Avril (poème badin)
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Avril (poème badin)
Oh ! Avril glorieux, fais renaître tes bouquets,
Fais jaillir tes eaux pures, tes ruisseaux sous mes pieds
Nus, corolles, tulipes, ors tendres et violets, jonquilles
Fières, qui mourront au moi de Mai, fleurs fragiles.
Le soleil jeune encore, danse dans les sous-bois,
Quand l'Avril encor frileux, enfant de ces mois
D'hiver, lance son chant clair, dans un ciel si pur,
Si bleu, qu'il nous fait froid, de voir un tel azur.
Fuyez les villes, vite, fuyez loin de ce béton :
Venez chantez l' Avril, ce n'est point déraison
De partir en esprit, vers cette renaissance
Où sur la tendre mousse renait l' espérance.
Avril, Avril, tu cours dans un éclat de rire,
Loin de nous tu t'en vas, on ne te peut saisir,
Tu cours dans les herbes, frais bourgeons, eaux glacées
Où les cailloux dorés se mettent à chanter.
Avril, matins frais, tu seras vaincu par Mai,
Sur ta tombe une couronne je déposerai
Qui refleurira dans un an, ton temps revenu
Car tu es éternel, toutes saisons venues.
Avril, les animaux peureux sortent du bois
Leurs longs yeux luisants ont oublié les effrois ;
Nature éternelle, tu es belle en ces moments
Où le dur hiver laisse la place au printemps.
Avril, Avril, je veux toujours chanter pour toi
Même à l'hiver cruel, quand à jamais la foi
N'est plus qu'un fantôme lointain, perdu, perdu,
Tout change et renait quand Avril est revenu.
Fais jaillir tes eaux pures, tes ruisseaux sous mes pieds
Nus, corolles, tulipes, ors tendres et violets, jonquilles
Fières, qui mourront au moi de Mai, fleurs fragiles.
Le soleil jeune encore, danse dans les sous-bois,
Quand l'Avril encor frileux, enfant de ces mois
D'hiver, lance son chant clair, dans un ciel si pur,
Si bleu, qu'il nous fait froid, de voir un tel azur.
Fuyez les villes, vite, fuyez loin de ce béton :
Venez chantez l' Avril, ce n'est point déraison
De partir en esprit, vers cette renaissance
Où sur la tendre mousse renait l' espérance.
Avril, Avril, tu cours dans un éclat de rire,
Loin de nous tu t'en vas, on ne te peut saisir,
Tu cours dans les herbes, frais bourgeons, eaux glacées
Où les cailloux dorés se mettent à chanter.
Avril, matins frais, tu seras vaincu par Mai,
Sur ta tombe une couronne je déposerai
Qui refleurira dans un an, ton temps revenu
Car tu es éternel, toutes saisons venues.
Avril, les animaux peureux sortent du bois
Leurs longs yeux luisants ont oublié les effrois ;
Nature éternelle, tu es belle en ces moments
Où le dur hiver laisse la place au printemps.
Avril, Avril, je veux toujours chanter pour toi
Même à l'hiver cruel, quand à jamais la foi
N'est plus qu'un fantôme lointain, perdu, perdu,
Tout change et renait quand Avril est revenu.
Re: Avril (poème badin)
Mon instituteur de CM2 me disait: L'eau supporte d'être sans un poisson, et non un poisson d'être sans eau.
Je lui dis: au moins un poisson n'a pas besoin d'eau, c'est le poisson d'avril.
Je lui dis: au moins un poisson n'a pas besoin d'eau, c'est le poisson d'avril.
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