Re: La vérité est-elle toujours bonne à dire ?

[Invité]

Je dirai qu'en Maternelle, il faut dire la vérité parce que sinon on a une punition.

En Primaire, il faut dire la vérité parce c'est bien.

Au Collège, il faut dire la vérité parce que cela épargne la souffrance aux faibles.

Au Lycée, il faut dire la vérité parce qu'on se sent bien de la dire.

En Prépa, on a le droit de mentir à ceux qui sont capables d'affronter de face une tromperie, et d'en jouir (exemple : la séduction).

En Thèse, il ne s'agit ni de mentir, ni de dire la vérité, mais d'être à soi-même sa vérité.

Et en Prix Nobel, le bonheur n'est pas considéré comme un argument. Le bien exige peut-être que nous nous sacrifiions pour les autres au point d'aller volontairement en Enfer.

[Geveil]

Tu déroges toi-même à la règle de débat que tu proposais, à savoir:
" Si je comprends bien, tu as voulu dire ceci. Et dans ce cas j'ajouterais que......" ou " Je ne suis pas d'accord, parce que.......".

[Cochonfucius]

Plutôt que "dire la vérité", je préfère employer l'expression "contribuer à l'établissement de la vérité".

Dans l'exemple des trois portes

https://www.forum-metaphysique.com/mathematique-f52/un-peu-de-math-t2469-80.htm#52379

le travail collectif a produit cela (je l'espère) alors que la vérité toute nue (il faut changer de porte) n'est pas convaincante.

[bernard1933]

Escape, dans ta réponse, je sens le doute, et le doute est signe de sagesse ! Et si je regarde ton avatar, la fumée qui s'échappe me confirme dans mon opinion...
L'homme qui ment, qui escroque, ne peut être heureux, sauf s'il a aboli sa conscience, ce qui me paraît très difficile; la conscience est, me semble-t-il , un élément foncier de l' être, une loi naturelle . Mais le mensonge prononcé dans un but de générosité, de miséricorde, ne peut être un mal et peut donc donner lieu à un sentiment de satisfaction. Je n'ose prononcer le mot bonheur . Il s'agit souvent de situations difficiles, voire désespérées .