Féministe, et puis quoi... ?
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bernard1933
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Féministe, et puis quoi... ?
Ce sujet s'adresse principalement aux hommes de ce forum. Dans un autre fil de discussion, BBTG demande bien aux femmes si (je cite) "elles se taquinent le gardon". Rassurez-vous, Messieurs, je serai moins indiscrète.
Cependant j'ai noté, depuis que je suis sur ce forum, des comportements assez étonnants de la part de certains Messieurs... on va dire une plus grande propension à des réponses agressives dès qu'une femme ose s'opposer à eux, par exemple. J'ai noté que plusieurs foroumeuses, pourtant très modérées elles-mêmes, ont pu en faire les frais...
J'ai aussi remarqué que le terme "féministe" est souvent très mal connoté sur ce forum (de même que le terme "gauche", mais c'est un autre débat). J'ai d'ailleurs vu des réactions de foroumeuses se défendant d'être "féministes", comme si c'était vraiment quelque chose de pas bien du tout...
J'en viens donc à ma question : que pensez-vous, Messieurs, des femmes féministes (comme moi, par exemple). Est-ce que ça entraîne automatiquement chez vous le réflexe "féministe = MLF = harpies-hystériques-qui-veulent-me-les-couper" ? Ou bien, est-ce qu'au contraire, vous pensez que les femmes féministes sont des femmes qui essayent simplement de faire progresser leurs droits -entre autre leur droit à la parole- dans un monde inégalitaire où les hommes ne veulent pas perdre leur statut ?
Merci de vos réponses. Bien entendu, ces dames sont les bienvenues sur ce thread. Je demanderai juste, et là-dessus j'attire l'attention des modérateurs, une attitude respectueuse, et qu'aucune attaque personnelle ne soit proférée.
Cependant j'ai noté, depuis que je suis sur ce forum, des comportements assez étonnants de la part de certains Messieurs... on va dire une plus grande propension à des réponses agressives dès qu'une femme ose s'opposer à eux, par exemple. J'ai noté que plusieurs foroumeuses, pourtant très modérées elles-mêmes, ont pu en faire les frais...
J'ai aussi remarqué que le terme "féministe" est souvent très mal connoté sur ce forum (de même que le terme "gauche", mais c'est un autre débat). J'ai d'ailleurs vu des réactions de foroumeuses se défendant d'être "féministes", comme si c'était vraiment quelque chose de pas bien du tout...
J'en viens donc à ma question : que pensez-vous, Messieurs, des femmes féministes (comme moi, par exemple). Est-ce que ça entraîne automatiquement chez vous le réflexe "féministe = MLF = harpies-hystériques-qui-veulent-me-les-couper" ? Ou bien, est-ce qu'au contraire, vous pensez que les femmes féministes sont des femmes qui essayent simplement de faire progresser leurs droits -entre autre leur droit à la parole- dans un monde inégalitaire où les hommes ne veulent pas perdre leur statut ?
Merci de vos réponses. Bien entendu, ces dames sont les bienvenues sur ce thread. Je demanderai juste, et là-dessus j'attire l'attention des modérateurs, une attitude respectueuse, et qu'aucune attaque personnelle ne soit proférée.
Invité- Invité
Re: Féministe, et puis quoi... ?
Bien, pour commencer j'estime nécessaire de se mettre d'accord sur le terme de "féminisme".
La définition de mon dictionnaire:
En effet, celle-ci reste axée sur un côté un peu, disons, matériel ; or je pense que, à notre époque, une féministe se bat plus pour l'extension des droits "moraux" que sociaux.
C'est-à dire qu'elle demande, en plus d'une reconnaissance de leur existence, une égalité presque totale sur le plan moral. Et disons une plus grande considération de la part des hommes.
La question est donc : cette demande est-elle justifiée?
Soyons nuancés : oui et non.
Oui, car la femme a souvent été considérée au fil des siècles, comme une "machine à faire des enfants" si j'ose dire (quoique l'expression est un peu extrême). Il est donc légitime qu'elle veuille affirmer ses droits.
Non, car ce féminisme même, légitime dans le fond, l'est rarement par la forme. En effet pour la majorité des femmes féministes d'aujourd'hui, le féminisme est devenu une sorte de "tendance", une mode (et ce serait pour elles un signe de reconnaissance). Il n'a plus aucune valeur sous cette forme-là. De plus le féminisme tant parfois vers une légère paranoïa, nous y venons donc:
Quant au droit à la parole, cette assertion n'a aucune valeur sur un forum où tout le monde peut s'exprimer librement.
La définition de mon dictionnaire:
Je ne suis que moyennement d'accord avec cette définition apparaissant à mes yeux comme dépassée.Doctrine qui a pour l'objet l'extension du rôle et des droits des femmes dans la société.
En effet, celle-ci reste axée sur un côté un peu, disons, matériel ; or je pense que, à notre époque, une féministe se bat plus pour l'extension des droits "moraux" que sociaux.
C'est-à dire qu'elle demande, en plus d'une reconnaissance de leur existence, une égalité presque totale sur le plan moral. Et disons une plus grande considération de la part des hommes.
La question est donc : cette demande est-elle justifiée?
Soyons nuancés : oui et non.
Oui, car la femme a souvent été considérée au fil des siècles, comme une "machine à faire des enfants" si j'ose dire (quoique l'expression est un peu extrême). Il est donc légitime qu'elle veuille affirmer ses droits.
Non, car ce féminisme même, légitime dans le fond, l'est rarement par la forme. En effet pour la majorité des femmes féministes d'aujourd'hui, le féminisme est devenu une sorte de "tendance", une mode (et ce serait pour elles un signe de reconnaissance). Il n'a plus aucune valeur sous cette forme-là. De plus le féminisme tant parfois vers une légère paranoïa, nous y venons donc:
Personnellement, et là c'est bien sûr subjectif, quand je regarde les posts masculins de manière la plus impartiale possible, je ne perçois pas cette différence dans des fils de discussions qui n'ont aucun rapport avec les femmes en particulier. Les confrontations sur ce forum sont souvent tendues, quel que soit le sexe des intervenants en fait et de leur interlocuteur.on va dire une plus grande propension à des réponses agressives dès qu'une femme ose s'opposer à eux, par exemple.
Quant au droit à la parole, cette assertion n'a aucune valeur sur un forum où tout le monde peut s'exprimer librement.
Invité- Invité
Re: Féministe, et puis quoi... ?
Eh bien, moi je trouve que les hommes sont plus agressifs que leurs compagnes, et surtout plus donneurs de leçons ! Les femmes sont moins moralisatrices ! Maintenant, heureusement qu'il y a eu des Gisèle Halimi,
sinon, elles seraient encore sous la burka ! Il n'y a pas si longtemps qu'elles peuvent sortir sans voile ou chapeau et se promener en pantalon . Moi, je rêve de me promener en minijupe, mais, vu mon âge, c'est foutu...
sinon, elles seraient encore sous la burka ! Il n'y a pas si longtemps qu'elles peuvent sortir sans voile ou chapeau et se promener en pantalon . Moi, je rêve de me promener en minijupe, mais, vu mon âge, c'est foutu...
bernard1933- Aka Tpat
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Bernard les posts des hommes sont certes plus moralisateurs et moins modérés, mais ils le sont indépendamment du sexe de leur interlocuteur, on ne peux parler donc d'inégalité dans ce cas précis, mais de différence de caractère seulement.
Invité- Invité
Re: Féministe, et puis quoi... ?
Personnellement en Europe je me demande ce que les femmes n'ont pas acquis en terme d'égalité.
Cette idée que les femmes sont moins bien payé que les hommes par exemple ça correspond vraiment à une réalité de l'ordre de "l'injustice légal" ??J'ai du mal à y croire...parce que justement cette fameuse culture de gauche déforme complètement les notions de ce genre.
Moi je suis complètement pour la continuation de ce qui a été gagné jusqu'ici mais je ne vois pas ce qu'il reste à gagner dans le cadre de l'égalité homme femme en Europe ?
Il y a un peu plus d'un an je ne sais plus pourquoi je m'était mit à faire des recherches sur internet autour du féminisme.Rien bien interressant vu que tout est acquis ou presque en Europe.
La seule chose qui restait comme vrai problème c'était la prostitution.Alors j'ai lu un peu tout ce que je pouvait trouver d'interressant et c'est là qu'on voit l'horreur derrière le masque de l'indifférence...
Vraiment l'horreur...
Et ce qui me frappe justement c'est que sur le forum deux femmes ont fait des réflexions du genre "va voir les putes" !!Envers deux hommes du forum !
Dont Siva qui pourra nous en parlé.
Moi je trouve pas ça très féministe.
Une chose qui existe aussi si la total indifférence devant la suprématie de la femme pour ce qui est des enfants.Les enfants après divorces sont presque systématiquement donnés aux mères.
Au delà de l'image d'Epinal on a vraiment une haine des hommes qui existe aussi.Un culte des femmes assez absurde genre ce que dit Bernard.
Natasha polony elle a une vision assez mature de la question de la féminité.
https://www.dailymotion.com/video/x4dqeo_natacha-polony-feminisme_news
https://www.dailymotion.com/video/x4dqax_natacha-polony-feminisme_news
Cette idée que les femmes sont moins bien payé que les hommes par exemple ça correspond vraiment à une réalité de l'ordre de "l'injustice légal" ??J'ai du mal à y croire...parce que justement cette fameuse culture de gauche déforme complètement les notions de ce genre.
Moi je suis complètement pour la continuation de ce qui a été gagné jusqu'ici mais je ne vois pas ce qu'il reste à gagner dans le cadre de l'égalité homme femme en Europe ?
Il y a un peu plus d'un an je ne sais plus pourquoi je m'était mit à faire des recherches sur internet autour du féminisme.Rien bien interressant vu que tout est acquis ou presque en Europe.
La seule chose qui restait comme vrai problème c'était la prostitution.Alors j'ai lu un peu tout ce que je pouvait trouver d'interressant et c'est là qu'on voit l'horreur derrière le masque de l'indifférence...
Vraiment l'horreur...
Et ce qui me frappe justement c'est que sur le forum deux femmes ont fait des réflexions du genre "va voir les putes" !!Envers deux hommes du forum !
Dont Siva qui pourra nous en parlé.
Moi je trouve pas ça très féministe.
Une chose qui existe aussi si la total indifférence devant la suprématie de la femme pour ce qui est des enfants.Les enfants après divorces sont presque systématiquement donnés aux mères.
Au delà de l'image d'Epinal on a vraiment une haine des hommes qui existe aussi.Un culte des femmes assez absurde genre ce que dit Bernard.
Natasha polony elle a une vision assez mature de la question de la féminité.
https://www.dailymotion.com/video/x4dqeo_natacha-polony-feminisme_news
https://www.dailymotion.com/video/x4dqax_natacha-polony-feminisme_news
Invité- Invité
Re: Féministe, et puis quoi... ?
L'égalité arrive : le nombre d'enfants et de garçons protitués augmente de mois en mois...La seule chose qui restait comme vrai problème c'était la prostitution.Alors j'ai lu un peu tout ce que je pouvait trouver d'interressant et c'est là qu'on voit l'horreur derrière le masque de l'indifférence...
Je trouve extraordinaire d'avoir à lire sur un débat concernant l'égalité des droits de la femme que le seul problème qui reste est la prostitution.
_________________
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Bonjour,
A titre personnel, j'ai beaucoup de sympathie pour le féminisme, quand il ne tombe pas dans des excès ridicules et intégristes. Mais quelle cause, si justifiée soit-elle, n'a pas ses excès intégristes ?
A part ça, il est vrai que la prostitution n'est pas un problème spécifiquement féminin. Mais c'est quand même un problème puisque c'est le principal bastion restant de l'esclavage (marginalisé et hors-la-loi en dehors d'elle) dans nos sociétés, et que c'est souvent atroce quand on regarde d'un peu près.
à+
A titre personnel, j'ai beaucoup de sympathie pour le féminisme, quand il ne tombe pas dans des excès ridicules et intégristes. Mais quelle cause, si justifiée soit-elle, n'a pas ses excès intégristes ?
A part ça, il est vrai que la prostitution n'est pas un problème spécifiquement féminin. Mais c'est quand même un problème puisque c'est le principal bastion restant de l'esclavage (marginalisé et hors-la-loi en dehors d'elle) dans nos sociétés, et que c'est souvent atroce quand on regarde d'un peu près.
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Féministe, et puis quoi... ?
Siva tu as cette tendance a généraliser sur tout le forum dès qu'un chose te dérange ou plutôt lorsq'un membre te tance sur un sujet
Qwatty est de droite alors tout le forum devient de droite (ridicule en passant)
Tu lis une remarque qu'on te fait et voilà le forum devenu sexiste jusqu'au dernier degré
Un peu de mesure donnerait plus de poids a ts propos
--------
Ce qui est drôle également c'est que tu me cites avec mon thread sur la masturbation féminine comme étant sexiste
Je suis profondément féministe et justement nier la masturbation féminine vient d'une tendance achiste a vouloir nier le plaisir des femmes
Dommage que tu ne l'es pas compris, toi qui te dis féministe
Qwatty est de droite alors tout le forum devient de droite (ridicule en passant)
Tu lis une remarque qu'on te fait et voilà le forum devenu sexiste jusqu'au dernier degré
Un peu de mesure donnerait plus de poids a ts propos
--------
Ce qui est drôle également c'est que tu me cites avec mon thread sur la masturbation féminine comme étant sexiste
Je suis profondément féministe et justement nier la masturbation féminine vient d'une tendance achiste a vouloir nier le plaisir des femmes
Dommage que tu ne l'es pas compris, toi qui te dis féministe
Dernière édition par BlingBlingTheGod le Sam 31 Jan 2009 - 11:13, édité 1 fois
Re: Féministe, et puis quoi... ?
L’égalité…...l’égalité…. tout le monde est pour l’égalité mis à part les religieux intégristes, mais ça c’est un autre problème. Y a plus d’antiféministes de nos jours, ou si peu qu’ils ne comptent pas.
Il ne reste plus que les appréhensions de ceux qui soutiennent que l’égalité, surtout quand elle va se nicher là où elle n’a pas à être, tombe dans les excès, comme dit Spin, ce qui semble être une tendance inéluctable, appréhensions donc qu’elle se mue en une sorte d’« assimilation » et finit par déteindre sur le mental des femmes, gommer leur féminité, en faire des hommasses. Appréhensions que la réalité tendrait à confirmer. Qu’y a-t-il de vrai dans ces assertions, ou est-ce encore une façon sournoise parmi d’autres d’exprimer son antiféminisme ?
Il ne reste plus que les appréhensions de ceux qui soutiennent que l’égalité, surtout quand elle va se nicher là où elle n’a pas à être, tombe dans les excès, comme dit Spin, ce qui semble être une tendance inéluctable, appréhensions donc qu’elle se mue en une sorte d’« assimilation » et finit par déteindre sur le mental des femmes, gommer leur féminité, en faire des hommasses. Appréhensions que la réalité tendrait à confirmer. Qu’y a-t-il de vrai dans ces assertions, ou est-ce encore une façon sournoise parmi d’autres d’exprimer son antiféminisme ?
_bradou- EXCLU DU FORUM
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
BlingBlingTheGod a écrit:Siva tu as cette tendance a généraliser sur tout le forum dès qu'un chose te dérange ou plutôt lorsq'un membre te tance sur un sujet
Non, pas tout à fait. Bien sûr que je ne pense pas ça de tous les messieurs de ce forum. Et la propension à généraliser : cela fait depuis le moi de septembre que je me demandais s'il ne fallait pas faire un fil sur la question du féminisme et de la façon dont "certains" foroumeurs traitent les foroumeuse, j'en avais même parlé à Tony, mais je ne l'ai pas fait, justement pour éviter des confrontations désagréables.
Je n' ai pas dit cela non plus. Je remarque seulement que les personnes à "idées de droite" s'expriment plus fort et moins rexpectueusement que les personnes à idées de "gauche". Ce n'est pas général, mais on les entend plus : si tu veux vérifier, va voir comment Ronsard traite la magnifique phrase "Ni Dieu ni Maître" dans un certain fil (Ni Dieu Ni maître) et aussi comment Framfasson parle à Imala et à moi-même dans le fil "Sorcières".Qwatty est de droite alors tout le forum devient de droite (ridicule en passant)
BBTG : je suis sur le forum depuis des mois, j'ai lu des remarques, j'en ai signalé plusieurs quand j'étais animatrice.Tu lis une remarque qu'on te fait et voilà le forum devenu sexiste jusqu'au dernier degré
Ce qui est drôle également c'est que tu me cites avec mon thread sur la masturbation féminine comme étant sexiste
Je n'ai pas dis que ton thread était sexiste, j'ai juste sous-entendu qu'il paraissait indiscret et que je le serais moins dans ma question : c'était une petite touche d'humour (au fait, tu te masturbes, et avec quoi ? :D ) Mais sinon, ce n'était pas du tout une attaque contre toi.
Je suis profondément féministe et justement nier la masturbation féminine vient d'une tendance achiste a vouloir nier le plaisir des femmes
Est-ce que quelqu'un avait nié la masturbation féminine dans une discussion ? Excuse-moi, je n'ai pas le temps de lire tout.
Invité- Invité
Re: Féministe, et puis quoi... ?
Qwatybaal a écrit:
Vraiment l'horreur...
Et ce qui me frappe justement c'est que sur le forum deux femmes ont fait des réflexions du genre "va voir les putes" !!Envers deux hommes du forum !
Dont Siva qui pourra nous en parlé.
Moi je trouve pas ça très féministe.
Puisque tu désires que je vienne en parler, Qwaty, d'accord :
Effectivement, j'ai parlé de manière un peu crue ("virile, mais correct" pas vrai ?) à Framfasson, qui agressait Imala et moi-même (mais pas que nous, j'avoue) sur le fil de discussion "Sorcières".
Voici le lien, que tu aurais pu donner d'ailleurs, par souci d' honneteté :
https://www.forum-metaphysique.com/general-libre-f26/sorcieres-t1756-20.htm?highlight=sorci%E8res
On voit très bien que Framfasson insulte et agresse délibérément ses interlocuteurs pendant deux pages.
Comme tu étais dans la modération à l'époque, tu sais très bien que j'ai demandé à la modération d'intervenir... Mais, il y a un "mais"... et là, ce serait à mettre dans un autre fil de discussion, comme il n'y a a pas de modération sur ce forum... (Et ça, je l'ai dit quand j'étais animatrice..), effectivement, oui, j'ai dérapé dans mes propos. Comme Framfasson avait donné le ton de la vulgarité et de la grossièreté en parlant de "fatras de conneries" ou de choses de ce genre, je me suis mise au diapason. J'ai d'ailleurs dit que je le regrettais, non ?
Invité- Invité
Re: Féministe, et puis quoi... ?
Plus sérieusement, je livre à votre réflexion cet article. C'est un peu long, mais vous n'êtes bien sûr pas obligé de tout lire :
"Les errances du féminisme
Les mouvements féministes, nés au milieu du dix-neuvième siècle, n'ont permis que l'abolition des différences légales entre homme et femme (droit de vote, régime matrimonial) et l'accès aux minima sexuels (contraception, avortement, criminalisation du viol). Cependant ils n'ont pas eu d'impact vraiment significatif sur l'organisation de la société. En ce domaine tout reste à faire et force est de constater que les mouvements féministes ne progressent plus guère depuis la fin des années 1970.
1. L'imitation du modèle masculin
Revendiquer un salaire égal à celui des hommes, des postes hiérarchiques également répartis (que ce soit au sein de l'entreprise ou dans la vie politicienne) c'est vouloir s'intégrer au système capitaliste, ou en d'autres termes vouloir accèder au modèle masculin. Un féminisme orienté vers ces objectifs est donc par essence même condamné à l'échec.
Un véritable féminisme doit revendiquer un modèle social autre, et cela commance par l'abolition des hiérarchies et des relations de pouvoir, que ce soit dans le domaine privatif ou dans le domaine public et professionnel.
2. La recherche d'une "identité féminine"
S'enfermer dans le genre
La revendication d'une "identité féminine", notamment portée par les féministes Nord-américaine est une impasse. La femme doit revendiquer le droit de s'exprimer en tant qu'être humain et non justement simplement en tant que femme. C'est une erreur de se percevoir humiliée en tant que femme. Une femme est humiliée car elle est une femme, mais humiliée en tant qu'être humain.
La féminisation des noms de profession en français, pratique qui nous vient du Canada, (ex : un auteur, une auteure) enferme au contraire la femme dans son genre. Toute personne doit être reconnue en tant qu'être humain avant d'être reconnue si besoin comme être sexué. C'est la société qui tranforme le sexe en genre. Genre qui devient alors une composante essentielle de l'identité de la personne. Vouloir constituer un groupe distinct, excluant les hommes, c'est se prendre au piège du genre.
Remarque : il est un fait que, en moyenne, dans les groupes mixtes les hommes prennent plus volontiers la parole que les femmes. Mais constituer des groupes de femmes non-mixtes ne peut être qu'une solution temporaire. De même la parité imposée ne peut être légitimée que comme mesure d'urgence. La société doit se doter de règles pour permettre aux dominés (quels qu'ils soient) de sortir de cette position.
Une autre solution adoptée par de plus en plus de groupes militants consiste à "féminiser les textes" en écrivant simultanément les deux formes masculine et féminine dès lors qu'un mot se rapporte à une personne humaine. (Ex : nos camarades sont venu-e-s). Outre que cela rend les textes difficilement lisibles et consomme un temps précieux, ce marquage ne fait que juxtaposer le genre masculin et le genre féminin, il ne supprime pas le genre.
Quand on ne s'exprime pas en tant qu'être sexué, c'est à dire que l'on s'exprime en tant qu'être humain il faut employer le neutre. Or en français le neutre a la même forme grammaticale que le masculin. Cette forme déplait à ceux qui confondent genre grammatical et genre social !
Nous proposons donc simplement d'utiliser la forme neutre pour parler d'un point de vue non sexué.
Expérience : prenez quelque secondes pour bien soupeser la différence entre ces deux phrases prononcées par une femme :
- "Je suis un homme libre."
- "Je suis une femme libre."
Confusion entre genre et sexe
(rappel : le sexe est biologique (mâle, femelle), le genre est socialement construit (masculin, féminin).)
Un exemple de cette confusion : se sentir inférieure parce qu'on est en-dessous dans le rapport sexuel ou que l'on bouge moins que l'homme (être plus passif dans l'acte sexuel).
On trouve des psychologues, qui bien que féministes, faisant cette confusion, ont détourné les apports de la psychologie qui montrent l'importance du sexe. S'appuyant sur ces observations ils mettent en avant l'importance du genre. Or l'oppresion sexuelle est d'autant plus forte que les personnes sont enfermées dans leur identité de genre.
Dans les sciences sociales, lorsqu'un chercheur femme publie une recherche, ce qu'elle produit est lu comme marqué par la féminité. (remarquons au passage que lorsque c'est un homme on ne dit jamais que sa recherche est marquée par sa masculinité !). Il est vrai que l'on parle toujours d'un point de vue, mais il faut tendre à faire parler l'humanité en soi pour pouvoir atteindre à l'objectivité.
Conclusion : la référence à l'humanité (le féminisme comme humanisme)
Le féminisme qui se centre sur une identité et sur une appartenance groupale (ce qui à pour effet de masquer l'humanité) est parfaitement en phase avec l'idéologie dominante (l'individualisme libéral). "
Lien vers le site : http://www.ecologielibidinale.org/fr/miel-feminisme-fr.htm
"Les errances du féminisme
Les mouvements féministes, nés au milieu du dix-neuvième siècle, n'ont permis que l'abolition des différences légales entre homme et femme (droit de vote, régime matrimonial) et l'accès aux minima sexuels (contraception, avortement, criminalisation du viol). Cependant ils n'ont pas eu d'impact vraiment significatif sur l'organisation de la société. En ce domaine tout reste à faire et force est de constater que les mouvements féministes ne progressent plus guère depuis la fin des années 1970.
1. L'imitation du modèle masculin
Revendiquer un salaire égal à celui des hommes, des postes hiérarchiques également répartis (que ce soit au sein de l'entreprise ou dans la vie politicienne) c'est vouloir s'intégrer au système capitaliste, ou en d'autres termes vouloir accèder au modèle masculin. Un féminisme orienté vers ces objectifs est donc par essence même condamné à l'échec.
Un véritable féminisme doit revendiquer un modèle social autre, et cela commance par l'abolition des hiérarchies et des relations de pouvoir, que ce soit dans le domaine privatif ou dans le domaine public et professionnel.
2. La recherche d'une "identité féminine"
S'enfermer dans le genre
La revendication d'une "identité féminine", notamment portée par les féministes Nord-américaine est une impasse. La femme doit revendiquer le droit de s'exprimer en tant qu'être humain et non justement simplement en tant que femme. C'est une erreur de se percevoir humiliée en tant que femme. Une femme est humiliée car elle est une femme, mais humiliée en tant qu'être humain.
La féminisation des noms de profession en français, pratique qui nous vient du Canada, (ex : un auteur, une auteure) enferme au contraire la femme dans son genre. Toute personne doit être reconnue en tant qu'être humain avant d'être reconnue si besoin comme être sexué. C'est la société qui tranforme le sexe en genre. Genre qui devient alors une composante essentielle de l'identité de la personne. Vouloir constituer un groupe distinct, excluant les hommes, c'est se prendre au piège du genre.
Remarque : il est un fait que, en moyenne, dans les groupes mixtes les hommes prennent plus volontiers la parole que les femmes. Mais constituer des groupes de femmes non-mixtes ne peut être qu'une solution temporaire. De même la parité imposée ne peut être légitimée que comme mesure d'urgence. La société doit se doter de règles pour permettre aux dominés (quels qu'ils soient) de sortir de cette position.
Une autre solution adoptée par de plus en plus de groupes militants consiste à "féminiser les textes" en écrivant simultanément les deux formes masculine et féminine dès lors qu'un mot se rapporte à une personne humaine. (Ex : nos camarades sont venu-e-s). Outre que cela rend les textes difficilement lisibles et consomme un temps précieux, ce marquage ne fait que juxtaposer le genre masculin et le genre féminin, il ne supprime pas le genre.
Quand on ne s'exprime pas en tant qu'être sexué, c'est à dire que l'on s'exprime en tant qu'être humain il faut employer le neutre. Or en français le neutre a la même forme grammaticale que le masculin. Cette forme déplait à ceux qui confondent genre grammatical et genre social !
Nous proposons donc simplement d'utiliser la forme neutre pour parler d'un point de vue non sexué.
Expérience : prenez quelque secondes pour bien soupeser la différence entre ces deux phrases prononcées par une femme :
- "Je suis un homme libre."
- "Je suis une femme libre."
Confusion entre genre et sexe
(rappel : le sexe est biologique (mâle, femelle), le genre est socialement construit (masculin, féminin).)
Un exemple de cette confusion : se sentir inférieure parce qu'on est en-dessous dans le rapport sexuel ou que l'on bouge moins que l'homme (être plus passif dans l'acte sexuel).
On trouve des psychologues, qui bien que féministes, faisant cette confusion, ont détourné les apports de la psychologie qui montrent l'importance du sexe. S'appuyant sur ces observations ils mettent en avant l'importance du genre. Or l'oppresion sexuelle est d'autant plus forte que les personnes sont enfermées dans leur identité de genre.
Dans les sciences sociales, lorsqu'un chercheur femme publie une recherche, ce qu'elle produit est lu comme marqué par la féminité. (remarquons au passage que lorsque c'est un homme on ne dit jamais que sa recherche est marquée par sa masculinité !). Il est vrai que l'on parle toujours d'un point de vue, mais il faut tendre à faire parler l'humanité en soi pour pouvoir atteindre à l'objectivité.
Conclusion : la référence à l'humanité (le féminisme comme humanisme)
Le féminisme qui se centre sur une identité et sur une appartenance groupale (ce qui à pour effet de masquer l'humanité) est parfaitement en phase avec l'idéologie dominante (l'individualisme libéral). "
Lien vers le site : http://www.ecologielibidinale.org/fr/miel-feminisme-fr.htm
Invité- Invité
Re: Féministe, et puis quoi... ?
Déjà là, on voit que le féminisme n'est plus pour ces braves gens que l'instrument, pour ne pas dire l'otage, d'un projet politique...Siva a écrit:Revendiquer un salaire égal à celui des hommes, des postes hiérarchiques également répartis (que ce soit au sein de l'entreprise ou dans la vie politicienne) c'est vouloir s'intégrer au système capitaliste, ou en d'autres termes vouloir accèder au modèle masculin. Un féminisme orienté vers ces objectifs est donc par essence même condamné à l'échec.
On pense ce qu'on veut du système capitaliste, mais pour le moment on y est...
à+
_Spin- Seigneur de la Métaphysique
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Féministe, et puis quoi... ?
Oui mais ça choque du fait qu'ils sont utilisés "comme des femmes"ou de manière "passive".Les hommes prostitués de manière "active" aux femmes ou aux autres hommes je sais pas si c'est un vrai problème...Bulle a écrit:L'égalité arrive : le nombre d'enfants et de garçons protitués augmente de mois en mois...La seule chose qui restait comme vrai problème c'était la prostitution.Alors j'ai lu un peu tout ce que je pouvait trouver d'interressant et c'est là qu'on voit l'horreur derrière le masque de l'indifférence...
Oui c'est vrai !! Parlons plutôt du partage des taches ménagères !!Bulle a écrit:Je trouve extraordinaire d'avoir à lire sur un débat concernant l'égalité des droits de la femme que le seul problème qui reste est la prostitution.
A l'origine il y a avait un problème du fait que la civilisation était réellement patriarcale.Aujourd'hui les problèmes ne sont plus vraiment de l'ordre de la légalité.Ben les femmes doivent bosser dure et les hommes doivent mieux les respecter et les considérer.
Je suis super étonné par les chiffres qu'on donne autour de la violence dans les maisons.Des femmes qui mourrait sous les coups aussi souvent, c'est vraiment étonnant aussi...Si vraiment c'est vrai on en parle très peu.
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Spin a écrit:Déjà là, on voit que le féminisme n'est plus pour ces braves gens que l'instrument, pour ne pas dire l'otage, d'un projet politique...Siva a écrit:Revendiquer un salaire égal à celui des hommes, des postes hiérarchiques également répartis (que ce soit au sein de l'entreprise ou dans la vie politicienne) c'est vouloir s'intégrer au système capitaliste, ou en d'autres termes vouloir accèder au modèle masculin. Un féminisme orienté vers ces objectifs est donc par essence même condamné à l'échec.
Ce n'est pas moi qui l'ai écrit, Spin, c'est l'auteur de l'article. Je pense pas que je serais allée aussi loin dans la théorisation politique. Ce que je trouve intéressant à soumettre à votre réflexion, c'est que ce mouvement, issu des réflexions du psychanalyste Willhem Reich, apporte un autre éclairage en dénonçant aussi les dérives d'un certain féminisme, comme "vouloir accéder au modèle masculin".
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Qu'est-ce que ça veut dire être utilisé "comme des femmes" ?Qwatybaal a écrit:Oui mais ça choque du fait qu'ils sont utilisés "comme des femmes"ou de manière "passive".Les hommes prostitués de manière "active" aux femmes ou aux autres hommes je sais pas si c'est un vrai problème...
Si si. Fais un tour dans le monde du travail tu verras mieux la réalité. A travail égal salaire égal ce n'est QUE sur le papier.Aujourd'hui les problèmes ne sont plus vraiment de l'ordre de la légalité.
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Je disais ça en pensant aux hétérosexuels.Le problème de la prostitution reste très largement celui de la consommation de services sexuels par les hommes on est d'accord ?Ils payent donc pour pour pénétrer, pour des fellations , ou pour qu'on fasse joujou avec leur membre viril.La personne qui est payé pour ça est ou une femme, ou un homosexuel qui reste passif ou un homme hétéro qui se fait violé son identité d'homme.Ce sont donc des femmes ou des hommes qu'on utilise comme des femmes.Bulle a écrit:Qu'est-ce que ça veut dire être utilisé "comme des femmes" ?Qwatybaal a écrit:Oui mais ça choque du fait qu'ils sont utilisés "comme des femmes"ou de manière "passive".Les hommes prostitués de manière "active" aux femmes ou aux autres hommes je sais pas si c'est un vrai problème...
Ps : Il parait que dans la communauté gay il n'y pratiquement pas de prostitution.
Et ben ça me révolte !!Bulle a écrit:Si si. Fais un tour dans le monde du travail tu verras mieux la réalité. A travail égal salaire égal ce n'est QUE sur le papier.Aujourd'hui les problèmes ne sont plus vraiment de l'ordre de la légalité.
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Un homme qui se prostitue et se fait sodomiser est un homme qui se prostitue et qui se fait sodomiser et pas un homme qui se comporte comme une femme. On dirait que prostitution=femme. Oui, mais pas que. Prostitution = homme aussi.Qwatybaal a écrit:Ce sont donc des femmes ou des hommes qu'on utilise comme des femmes.
Décidément Qwatybaal et les femmes ...
Qui c'est "il paraît" ?Ps : Il parait que dans la communauté gay il n'y pratiquement pas de prostitution.
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Ya moins de prostitution chez les homos car on a une sexualité équilibrée pas comme les hétérosexuels qui sont obligé d'aller payer des femes car la femme n'a pas la même manière de consommer le sexe
Encore une preuve de la supériorité de l'homosexualté
Encore une preuve de la supériorité de l'homosexualté
Re: Féministe, et puis quoi... ?
Il n'est pas question d'excuse à faire à une personne à qui on a dit ce genre de chose.Il est question du fait que je ne pense pas qu'une militante anti prostitution (qui sont très souvent féministe) puisse dire se genre de truc !"Va te vider dans une femme publique" je ne sais pas si c'est très féministe...Siva a écrit:Puisque tu désires que je vienne en parler, Qwaty, d'accord :Qwatybaal a écrit:Moi je trouve pas ça très féministe.
Effectivement, j'ai parlé de manière un peu crue ("virile, mais correct" pas vrai ?)
...
J'ai d'ailleurs dit que je le regrettais, non ?
Je trouve ça complètement machiste comme vision du monde !Je ne vois pas en quoi l'ambition du pouvoir économique et politique serait de l'ordre du masculin.Et la quête du pouvoir n'a rien avoir le capitalisme seul,c'est complètement réducteur.Vouloir devenir prof d'université c'est du même ordre que vouloir devenir chef d'entreprise.C'est LE bon vieux discours macho ces idées non ?Revendiquer un salaire égal à celui des hommes, des postes hiérarchiques également répartis (que ce soit au sein de l'entreprise ou dans la vie politicienne) c'est vouloir s'intégrer au système capitaliste, ou en d'autres termes vouloir accèder au modèle masculin. Un féminisme orienté vers ces objectifs est donc par essence même condamné à l'échec.
Quand on a qu'un marteau , on vois des clous partout...
j'adore cette phrase.
...
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Oui il y a rapport évident avec la féminité pour la raison que les consommateurs sont des hommes hétérosexuels !!Et c'est consommateurs achètent des comportement passif =féminin.Bulle a écrit:Un homme qui se prostitue et se fait sodomiser est un homme qui se prostitue et qui se fait sodomiser et pas un homme qui se comporte comme une femme. On dirait que prostitution=femme. Oui, mais pas que. Prostitution = homme aussi.Qwatybaal a écrit:Ce sont donc des femmes ou des hommes qu'on utilise comme des femmes.
Un homme hétéro qui se fait sodomisé doit se sentir comme une femme je pense.Un homme homo qui se fait sodomisé se sent surement juste comme un homo.
Ma source pour l'homosexualité qui était BBtheG a fait sont coming out en te répondant dans un message plus haut ! :rj:Bulle a écrit:Qui c'est "il paraît" ?Ps : Il parait que dans la communauté gay il n'y pratiquement pas de prostitution.
Qwatybaal et les femmes ?Il se ferait bien réadopter par une des ces merveilleuses créatures.Bulle a écrit:Décidément Qwatybaal et les femmes ...
Dernière édition par Qwatybaal le Lun 2 Fév 2009 - 16:30, édité 1 fois
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Qwatybaal a écrit:Il n'est pas question d'excuse à faire à une personne à qui on a dit ce genre de chose.Il est question du fait que je ne pense pas qu'une militante anti prostitution (qui sont très souvent féministe) puisse dire se genre de truc !"Siva a écrit:
...
J'ai d'ailleurs dit que je le regrettais, non ?
J'adore les étiquettes ! Tu vois, Qwaty, comment, simplement parce que je parle de "féminisme", tu me transformes en pétroleuse militante anti-prostitution ? Où as-tu été chercher ça ?
Moi, je ne pense pas qu'un co-admin puisse dire à ses interlocutrices "vous criez votre haine des hommes et votre refus de la soumission à la nature" (ou quelque chose de ce genre, j'ai la flemme d'aller chercher les propos), sans que la modération dise quoi que ce soit.
C'est d'ailleurs pour cela que dans le post de ce fil j'ai dit que pour nous, les femmes, il y a un problème de droit à la parole, même si les modérateurs ne veulent pas l'admettre : oui, nous avons le droit à la parole, tant que...nous rentrons dans le moule et que nos propos ne dérangent pas certains. Si nous osons nous opposer, les réactions de ces "certains" hommes sont beaucoup plus violentes que s'il s'agissait d'un adversaire homme.
Et j' ajoute, que dans ce cas, ces "certains" hommes passent très vite du simple débat d'idées à mise en cause des personnes. Et quand on répond sur le même ton, on est agressive !
...[/quote][b]
Invité- Invité
Re: Féministe, et puis quoi... ?
Je rappelle aussi le point 1 de la charte :
"Les membres ont le droit et le devoir de s'exprimer dans le cadre strict de la liberté d'expression à la française (interdiction de propos racistes, antisémites, sexistes et homophobes)."
j'ai souligné le point qui pose problème pour moi. Maintenant, Qwaaty, tu vas dire que tu n'as pas enfreint la charte, que tes propos ne sont pas "sexistes"... tout est une question de degré, n'est-ce pas ?
Pour moi (et certainement d'autres d'ailleurs) écrire à une interlocutrice qui n'a fait que donner son
opinion en termes cohérents : "vous criez votre haine des hommes... etc... " sont des propos sexistes. Je les ai dénoncés en privé à la modération; la modération n'a rien fait. Soit. Comme Qwaaty est co-admin, on ne lui demande pas de se modérer (s' excuser).
"Les membres ont le droit et le devoir de s'exprimer dans le cadre strict de la liberté d'expression à la française (interdiction de propos racistes, antisémites, sexistes et homophobes)."
j'ai souligné le point qui pose problème pour moi. Maintenant, Qwaaty, tu vas dire que tu n'as pas enfreint la charte, que tes propos ne sont pas "sexistes"... tout est une question de degré, n'est-ce pas ?
Pour moi (et certainement d'autres d'ailleurs) écrire à une interlocutrice qui n'a fait que donner son
opinion en termes cohérents : "vous criez votre haine des hommes... etc... " sont des propos sexistes. Je les ai dénoncés en privé à la modération; la modération n'a rien fait. Soit. Comme Qwaaty est co-admin, on ne lui demande pas de se modérer (s' excuser).
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Tu as raison Siva. Mais il n'y a que quelques cas. Et en réfléchissant bien on peut comprendre le cheminement psychologique qui mène à cette attitude. Psychologique et/ou politique.
Pour recentrer ce débat important je voulais revenir sur ce passage
Et on va même (je le dis parce que cela m'est déjà arrivé) te faire le reproche de te faire passer pour un homme.
La parole d'une femme aurait-elle donc, même sur des sujets généraux, une valeur contestable par rapport à celle d'un homme ?
Pour recentrer ce débat important je voulais revenir sur ce passage
Ce que j'ai remarqué, c'est que lorsque justement on se situe en tant qu'être non sexué, c'est à dire être tout simplement humain, les caractéristiques de la langue française (ce n'est pas la même chose dans d'autres langues où le neutre est marqué) font qu'effectivement on te prend pour un homme.Texte cité par Siva : Quand on ne s'exprime pas en tant qu'être sexué, c'est à dire que l'on s'exprime en tant qu'être humain il faut employer le neutre. Or en français le neutre a la même forme grammaticale que le masculin. Cette forme déplait à ceux qui confondent genre grammatical et genre social !Nous proposons donc simplement d'utiliser la forme neutre pour parler d'un point de vue non sexué.
Et on va même (je le dis parce que cela m'est déjà arrivé) te faire le reproche de te faire passer pour un homme.
La parole d'une femme aurait-elle donc, même sur des sujets généraux, une valeur contestable par rapport à celle d'un homme ?
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Re: Féministe, et puis quoi... ?
Bonjour,
Le genre des noms de fonctions est un problème souvent épineux. Le ministre, la ministre, l'avocat, l'avocate, pas de problème. Le président, la présidente, ça pose un problème car la présidente, c'est classiquement l'épouse du président. Idem le maire et la mairesse, et complication supplémentaire "la maire" est casse-gueule question compréhension.
Au fait, à l'armée, milieu encore très fortement masculin, on ne sent pas dévirilisé, que je sache, parce qu'on devient temporairement "une" sentinelle.
à+
En français, il est relativement facile de marquer son sexe dans un texte à la première personne : on se colle un adjectif. Dans d'autres langues, il y a encore plus de possibilités. En russe, par exemple, se bombarder sujet (ne devrait-on pas dire "sujette" ?) d'un verbe au passé. En anglais, il faut recourir à la troisième personne ou déclarer plus ou moins explicitement son genre.Bulle a écrit:
Ce que j'ai remarqué, c'est que lorsque justement on se situe en tant qu'être non sexué, c'est à dire être tout simplement humain, les caractéristiques de la langue française (ce n'est pas la même chose dans d'autres langues où le neutre est marqué) font qu'effectivement on te prend pour un homme.
Et on va même (je le dis parce que cela m'est déjà arrivé) te faire le reproche de te faire passer pour un homme.
La parole d'une femme aurait-elle donc, même sur des sujets généraux, une valeur contestable par rapport à celle d'un homme ?
Le genre des noms de fonctions est un problème souvent épineux. Le ministre, la ministre, l'avocat, l'avocate, pas de problème. Le président, la présidente, ça pose un problème car la présidente, c'est classiquement l'épouse du président. Idem le maire et la mairesse, et complication supplémentaire "la maire" est casse-gueule question compréhension.
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