Révolution Educative

[casimir]

Ken Robinson affirme que l’éducation scolaire tue progressivement chez l’enfant ce qu’il nomme la "pensée divergente", c’est-à-dire la capacité à examiner toutes les questions sous plusieurs angles possibles, y compris les plus inattendus – en somme, à penser hors des schémas préétablis.

L’un de ces tests de mesure de cette pensée divergente pose une question : "Combien d’usage peut-on faire d’un trombone ?" Le nombre de réponse est infini, car chez les vrais créatifs, ledit trombone n’est pas seulement un petit objet en métal destiné à attacher les feuilles : il peut bien mesurer 200 mètres de haut, être en mousse, etc. Ses tests sont sans appel : 98% des 1.500 enfants qu’il a mesurés en maternelle sont des "génies" de la pensée divergente. A 8-10 ans, ils ne sont plus que 30% et cette proportion chute à 12% chez les 13-15 ans…

[M'enfin]

La pensée divergente comme tu dis a trait à la créativité, mais plus précisément au goût que certains développent de développer leurs idées folles. Si personne ne le faisait, selon moi, il n'y aurait plus de changement social, mais si tout le monde s'y mettait, la société manquerait de continuité. Il n'y aurait plus suffisamment de monde pour apprendre et transmettre le savoir. Il faut un juste milieu, mais à mon avis, pour qu'une société soit efficace, le milieu doit être plus conservatif que créatif, plus à droite qu'à gauche, et c'est bien ce qu'on observe, y compris dans l'acquisition de savoir. Quand on se présente avec une nouvelle idée, même si on sait qu'elle est intéressante, il faut s'attendre a ce qu'elle soit d'abord rejetée d'emblée, et ensuite compter sur la chance pour qu'elle soit étudiée.

[Jipé]

Quand on se présente avec une nouvelle idée, même si on sait qu'elle est intéressante, il faut s'attendre a ce qu'elle soit d'abord rejetée d'emblée, et ensuite compter sur la chance pour qu'elle soit étudiée.

Ce n'est pas parce qu'une idée t'intéresse toi qu'elle intéressera les autres, et donc, ce n'est pas la chance qui l'a fera étudier, mais seulement l'intérêt qu'on y porte.
Crois-tu que la "chance" me fera étudier la sexualité des huîtres dans les mers chaudes d'Australie, par exemple ??

[M'enfin]

D'après moi, il faudrait effectivement que tu sois énormément malchanceux, parce que présentement, ça n'a pas l'air de t'intéresser beaucoup!