Re: Pédophilie!!

[Magnus]

Nous venons d'entrer dans une toute autre dimension que celle des mariages de filles mineures, Yacoub, à propos desquelles on peut toujours supposer que certaines d'entre elles vivent une vie sans doute à peu près normale, telle la Comtesse Ermesinde qui, au Grand-Duché du Luxembourg, épousa à 11 ans une "vieux" de près de cinquante ans et marqua son territoire et son époque par des réformes importantes.

Non que je prenne la défense des mariages de mineures, loin de là, mais ici, par les derniers post de Marine, nous sommes entrés dans une dimension affolante, abominable, l'horreur à l'état pur.
Et cette sensation d'impuissance qui en augmente l'atrocité... En effet, plus aucun acte de pédophilie exclusivement sexuelle ou même simplement érotique n'échappe aujourd'hui à la justice, même le simple voyeurisme passif de simples nus d'enfant est poursuivable.
Par contre, les enlèvements massifs de jeunes enfants et de bébés à fins de brutalités sexuelles, de tortures incroyables et de mises à mort demeurent impunis, sauf peut-être quelques lampistes qui paient pour les autres.
Nous atteignons là les sommets de la perversion et de la cruauté.

Je lis sur Wikipédia qu'"un certain nombre d'éléments autour des snuff movies sont caractéristiques de ce qu'on nomme une légende urbaine, ce qui mène beaucoup de personnes à penser que ces films n'existeraient pas ou seulement de façon très exceptionnelle, sans qu'existe un marché organisé.".
Malheureusement, il n'en est rien.
(A noter aussi que dans ce marché de la torture et du crime, des adultes aussi sont mis à mort.)(Et que même sans snuff movies, ces atrocités existent).

Ceux qui, dans ces sordides, crapuleuses et épouvantables affaires, jouissent de l'impunité grâce à leur argent et leur pouvoir, mériteraient, s'ils étaient arrêtés, que nous leur appliquions la sanction oeil pour oeil dent pour dent, non pour devenir aussi barbares et monstrueux qu'eux, mais afin qu'ils se rendent compte dans leur chair de la gravité extrême de ce qu'ils ont commis.

Il m'arrive de croire à l'enfer après la mort, pour ce genre d'individus.

La seule excuse entre guillemets que je pourrais trouver à ces monstres, et qui pourrait jouer comme circonstance atténuante, c'est la maladie : des malades mentaux graves, des fous à lier, à propos desquels on pourrait dire qu'il eût mieux valu qu'ils ne fussent jamais nés.

[orthon7]

Il m'arrive de croire à l'enfer après la mort, pour ce genre d'individus.

Personnellement je suis pour ne pas attendre ce qui
n'existe pas, et de les exécutaient sans remords et sans attendre.

[Anna]

Je ne comprends évidemment pas ces personnes qui commettent de telles atrocités. Cela fait monter en moi une rage meurtrière...

Je ne comprends pas non plus pourquoi ces crapules échappent à la Justice (j'hésite toujours à mettre une majuscule ...) "On" a laissé tuer Kadhafi, des gens importants sont jugés, et (rarement) condamnés, souvent pour des histoires de fric. Il y a des assassinats d'Etat... Et pour la pire des abominations... rien...un silence pudique, il vaudrait d'ailleurs mieux dire impudique !

Je pense surtout aux parents d'enfants disparus, qui ont pu voir ces reportages...Il y a de quoi devenir fou de douleur.

[Magnus]

Un "silence impudique", exactement.

[freefox]

..... l'horreur.. Je n'ai pas eu le courage de regarder la vidéo jusqu'au bout..
Je suis pacifique, mais là, je serais capable de meurtre si un individu coupable de tels crimes se trouvait devant moi......

Et envie de vomir!

[Gepeto]

La signature de miamol, :
« Celui qui lutte contre les monstres doit veiller à ne pas le devenir lui-même. Or, quand ton regard pénètre longtemps au fond d'un abîme, l'abîme, lui aussi, pénètre en toi. » (Nietzsche)
me semble très pertinente et appropriée à ce sujet. Peut-être est-ce une explication à ce que peu de gens s'engagent dans la lutte contre ces monstruosités ?
Je trouve très inquiétant que ces sujets ne fassent pas l'objet de plus de publicité en général et en particulier. Je suis horrifié de découvrir ces mondes et mortifié de ne pas m'y être intéressé avant. Après avoir fait des recherches sur la toile, j'ai le sentiment que les intervenants crient dans le désert.
Pourquoi y a-t-il si peu de réponses dans les médias et si peu d’intérêts dans les forums ? Pourquoi la justice fait-elle au mieux le gros dos, au pire des jugements partiaux ?
Que pouvons-nous faire à notre niveau d’individus dans la famille, dans la Société ? Que pouvons-nous faire à notre niveau de groupe d’échanges ?
Personnellement, à titre privé, je pense que nous avons un devoir de vigilance, d’observation et même d’intervention lorsque nous nous trouvons confrontés à des évènements susceptibles d’être dangereux pour n’importe quel enfant de notre entourage.
Mais ces interventions doivent être plus que prudentes pour ne pas déclencher des catastrophes, souvenez-vous de l’histoire de cette petite fille en école maternelle qui a déclaré à sa maitresse « papa, mal cucu salle de bain ce matin » en touchant son postérieur ; résultat : jugement et séparation parents-enfants de trois ans, alors que la vérité qui s’est révélée plus tard a abouti à ce que le bébé racontait que son père avait glissé dans la salle de bain et s’était fait mal aux fesses.
Notre vigilance doit rester constamment en alerte pour passer au crible toute chose qui nous parait suspecte à l’encontre de tout le monde. Ne pas accorder sa confiance sans avoir vérifié scrupuleusement ( et de façon diplomatique si possible…), tant pis si les gens s’en vexent, à priori, c’est le prix à payer pour tendre vers un monde plus humain.
Je crois profondément que c’est la somme de ces petites initiatives qui vont pouvoir changer les choses plutôt que de grands discours. Un regard, une question, une vérification, peuvent peut-être parfois éviter un passage à l’acte ou déclencher une réflexion commune aboutissant à une prise de décision.
C’est trop facile de dire « vous n’avez pas le droit de vous mêler de ma vie privée » on peut répondre alors qu’il existe aussi une condamnation pour non-assistance à personne en danger et qu’à ce titre vous avez parfaitement le droit d’intervenir. A vos risques et périls bien sûr ! Au risque de vous tromper ! Mais cette prise de risque n’est-elle pas de nos jours largement délaissée ?
On peut se demander pourquoi il y a 30 ou 50 ans les enfants pouvaient jouer et circuler plus librement que maintenant ?

[JO]

Il y avait, hier, à la télé, un sujet sur les enfants maltraités. C'est un sujet déchirant, que les services d'aide à l'enfance ne maitrisent pas et que la justice élude criminellement trop souvent .
Le terme pedophilie ne convient pas : il s'agit de pedoprédation . Le pedophile aime les enfants comme on aime le gibier : pour le manger .

[Magnus]

Le terme pedophilie ne convient pas : il s'agit de pedoprédation . Le pedophile aime les enfants comme on aime le gibier : pour le manger.

C'est le cas de le dire, puisque dans certains de ces réseaux il y a carrément cannibalisme... .

[JO]

Comment apprendre , dès l'école, aux enfants, qu'ils sont propriétaires de leur corps, et doivent en défendre l'intégrité, même vis à vis des adultes aimés ?
Je l'ai seriné à mes enfants et à la petite fille que j'ai élevée .Cette dernière a évoqué, récemment le temps où, en toute innocence, elle voulait que je joue avec elle dans son bain . Quelle tentation, si j'avais eu la moindre tendance perverse !Alors? jusqu'où doit aller la précaution ? Un enseignant peut être affectueux, mais craint, désormais, d'être soupçonné ...

[_athéesouhaits]

Un enseignant peut être affectueux, mais craint, désormais, d'être soupçonné ...

exactement ça a été mon cas
j'etais educ spé...et je chahutais avec les gamins que j'avais en charge comme avec mes propres enfants ...je mes suis de moi même interdit tout attouchement, (qui n'avaient rien de sexuel j e vous rassure)tout contact, alors qu'ils etaient très demandeurs de papouilles , de bisous, d'affection....
Non pas que je doutais de tomber dans la perversité, mais simplement que je ne voulais pas courir le risque d'une interprétation fallacieuse de mes actes...
Pour ses enfants souvent en manque d'affection et en recherche d'"amour" ça a été dommageable...mais bon ...les temps changent ma bonne dame...

[Jipé]

N'oublions pas que ces gens là ( je parle de ces cas viols, violence, barbarie), sont des malades mentaux dont aucun traitement n’est véritablement efficace. Il me semble que la seule solution aujourd'hui est l'enfermement à vie en attendant une solution thérapeutique sûre, fiable à 100 %.

[Tibouc]

Y'a la castration chimique aussi.

[Ling]

La castration chimique n'élimera pas la pulsion de torturer et de tuer...la Loi du Talion?

[Bulle]

La castration chimique n'élimera pas la pulsion de torturer et de tuer...la Loi du Talion?

Exact.
Mais si elle pouvait éviter l'enfermement à vie c'est tout de même enlever une souffrance...
A moins que le non accès à "l'objet" tentant soit au final le moins pénible (?)
Encore faut-il que le mode d'administration soit sous forme d'implants, effets retards, contrôlés par les médecins et incontournables pour le malade qui lui, humainement, choisira peut-être d'infliger la souffrance à l'autre plutôt que de souffrir lui, de pulsions inassouvies...

[Anna]

N'oublions pas que ces gens là ( je parle de ces cas viols, violence, barbarie), sont des malades mentaux dont aucun traitement n’est véritablement efficace. Il me semble que la seule solution aujourd'hui est l'enfermement à vie en attendant une solution thérapeutique sûre, fiable à 100 %.

Ils ont quand même ceci de commun avec les délinquants sexuels "ordinairs", c'est que hors de leur zone d'horreur, ils se conduisent comme tout le monde, et peuvent même avoir des conversations agréables, et des situations sociales normales...

Il y a aussi des traficants de drogue qui ne s'embarassent pas de sentiment, au point de tuer un bébé pour le "farcir" de sachets de drogue. La femme qui le portait dans l'avion, le berçait tendrement...

[Bulle]

Quelle horreur !

[Jipé]

Il ne faut pas confondre le malade mental à tendance sadique, qui tire une jouissance à faire du mal sur une autre personne, et le criminel qui ne recule pas à tuer par intérêt financier.
Les deux sont des ordures, mais un est sous une pulsion irrépressible, l'autre agi froidement par calcul financier.

[Anna]

Tout à fait, je ne confonds pas; le point commun est la barbarie dans le cas que j'évoque. L'un prend du plaisir, et l'autre est indifférent...

Je sais qu'on classe les grands pervers dans les malades mentaux, mais il faut quand même souligner qu'ils savent bien souvent qu'ils font le mal.

[Jipé]

Je sais qu'on classe les grands pervers dans les malades mentaux, mais il faut quand même souligner qu'ils savent bien souvent qu'ils font le mal.

pas obligatoirement comme tu le comprends toi. Une pulsion qui pousse à tuer un enfant est hors atteinte de raisonnement, elle est incontrôlable ou parfois va même à l'encontre d'un semblant de refus émanant du surmoi.

[Anna]

Ce n'est pas parce que sa pulsion est irrépressible que l'auteur ne sait pas que c'est "mal". D'ailleurs il se cache, il ne commet pas de tels actes devant témoins.

Sauf un grand parano qui se croit en danger !

[Jipé]

Ce n'est pas parce que sa pulsion est irrépressible que l'auteur ne sait pas que c'est "mal". D'ailleurs il se cache, il ne commet pas de tels actes devant témoins.
Sauf un grand parano qui se croit en danger !

mais la notion de mal n'est pas la même Anna, ce n'est pas un sentiment par rapport à sa victime, c'est une lucidité avant et après l'acte que cet acte est répréhensible. Mais pendant la montée de cette pulsion, tout discernement est absent, seule l'action pour réduire cette tension où il y a souffrance, est présente à ce moment-là.
Dans un domaine très différent, mais qui rejoint l'idée d'acte par rapport à une souffrance interne insoutenable, est la scarification que ce font certains adolescents. Ils vont focaliser sur des blessures qu'ils s'imposent pour détourner l'attention de cette souffrance interne, c'est une forme d'apaisement dérivé qu'ils recherchent, d'exutoire.

[Anna]

C'est vrai que la notion de "mal" n'est pas la même pour tout le monde, y compris chez les "sains d'esprit".

Mais, chez les grands pervers (je tiens beaucoup à ce "grands"!) je ne pense pas qu'il s'agisse d'une souffrance interne, mais bien d'un désir violent de faire souffrir l'autre. Les psychopathes ne connaissent pas vraiment l'angoisse.

[_Krinou]

Je suis d'accord avec Anna.

En disant cela Jipé, tu donnes des circonstances atténuantes à des actes impardonnables.

[le lynx]

Bonjour Anna et jipé,

L’un est indifférent, l’autre prend du plaisir.
N’y a t-il pas d’autre catégorie de personne ?

Les hommes qui servent, collaborent et soutiennent une nation ne connaissent pas vraiment la peur. Il contrôle ce phénomène, apprennent à le maîtriser puis le refoule jusque et y compris au plus haut niveau de la hiérarchie militaire.
Y a t-il certaines limites selon votre point de vue ?
Promesse, obligation, honneur et respect sont les principes fondamentaux d’une certaine catégorie, pour qui, d’ailleurs, il s’avère utopique de mettre au rebut toutes ces épithètes.

Je me demande si nos soldats sont de grands paranoïaques ?
Y a t-il vraiment le désir de faire souffrir lorsque l’on tue ?
Ou bien ressent-on une forme d’affliction intérieure globale contenue ?
Le lynx

[Jipé]

Mais, chez les grands pervers (je tiens beaucoup à ce "grands"!) je ne pense pas qu'il s'agisse d'une souffrance interne, mais bien d'un désir violent de faire souffrir l'autre. Les psychopathes ne connaissent pas vraiment l'angoisse.

Ce "désir" que tu nommes est bien plus qu'un désir, c'est une pulsion incontrôlable, c'est une annihilation de la volonté. Pourquoi dis-tu que les psychopathes ne connaissent pas vraiment d'angoisse ? Certains se demandent souvent pourquoi ils font "ça", pourquoi sont-ils comme "ça", ils en sont malheureux, d'autres non, sont froid comme du marbre, n'ont aucun regret, aucun remord...

Krinou a écrit
En disant cela Jipé, tu donnes des circonstances atténuantes à des actes impardonnables.

Non, je ne donne aucune circonstance atténuante, et leurs actes sont horribles, ce qui est sûr c'est qu'ils ne sont pas normaux, car une personne normale ne commet pas ces atrocités.
A partir de là, il faut les considérer comme des malades mentaux!