Qu'est-ce qui te permet d'affirmer que tu ne vois pas noir tout ce qui est blanc et blanc tout ce qui est noir ?

[Invité]

Qu'est-ce qui te permet d'affirmer que tu ne vois pas noir tout ce qui est blanc et blanc tout ce qui est noir ?

[Invité]

Je ne me permettrais pas !

[Pseudo]

Il faut demander à Dan.

[bernard1933]

Le noir est l'absence totale de radiations lumineuses; le blanc est la combinaison des trois couleurs fondamentales . Si je vois les couleurs, je puis affirmer que mon cerveau ne peut prendre le blanc pour le noir et inversement. Et je ne vois pas ce que Dan vient faire là-dedans ! Peut-être parce que son cerveau fonctionne trop bien...

[Invité]

Et je ne vois pas ce que Dan vient faire là-dedans ! Peut-être parce que son cerveau fonctionne trop bien...

:ptdr: en effet, il est LA référence du raisonnement juste, même pour notre ami Pseudo qui lui envie ses succès féminins

Je taquiiiiineuuuuuu :humhum:

[Cochonfucius]

Tu achètes une voiture noire et une voiture blanche. Tu les installes au soleil sur un parking pendant deux heures. Tu touches les carrosseries. Si celle qui est plus chaude te paraît blanche, tu as effectivement un problème.

[Abdallah]

Qu'est-ce qui te permet d'affirmer que tu ne vois pas noir tout ce qui est blanc et blanc tout ce qui est noir ?

Dans un premier temps, il convient de préciser la problématique. Le blanc et le noir étant des nuances du visibles, ils n'existent que subjectivement. Ainsi je repositionnerais d'abord la formulation de cette proposition en ceci:

"Qu'est-ce qui te permet d'affirmer que ce qui t'apparait noir n'est pas blanc pour d' autres et que reciproquement ce qui t'apparait blanc n'est pas noir pour d'autres?

[Abdallah]

Ensuite excluons la thèse du daltonnisme. Le daltonnisme consiste à confondre comme une seule des couleurs dissemblables. Or ici celui qui voit du noir la où je vois du blanc et du blanc là où je vois du noir ne confond pas ces deux couleurs... Il met l'une à la place de l'autre.

La question qui nous interesse içi est de savoir si phénoménologiquement les couleurs apparaissent semblablement ou non pour différents individus.

[Abdallah]

Au plus simple, je n'ai a priori aucune raison de penser que ces couleurs soit échanger l'une pour l'autre pour un autre individu, le mécanisme de l'oeil étant décrit par la science montrant une certaine homogéneité de ce mécanisme d'un individu humain à un autre.

Mais ce raisonnement ne permet d'atteindre aucune certitude.

[Abdallah]

Maintenant on peut aussi comment que l'oeil est sucité lorsqu'il est confronter à une sur exposition de lumière et lorsqu'il est confronter à une sous exposition.

Complètement sous exposé on est dans le noir, complètement sur exposé on est eblouï par un affect tirant vers le banc (flash).

Par contre, dans les étapes intermédiaires. Plus il fait sombre moins je vois. Plus c'est éclairer mieux je vois... Jusqu'à un certain seuil.

Passer ce seuil, eclairer davantage n'ajoute ne ne nuit en rien à la visbilité. Jusqu'à passer à un autre seuil où j'ai mal au yeux. La visibilité elle même des objets que je regarde ne change pas. Mais seulement je dois jouer avec mes paupières pour laisser pénétrer la lumière.

Soit B un état intermédiaire où un objet est juste exposer à la lumière, A un état où il est sous exposé et C un état où il est surexposé.

Il y a de A à B une manière de l'objet de se rendre visible qui n'est pas assimilable qualitativement à ce qu'il se passe d'un état C à B.

Je regarde le soleil se réfléter sur le par brise de cette auto. Ca me fait un peu mal aux yeux. A la place, j'imagine que ce reflet soit noir maintenant. Comment ne pas associé ce noir à un repos de l'oeil.

Je regarde le ciel étoilé. Pour un autre le ciel serait tout blanc éblouissant avec des petit points noirs? Et quand le soleil serait au zénith il lui apparaitra tout noir et pourtant l'état de luminosité lui apparaitrait intermédiaire sur la surface du sol ?

Non, non ca ne tient pas...