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Message par Thierry Sam 20 Juin 2009 - 8:54

Bernard avait souhaité que j'explique un peu ce que j'ai vécu avec la médium-magnétiseuse qui m'a sauvé. Je ne savais pas trop comment m'y prendre, je tournais ça en rond...Finalement, je mets le passage du roman que je viens de finir. Ca n'est qu'une petite partie de cette expérience et de ses suites mais vous en aurez un aperçu peut-être plus "visible" que si je l'expliquais dans le cadre d'un simple topic.
Je reconnais que c'est long à lire. Si vous n'arrivez pas au bout, dites-le moi. Ca sera déjà un bon aperçu de l'aimantation que j'aurais réussi ou pas à créer...Ce manuscrit tourne chez les éditeurs depuis deux mois. Pas de réponse pour l'instant...Donc, votre lecture est aussi pour moi un "test". N'hésitez pas à commenter la forme autant que le fond. Merci.

Les deux personnages principaux, Yoann et Leslie, se sont engagés dans une randonnée de plusieurs jours mais en partant chacun à une extrémité du chemin et en marchant l'un vers l'autre. La solitude comme une possibilité de retrouvailles. Ou une scission définitive.
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Message par Thierry Sam 20 Juin 2009 - 8:55

Les Eveillés.


Deux ans après la mort de Christian.
Le poids de cette culpabilité ineffaçable.

Les douleurs dans sa jambe étaient réapparues avec une violence effroyable. Il avait suffi de quelques jours. Une angoisse épouvantable, une peur primale, le goût abject de la pourriture dans son corps. Ils étaient dans les Landes. Fin de l’été. Il avait voulu sortir un vélo de la soute du camping car. Une douleur insoutenable, il avait failli tomber. Le souffle coupé. Comme un coup de sabre. Le dos découpé par une lame affilée.
La visite chez le médecin du village. Un diagnostic sans appel. Il fallait rentrer, passer des examens. Leslie avait conduit. Il était resté allongé. Avec cette certitude que la mort l’avait retrouvé, qu’elle avait décidé d’en finir avec lui, qu’il avait laissé passer sa chance, que la vérité intérieure ne s’éveillerait jamais et qu’il devait payer son aveuglement par une condamnation sans appel. La certitude que cette fois il allait succomber.

Trois hernies.

Celle déjà opérée s’était inexplicablement reconstituée, deux autres l’accompagnaient dans une œuvre destructrice, une déliquescence paralysante, une gangrène camouflée. Une hargne irréductible.
Morphine. Les retrouvailles. Le film relancé comme une boucle infâme qui resserre son étau. Le nœud autour de son âme, la vie étranglée, l’air qui commence à manquer. Et la peur, cette peur ranimée, qui ronge, obsède, tourmente, sans relâche, sans aucune pause. Il aurait voulu hurler cette douleur infinie déboulant dans son crâne, dans ses fibres, dans ses cauchemars, dans ses sanglots. Pourquoi ? Pourquoi cet acharnement ? Au-dessus de sa tête la lame tranchante de la guillotine, le filament décharné qui retenait le couperet. Il suait de peur, de désespoir, d’incompréhension. Ce goût immonde de la mort dans sa bouche, cette puanteur âcre du corps qui pourrit dans la tombe, les noirceurs insondables du néant. Il imaginait l’errance éternelle de son âme torturée, l’absence de réponse comme une peine capitale. Il devait comprendre, il y avait forcément une explication. Il le sentait. Comme une main tendue au-dessus de la vase des traumatismes enfouis.
On lui parlait parfois. La nuit surtout. Une voix étrange, délicate, rassurante. Elle semblait descendre en lui par un canal indéterminé, une porte inconnue, une brèche infime dans les murs titanesques de ses refoulements morbides.


« Tu n’es pas un assemblage de pièces qu’il faudrait constituer mais une image morcelée dont tu ne vois pas l’étendue. Ca n’est qu’une question de lucidité.»

Il n’en disait rien.

Le chirurgien. Il avait espéré ne jamais le revoir, ne jamais retrouver ce parfum irritant des désinfectants, ces lumières glauques dans les couloirs souterrains, le bloc opératoire comme une salle de torture, la voix mielleuse de l’anesthésiste qui vous dit de vous laisser aller alors que vous ne savez pas si vous allez revenir, la chambre de réveil, l’angoisse des membres paralysés.

« Pour résumer simplement l’opération que j’envisage, je dirais qu’il va falloir vous ouvrir au niveau ventral, sortir en partie les intestins pour accéder à la colonne vertébrale, on visse une plaque après avoir cureté les disques, puis on ouvre au niveau du dos pour aller placer une plaque identique et on boulonne les deux. Comme vous n’aurez plus de disques vertébraux, ce système va bloquer la colonne et vous protègera définitivement. Trois heures d’opération devraient suffire.»

L’envie furieuse de se lever du brancard et de s’enfuir en courant. Cet homme était fou, il le prenait pour une marionnette qu’on éventre, qu’on scelle dans des étaux et qu’on recoud avant de la rejeter à la rue. Il n’avait vu dans la proposition qu’une expérience intéressante pour l’homme en blanc. Dans ses yeux pétillants le plaisir pervers de tenir un cobaye.
Il avait dit à Leslie de le sortir de cette cage immonde. Ils étaient rentrés. Et le calvaire avait duré.
Des jours et des nuits de tortures incompressibles, des torsions de muscles irradiés, des nerfs lacérés, son corps qui maigrit, se décharne, disparaît dans la fange vorace des cauchemars éveillés, son esprit aimanté par l’écrin de la tombe, cet ultime refuge, cette paix acquise qui le tentait. Les vers grouillant dans son corps éteint le terrorisaient moins que ces décharges électriques vrillant ses fibres. Une guerre sans merci, un champ de bataille, seul au milieu d’une terre ravagée, des assauts incessants, la fureur des combats, les crampes comme des barbelés arrachant les chairs, tenir, résister, s’enfouir sous les draps comme au fond d’un trou, ces éclats d’obus qui le déchiraient, ces spasmes, ces sursauts à chaque blessure, la guerre en lui, son corps envahi, impossible de fuir.
Il était son propre ennemi.

La détresse de Leslie. Cette absence de solution devait la détruire autant qu’elle le rongeait de l’intérieur. Ses traits tendus, la peur dans ses yeux, des paroles gênées comme si la douleur créait une distance, elle ne savait plus quoi dire.

Il étouffe.
Une immense goulée d’air.
Il s’assoit sur le grain rugueux d’une pierre ronde.
Il aurait pu tout perdre. Il est passé si près. Cette boîte de morphine qu’il a tournée dans ses mains pendant des heures ... Vingt comprimés et le calvaire aurait pris fin. Il sait que la douleur l’avait enfermé dans un cachot sépulcral, que le couvercle de la tombe menaçait de tomber à chaque battement de son cœur, que son écoeurement de la vie aurait pu l’emporter.

Il pleure et les paysages fragmentés par les larmes embuant ses rétines sont des kaléidoscopes féeriques qui le ravissent. Tout cet amour coulant de l’Univers, toute cette vie qui l’entoure, toute cette vie qui l’anime. Cette connivence qu’il a découverte. Il aurait pu tout perdre mais cette vibration insoumise qu’il percevait parfois, noyau vital résistant aux assauts incessants de la douleur barbare, cette palpitation comme un cœur d’étoile, il ne pouvait l’abandonner, il était impossible de l’ignorer, de la laisser couler dans le néant putride de la mort souveraine. Quand Leslie, le matin, ouvrait les volets et qu’il découvrait le ciel du fond de son lit il pleurait les espaces perdus. Mais cette simple fissure dans le mur compact de ses souffrances érigées suffisait à insuffler le germe d’un sursis, l’esquisse d’un bourgeon de vie et les heures de tourmente, les tortures ressassées ne ravageaient jamais complètement cette terre fertile, cet espace d’amour qui le sauvait.
L’amour. Il sait ce qu’il lui doit. L’amour pour Leslie, l’amour pour les enfants, l’amour pour la Terre, l’amour pour ses parents.
Ses parents. Ils avaient déjà tellement souffert. Il les imaginait rongés de détresse. A mille kilomètres de son supplice. Ce désespoir dans leurs voix éteintes lorsqu’ils appelaient au téléphone, cet abattement gorgé de larmes, cette incompréhension désespérante devant cet acharnement de la vie à violenter leur amour parental. Ils avaient déjà tellement souffert. Leur deuxième fils en sursis. Leslie tentait de les rassurer.
Les nuits sans sommeil. Quelques cessez-le-feu épisodiques. L’observation inquiète des horizons éteints. Les embrasements suspendus. Les odeurs âcres des sueurs, des morves séchées, des peaux talées, les cheveux collés … Juste un répit. Il tentait de récupérer. Se laisser porter par l’épuisement, flotter entre la surface lumineuse et les fonds obscurs, les yeux clos, le corps immobile, essayer de relâcher les résistances, les nœuds enflammés par les heures de lutte, respirer profondément et que l’air absorbé liquéfie les crampes, emporte les acides, purifie les tranchées ravinées, les artères souillées, les muscles brisés, arracher de son corps la boue solidifiée des douleurs.
Remonter à la source du conflit, identifier les forces en présence, analyser les raisons du désastre. Comprendre. Chercher une issue. Ailleurs que dans les réseaux médicaux. On voulait l’éventrer. En période de guerre, les chirurgiens ne font pas de détails. Il était en guerre.

« A 50%, le risque c’est le fauteuil roulant, à 25% la paralysie de la jambe gauche, il reste 25% de chances que l’opération réussisse. »
Leslie lui avait fait part de ce commentaire du chirurgien dans le couloir. Il ne considérait finalement que l’opération et pas l’individu. Le geste chirurgical était évalué en pourcentage. Pas la vie de l’homme.
Il n’irait pas. Plutôt mourir.

Le rêve. Une voix qui lui parle. Au cœur d’un halo bleuté.

« Ce que tu vois n’est pas la vérité. Ca n’est qu’une image. Ton âme sait où elle va. »

Il n’en parlait pas. Peut-être la morphine. Et pourtant cet amour ineffable, incommensurable. La lumière l’aimait. Des auras bleues qui dansaient devant ses yeux émerveillés. La notice du médicament, les effets secondaires, une liste redoutable mais pas d’hallucinations. Une incompréhension totale. Habituellement, ses rêves disparaissaient au réveil. Rien, aucun souvenir. Celui-là perdurait et l’enlaçait de douceur. Comme un baume d’amour.
Une caresse d’ange.
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Message par Thierry Sam 20 Juin 2009 - 8:56

Et puis.
L’apparition d’Hélène.
Un conseil d’une amie. Une médium magnétiseuse. Leslie avait pris rendez-vous. Il avait étouffé les douleurs en triplant les doses de morphine. Se lever, marcher en traînant le jambe gauche, elle ne réagissait plus. Elle l’avait soutenu jusqu’à la voiture. Plus rien à perdre.
Une petite maison dans la montagne, un jardin très soigné, des volets et un portail violets.
Hélène en haut de l’escalier. Ce premier regard. Inoubliable. Tellement de force et tellement d’amour. Elle avait demandé à Leslie de les laisser. Elle lui téléphonerait quand ça serait fini. Il s’était effondré sur une banquette moelleuse. Les effets de la morphine qui s’estompaient, la terreur des douleurs à venir, tous ces efforts qu’il allait devoir payer. Une petite pièce lambrissée, aménagée pour la clientèle, des bougies parfumées, quelques livres. Ils avaient discuté, quelques minutes, tant qu’il pouvait retenir ses larmes puis elle l’avait aidé à se déshabiller.

« Je vais te masser pour commencer. Tu as besoin d’énergie. »

Il s’était allongé en slip sur une table de kiné.
Les mains d’Hélène. Une telle chaleur.
Elle parlait sans cesse. D’elle, de ses expériences, de ses patients, elle l’interrogeait aussi puis elle reprenait ses anecdotes, des instants de vie.

« Tu veux te faire opérer ?
- Non.
- Alors, il faut que tu lâches tout ce que tu portes. »

Il n’avait pas compris.
Elle avait repris son monologue, son enfance, ses clients, ses enfants, son mari, son auberge autrefois, maintenant la retraite, quelques voyages. Et tous ces clients. De France, de Suisse, de Belgique, de la Réunion … Elle n’avait rien cherché de ses talents. Ils étaient apparus lorsqu’elle avait huit ans. Une totale incompréhension. Des auras qui lui faisaient peur. Et puis elle avait fini par comprendre, nourrie par des révélations incessantes descendues en elle comme dans un puits ouvert.

Des auras … Les rêves qui habitaient ses nuits. Interrogations. Lui aussi ?

Les mains d’Hélène, sa voix, la chaleur dans son corps, ce ruissellement calorique. L’abandon, l’impression de sombrer, aucune peur, une confiance absolue, un tel bien-être. Des nœuds qui se délient, son dos qui se libère, comme des bulles de douleurs qui éclatent et s’évaporent. Une chaleur délicieuse, des déversements purificateurs, un nettoyage intérieur, l’arrachement des souffrances enkystées, l’effacement des mémoires corporelles, les tensions qui succombent sous les massages appliqués et la voix d’Hélène.

« Tu sais que tu n’es pas seul ?
- Oui, je sais, tu es là.
- Non, je ne parle pas de moi. Il y a quelqu’un d’autre. Quelqu’un que tu portes et tu en as plein le dos. Il va falloir que tu le libères. Lui aussi, il souffre. Vous êtes enchaînés.»

Il n’avait pas encore parlé de Christian.

Les mains d’Hélène, comme des transmetteurs, une vie insérée, les mots comme dans une caisse de résonance, des rebonds infinis dans l’antre insondable de son esprit, une évidence qui s’impose comme une source révélée, l’épuration de l’eau troublée, les mots comme des nettoyeurs, une sensation d’énergie retrouvée, très profonde, aucun désir physique mais une clairvoyance lumineuse, l’impression d’ouvrir les yeux, à l’intérieur, la voix qui s’efface, un éloignement vers des horizons flamboyants, il vole, il n’a plus de masse, enfin libéré, enfin soulagé, effacement des douleurs, un bain de jouvence, un espace inconnu, comme une bulle d’apesanteur, un vide émotionnel, une autre dimension, les mains d’Hélène qui disparaissent, comme avalées doucement par le néant de son corps, il flotte sans savoir ce qu’il est, une vapeur, plus de contact, plus de pression, même sa joue sur le coussin, tout a disparu, il n’entend plus rien, il ne retrouve même pas le battement dans sa poitrine, une appréhension qui s’évanouit, l’abandon, l’acceptation de tout dans ce rien où il se disperse, le silence, un silence inconnu, pas une absence de bruit mais une absence de tout, plus de peur, plus de douleur, plus de mort, plus de temps, plus d’espace, aucune pensée et pourtant cette conscience qui navigue, cet esprit qui surnage, comme le dernier élément, l’ultime molécule vivante, la vibration ultime, la vie, il ne sait plus ce qu’il est, une voix en lui ou lui-même cette voix, la réalité n’est pas de ce monde, il est ailleurs, il ne sait plus rien, un océan blanc dans lequel il flotte mais il n’est rien ou peut-être cet océan et la voix est la rumeur de la houle, l’impression d’un placenta, il n’est qu’une cellule, oui c’est ça, la première cellule, le premier instant, cette unité de temps pendant laquelle la vie s’est unifiée, condensée, un courant, une énergie, un fluide, un rayonnement, une vision macroscopique au cœur de l’unité la plus infime, des molécules qui dansent.
Où est-il ?
Fin du Temps, même le présent, comme une illusion envolée, un mental dissous dans l’apesanteur, ce noir lumineux, pétillant, cette brillance éteinte comme un univers en attente, concentration d’énergie si intense qu’elle embrase le fond d’Univers qui l’aspire, la vitesse blanche, la fixité noire, la vitesse blanche, la fixité noire, le Temps englouti dans un néant chargé de vie, une vie qui ruisselle dans ses fibres, des pléiades d’étoiles qui cascadent, des myriades d’étincelles comme des galaxies nourricières dans son sang qui pétille.


Il est sorti en marchant.
Que s’est-il passé ?
Aucune réponse.
Il ne sait rien.

Il se souvient d’Hélène qui l’embrasse sur le front alors qu’il est encore allongé. Il n’arrive pas à ouvrir les yeux. Comme l’abandon refusé d’un espace scintillant et la plongée douloureuse dans la lumière sombre de sa vie réintégrée.
Il aurait préféré ne jamais revenir.


Un filet d’eau qui sourd entre deux roches. Il remplit la gourde.

Il n’a jamais compris. Aucune explication rationnelle. Hélène n’en donnait pas.

« Moi, je n’ai rien fait, disait-elle avec son habituel sourire. Juste un transfert d’énergie. Mais cette énergie, c’est toi qui t’en sers ou qui la rejettes. Je n’ai fait qu’initier la guérison que tu portais. Tu étais au bout du rouleau, tu n’avais pas le choix, il fallait bien que tu comprennes.
- Mais comprendre quoi Hélène ? Je ne comprends rien.
-Ton mental ne comprend rien mais celui-là on s’en moque. C’est l’être réel qui importe. Et celui-là a tout compris. Ou ton âme si tu préfères. Laisse ton mental régler les problèmes quotidiens, c’est son travail. Mais pour le reste, c’est une question d’âme. »

Rien de plus.

Son médecin parlait de « chance. » La même incompréhension. Dans le cabinet médical. Il observait une nouvelle fois les radios. Les hernies aussi visibles qu’une tumeur, « des œufs de moineau, » avait-il dit, le nerf sciatique englobé dans une fibrose solidifiée, l’inévitable opération et pourtant la disparition des symptômes.
Il était venu à pied. Un besoin irrépressible de marcher.

« Ca vaudrait le coup que tu repasses un scanner Yoann. Pour voir où sont passées ces trois hernies.
- Ca ne m’intéresse pas. Elles ne sont plus là, c’est tout, je le sens bien. Je n’ai pas envie de concentrer mes pensées sur elles. Je m’en suis libéré, inutile de les rappeler.
- Mais tu sais aussi bien que moi que c’est impossible. Quand elles sont aussi installées, rien ne peut les faire rentrer dans leur logement. C’est écrasé et c’est tout, il faut les enlever.
- Ca, c’est le point de vue de la médecine. Pas celle de mon corps, ni de mon esprit. Je ne sais pas ce qu’Hélène a réussi à faire mais en tout cas, ces hernies ne sont plus là. C’est tout ce qui compte.
- Je n’y comprends rien. Jamais vu ça.
- Y’a rien à comprendre. Ca obligerait à y penser et c’est du passé. Là, maintenant, je marche. C’est ça qui m’importe. »

Quatre rechutes. Violentes. Des crises qui le laissaient hagard. Mais une étrange compassion envers son corps. Il n’était plus un ennemi mais juste le porteur d’une douleur. Il n’y était pour rien. La source était ailleurs. Il n’était pas sa douleur, il ne s’identifiait plus à elle, il savait qu’elle n’était qu’une intruse à laquelle il avait ouvert la porte et que si elle était parvenue à entrer, il existait nécessairement la possibilité qu’elle s’en aille.
Qu’il lui donne l’autorisation de le quitter.
Il n’avait plus besoin d’elle pour exister.
L’impression d’entendre tomber autour de lui les murs ébranlés de sa geôle. Bloc après bloc, des coups de bélier répétés, les horizons qui s’ouvrent.

Hélène. Des heures entre ses mains, des plongées intérieures, des flux d’énergie, des mots comme des scalpels, tranchant les vieilles écorces, les armures invalidantes, des paroles chirurgicales, affûtées, une précision infaillible. Il ne résistait plus. Une évidence. La vérité.

« Comment veux-tu que ton dos vous porte tous les deux ? Il ne peut pas supporter un tel fardeau. Il faut que tu le poses. Christian aussi en sera libéré. Il ne peut pas partir puisque tu le retiens. Il n’a pas décidé d’être là. C’est toi qui l’emprisonnes avec tes regrets, ta culpabilité, ton identification. Tu n’existes qu’à travers cette histoire et profondément, là où ton mental se perd, tu crois que tu ne peux pas vivre sans ce passé. Tu t’y accroches comme une huître à son rocher. C’est inconscient bien entendu mais les dégâts sont gigantesques. Tu n’es pas là, dans l’instant, tu vis ailleurs, dans une dimension psychologique. Et ton corps n’en peut plus. »

Il écoutait sans aucun refus, sans aucune résistance, c’était impossible de ne pas admettre la vérité.

« La première fois que tu es entré, Christian était là, je le voyais, tu le portais, une âme violette, alourdie elle aussi, vieillie par ta propre souffrance. Vous êtes tous les deux des victimes et il n’y a que toi qui puisses vous libérer. Christian attend que tu l’autorises à partir en abandonnant la culpabilité que tu traînes et qui le rattache à toi. Il a besoin que tu t’éveilles. Il sait que tu souffres et il s’en veut. Son âme est emprisonnée dans ton histoire. »

Il n’en avait rien dit à Leslie. Ca n’était pas racontable.
Un regret. Ca n’est pas elle qui ne pouvait pas comprendre mais lui qui ne savait pas en parler. Comme une honte aussi. Tout ce gâchis.

« Inutile de regretter. »
Hélène.
« Tu ne pouvais rien prévoir. Ca ne t’appartenait pas. C’est le chemin que tu as choisi. Il y a longtemps. Cette vie est nécessaire pour ton évolution. Elle n’appartient pas à ton mental mais à ton âme. »
Impossible à comprendre. Et il ne fallait pas chercher à comprendre. Pas avec le mental.
« Les choix de l’âme peuvent paraître redoutables mais elle sait où elle va. Elle sait ce dont elle a besoin. Laisse faire. »

Laisser faire. Il s’y était attaché. Lâcher les résistances. Cette impression d’être conditionné, influencé, manipulé. Il avait essayé d’admettre l’idée que c’était nécessaire, qu’il était inutile de lutter, que tout avait un sens. Même s’il ne le comprenait pas. Que ça finirait par le mener quelque part, qu’un nouvel espace s’ouvrirait un jour. C’était peut-être déjà le cas avec cette guérison miraculeuse. L’âme en avait besoin. Même si le mental en souffrait. Et qu’il trouvait dans cette souffrance une identification qui le servait.
Des jours et des nuits de pensées ressassées. Un chaos étrange. Comme si dans ce fatras existait une volonté cachée, un cheminement désiré. Christian, l’hôpital, la douleur, les hernies, le goût de la mort. Aucun hasard là-dedans. Un chemin de croix pour grandir. Le choix de l’âme à laquelle il appartenait.
Accepter. Laisser faire.

« Quand tu les comprends, les choses sont ce qu’elles sont. Quand tu ne les comprends pas, les choses sont ce qu’elles sont. »
Hélène. Elle devait apparaître. C’était nécessaire et déjà établi.
Un plan minutieusement élaboré.
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Message par Invité Sam 20 Juin 2009 - 14:15

On halète au rythme de tes phrases courtes et acérées. On s'identifie à la douleur, enfin celle que l'on porte soi-même et qui , croit-on, nous donne de l'importance.
Reprendre confiance en soi et en l'autre, accepter de se libérer du fardeau qui nous écrase littéralement, ce sont des choses qui me parlent, effectivement! Accepter les mots qui désignent ce que l'on a vécu, simplement, sans honte, et reconnaître enfin que nous n'en sommes pas responsables.
Sans même avoir connu Hélène.
Merci Thierry.
Je ne suis pas critique littéraire, mais j'aime bien ton style. Et ta façon de faire passer un message. Il y a des choses qui ne s'expliquent pas, qu'on les appelle "miracle" ou "chance incroyable" ou simplement changements incompréhensibles, peu importe. Je partage ton point de vue, inutile de faire dépenser des sous pour rien à la sécurité sociale si tu tiens le coup par le supra-mental. Parfois, bien sûr, il faut bien y passer, sur le billard; parfois, c'est inutile.
J'espère juste pour toi que tu as réussi à te passer de ce qui est quand même une drogue dure! La morphine.

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Message par Thierry Sam 20 Juin 2009 - 16:02

Merci Myrrha pour cette lecture et ce commentaire ! En effet, j'utilise des phrases courtes, sèches, dures et dans les moments de plénitude, j'essaie au contraire de trouver un rythme plus fluide et apaisé. En fait, cette sensation "d'essouflement" est volontaire. Quand on souffre, on ne respire pas correctement...
Je ne sais pas si ma guérison est le fait de mon supra-mental, d'une intervention divine, d'un cheminement déjà écrit et que je ne faisais que suivre, du pouvoir incroyable d'Hélène...De la chance, ça sûrement pas, impossible d'y croire. Et puis, il y a les "auras bleues", les messages, les "rêves", cette sensation très nette d'être accompagnée...Trop de coïncidences (de synchronicité dirait Jung), de révélations, de nuits d'écriture comme si j'étais branché sur un générateur...Trop de choses qui ne dépendent pas du mental. Je sais que nous ne sommes pas seuls. C'est la seule chose dont je sois certain. Et s'il n'y avait eu que ça à découvrir, j'aurais signé tout de suite pour ce parcours de vie.
Oui, j'ai décroché de la morphine et je sais ce que vit un toxico en manque... Il faut beaucoup d'amour. :acc:
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Message par bernard1933 Sam 20 Juin 2009 - 21:15

Magnifique, Thierry ! Un vrai talent d'écrivain, avec un style très personnel, des phrases courtes et percutantes, des images émouvantes ;on y sent tes souffrances, ton désespoir et en même temps, une force peu commune . Et ce que tu nous dis de ta medium et de son pouvoir de guérison relève du paradoxal . C'est aussi inexplicable que la voyance, mais on ne peut l'écarter d'un revers de main . Je me questionne toujours sur l' histoire de voyance que j'avais relatée peu après mon inscription sur le forum . Ca me tracasse plus que le mystère de la Trinité !
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Message par Thierry Sam 20 Juin 2009 - 21:26

bernard1933 a écrit:Magnifique, Thierry ! Un vrai talent d'écrivain, avec un style très personnel, des phrases courtes et percutantes, des images émouvantes ;on y sent tes souffrances, ton désespoir et en même temps, une force peu commune . Et ce que tu nous dis de ta medium et de son pouvoir de guérison relève du paradoxal . C'est aussi inexplicable que la voyance, mais on ne peut l'écarter d'un revers de main . Je me questionne toujours sur l' histoire de voyance que j'avais relatée peu après mon inscription sur le forum . Ca me tracasse plus que le mystère de la Trinité !

Merci infiniment Bernard.
Effectivement, on ne peut pas écarter cette histoire d'un revers de main, je risquerai de la prendre en pleine figure.^^
Il faut que j'aille chercher cette histoire de voyance dont tu parles.
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Message par Thierry Sam 20 Juin 2009 - 21:28

Ouhla, 2689 messages pour ta part !! Alors là, je ne risque pas de retrouver ton histoire là-dedans...Si tu peux me l'envoyer en MP, ça m'intéresserait beaucoup. Je pourrais comparer avec ce que je connais...
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Message par Invité Dim 21 Juin 2009 - 8:18

merci beaucoup, Thierry, pour ce témoignage. J'en ai entendu plusieurs de ce genre autour de moi, et j'ai vécu moi même quelque chose de semblable: un "magnétiseur" qui m'a guérie en une seule séance alors que j'étais allongée depuis 8 mois avec des souffrances atroces. 13 médecins "spécialistes", radios, IRM n'avaient rien pu faire...

Je ne comprends pas que la médecine "traditionnelle" les refuse et ne les analyse pas, c'est "non assistance à personne en danger". La raison est sans doue le nombre de charlatans, mais pourquoi jeter le bébé avec l'eau du bain ?

Mais dans ton texte, la phrase qui m'a le plus frappée est celle ci
Il n’était pas sa douleur, il ne s’identifiait plus à elle, il savait qu’elle n’était qu’une intruse à laquelle il avait ouvert la porte et que si elle était parvenue à entrer, il existait nécessairement la possibilité qu’elle s’en aille.
Ca rejoint à 100% l'enseignement bouddhiste: même la violence et l'injustice sont expliqués de cette façon (mais je n'ai pas encore compris cela).


Et ceci aussi rejoint ce que j'espère être la vraie raison de notre vie sur terre (à force de récolter des témoignages dans ce sens, je vais finir par y "croire":
« Tu ne pouvais rien prévoir. Ca ne t’appartenait pas. C’est le chemin que tu as choisi. Il y a longtemps. Cette vie est nécessaire pour ton évolution. Elle n’appartient pas à ton mental mais à ton âme. »
Impossible à comprendre. Et il ne fallait pas chercher à comprendre. Pas avec le mental.
« Les choix de l’âme peuvent paraître redoutables mais elle sait où elle va. Elle sait ce dont elle a besoin. Laisse faire. »

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Message par Thierry Dim 21 Juin 2009 - 9:07

Bonjour Leela.
J'avais écrit ça sur mon blog il y a quelques temps...

"Les pensées sont comme des mouches qui entrent et sortent d'une chambre. L'important est donc de laisser les fenêtres grandes ouvertes. Ainsi, les mouches, pourront aller et venir, sans guère gêner l'occupant de la chambre. Bientôt déçues par ce lieu inhospitalier, elles n'y entreront même plus."

Jacques Brosse.

J'aimais bien ce petit texte. Nettement moins depuis quelques temps. J'ai eu l'impression qu'en laissant les fenêtres grandes ouvertes, les mouches ne se lassaient pas du tout de leurs allers-retours et leurs bourdonnements constants m'horripilaient. J'attendais impatiemment qu'elles s'en aillent mais elles étaient irrémédiablement remplacées par d'autres et les différences de bourdonnement captaient mon attention, je finissais par les identifier, "tiens, revoilà la grosse noire, ah, celle-là c'est la petite nerveuse, et voilà la vieille mollassonne..." Et lorsque le tohu bohu se calmait, je me retrouvais à craindre leur retour et je ne profitais même pas de l'accalmie.

J'ai donc voulu fermer les fenêtres mais je me suis retrouvé avec les mouches enfermées à l'intérieur et le ronflement de leurs corps butés contre la vitre était redoutablement irritant. D'autant plus que là, il n'y avait aucune chance que ça cesse. J'étais condamné.

J'ai bien imaginé que je n'avais qu'à bourdonner avec elles, me muer en insecte, plonger dans la nuée, mais la tête me tournait bien vite. Un vrai cauchemar. Ce vol anarchique n'était pas pour moi.

Et puis, là, soudain, la solution s'est imposée. Le problème ne venait pas des mouches mais de la présence de l'enceinte. Elles étaient attirées par le lieu, espérant sans doute y trouver quelques pitances ou un partenaire ou je ne sais quoi. Mais l'espace restreint contenait trop de promesses à saisir pour qu'elles puissent résister à l'attirance.

Il fallait donc pulvériser la pièce, abattre les murs, réduire à néant cette enceinte captivante. Il m'a fallu beaucoup d'énergie pour venir à bout des murailles, ne pas craindre l'immensité de l'espace qui s'ouvrait, abandonner les appartenances, l'identification à ce lieu de perdition.

J'ai tout détruit. Et les mouches désormais ne font que passer sans marquer le moindre arrêt. Elles ne sont plus que des zébrures noires qui traversent dans un zeste criard le ciel lumineux au-dessus de moi."


Effectivement, la médecine traditionnelle s'oppose de toutes ses forces à d'autres partiques. Le généraliste qui devait m'opérer a même réussi à me dire que cette guérison était un coup de chance et que ça ne durerait pas, que je reviendrai très vite le voir...Le meilleur moyen pour créer une peur invalidante...C'est insupportable pour eux de perdre un client...
Je suis très heureux de voir que tu aies pu bénéficier du don et de l'amour d'une autre Hélène ! Elles sont nombreuses mais discrètes...Les procès ne sont jamais loin dans cette société judiciaire et alliénée à la pensée dominante.

Pour ce qui est de l'âme, je ne suis pas un "croyant" mais un "convaincu"...Et il n'y a pas eu que l'expérience avec Hélène qui me l'a prouvé. Nous n'avons exploré qu'une infime partie de ce que nous sommes.

Bonne journée Leela.
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Message par Invité Dim 21 Juin 2009 - 10:20

Merci Thierry;
j'ai la change d'avoir un médecin de famille qui est acquise depuis toujours à ces pratiques "holistiques", mes enfants ont donc été éduquées dans cet esprit. Ils n'ont jamais été malades, même pas une grippe ou une carie, tant qu'ils habitaient dans la famille.

Je vais raconter la petite expérience de mon cadet, qui a grandi trop vite. Il a eu plus de 20 entorses et a passé des années avec des attelles, ses tendons étant complètement détruits. Ils ne tenaient lus qu'à un fil. Discussion avec le médecin orthopédiste: attelles jusqu'à la fin de sa croissance, opération inévitable. Non, non, aucun moyen de guérison spontanée, huiles essentielles inutiles, impossible, c'est mécanique, il était formel.

Les années passent, le gamin arrête de grandir (1,95cm) et nous voilà retourner pour faire les radios.
miracle ! Les tendons sont parfaits, comme neufs, inutile d'opérer. Le médecin, estomaqué, de dit rien, ne pose pas de question. "Ca peut arriver", dit-il (alors qu'il avait fermement prétendu le contraire, avec plus de 20 ans d'expérience!).

Sortant de là, je demande au fiston, qui me dit "tous les soirs, pendant 5 minutes, j'imaginais mon tendon se reconstituer". C'est la méthode préconisée par Simonton, qu'il a appliquée spontanément (il la connaissait).

Inutile de dire que nous sommes plus que convaincus de ces "méthodes parallèles".

Le hasard ??? Il a bon dos !

Une cousine qui travaille dans la recherche contre le cancer m'a avoué qu'ils n'allaient jamais chercher du côté de ceux qui ont guéri. Ca ne les intéresse tout simplement pas. Ils sont classés dans "cas exceptionnels".

Moi je dis: "non assistance à personne en danger".

J'ai oublié de préciser que le "magnétiseur" qui m'a guérie est kiné, puis il a fait la médecine, il est ostéopathe, mais ne s'est pas inscrit à l'ordre des médecins, parce qu'il affirme que la médecine se fourvoie complètement. N'étant pas inscrit, il ne peut donc pas être rayé, et peut diagnostiquer et prescrire en toute tranquillité. Son prix ? 40 euros la séance, pas de médicaments, séance unique (non remboursables, mais chez les autres j'ai dû débourser bien plus !). Je connais pas mal de gens maintenant qui ont été chez lui, tous avec le même résultat.

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Message par Thierry Dim 21 Juin 2009 - 10:40

C'est effrayant de voir que ces gens là ne peuvent pas être enregistrés à l'ordre des médecins...En même temps, rien que le nom explique cette attitude :"l'Ordre" des médecins...Ca fait vraiment secte !!Oui, la médecine se fourvoie quand elle entrave la guérison. Elle ne respecte même pas le serment d'Hypocrate (qu'on devrait rebaptiser Hypocrite...)

C'est merveilleux que ton garçon soit parvenu à se guérir. C'est le chemin idéal.
Quant à la médecine qui refuse d'aller voir ce qui s'est passé dans le cas de guérison inexpliquée, j'en suis un bel exemple. Mon dossier a été classé. Celui de mon frère qui remplissait à lui tout seul une armoire métallique a même été jeté. Lorsque je l'ai demandé à l'hôpital pour écrire "Les Eveillés" on me l'a confirmé. Il avait pourtant survécu "inexplicablement" à un défoncement de la boîte cranienne.(il n'avait plus de front). Mais, bon, ils ont mis ça sur le compte de la chance. Il n'y avait rien d'écrit dans leurs livres...
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Message par Invité Dim 21 Juin 2009 - 12:32

Ne faisons tout de même pas une généralité des nombreux cas particuliers que nous connaissons!
Il y a des médecins allopathes très ouverts et qui travaillent main dans la main avec des soignants qui utilisent des méthodes naturelles. Ce n'est pas très fréquent, mais ce n'est pas non plus rarissime. Le problème, c'est qu'on ne le sait pas d'avance!
Et puis, surtout, il y a tant de charlatans que s'en est parfois décourageant, mais c'est souvent à leurs tarifs exorbitant qu'on les dépiste! Les vrais n'abusent pas de leurs clients, si ils font payer, c'est parce qu'il faut bien vivre tout de même, et que tout travail mérite salaire.
En ce qui concerne ton frère, Thierry, je crois que les médecins n'aiment pas trop conserver des documents "inutiles"! Ton frère étant mort, et son dossier n'ayant rien de "glorieux" pour la médecine, pourquoi continuer à s'en encombrer?
C'est nul, mais, c'est aussi ça la vie. pale

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Message par Thierry Dim 21 Juin 2009 - 13:10

Myrrha a écrit:Ne faisons tout de même pas une généralité des nombreux cas particuliers que nous connaissons!
Il y a des médecins allopathes très ouverts et qui travaillent main dans la main avec des soignants qui utilisent des méthodes naturelles. Ce n'est pas très fréquent, mais ce n'est pas non plus rarissime. Le problème, c'est qu'on ne le sait pas d'avance!
Et puis, surtout, il y a tant de charlatans que s'en est parfois décourageant, mais c'est souvent à leurs tarifs exorbitant qu'on les dépiste! Les vrais n'abusent pas de leurs clients, si ils font payer, c'est parce qu'il faut bien vivre tout de même, et que tout travail mérite salaire.
En ce qui concerne ton frère, Thierry, je crois que les médecins n'aiment pas trop conserver des documents "inutiles"! Ton frère étant mort, et son dossier n'ayant rien de "glorieux" pour la médecine, pourquoi continuer à s'en encombrer?
C'est nul, mais, c'est aussi ça la vie. pale

Personnellement, je n'ai rien contre les médecins et mon généraliste actuel est un mec très bien qui envoie lui-même des patients voir Hélène. Ce ne sont pas les individus que je "condamne" mais l'archaïsme de la médecine dans sa "philosophie" et le fait que les instances dirigeantes s'interdisent à toutes ouvertures. C'est passionnant de discuter avec un étudiant en médecine. Edifiant surtout... Il leur faut une sacrée personnalité et force de caractère pour résister aux conditionnements.
Ca finira par voler en éclats de toute façon, c'est inéluctable.

Quant à mon frère, la médecine l'a laissé tomber parce qu'elle ne comprenait rien et je sais à quel point il en a souffert. Aucune reconnaissance de son parcours, de sa "guérison", aucune empathie, aucun amour. Il ne devait pas s'en sortir et ça les dérangeait que leurs diagnostics ne se soient pas vérifiés. Juste pour appuyer mes propos, ce sont mes parents qui ont demandé à ce qu'il soit opéré quatre jours après son admission. Ils ont été obligés de signer une décharge indiquant que c'était eux qui le voulait. Difficile à croire non ? Et huit jours après quand ils ont enfin reconnus que Christian ne mourrait pas ils ont avoué que les fractures n'avaient pas été réduites comme ils nous l'avaient fait croire pour qu'on leur fiche la paix...
On pourrait penser que depuis trente ans la médecine a évolué dans ses rapports avec les patients et les familles. Je peux vous assurer que ça n'est pas le cas partout.
Le 12 mars, Charlotte, 17 ans,l'amie de mon fils aîné a fait un arrêt cardiaque au lycée devant ses camarades de classe. Un élève, qui suit une formation de pompier, a compris ce qui se passait et a entamé un massage cardiaque pendant qu'une autre élève pratiquait un bouche à bouche. Le coeur est reparti. Puis s'est arrêté. Ils ont recommencé. Quatre fois. L'ambulance est arrivée, direction Grenoble. Nouvel arrêt du coeur en route. Un interne a déclaré Charlotte cliniquement morte puis un autre a refusé dy croire et a recommencé. Le coeur repart, Charlotte branchée sur une assistance cardiaque et respiratoire.
Les reins ne fonctionnaient plus. Dialyse. Trachéotomie. Diaphragmme enfoncé par les deux heures de massage. Intubation impossible.
Coma.
Deux jours après, Rémi, mon garçon, la première fois qu'il a eu le droit d'entrer dans la chambre avec moi s'assoit au bord du lit, lui prend la main, lui parle, l'embrasse sur le front. Dix minutes après, la main de Charlotte s'est resserée sur ses doigts. Branle bas de combat dans le service. Tout le monde estomaqué.
Le lendemain Charlotte a ouvert les yeux.
Elle vit. Paralysée des jambes. Séquelles au cerveau.
On ne l'a pas lâchée, pas une journée, pas un instant, toujours "reliée". Des nuits entières avec elle, à se battre constamment pour que les "chefs" acceptent notre présence.
Les médecins n'y comprennent rien et les attitudes sont toujours les mêmes. Tant que ça n'est pas écrit dans les livres, tant que ça n'est pas entré dans les logiciels, ça n'existe pas.
Alors, quand je parle du milieu médical, je sais de quoi je parle.
Charlotte se bat. Elle veut remarcher, elle veut retrouver ses facultés intellectuelles, sa mémoire, on l'aide, on travaille avec elle, il faut toujours se battre pour avoir le droit de rester dans la chambre, pour TOUT savoir de ce qu'ils font, pour qu'ils considèrent que l'amour n'est pas un obstacle à leur médecine, pour qu'ils comprennent qu'ils ne savent pas tout.

J'avais seize ans quand ça a commencé. Ca n'a jamais cessé depuis. Pour moi ou pour les autres. Il faut croire que ça fait partie de mon chemin.
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Message par Calice Dim 21 Juin 2009 - 14:43

Thierry a écrit:
Quant à mon frère, la médecine l'a laissé tomber parce qu'elle ne comprenait rien et je sais à quel point il en a souffert. Aucune reconnaissance de son parcours, de sa "guérison", aucune empathie, aucun amour. Il ne devait pas s'en sortir et ça les dérangeait que leurs diagnostics ne se soient pas vérifiés.

Oui ceci est très courant , le tout est de ne pas s'en formaliser et de ne pas attendre plus de ce que les médecins peuvent donner.
Les faits sont là : la médecine malgré tout son arsenal d'examens techniques très poussés , de progrès fulgurants est encore archaïque parce que le corps est considéré comme une machine à réparer , sans tenir compte de la conscience qui l'anime .

J'ai vécu aussi l'expérience d'un proche dans le coma , condamné par les médecins (d'après leur dire soit c'était le décès soit atteinte cognitive qui le rendrait comme un légume) , c'était une question d'heure d'après eux .J'arrive et je reste la journée à ses cotés , je le masse lui parle et le lendemain il était réveillé et s'est remis parfaitement cela fait 3 ans .Dans la pièce à coté de lui en réa :un homme crise cardiaque laissé pour mort par le grand ponte , une interne revient quelques minutes après et s'acharne et hop il renait .

Donc il est très important de ne compter que sur soi-même et de ne pas écouter les médecins .

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Message par Thierry Dim 21 Juin 2009 - 21:41

Je pense que nous sommes nombreux à avoir connu de telles expériences. Il n'y a que la médecine qui refuse d'en entendre parler. Pas nécessairement tous les médecins.
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Message par Mélusine Mar 23 Juin 2009 - 23:36

Thierry a écrit:
Quant à la médecine qui refuse d'aller voir ce qui s'est passé dans le cas de guérison inexpliquée, j'en suis un bel exemple. Mon dossier a été classé. Celui de mon frère qui remplissait à lui tout seul une armoire métallique a même été jeté. Lorsque je l'ai demandé à l'hôpital pour écrire "Les Eveillés" on me l'a confirmé. Il avait pourtant survécu "inexplicablement" à un défoncement de la boîte cranienne.(il n'avait plus de front). Mais, bon, ils ont mis ça sur le compte de la chance. Il n'y avait rien d'écrit dans leurs livres...


Je comprends bien ce que tu as si magnifiquement décrit et écrit dans ce texte courageux. Et l'énergie que tu viens chercher dans le partage aidera je l'espère à la publication de ton texte. Nous sommes tous reliés...

Tu es de ceux qui parlent et cela demande beaucoup de courage.
Car les boucliers sont encore bien levés. Et beaucoup préfèrent se taire qu'essuyer les sarcasmes.

J'ai un ami qui a guéri d'un cancer dû à l'amiante : ses poumons ne peuvent plus absorber l'oxygène et il vit.
Alors les médecins l'ont classé dans les "énigmes de la médecine" : il fallait bien le mettre dans une petite boîte quelque part!

Mais ceux qui pratiquent ce type de guérison vivent encore la chasse aux sorcières et sont accusés d'exercice illégal de la médecine. Et ceux qui témoignent de ce genre de guérison sont regardé souvent avec un méchant scepticisme. Car l'Eglise ayant déserté la place publique, difficile de parler encore de miracles.

Je souhaite vraiment qu'au lieu de fermer les portes, on les ouvre, pour éviter que des charlatans assassins abusent de certaines personnes.
Le grand atout de la médecine classique, c'est qu'elle peut faire des diagnostics et des évaluations très pointues. Alors pourquoi ne pas évaluer les expériences "parallèles" de manière objective? Cela permettrait d'ouvrir la porte à une autre voie de guérison.
Et les médecins savent que beaucoup d'entre nous sommes capables d'auto-guérison, puisqu'ils ont expérimentés les guérisons sous placebo, et ce n'est pas qu'un effet psy.

Mais ceux qui ont des dons de guérisseurs ont reçu ce don, et il est bien indépendant du diplôme de médecine! Souvent, ceux-là se décrivent comme des "intermédiaires".

Pour la petite histoire, j'ai rencontré un chef d'Entreprise anglais qui après une grave maladie a appris qu'il avait ce don de guérisseur. Il a laissé ses entreprises à ses fils, abandonné ses comptes en banque et ses cartes de crédit et soigne les gens en s'assurant d'avoir de quoi assurer de sa simple subsistance. Et il est rayonnant.

En Angleterre, quand des médecins ne trouvent pas, ils viennent le chercher par "la petite porte." Il dit que si un premier diagnostic est mal posé, les médicaments vont fausser les évaluations suivantes en créant des effets secondaires. Alors il devient très difficile de revenir à la source. Lui, sans rien connaître de la personne, est capable de lui raconter sa vie...

En tout cas, merci, Thierry, pour ton témoignage.

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Message par Thierry Mer 24 Juin 2009 - 8:58

A mon sens Mélusine, la médecine occidentale, bien qu'elle soit très performante techniquement et on ne peut le nier, conserve une attitude qui lui ôte une part de son potentiel à travers son auto satisfaction à pouvoir expliquer les "comment" mais en ignorant les "pourquoi".
Elle peut effectivement expliquer comment une maladie s'installe et évolue, elle peut envisager comment la résoudre mais elle ne parvient pas et elle ne cherche d'ailleurs même pas à expliquer pourquoi, existentiellement parlant, cette maladie s'est installée. La raison qu'elle évoque n'est bien souvent que la face visible de l'iceberg. Un écrivain disait que "si la médecine pouvait éventuellement le libérer d'une maladie, elle se devait également de lui dire ou de l'encourager à trouver l'origine réelle et pas symptomatique de cette maladie et ce qu'elle se proposait de lui faire comprendre. Sinon, la médecine lui ôtait l'évolution spirituelle que la maladie contenait."
Cette médecine ne reste donc qu'aux mains de techniciens de surface, éminamment doués et performants dans les faits mais pas dans les causes.
En Chine, ils disent : "Si tu tombes malade, change de médecin."
Nous on retourne le voir. L'éducation privée de sa dimension spirituelle entretient cette attitude.
Si aujourd'hui, il existe des charlatans capables de profiter de la détresse humaine, ça n'est que la conséquence de cete absence de considération individuelle envers ce que nous portons tous : la lucidité et l'attention envers notre dimension spirituelle. N'ayant pas été amenés à ouvrir notre esprit, nous sombrons parfois dans cette détresse qui nous prive encore plus de la lucidité nécessaire.
Il conviendrait dès lors à mon sens d'éveiller les enfants, les adolescents à cette écoute attentive de notre être plutôt que de les plonger dans ce système carcéral qui veut nous convaincre que notre vie nous échappe et que nous devons la confier à ceux qui ont été formés à la guérir...
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Message par Calice Mer 24 Juin 2009 - 16:06

Mon expérience m' a montré qu'il y a 2 médecines :la médecine officielle et la médecine alternative .
La médecine officielle , parrainée par les firmes financières pharmaceutiques a pour but de soigner des maladies .
Alors que la médecine alternative soigne une personne .
La première morcelle le corps et invente sans cesse de nouvelles maladies (ce sont de symptômes qui ont toujours existés mais que les labos nomme d'un nom précis comme "anorgasmie féminine "par exemple pour le dernier en date) pour mieux vendre ses médicaments (dangereux et dont on ne sait pas les effets secondaires sur 10 ans) , cela est du marketing.
Les médecins sont formés uniquement par les labos pour vendre leurs produits.
La deuxième , considère la personne dans son ensemble et sa singularité et pratique la médecine énergétique qui sont les thérapeutiques d'avenir qui prévaudront dans quelques décennies quand la cocotte aura explosé.
Exemple :homéopathie , phytothérapie , oligothérapie , acuponcture , gemmothérapie, colorithérapie , sonothérapie etc ..

Les 2 médecines devaient être complémentaires et marcher main dans la main , seulement dans les faits seuls les praticiens éveillés à la médecine énergétique acceptent les traitements officiels , alors que les médecins qui ont l'esprit formaté par le dogme officiel même si -dans le meilleur des cas - ils acceptent que leurs patients suivent un traitement alternatif et semblent relativement ouvert, n'y connaissent que dalle et n'y croient pas .Le plus souvent ils méprisent toute médecine alternative. Ils croient que les traitements alternatifs ne sont que des placebo et n'imaginent pas une seconde la dimension spirituelle de la maladie.

Or les patients ont besoin pour guérir de donner un sens à leur maladie.
J'ai eu 2 cancers à 8 ans d'intervalles et je connais bien les rouages de la médecine officielle dont j'ai subit les traitements .


A mon sens le même protocole pour tous le monde est une erreur mais devrait être adapté à la volonté des patients qui devraient être mieux informé , au lieu de seulement subir.
Les patients ne sont pas écoutés , dans une relation dominant -dominé , et on leur met tellement la trouille qu'ils se laisse faire docilement .
On leur mettre la trouille en leur disant que les statistiques sont formelles et on les culpabilise si ils discutent les traitements .Pour moi c'était :pensez à vos enfants (2 et 6 ans à l'époque) .Il faut être assez fort et assez informé pour résister et exiger une relation d'égal à égal , ou le médecin devrait être là juste comme guide et comme passeur , car c'est toujours le patient qui se guérit lui-même . C'est comme le constatait Ambroise Paré ;"je le pensai , Dieu le guérit " mais ca les médecins actuels l'ont oublié.

La 2ième fois mon chimiothérapeute était furieux parce que je ne semblais pas avoir peur et qu'il n'arrivait pas à me faire peur ( ce dont j'avais peur ce n'était pas du cancer mais de tous ces traitements agressifs pour mon organisme et inutiles de mon point de vue) , il me croyait dans le déni et s'est même montré autoritaire et agressif (tout plein de certitudes du haut de son savoir) , comme si il avait affaire à une enfant désobéissante à mater , pour m'imposer ses traitements.Je n'ai jamais pu discuter d'un traitement adapté :quantité moindre par exemple ... et j'ai donc quitté cet oiseau de mauvais augure définitivement sans regret.Je lui envoie une carte pour la Noël me rappelant à son bon souvenir pour lui montrer que je suis toujours en vie .
Il est dommage que je ne sois pas dans ses statistiques de même que tous les gens comme moi.C'est pour ca qu'il ne faut pas se focaliser sur les statistiques

De mon expérience je tire que le mental est essentiel pour guérir , que les différentes thérapies ( homéo , phyto etc ) sont là pour aider et doivent être adaptées à chaque personne , ce qui sera bénéfique à l'un ne le sera pas forcément pour un autre.Certains se guérissent seulement avec un traitement , d'autres font un cocktail , le tout est de choisir et s'informer soi-même et de ne rien se laisser imposer .
Soljenitsine raconte dans "le pavillon des cancéreux" comment dans son goulag il a réussi à survivre à son cancer avancé de l'estomac seulement avec un champignon :la Kombucha , qu'il cultivait .

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Message par Thierry Mer 24 Juin 2009 - 18:12

Je comprends vu votre parcours Calice que vous soyez très sensibilisé à ce problème et que votre vision des choses soient si claires. Le cancer reste quelque chose de redoutable et c'est merveilleux que vous ayez pu vous en sortir.
Pour ce qui est du mental, j'apporterai une précision linguistique dans le sens où je vois le terme comme étant davantage associé à l'idée du "moral", du "battant", de celui qui veut s'en sortir".
Le mental dans la démarche orientale reste davantage associé à l'ensemble de nos pensées, de notre activité cérébrale dans le champ d'application du quotidien de la gestion de nos actes. Pour ma part, autant je reconnais qu'il est particulièrement utile (sans lui, je ne parviendrai pas à écrire en ce moment), autant dans le cas de la compréhension réelle, profonde, existentielle de la maladie, ça n'est pas lui qui porte la solution. C'est l'âme ou en tout cas une "entité" qui n'est pas du domaine du mental.
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Message par Invité Mer 24 Juin 2009 - 18:28


ça me fait bien plaisir de vous lire tous ! Cela fait plus de 30 as que j'utilise le principe de la médecine préventive et les médecines douces, mais sans exclure l'allopathie quand il faut, en collaboration avec mo médecin.

Le rôle du mental et surtout des émotions est capital, ça, c'est sûr, mais il ne faut surtout pas tout centrer dessus !

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Message par Calice Mer 24 Juin 2009 - 18:29

J'aurais du mettre esprit plutôt que mental car ce n'est pas dans le sens de "battant" que je l'emploie ici ni même de raison , sinon tous les battants qui ont des cancers pourraient guérir , ce qui n'est pas le cas .
Je l'entends dans le sens ou c'est l'esprit qui agit sur le corps et c'est cette dimension que ne reconait pas la médecine actuelle.On peut bien prendre tous les traitements du monde si la maladie n'a pas pris sens pour la personne , elle se rappellera à elle il n'y aura pas de guérison.Les maladies du corps sont d'abord des maladies de l'âme.

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Message par Thierry Mer 24 Juin 2009 - 18:43

Calice a écrit:J'aurais du mettre esprit plutôt que mental car ce n'est pas dans le sens de "battant" que je l'emploie ici ni même de raison , sinon tous les battants qui ont des cancers pourraient guérir , ce qui n'est pas le cas .
Je l'entends dans le sens ou c'est l'esprit qui agit sur le corps et c'est cette dimension que ne reconait pas la médecine actuelle.On peut bien prendre tous les traitements du monde si la maladie n'a pas pris sens pour la personne , elle se rappellera à elle il n'y aura pas de guérison.Les maladies du corps sont d'abord des maladies de l'âme.

D'accord Calice.Alors on parlait bien de la même chose mais pas avec les mêmes termes ! Le corps n'est pas malade, il ne fait que matérialiser les tourments de l'âme, comme un indicateur, une balise, une signal d'alerte. Rien n'est gratuit, tout a une explication et là il ne s'agit pas de courir uniquement après les "comment" mais surtout d'identifier le "pourquoi"...
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Message par Calice Mer 24 Juin 2009 - 22:01

Le pourquoi peut ne pas être très utile non plus : cas véridique d'une femme ayant subit une tentative d'étouffement et ayant développé un cancer du poumon 1 an après le traumatisme.Elle connait très bien la raison de son cancer et ca ne change rien.
Le fait de connaitre le traumatisme ne règle pas son problème de cancer .
Ce qui peut guérir est de dépasser le traumatisme , passer outre et pour passer outre il n'est même pas besoin de connaitre le traumatisme.Il y a des gens qui guérissent sans connaitre l'origine de l'élément déclenchant.

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Message par Thierry Mer 24 Juin 2009 - 22:13

Calice a écrit:Le pourquoi peut ne pas être très utile non plus : cas véridique d'une femme ayant subit une tentative d'étouffement et ayant développé un cancer du poumon 1 an après le traumatisme.Elle connait très bien la raison de son cancer et ca ne change rien.
Le fait de connaitre le traumatisme ne règle pas son problème de cancer .
Ce qui peut guérir est de dépasser le traumatisme , passer outre et pour passer outre il n'est même pas besoin de connaitre le traumatisme.Il y a des gens qui guérissent sans connaitre l'origine de l'élément déclenchant.

Heureusement que ce que j'avance n'a rien d'universel et que chacun possède la capacité à trouver ce qui le concerne. Ou à ne pas le trouver malheureusement.
Il est certain que l'identification du mal, sa cause, ne suffit pas nécessairement à régler le problème. C'est une étape qui peut se révéler essentielle. Mais pas unique. Il n'y a pas une voie, il n'y a que celle qui nous convient.
Par contre, je pense que la médecine occidentale n'attache pas assez d'importance à cet aspect existentiel.
Ensuite, lorsque l'identification du "pourquoi" est etabli, il n'est pas pour autant que la guérison va se faire. On en est qu'aux prémices. Que certains puissent s'en passer ne veut pas dire qu'ils n'y reviendront pas...
Dépasser le traumatisme revient à mon sens déjà à ne pas s'identifier à la maladie. Je ne suis pas malade mais je porte une maladie. Ce qui signifie qu'elle n'est pas moi et qu'il ne me reste qu'à la déposer. Mais de la même façon que je porte mon sac sur le dos et que je ne le vois pas, si je n'avais pas appris à utiliser les sangles pour le déposer, il resterait là indéfiniment. Il convient dès lors de trouver la méthode...C'est le plus délicat. Il ne suffit pas de savoir que le sac est là.
Thierry
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