Lucifer en poèmes, siouplait
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Anne de Marquets à la Sorbonne
Triple aussi est Satan, monstrueuse unité.
Or, parmi les humains, le mal tire puissance
Du prince Lucifer; le serpent a la science.
L'adversaire n'a rien que nos perversités.
Le serpent joue des tours à notre volonté.
Lucifer dans l'alcool noie notre intelligence.
Le trompeur asservit notre paresse immense
A la soif de pouvoir de quelques effrontés.
Et ces trois monstres sont les premiers fils du père.
Tout leur talent de nuire au verbe se réfère,
Par leurs exploits passés nous sommes édifiés.
Ces trois petits cochons ont un charme ineffable...
(D'avoir lu jusque-là vous êtes bien aimables,
Ne croyez pas qu'ici j'allais les sanctifier !)
Or, parmi les humains, le mal tire puissance
Du prince Lucifer; le serpent a la science.
L'adversaire n'a rien que nos perversités.
Le serpent joue des tours à notre volonté.
Lucifer dans l'alcool noie notre intelligence.
Le trompeur asservit notre paresse immense
A la soif de pouvoir de quelques effrontés.
Et ces trois monstres sont les premiers fils du père.
Tout leur talent de nuire au verbe se réfère,
Par leurs exploits passés nous sommes édifiés.
Ces trois petits cochons ont un charme ineffable...
(D'avoir lu jusque-là vous êtes bien aimables,
Ne croyez pas qu'ici j'allais les sanctifier !)
Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Je t'ai lu jusqu'au bout, Cochonfucius : surprise de revoir cet ancien fil réapparaître. Intéressant, tu veux dire qu'en fait les trois petits cochons sont la créature du créateur ? Tu es en accord avec moi, alors.
Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Et avec Saint Eric Toubiana:
http://www.google.fr/search?q=%22trois+petits+cochons%22+%22Eric+Toubiana%22
qui jadis les a psychanalysés.
http://www.google.fr/search?q=%22trois+petits+cochons%22+%22Eric+Toubiana%22
qui jadis les a psychanalysés.
splotch
Il voulait lui parler, le toucher,
Il souhaitait s’y dédier…
Invocations et Nécronomicon,
Incantations et signes abscons…
Le grand cornu farfelu apparut,
Dès l’homme aperçu, il s’assoie dessus….
...Splotch...
Souhait réalisé en peu de temps,
L’homme ainsi devenant…..le suppo de Satan.
apollonius- Affranchi des Paradoxes
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Humeur : Eve entée
Date d'inscription : 24/09/2010
Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Tiens, un fil qui remonte ! merci à à Appolonius. J'avais oublié mes textes lucifériens ici, et donc ils ne sont pas dans mon recueil ni sur mon blog et encore moins sur ma page Fesses Bouc.
Qui qu'il en soit, je remarque qu'en fait il n'a jamais été répondu clairement à la vraie question telle que je l'ai posée... poétiquement. Ce qui m'amène à vous faire partager le poème suivant :
Métaphysique ment
L’éternelle métaphysique ment
A donner déraison au firmament :
Des mystères défaits de l’irréel
Jaillissent d’aveuglantes étincelles.
D’ Hermès elle agite le caducée
Sous l’œil des niais comme un précieux hochet.
Nombres, symboles et divins caractères
Exaltent les sceaux en vapeurs délétères.
Le Savoir peu gai se veut hermétique,
Scellé de mots vains dans son alambic
La Vérité doit être compliquée,
Inaccessible et toujours inviolée.
Elle apprécie cependant les badauds
Attirés par le son de ses grelots.
Car parfois le spectacle initiatique
Distrait des affres de la vraie physique.
Voyons, que dit en fait cette Sapience ?
Raccourcis faciles, pour l’intelligence.
Aller chercher dans des livres usés
Un petit bâton pour pouvoir marcher.
Pendant ce temps, les étoiles lointaines
Naissent et meurent, sans calembredaines.
La Vérité est ailleurs, on l’a dit :
Bien cachée aux curieux au fond du puits.
Je la soupçonne de bien se marrer,
La belle et simple, la nue vérité.
Elle serait comme un filet d’eau claire
C’est en voulant la chercher qu’on la perd.
Lundi 25 octobre 2010 à 19:13:14
Qui qu'il en soit, je remarque qu'en fait il n'a jamais été répondu clairement à la vraie question telle que je l'ai posée... poétiquement. Ce qui m'amène à vous faire partager le poème suivant :
Métaphysique ment
L’éternelle métaphysique ment
A donner déraison au firmament :
Des mystères défaits de l’irréel
Jaillissent d’aveuglantes étincelles.
D’ Hermès elle agite le caducée
Sous l’œil des niais comme un précieux hochet.
Nombres, symboles et divins caractères
Exaltent les sceaux en vapeurs délétères.
Le Savoir peu gai se veut hermétique,
Scellé de mots vains dans son alambic
La Vérité doit être compliquée,
Inaccessible et toujours inviolée.
Elle apprécie cependant les badauds
Attirés par le son de ses grelots.
Car parfois le spectacle initiatique
Distrait des affres de la vraie physique.
Voyons, que dit en fait cette Sapience ?
Raccourcis faciles, pour l’intelligence.
Aller chercher dans des livres usés
Un petit bâton pour pouvoir marcher.
Pendant ce temps, les étoiles lointaines
Naissent et meurent, sans calembredaines.
La Vérité est ailleurs, on l’a dit :
Bien cachée aux curieux au fond du puits.
Je la soupçonne de bien se marrer,
La belle et simple, la nue vérité.
Elle serait comme un filet d’eau claire
C’est en voulant la chercher qu’on la perd.
Lundi 25 octobre 2010 à 19:13:14
Chercheurs de vérité
C'est le mensonge du serpent qui lance les hommes dans leur grande aventure.
Dernière édition par Cochonfucius le Mer 16 Mar 2011 - 13:15, édité 2 fois
La fable et la vérité
Florian a écrit:
La vérité, toute nue,
Sortit un jour de son puits.
Ses attraits par le temps étaient un peu détruits ;
Jeune et vieux fuyaient à sa vue.
La pauvre vérité restait là morfondue,
Sans trouver un asile où pouvoir habiter.
A ses yeux vient se présenter
La fable, richement vêtue,
Portant plumes et diamants,
La plupart faux, mais très brillants.
Eh ! Vous voilà ! Bon jour, dit-elle :
Que faites-vous ici seule sur un chemin ?
La vérité répond : vous le voyez, je gêle ;
Aux passants je demande en vain
De me donner une retraite,
Je leur fais peur à tous : hélas ! Je le vois bien,
Vieille femme n'obtient plus rien.
Vous êtes pourtant ma cadette,
Dit la fable, et, sans vanité,
Partout je suis fort bien reçue :
Mais aussi, dame vérité,
Pourquoi vous montrer toute nue ?
Cela n'est pas adroit : tenez, arrangeons-nous ;
Qu'un même intérêt nous rassemble :
Venez sous mon manteau, nous marcherons ensemble.
Chez le sage, à cause de vous,
Je ne serai point rebutée ;
A cause de moi, chez les fous
Vous ne serez point maltraitée :
Servant, par ce moyen, chacun selon son goût,
Grâce à votre raison, et grâce à ma folie,
Vous verrez, ma soeur, que partout
Nous passerons de compagnie.
Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Cochonfucius a écrit:C'est le mensonge du serpent qui lance les hommes dans leur grande aventure.
Qui est le serpent dans cette fable ?
http://www.dicocitations.com/auteur/1058/Jean_Cocteau.php
Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Bon. Le symbolisme du fameux serpent est très évident dans ce tableau. Que ceux qui ne veulent pas voir continuent à ne pas voir.
Une disparition
J'aimais lire autrefois des récits incroyables,
Et dans les temps présents, je ne m'en lasse pas;
Or je pense à celui qui jadis me frappa:
Il expose à nos yeux le destin effroyable
D'un homme qui, un jour, a rencontré le diable,
Lequel en un échange inégal le trompa,
Dont souffrit ce héros jusqu'au seuil du trépas,
Tant la perte subie était irrémédiable.
Tout seul, il doit aller vers cette triste fin;
Le voici déjà vieux, prochainement défunt,
Et c'est un crève-coeur pour l'auteur du poème.
Celui que l'on a vu si vigoureux gaillard
N'entretient nul espoir d'être un digne vieillard :
Peter Schlemihl n'est plus que l'ombre de lui-même.
Une bénédiction
Tel, poursuivant son ombre au décours des saisons
En gagna le renom de fou par excellence.
Un jour de Grand Midi, et donc de nonchalance,
A un passant quelconque il donna ses raisons.
L'autre lui demanda : "N'as-tu point de maison
Où tu pourrais t'asseoir, dans l'ombre et le silence,
Nous épargnant ainsi ta folle turbulence?"
Mais lui, sans avertir, se mit en oraison.
"Seigneur, soyez béni pour ce fantôme obscur
Qui allonge son corps sur les pavés bien durs,
Devant vous, tout le jour, il glisse et se prosterne."
Le passant retourne à son labeur de manant.
Il voit qu'il ne pourra fouler le continent
Que hante le rêveur, et cela le consterne.
En gagna le renom de fou par excellence.
Un jour de Grand Midi, et donc de nonchalance,
A un passant quelconque il donna ses raisons.
L'autre lui demanda : "N'as-tu point de maison
Où tu pourrais t'asseoir, dans l'ombre et le silence,
Nous épargnant ainsi ta folle turbulence?"
Mais lui, sans avertir, se mit en oraison.
"Seigneur, soyez béni pour ce fantôme obscur
Qui allonge son corps sur les pavés bien durs,
Devant vous, tout le jour, il glisse et se prosterne."
Le passant retourne à son labeur de manant.
Il voit qu'il ne pourra fouler le continent
Que hante le rêveur, et cela le consterne.
Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Chasse-galerie
parole et musique: Claude Dubois
À force de rester dans la forêt à s'ennuyer
Le diable est venu les tenter
Il fallait deux semaines
Quand la glace s'était en aller
En canot pour s'en retourner
C'était déjà l'hiver les grands froids
Nous mordait les pieds
Impossible de s'en aller
C'était déjà Noël le Nouvel An montrait son nez
Tous les hommes voulaient s'en aller
Le diable guettant comme un rapace son gibier
Vint leur offrir tout un marché
Dans un canot dans le plus grand que vous ayez
Installez-vous là sans bouger
Quand minuit sonnera ton canot d'un coup bougera
Il s'élèvera pour t'emporter
Mais si l'un d'entre vous après la fête terminée
Manque le bateau vous périrez
Et chez le grand Satan vous irez brûler ignorés
Ignorés pour l'éternité
Le canot s'éleva jusqu'au ciel ils furent emportés
Jusqu'à leur village tant aimé
Chacun revint une fois la fête terminée
Sauf le dernier sans y pensé
Posant le pied en embarquant s'est retourné
C'est retourné sans y penser
Alors le grand Satan dans un tourbillon de brasier
Tous et chacun à emporter
Le plus jeune d'entre eux
Le plus méfiant le plus peureux
Gardait comme un bijou précieux
Une prière à tuer les diables de la terre
Et quand il l'eut enfin citée
Comme des étoiles furent soudainement libérées
Devant leur cabane isolée
parole et musique: Claude Dubois
À force de rester dans la forêt à s'ennuyer
Le diable est venu les tenter
Il fallait deux semaines
Quand la glace s'était en aller
En canot pour s'en retourner
C'était déjà l'hiver les grands froids
Nous mordait les pieds
Impossible de s'en aller
C'était déjà Noël le Nouvel An montrait son nez
Tous les hommes voulaient s'en aller
Le diable guettant comme un rapace son gibier
Vint leur offrir tout un marché
Dans un canot dans le plus grand que vous ayez
Installez-vous là sans bouger
Quand minuit sonnera ton canot d'un coup bougera
Il s'élèvera pour t'emporter
Mais si l'un d'entre vous après la fête terminée
Manque le bateau vous périrez
Et chez le grand Satan vous irez brûler ignorés
Ignorés pour l'éternité
Le canot s'éleva jusqu'au ciel ils furent emportés
Jusqu'à leur village tant aimé
Chacun revint une fois la fête terminée
Sauf le dernier sans y pensé
Posant le pied en embarquant s'est retourné
C'est retourné sans y penser
Alors le grand Satan dans un tourbillon de brasier
Tous et chacun à emporter
Le plus jeune d'entre eux
Le plus méfiant le plus peureux
Gardait comme un bijou précieux
Une prière à tuer les diables de la terre
Et quand il l'eut enfin citée
Comme des étoiles furent soudainement libérées
Devant leur cabane isolée
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Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Paroles de Martin de la Chasse-galerie
Vous connaissez l'histoire
Nous bûchions au chantier
Loin de nos êtres chers
Dix gars ben esseulés
Dans notre désespoir
Le soir du jour de l'An
Nous avons fait Ciboire
Un pacte avec Satan
Dans le ciel du pays
Le canot fendit l'air
Et nous mena ravis
Aux maisons de nos pères
Tout' la nuit en famille
Nous pûmes rire et boire
Mais sans toucher aux filles
Le diab' veut rien savoir
C'est moi l'plus jeune des dix
Dans ce canot maudit
Volant par maléfice
Au-dessus de vos vies
Epargnez vos prières
Mes parents mes amis
Je suis un beau tord-vis
Martin d'la Chasse-Galerie
Mais moi toujours plus saoul
Fantasque et fanfaron
Plus prime aux mauvais coups
Que mes vieux compagnons
Au moment des adieux
J'entraînai Marion
La plus belle des lieux
Dans un baiser profond
C'est là qu'l'histoire se foque
Car le grand Lucifer
Pour comble de badloque
Tchèquait du haut des airs
"Martin mon escogriffe
T'as voulu faire ton frais
Astheure on est kif-kif
Vous n'en r'viendrez jamais !"
En nous voyant penauds
Chuter jusqu'aux enfers
Dans not' maudit canot
Le Bon Dieu 'tait pas fier
"Ma gang de sans génie !
L'Malin vous a pincés
Y m'reste qu'à vous souhaiter
Une belle éternité
Quand même je s'rai Bon Diable
Et au lieu d'en enfer
J'vous enverrai dans l'ciel
Ça f'ra suer Lucifer
Mais c'est pas l'Paradis
Le ciel dont je vous parle
C'est un p'tit peu plus gris :
C'est l'ciel de Montréal !"
Voilà pourquoi bonnes gensses
Depuis ce jour fatal
Nous flottons en errance
Ent' Longueil et Laval
Condamnés pour toujours
A contempler de haut
Vos peines et vos amours
Vos chars et vot' métro
Jeunes filles au pas léger
Flânant rue St-Denis
Si un jour entendez
Un sifflet impoli
Ne soyez pas rebelles
Quelqu'un vous trouve jolie
Regardez vers le ciel
C'est Martin qui s'ennuie !
C'est moi l'plus jeune des dix
Dans ce canot maudit
Volant par maléfice
Au-dessus de vos vies
Epargnez vos prières
Mes parents mes amis
Je suis un beau tord-vis
Martin d'la Chasse-Galerie ....
Vous connaissez l'histoire
Nous bûchions au chantier
Loin de nos êtres chers
Dix gars ben esseulés
Dans notre désespoir
Le soir du jour de l'An
Nous avons fait Ciboire
Un pacte avec Satan
Dans le ciel du pays
Le canot fendit l'air
Et nous mena ravis
Aux maisons de nos pères
Tout' la nuit en famille
Nous pûmes rire et boire
Mais sans toucher aux filles
Le diab' veut rien savoir
C'est moi l'plus jeune des dix
Dans ce canot maudit
Volant par maléfice
Au-dessus de vos vies
Epargnez vos prières
Mes parents mes amis
Je suis un beau tord-vis
Martin d'la Chasse-Galerie
Mais moi toujours plus saoul
Fantasque et fanfaron
Plus prime aux mauvais coups
Que mes vieux compagnons
Au moment des adieux
J'entraînai Marion
La plus belle des lieux
Dans un baiser profond
C'est là qu'l'histoire se foque
Car le grand Lucifer
Pour comble de badloque
Tchèquait du haut des airs
"Martin mon escogriffe
T'as voulu faire ton frais
Astheure on est kif-kif
Vous n'en r'viendrez jamais !"
En nous voyant penauds
Chuter jusqu'aux enfers
Dans not' maudit canot
Le Bon Dieu 'tait pas fier
"Ma gang de sans génie !
L'Malin vous a pincés
Y m'reste qu'à vous souhaiter
Une belle éternité
Quand même je s'rai Bon Diable
Et au lieu d'en enfer
J'vous enverrai dans l'ciel
Ça f'ra suer Lucifer
Mais c'est pas l'Paradis
Le ciel dont je vous parle
C'est un p'tit peu plus gris :
C'est l'ciel de Montréal !"
Voilà pourquoi bonnes gensses
Depuis ce jour fatal
Nous flottons en errance
Ent' Longueil et Laval
Condamnés pour toujours
A contempler de haut
Vos peines et vos amours
Vos chars et vot' métro
Jeunes filles au pas léger
Flânant rue St-Denis
Si un jour entendez
Un sifflet impoli
Ne soyez pas rebelles
Quelqu'un vous trouve jolie
Regardez vers le ciel
C'est Martin qui s'ennuie !
C'est moi l'plus jeune des dix
Dans ce canot maudit
Volant par maléfice
Au-dessus de vos vies
Epargnez vos prières
Mes parents mes amis
Je suis un beau tord-vis
Martin d'la Chasse-Galerie ....
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Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Il y a des très beaux textes ici.
Je me permets de vous raconter une histoire personnelle.
Je me permets de vous raconter une histoire personnelle.
Ça devait être hier,
Je suis allée en enfer,
Dieu m'a jeté chez son frère,
Le terrible Lucifer!
Étant une mécréante,
Têtue surtout chiante,
Mon séjour d'une éternité,
N'a duré qu'une journée.
Dommage! Moi qui m'amusais,
De là-bas j'ai été renvoyé,
Juste le temps de bronzer,
Et avec d'anciens amis papotait.
Tout l'enfer j'ai dû traverser,
Hermès je l'ai rencontré,
Super sympas comme mec,
On a partagé des bonbecs!
J'arrive enfin dans la tanière,
De l'ange de lumière,
Je lui raconte mes galères,
Il me brûle car je l'exaspère.
En plus il est d'une sensibilité,
On ne peut même plus rigoler,
Je lui ai dit qu'il était amour,
Mais monsieur manque d'humour!
Me vire de chez lui
Sur terre je revis,
Et me voici aujourd'hui
À vous raconter ce récit.
Je suis allée en enfer,
Dieu m'a jeté chez son frère,
Le terrible Lucifer!
Étant une mécréante,
Têtue surtout chiante,
Mon séjour d'une éternité,
N'a duré qu'une journée.
Dommage! Moi qui m'amusais,
De là-bas j'ai été renvoyé,
Juste le temps de bronzer,
Et avec d'anciens amis papotait.
Tout l'enfer j'ai dû traverser,
Hermès je l'ai rencontré,
Super sympas comme mec,
On a partagé des bonbecs!
J'arrive enfin dans la tanière,
De l'ange de lumière,
Je lui raconte mes galères,
Il me brûle car je l'exaspère.
En plus il est d'une sensibilité,
On ne peut même plus rigoler,
Je lui ai dit qu'il était amour,
Mais monsieur manque d'humour!
Me vire de chez lui
Sur terre je revis,
Et me voici aujourd'hui
À vous raconter ce récit.
Invité- Invité
l'autre jour chez Lilith
לילית
Cochonfucius un jour alla trouver Lilith
Qui habitait, auprès d'un lumineux rivage,
Dans un vaste palais de marbre et de granit;
Il était tout ému d'aller lui rendre hommage.
Cochonfucius un jour alla trouver Lilith
Qui habitait, auprès d'un lumineux rivage,
Dans un vaste palais de marbre et de granit;
Il était tout ému d'aller lui rendre hommage.
Re: Lucifer en poèmes, siouplait
C'est bien une des seules femmes qui jouit avec un serpent, à moins qu'il ne se transforme....
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Re: Lucifer en poèmes, siouplait
un poème qui n'est pas de moi mais pourrait l'être,dans le sens où c'est tout-à-fait moi,quoi!Celui-ci ou les suivant^^
LUCIFER
Elle n'était pas l'un d'eux
Elle n'a jamais eu d'ami
Elle était celle que l'on tourmentait
Elle n'était pas l'un d'eux
Elle était toujours seule
Personne ne lui donnait sa chance
Elle était toujours repoussée
Elle n'était pas l'un d'eux
Elle est amoureuse du Diable
Elle est amoureuse de Lucifer
C'est sa revanche sur toutes ces années de haine et de pleurs
Le feu tombe du ciel,elle réduit en cendres son passé
Ses parents sont morts par accident
Elle n'est jamais tombée amoureuse
Personne n'a compris sa peur
Et chaque nuit elle appelait à l'aide
Elle priait Dieu parce-qu'on lui avait appris
Mais Il ne lui parla jamais
Elle avait si froid,et restait seule,et l'ange déchu vint pour guerrir la douleur de son coeur...
...son coeur brisé...
Elle ferma les yeux et vit Sa Bonté et la Vérité
Elle n'est jamais seule
Il est toujours là.
AUTRE POEME:
Lucifer,ô Lucifer,
Comme nous somme heureux dans ce Paradis d'Enfer...
La lueur étrange de tes yeux m'a envoûtée,ô Mon ami,
Je suis désormais à Toi:
J'ai renié toutes les lois
Et le bonheur carresse ma vie...
Toi que personne n'a jamais aimé,
Toi dont l'amertume était si grande,
Lucifer,Tu m'as trouvée
Et je T'aime d'un amour qui ne craint pas l'amende
Tu seras l'asile de mes nuits,de mes jours
O Mon Aimé,la mort,la vie sont nos demeures;
En Ton si vaste royaume Lucifer
J'ai trouvé l'Amour et le BOnheur.
Tes carresses et tes feux si tendres,
O parfait amant,
Détruisent toutes ces légendes
Contées jusqu'à
présent.
Le Paradis de Dieu
Me paraît bien misèrable;
regarde tous ces gueux,
Inactifs,hypocrites et affables...
Ils paraissent sur une herbe trop tendre...
Ils languissent et s'ennuient,
A l'ombre d'un pomier au fruit défendu.
Ils sont las des cantiques,
En ont assez de les entendre...
les anges,pareils à des moustiques,
les aiguillonnent,ils n'en peuvent plus
Et au fond d'eux regrettent la Terre,regerettent la vie...
CHez Toi,Mon lucifer,
Cette langueur est absente...
Les pommes sont cueuillies et dévorées
La musique est enivrante
Le feu dévore les parasites...
Aucune moeurs,aucun rite
Aucun obvligation,aucune crainte...
Seul l'Amour survole Ton empire
L'amour et le bonheur vivent sans plainte...
O Lucifer,comme j'aime lire
Dans Ton regard mystèrieux,
Que j'aime cette flame
D'Amour qui lui en Tes yeux.
LUCIFER
Elle n'était pas l'un d'eux
Elle n'a jamais eu d'ami
Elle était celle que l'on tourmentait
Elle n'était pas l'un d'eux
Elle était toujours seule
Personne ne lui donnait sa chance
Elle était toujours repoussée
Elle n'était pas l'un d'eux
Elle est amoureuse du Diable
Elle est amoureuse de Lucifer
C'est sa revanche sur toutes ces années de haine et de pleurs
Le feu tombe du ciel,elle réduit en cendres son passé
Ses parents sont morts par accident
Elle n'est jamais tombée amoureuse
Personne n'a compris sa peur
Et chaque nuit elle appelait à l'aide
Elle priait Dieu parce-qu'on lui avait appris
Mais Il ne lui parla jamais
Elle avait si froid,et restait seule,et l'ange déchu vint pour guerrir la douleur de son coeur...
...son coeur brisé...
Elle ferma les yeux et vit Sa Bonté et la Vérité
Elle n'est jamais seule
Il est toujours là.
AUTRE POEME:
Lucifer,ô Lucifer,
Comme nous somme heureux dans ce Paradis d'Enfer...
La lueur étrange de tes yeux m'a envoûtée,ô Mon ami,
Je suis désormais à Toi:
J'ai renié toutes les lois
Et le bonheur carresse ma vie...
Toi que personne n'a jamais aimé,
Toi dont l'amertume était si grande,
Lucifer,Tu m'as trouvée
Et je T'aime d'un amour qui ne craint pas l'amende
Tu seras l'asile de mes nuits,de mes jours
O Mon Aimé,la mort,la vie sont nos demeures;
En Ton si vaste royaume Lucifer
J'ai trouvé l'Amour et le BOnheur.
Tes carresses et tes feux si tendres,
O parfait amant,
Détruisent toutes ces légendes
Contées jusqu'à
présent.
Le Paradis de Dieu
Me paraît bien misèrable;
regarde tous ces gueux,
Inactifs,hypocrites et affables...
Ils paraissent sur une herbe trop tendre...
Ils languissent et s'ennuient,
A l'ombre d'un pomier au fruit défendu.
Ils sont las des cantiques,
En ont assez de les entendre...
les anges,pareils à des moustiques,
les aiguillonnent,ils n'en peuvent plus
Et au fond d'eux regrettent la Terre,regerettent la vie...
CHez Toi,Mon lucifer,
Cette langueur est absente...
Les pommes sont cueuillies et dévorées
La musique est enivrante
Le feu dévore les parasites...
Aucune moeurs,aucun rite
Aucun obvligation,aucune crainte...
Seul l'Amour survole Ton empire
L'amour et le bonheur vivent sans plainte...
O Lucifer,comme j'aime lire
Dans Ton regard mystèrieux,
Que j'aime cette flame
D'Amour qui lui en Tes yeux.
stana- Seigneur de la Métaphysique
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Localisation : Epinal, Vosges
Identité métaphysique : sataniste pratiquante
Humeur : mystique, aux portes de la perception
Date d'inscription : 25/12/2010
Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Lucifer, pour vous servir, Mesdames…
Pourquoi donc, gente dame, ton âme énamourée
Se laisse-t-elle aller , frémissante et câline,
Sitôt que le serpent s’ agite et se dandine,
Frétillant de la queue, et cherchant le fourré…
Souviens-toi de l’ icelle, il y a bien longtemps,
Lassée de son Adam, qui jouait l’ Eveillé,
Cherchant Dieu dans sa tête, ignorant qu’ à côté
Eve se morfondait , avide de l’ amant…
Satan sous le sous-bois souriait de l’ émoi
Qui chavirait ton cœur et tes sens éperdus .
« Si Dieu m’ a fait serpent, dis-moi donc le pourquoi ! »
Et c’ est depuis ce temps que dames et pucelles
Font semblant d’ avoir peur du satané serpent,
Mais en rêvent la nuit, nostalgiques et rebelles…
Pourquoi donc, gente dame, ton âme énamourée
Se laisse-t-elle aller , frémissante et câline,
Sitôt que le serpent s’ agite et se dandine,
Frétillant de la queue, et cherchant le fourré…
Souviens-toi de l’ icelle, il y a bien longtemps,
Lassée de son Adam, qui jouait l’ Eveillé,
Cherchant Dieu dans sa tête, ignorant qu’ à côté
Eve se morfondait , avide de l’ amant…
Satan sous le sous-bois souriait de l’ émoi
Qui chavirait ton cœur et tes sens éperdus .
« Si Dieu m’ a fait serpent, dis-moi donc le pourquoi ! »
Et c’ est depuis ce temps que dames et pucelles
Font semblant d’ avoir peur du satané serpent,
Mais en rêvent la nuit, nostalgiques et rebelles…
bernard1933- Aka Tpat
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Date d'inscription : 23/03/2008
Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Il est de toi, Bernard? Pas mal !!! Bon " dis-moi donc le pourquoi" n'est pas très heureux, mais à part ça, pas mal du tout.
Geveil- Akafer
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Identité métaphysique : universelle
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Date d'inscription : 18/05/2008
Re: Lucifer en poèmes, siouplait
Gereve, le " pourquoi ? ", c' est bien la question que tous les hommes se posent, et depuis Adam...Je vais mourir sans avoir compris grand-chose aux femmes...Elles sont tellement compliquées...Pire que les équations d' Einstein...
bernard1933- Aka Tpat
- Nombre de messages : 10079
Localisation : Dijon
Identité métaphysique : agnostique
Humeur : serein
Date d'inscription : 23/03/2008
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