Les fêtes de fin d'année

[Magnus]

Préférez-vous le Réveillon de Noël ou celui du Nouvel-An ?
Autrement dit, préférez-vous festoyer en famille ou entre amis ?

Il y a parfois des disputes familiales au réveillon de Noël. Etes-vous capables de faire face à cette éventualité ? Ou bien, et pour ne pas faire l'affront de refuser l'invitation, préférez-vous partir en vacances loin de la famille ?

Et comment considérez-vous Noël ? Une fête avant tout religieuse ? Un fête avant tout familiale ? Une fête moitié religieuse, moitié familiale ?
A Noël, préférez-vous un bon repas en cercle restreint ou au contraire en cercle élargi (avec le vieux tonton qui fatigue tout le monde chaque année et qui en plus tient à venir avec son perroquet ) ?

Estimez-vous que ces deux fêtes sont beaucoup trop commerciales, surtout en cette période d'inflation ?
Estimez-vous que les cadeaux doivent être importants, ou considérez-vous que c'est surtout le geste qui compte ?

Vous efforcez-vous (ou vous forcez-vous...) à être joyeux et de la meilleure humeur possible, ou vous dites-vous : -Je serai comme je serai ce jour-là, un point c'est tout."?

Etes-vous de ceux qui préfèrent carrément ignorer ces fêtes ? (il y en a.)

[Gerard]

Et comment considérez-vous Noël ? Une fête avant tout religieuse ? Une fête avant tout familiale ? Une fête moitié religieuse, moitié familiale ?

Tant qu'il y a des enfants (qui croient en Dieu et au Père Noël), c'est une fête moitié religieuse, moitié familiale.

 Mais maintenant que mes neveux sont grands, il n'y a plus que des athées pour fêter Noël, donc : "Une fête avant tout familiale".

Estimez-vous que les cadeaux doivent être importants, ou considérez-vous que c'est surtout le geste qui compte ?

Après des décennies de Noël et de cadeaux inutiles qui encombrent nos étagères, on s'offre surtout des trucs éphémères, comme de la bouffe et des friandises.

Encore une fois, il faut qu'il y ait des enfants pour rendre les cadeaux "importants". Ce qui est un souci, mais aussi un plaisir !

Donc, en fait, Noël c'est avant tout :  la fête des enfants.

...

[Jipé]

Ces fêtes me gonflent graves !
Heureusement nous sommes loin et que deux à faire un bon petit repas.

[loofrg]

Comme toi Jipé ! Plus ça va, plus je deviens ours...

[Cochonfucius]

Festivités tranquilles,
quatre vieux, quatre jeunes,
quatre enfants (une fratrie ou plutôt «sororie»).

Petits plats, petites excursions en Cerdagne, jeux de société...

Rien de spécial.

[Magnus]

Avez-vous mis au moins un petit sapin de Noël et quelques guirlandes pour que ça fasse bien dans la déco ?

[Jipé]

Avez-vous mis au moins un petit sapin de Noël et quelques guirlandes pour que ça fasse bien dans la déco ?

Nada !

[Bulle]

Je partage tout à fait l'avis de Gérard : tant que nos enfants étaient petits c'était rayonnant et leur joie effaçait tous les autres soucis genre pourvu que X ne boive encore pas trop, pourvu que le repas soit réussi, pourvu que ceci, pourvu que cela... et aussi pourvu qu'il n'y ait pas de monde trop tard à la boutique que l'on ait le temps de se préparer avant que les invités arrivent.

Maintenant c'est plutôt du "comme si de rien n'était" : les sapins me rendent nostalgique du temps des petits étonnés et heureux... Juste quelques petits mets plus exceptionnels et en petite quantité ...

Après il y a un autre point : Noël pour vous, lorsque vous étiez petits c'était comment ?

[Cochonfucius]

Quelques jours avec les grands-parents (maternels) et surtout les cousins... et cousines.

Le papy avait souffert de n'avoir que des filles à élever, donc de ne pas avoir transmis son nom. Les gars de son bureau lui disaient «ça te fera quatre gendres, et les gendres, on se les choisit.»

Tu parles !

Pas choisis, pas gentils pour le beau-père, jamais d'accord entre eux, mais une conséquence de tout cela,
c'est que, par précaution, notre grand-père meublait soigneusement les repas de famille avec un festival de blagues à deux balles, dont se réjouissaient les petits morpions que nous étions.

[loofrg]

Je garde un souvenir extraordinaire de ces années où, petit, me levant très tôt le 25, j'avais espoir de rencontrer le père Noël. Et ces cadeaux au pied du sapin, c'était tellement magique !

[Magnus]

Pour l'enfant ? Oui. C'était magique et merveilleux.
Je parle de Noël, car le Nouvel-An c'était tout autre chose, dû très certainement à la surconsommation d'alcool.
D'où le conseil donné aujourd'hui à la télé : je tiens à toi, donc je te retiens. Ce soir, tu dors chez nous.
Maintenant, s'il y en a 25.... .  Bah ! qu'ils récupèrent par terre coincés les uns sur les autres.

[Bulle]

Le papy avait souffert de n'avoir que des filles à élever, donc de ne pas avoir transmis son nom.

Et aucune de ses filles ne lui a dit, en cadeau de Noël, par exemple : "ne t'inquiète pas papa, j'ai l'intention d'être fille mère et comme ça mon enfant portera ton nom"...

[Gerard]

Après il y a un autre point : Noël pour vous, lorsque vous étiez petits c'était comment ?

 C'était magique : j'ai longtemps crû au Pére Noël, car mon père faisait l'effort de démonter le chauffage installé dans la cheminée le 24 pour "permettre au Père Noël de passer par la cheminée". C'était un gros boulot : il était obligé de démonter ce vieux chauffage au gaz en pièces détachées pour le mettre dans le couloir.

 Pour moi, c'était la preuve que le Père Noël existait !

Puis, vers mes 10 ans, il a arrêté de démonter le chauffage, pour me dire que le Père Noël passait par la porte. Du coup, j'ai eu des doutes...

(Récemment, mon père m'a avoué qu'il ne démontait pas le chauffage pour moi, mais pour faire une révision obligatoire. Vers mes 10 ans, il a eu un nouveau chauffage qui ne nécessitait pas de révision. Mais c'est quand même sympa de sa part d'avoir toujours choisi le 24 Décembre pour faire son démontage.  )

...

[Bulle]

Excellente anecdote !!! Ça fait plaisir d'entendre les souvenir de Noëls heureux ! 

[Gerard]

...
Autre anecdote : vers mes 5 ans, j'ai rencontré le Père-Noël (dans un grand magasin) et j'étais dans un état de panique : je pleurais et je refusais de l'approcher ! (c'est la "paternatalophobie".)

 Pour moi, c'était comme si je rencontrais Dieu !

A force de cultiver le mystère, le Père-Noël finit par apparaitre comme un monstre. Savoir qu'il venait la nuit en passant par la cheminée était déjà assez fort et je n'ai jamais envisagé de tenter de le voir.

Finalement, c'est la même question avec Dieu :
Quelle serait notre réaction si on le rencontrait ? La joie ou la terreur ?



https://www.journaldesfemmes.fr/maman/guide-des-parents/2596960-raison-enfants-peur-du-pere-noel/

[Bulle]

Ah ben la joie pardi ! J'ai des tas de choses à lui dire !

[Gerard]

Ah ben la joie pardi ! J'ai des tas de choses à lui dire !

Idem pour le Père-Noël quand j'étais enfant.

Mais tu ne pas savoir quelle serait ta réaction en vivant un événement que tu n'es pas censé vivre. Comme les pédopsychiatres le disent : Les enfants ont besoin de repères et "ne pas voir le Pére-Noël, (ou les fantômes ou Dieu)", fait partie de ces repères.

 En brisant ces repères, tu risques des réactions imprévues.

...

[Magnus]

Autre anecdote : vers mes 5 ans, j'ai rencontré le Père-Noël (dans un grand magasin) et j'étais dans un état de panique : je pleurais et je refusais de l'approcher ! (c'est la "paternatalophobie".)

Idem chez moi. Mais ma panique était due au grand père fouettard tout noir qui se tenait debout à ses côtés, et avec un fouet à la main !