le Dimanche en hiver (et c'est vrai)
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le Dimanche en hiver (et c'est vrai)
Dans les grands bois du Dimanche, en hiver,
On peut voir les chasseurs allant par deux.
De leurs chiens, de leurs fusils ils sont fiers ;
Ils vont chassant les animaux peureux.
Sur la neige éclatante du Dimanche,
Des traces de sang bien rouge éclaboussent
Notre joie de marcher, dès qu'on se penche
Sur le chemin gelé où rien de pousse.
Dans les bois du Dimanche, même en hiver,
Pour le chevreuil, le lapin effaré,
Le pigeon et le lièvre, c'est la guerre
Sous les plombs de ces gros hommes bottés.
Mais quoi ! La campagne leur appartient
Ils chassent en groupe pour s'amuser.
"Eh! Toi, donc, promeneur, on est du coin !"
Emmène ton chien ailleurs gambader!"
Alors je pense à la neige bien rouge :
Dans le sous-bois, un animal caché ;
Jusqu'à midi il ne faut point qu'il bouge.
Il lèche ses plaies, de terreur enfiévré.
Ils sont bien longs les Dimanche en hiver
Dans ces grands bois repeints en noir et blanc
Où marchent en riant les hommes fiers
Qui bientôt vont retrouver leurs enfants.
Mais c'est midi, les cloches vont sonnant
Bientôt les chasseurs replient leurs fusils :
Il reste du sang rouge encore fumant
Et quelque part une bête gémit.
On peut voir les chasseurs allant par deux.
De leurs chiens, de leurs fusils ils sont fiers ;
Ils vont chassant les animaux peureux.
Sur la neige éclatante du Dimanche,
Des traces de sang bien rouge éclaboussent
Notre joie de marcher, dès qu'on se penche
Sur le chemin gelé où rien de pousse.
Dans les bois du Dimanche, même en hiver,
Pour le chevreuil, le lapin effaré,
Le pigeon et le lièvre, c'est la guerre
Sous les plombs de ces gros hommes bottés.
Mais quoi ! La campagne leur appartient
Ils chassent en groupe pour s'amuser.
"Eh! Toi, donc, promeneur, on est du coin !"
Emmène ton chien ailleurs gambader!"
Alors je pense à la neige bien rouge :
Dans le sous-bois, un animal caché ;
Jusqu'à midi il ne faut point qu'il bouge.
Il lèche ses plaies, de terreur enfiévré.
Ils sont bien longs les Dimanche en hiver
Dans ces grands bois repeints en noir et blanc
Où marchent en riant les hommes fiers
Qui bientôt vont retrouver leurs enfants.
Mais c'est midi, les cloches vont sonnant
Bientôt les chasseurs replient leurs fusils :
Il reste du sang rouge encore fumant
Et quelque part une bête gémit.
Re: le Dimanche en hiver (et c'est vrai)
Alors que s'ils remplaçaient leurs fusils par des appareils photo, ils pourraient parcourir la nature sans la mutiler.
Re: le Dimanche en hiver (et c'est vrai)
De plus en plus le font, fort heureusement, ces "chasseurs d'image". Beaucoup aussi deviennent de fervents conservateurs des espaces naturels, et se contentent d'abattre les animaux en surnombre.
Invité- Invité
Re: le Dimanche en hiver (et c'est vrai)
L'interdiction de la chasse n'est pas pour demain . Mais à quand la fin des élevages-goulags, des abattoirs inhumains,l'avènement du végétarisme ? Ne soyons pas hypocrites : la chasse est moins sordide que nos coutumes carnassières . Le faisan que ramène fièrement le chien au chasseur, a été élevé pour ça, puis relâché, avec quand même une petite chance de vivre libre quelque temps ...
JO- Seigneur de la Métaphysique
- Nombre de messages : 22786
Localisation : france du sud
Identité métaphysique : ailleurs
Humeur : paisiblement réactive
Date d'inscription : 23/08/2009
Re: le Dimanche en hiver (et c'est vrai)
JO a écrit:L'interdiction de la chasse n'est pas pour demain . Mais à quand la fin des élevages-goulags, des abattoirs inhumains,l'avènement du végétarisme ? Ne soyons pas hypocrites : la chasse est moins sordide que nos coutumes carnassières . Le faisan que ramène fièrement le chien au chasseur, a été élevé pour ça, puis relâché, avec quand même une petite chance de vivre libre quelque temps ...
Bonjour JO,
Ce que j'ai écrit est avant tout un poème, inspiré par ce que je vois en me promenant et de plus par une loi qui existe en France : la chasse est interdite par temps de neige. Cela fait bientôt 3 semaines qu'on est sous la neige, d'accord, les chasseurs s'ennuient, mais ce qu'ils font est du braconnage -et ils le savent mais se comportent en "propriétaire" des bois et des champs environnants. Ils sont très agressifs envers les promeneurs et leurs chiens qui "gambadent" de façon inoffensive (car non dressés à la chasse).
Il n'y a aucune hypocrisie : manger de la viande pour se nourrir est devenu "politiquement incorrect" dans certains pays, et certaines parties de la population du nôtre, comme de nombreux comportements qui n'étaient pas autrefois spécialement connotés. On n'est heureusement pas obligés de devenir végétarien pour être dans la bonne "ligne".
Je suis tout à fait d'accord que les bêtes destinées à l'alimentation devraient être traitées avec respect, mais à mon humble avis le végétarisme, c'est une tout autre histoire. Peut-être y a t-il un fil sur ce sujet ? Mon poème, en effet, porte sur ces gros chasseurs imbus d'eux-mêmes qui se croient tout permis, et particulièrement de tuer juste pour le plaisir.
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