"Décès du fondateur de la série LE PRISONNIER, Patrick McGoohan"
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"Décès du fondateur de la série LE PRISONNIER, Patrick McGoohan"
Les mieux-que-croyants ont perdu l'un de leurs prophètes. Digne élève de Swift, Orwell et Huxley, // ---> Patrick McGoohan (1928 – 2009) // avait porté au pinacle un genre pourtant désespérément mineur : la série télévisée.
En effet, l'acteur, après avoir incarné avec brio le personnage de l'Agent Drake, agent du bloc Ouest qui résolvait ses intrigues tout en finesse et sans jamais recourir ni à la violence ni même aux conquêtes amoureuses (peut-être une influence de cela du côté de la vocation première de l'acteur, qui souhaitait devenir prêtre), Patrick McGoohan créa --le mot n'est pas trop faible-- une série entière (mais de 17 épisodes seulement) mettant en scène le même agent, emprisonné par d'inaccessibles supérieurs, pour avoir donné sa démission.
La série est à tous égards multiples. Politique, à suspense, allégorique, spirituelle même, elle nous met aux prises avec le caractère désarmant de nos sociétés post-modernes : des dystopies qui se font passer pour des utopies. Le "Village" dans lequel le Prisonnier est enfermé, et où il est traité comme un "numéro" se donne des airs de camp de vacances perpétuel. Mais c'est un lieu où toute liberté est de facto annulée.
J'ai à peine la force de vanter tous les mérites de cette série, ni de rendre un hommage digne de ce nom à Patrick McGoohan. Je ne peux qu'inviter ceux qui ne connaissent pas ce joyau du XXe siècle à le découvrir, et ceux qui le connaissent déjà à le re-découvrir, car on n'est jamais à l'abri d'une nouvelle lecture avec LE PRISONNIER.
Une minute de silence pour ce grand acteur-auteur-réalisateur.
// ---> un exemple de lien, cherchez-en d'autres //
En effet, l'acteur, après avoir incarné avec brio le personnage de l'Agent Drake, agent du bloc Ouest qui résolvait ses intrigues tout en finesse et sans jamais recourir ni à la violence ni même aux conquêtes amoureuses (peut-être une influence de cela du côté de la vocation première de l'acteur, qui souhaitait devenir prêtre), Patrick McGoohan créa --le mot n'est pas trop faible-- une série entière (mais de 17 épisodes seulement) mettant en scène le même agent, emprisonné par d'inaccessibles supérieurs, pour avoir donné sa démission.
La série est à tous égards multiples. Politique, à suspense, allégorique, spirituelle même, elle nous met aux prises avec le caractère désarmant de nos sociétés post-modernes : des dystopies qui se font passer pour des utopies. Le "Village" dans lequel le Prisonnier est enfermé, et où il est traité comme un "numéro" se donne des airs de camp de vacances perpétuel. Mais c'est un lieu où toute liberté est de facto annulée.
J'ai à peine la force de vanter tous les mérites de cette série, ni de rendre un hommage digne de ce nom à Patrick McGoohan. Je ne peux qu'inviter ceux qui ne connaissent pas ce joyau du XXe siècle à le découvrir, et ceux qui le connaissent déjà à le re-découvrir, car on n'est jamais à l'abri d'une nouvelle lecture avec LE PRISONNIER.
Une minute de silence pour ce grand acteur-auteur-réalisateur.
// ---> un exemple de lien, cherchez-en d'autres //
Invité- Invité
Re: "Décès du fondateur de la série LE PRISONNIER, Patrick McGoohan"
...
Triste nouvelle... Aurevoir Numéro 6 !
Espérons que cela justifiera une rediffusion de la série....
...
:cri: " - Je ne suis pas un numéro !
Je suis un homme liiiibre ! "
...
:sicroll: Toute ma jeunesse...
...
:D Musique d'ENFER !!!
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Triste nouvelle... Aurevoir Numéro 6 !
Espérons que cela justifiera une rediffusion de la série....
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:cri: " - Je ne suis pas un numéro !
Je suis un homme liiiibre ! "
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:sicroll: Toute ma jeunesse...
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:D Musique d'ENFER !!!
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" On sait tout sur rien et on sait rien sur tout. "
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