Comment un pays aussi riche que la France, produit autant de pauvreté ?

[Bean]

CES MILLIARDAIRES QUI NOUS FONT LES POCHES - DENIS ROBERT



Théophile Kouamouo a reçu le journaliste d'investigation Denis Robert. Dans son dernier livre « Les Prédateurs : des milliardaires contre les États », il traque les profits de deux milliardaires discrets passés maîtres dans l’art de piller les États, dont la France : le Canadian Pierre Desmarais et le Belge Albert Frère. Ils sont notamment impliqués dans le rachat de GDF Suez, dans le scandale de la vente de Quick à caisse des dépôts et des consignations, dans le scandale UraMin, et le scandale Petrobas au Brésil.

[Anjo Saburcio]

Travailler, avoir un salaire, donc produire de la richesse par son travail ne signifie pas automatiquement être capable de pouvoir survivre. Les nouveaux pauvres, ça vous dit quelque chose?

[Gerard]

Les nouveaux pauvres, ça vous dit quelque chose?

 Justement, l'expression "les nouveaux pauvres" montrent que la notion de pauvreté est relative.

 Les gens oublient facilement les années passées. Quand j'étais enfant, (les années 70), le RMI n'existait pas, ni les aides au logement, ni de soins gratuits pour les exclus de la SS, ni les Restaus du coeur, tout le monde n'avait pas la télé, ni le téléphone...

 Aujourd'hui, les "pauvres" gagnent au minimum 500 euros, avec toutes sortes d'aides alimentaires, une couverture médicale universelle, et tout le monde a la télé, avec 200 chaînes, un téléphone portable, un ordinateur qui a au moins 100 fois la puissance des ordinateurs de la Nasa des années 70, juste pour regarder du porno et se filmer soi-même en train de casser les méchants capitalistes qui nous ont donné tout ça.

Alors, je ne dis pas qu'il ne faut pas tenter d'avoir plus, mais il faut rester conscient que quand on aura ce "plus", on n'aura fait que définir une nouvelle nouvelle pauvreté.

 Même quand chaque français aura sa Ferrari, avec un Smic à 5000 euros, il y aura encore et toujours des gens pour râler et se plaindre d'être "pauvres" comparé aux riches qui nous feront toujours les poches.

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