait surtout ça :

Comme tu le dis, s'ils existent par eux-même,
Alors ils n'ont besoin de rien d'autre.

Voilà, c’est une question de nourriture je pense, dans le sens de trouver ce qui nous nourrit. .../... Je pense avoir bien de la chance d’avoir trouvé mon dada, car la chose me nourrit complètement, elle me comble,  .../...

[loofrg]

En fait, les amis devraient selon moi être un plus dans notre vie. Mais je pense qu'il ne peuvent pas venir remplacer ce qu'on devrait être capable de se donner à soi-même.

[loofrg]

On parlait surtout ça :

Comme tu le dis, s'ils existent par eux-même,
Alors ils n'ont besoin de rien d'autre.

Voilà, c’est une question de nourriture je pense, dans le sens de trouver ce qui nous nourrit. .../... Je pense avoir bien de la chance d’avoir trouvé mon dada, car la chose me nourrit complètement, elle me comble,  .../...

Oui, j'ai dérivé un peu...

[Nuage]

En fait, les amis devraient selon moi être un plus dans notre vie. Mais je pense qu'il ne peuvent pas venir remplacer ce qu'à soi-même on devrait être capable de se donner.

Mon imagination, ainsi que mon état psychique, ne me permettant pas de faire des dialogues avec des amis imaginaires, et d'ailleurs je ne le souhaite pas, car j'aime vivre les choses au réel, il me sera impossible de créer ce lien d'échange et de partage, de moments vécus ensemble ou en rencontre, sans amis ou relations sociales.
Je ne vais pas dire le contraire, sous des motifs autres ...

[loofrg]

A la rigueur, l'activité, que ce soit écrire, jardiner, dessiner ou ce qu'on voudra n'est pas l'essentiel dans cette histoire. Certaines personnes possèdent cet axe qui les rendent autonomes, et peu importe qu'elles soient ou non animées par une passion.

[Nuage]

Tout dépend de ce que tu appelles "automne", le créneau (le domaine) de autonome.

[loofrg]

Et bien je l'emploie dans le sens d'être en capacité de se nourrir par soi-même, dans le sens symbolique de nourriture, à savoir de savoir trouver ce qui nourrit notre âme si je peux dire, d'être en mesure de s'auto-suffir.

[Nuage]

Et bien je l'emploie dans le sens d'être en capacité de se nourrir par soi-même, dans le sens symbolique de nourriture, à savoir de savoir trouver ce qui nourrit notre âme si je peux dire, d'être en mesure de s'auto-suffir.

Le dernier mot dans ta phrase ne va pas avec le reste de la phrase.

".../... d'être en mesure d'aller dans ce sens" , peut-être ...

A noter que ci cette nourriture symbolique est dans l'échange, cela n'en demeurera pas moins être autonome, si la démarche va dans ce sens, il me semble.

[loofrg]

A noter que ci cette nourriture symbolique est dans l'échange, cela n'en demeurera pas moins être autonome, si la démarche va dans ce sens, il me semble.

Je suis d'accord. C'est pour cela je pense que cet ancrage sur cet axe personnel ne doit pas être assimilé à une posture qui serait celle de la solitude. Cet ancrage peut se manifester en toutes occasions il me semble, et évidemment aussi dans l'échange comme tu le précises.

[Nuage]

Me trompe-ai-je, ou il me semble que tu as un mépris pour les personnes qui n'arrivent à se débrouiller seules ou qui en perdent l'équilibre ?

[loofrg]

Tu te trompes complètement, puisque cela reviendrait à mépriser celui que je fus.

Quand je parlais de s'auto-suffir, je l'employais dans le cadre de mon propos, à savoir d'être capable par soi-même de nourrir son âme.

[loofrg]

Quand je parlais de s'auto-suffir, je l'employais dans le cadre de mon propos, à savoir d'être capable par soi-même de nourrir son âme.

Ou je devrais dire, de tendre vers cette capacité qui serait de savoir nourrir son âme de manière autonome.

[Nuage]

Tu te trompes complètement, puisque cela reviendrait à mépriser celui que je fus.

Je le sais (pour ce que tu fus), mais c'est ta phrase et sa tournure qui m'a fait penser cela :

C'est pour cela je pense que cet ancrage sur cet axe personnel ne doit pas être assimilé à une posture qui serait celle de la solitude. Cet ancrage peut se manifester en toutes occasions il me semble, et évidemment aussi dans l'échange comme tu le précises.

Quand je parlais de s'auto-suffir, je l'employais dans le cadre de mon propos, à savoir d'être capable par soi-même de nourrir son âme.

Là où je te rejoindrais, ce serait dans le sens de ne pas vampiriser les autres.

[loofrg]

Là où je te rejoindrais, ce serait dans le sens de ne pas vampiriser les autres.

Cela en est l'une des conséquences précisément.

[Nuage]

Quand je parlais de s'auto-suffir, je l'employais dans le cadre de mon propos, à savoir d'être capable par soi-même de nourrir son âme.

Ou je devrais dire, de tendre vers cette capacité qui serait de savoir nourrir son âme de manière autonome.

A chaque fois, je te sens revenir sur la notion personnelle au sens premier de s'auto-suffir, comme un habitat qui fonctionne en autonomie sans avoir besoin de quoi que ce soit de l'extérieur.

[Nuage]

Là où je te rejoindrais, ce serait dans le sens de ne pas vampiriser les autres.

Cela en est l'une des conséquences précisément.

Moi je ne l'employais pas dans le sens "d'une des conséquences", mais dans le sens de moyen d'exister et de se nourrir.

[loofrg]

A chaque fois, je te sens revenir sur la notion personnelle au sens premier de s'auto-suffir, comme un habitat qui fonctionne en autonomie sans avoir besoin de quoi que ce soit de l'extérieur.

Ha bon ? Pourtant ce n'est pas mon propos. J'ai parlé d'amitié, de cette tentative qui était la mienne d'essayer sur cette idée d'autonomie d'avoir des relation saines...J'ai parlé du fait que l'ancrage à cet axe ne signifiait pas nécessairement d'avoir une posture de solitaire, nous nous sommes accordés sur le fait que cet ancrage pouvait se traduire en toute situation et notamment au sein de l'échange etc...

Moi je ne l'employais pas dans le sens "d'une des conséquences", mais dans le sens de moyen d'exister et de se nourrir.

Besoin de vampiriser qui disparaît précisément, si on est ancré à cet axe, raison pour laquelle je parlais de conséquence, à savoir de conséquence liée à cet ancrage étant dit qu'il implique l'autonomie personnelle dont j'essayais de parler, autonomie qui implique à son tour de ne pas chercher chez l'autre ce qui viendrait à nous manquer qui en termes métaphoriques pourrait se traduire par le besoin qui serait celui de son sang.

[loofrg]

Sur ce, je te souhaite une bonne nuit Nuage qui a avalé un lion.

[Nuage]

Nuage, qui a passé plus d'une année a se faire vampiriser, te souhaite une bonne nuit.

[loofrg]

Plus haut, plus loin, plus…

Cette énergie qui est au cœur,
Brise toutes les barrières, toutes les limites,
S’appuyant sur elles pour pouvoir se dire,
Pour parler du plus loin, de ce qui leur échappe,
De ce qui fuie lorsqu’on cherche à comprendre,
Que nous nous évertuons à inclure,
A multiplier en quantité de fragments.

Ce n’est pas grand, ce n’est pas petit,
C’est le plus grand et c’est le plus petit,
Mais en réalité, c’est sans mesure,
Nos étalons sont obsolètes.

Ce n’est pas ceci, ce n’est pas cela,
C’est entre les deux, c’est au-delà,
C’est peut-être le royaume de l’ombre,
Qui n’a de sens que par la lumière.

[loofrg]

Sur l’eau…

Ce sont les mille éclats du torrent,
Qui s’écoule bruyamment,
Jusqu’à rejoindre cette chute,
Où il se déverse avec fracas.

Plus bas, la pente est douce,
La rivière s’allonge,
Elle s’enfonce dans la forêt,
Où à nos yeux, elle disparaît.

Elle poursuivra son chemin,
Visitant des villages,
Rencontrant des moulins,
De petites écluses.

Des péniches vogueront,
Transportant des vacanciers,
Qui s’arrêteront ça et là,
A de si charmants endroits.

La rivière en est parsemée,
Ce ne sont pas ces lieux qui manquent,
Tout du long, il y a cette beauté,
Qui habille les berges.

On rencontre des baigneurs,
Ce sont des familles souvent,
Quand une péniche passe,
On se salut joyeusement.

[loofrg]

Le feu de la tête…

Il regarde ce qui l'entoure, avidement,
Il tend l’oreille à la recherche d’un son,
Il se concentre sur le souffle du vent,
Il interroge l’espace et le temps.

Que sont donc toutes ces choses ?
Comment donc en connaître la cause ?
Ces questions enflamment son cerveau,
Il est incapable de trouver ses mots.

Ne t’inquiète pas, ai-je dit à mon frère,
On s’habitue en fin de compte au mystère,
On finit même par en faire partie,
Par s’unifier à cette sombre mer.

Ces problèmes qui hantent ton esprit,
Sont pour beaucoup une duperie,
Ils n’ont d’autre consistance que l’air.
Observe donc cet enfant qui rit.

[loofrg]

Vitesse toute relative…

La nuit est arrivée à point nommé,
Elle ne pouvait tomber mieux,
C’est sur ce tempo que nous choisirons de compter.

Les choses arrivent quand elles doivent arriver.
Il suffit d’attendre, attentifs aux courants,
De nous inscrire dans ce rythme,
Dans les battements de ce cœur qui irrigue l’Univers.

La tortue rejoint son but,
Bien que plus lente à progresser,
En même temps que le lièvre :

A ce moment où la nuit tombe,
Elle tombe pour tous les deux,
Quelque soit leur allure, il est temps de se coucher.

[loofrg]

Dame…

J’ai connu un temps une dame,
En compagnie de laquelle
J’ai passé de fort bons moments.

Nous avons partagé bien des choses,
Des instants pleins de complicité,
Ne nous prenant pas au sérieux.

Nous avons en effet bien ri,
Bien sûr il y’eut des moments réfléchis,
Rendant notre relation plus profonde.

Mais un jour, elle a disparu,
Je me suis fait cette réflexion,
Que les choses étaient bien ainsi,

Que je n’avais rien à regretter,
Que cette dame avait existé,
Que nous avions interagi.

Cette disparition soudaine,
Je ne lui en ai pas tenu rigueur,
Et cela n’a rien entaché du passé.

Ce passé qui fut ce qu’il fut,
Vécu avec cette sincérité,
Que rien ne pourra m’enlever.